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| Le Manoir Montgomery [Montgomery + leurs invités] | |
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Auteur | Message |
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Edward Montgomery
Parchemins : 771 Âge : 31 ans Actuellement : Pianiste et guitariste, compositeur Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le Manoir Montgomery [Montgomery + leurs invités] Sam 29 Déc - 14:19 | |
| Edward restait imperturbable, impénétrable. Il avait passé tant de moments ici, uniques, sincères, personnels, intimes, qu'il ne pouvait, pour la plupart, pas les raconter. Par exemple, la fois où on lui avait révélé que le Père Noël était en fait Mr Grychom, le voisin, qui se faisait passer pour lui, Edward avait implicitement compris que jamais le Père Noël n'avait existé, et que sa mère était la seule responsable des cadeaux qu'il trouvait au pied du sapin; il s'était alors enfermé dans la pièce pendant sept heures sans sortir, mais Claire, qui était une mère extrêmement responsable, n'aimait pas que son fils s'enferme, son insociabilité prenant le dessus, et elle était venue s'expliquer, et tout s'était terminé par un bon chocolat chaud et une soirée à regarder les Looney Toons. Un autre seouvenir, qu'il valait sans doute mieux qu'Edward taise, surtout en un pareil moment, il avait huit ans, et il avait ramené à la maison une petite copine, Clara, et ils avaient passé toute une après midi ensemble. Mais c'était ici, à cet endroit même qu'Edward l'avait jetée, parce qu'elle avait osé pénétrer dans SA pièce, la SIENNE, et qu'elle s'était moquée de sa collection, mince à l'époque, de partitions.
Bref, une multitude de souvenirs hétérogènes peuplaient les lieux, et rien que le fait de se remémorer le hurlement monumental qu'il avait poussé lorsque la petite Clara était entrée dans la pièce le fit rire. Cela prouvait bien que le lien qu'il avait avec Roze était très fort, puisqu'elle faisait partie de ce lieu, si c'était elle qui avait découvert l'endroit, il ne l'aurait pas enguirlandé, bien au contraire, il l'aurait fait entrer, là aussi, et tout serait comme en ce moment...
Il la regarda lorsqu'elle parla de Suu, sa poupée. Chacun a des refuges extrêmement différent... Par exemple, Isaac Newton, lorsqu'il en avait assez du monde et de ses incontournables découvertes, s'enfermait dans sa cave... Les refuges sont souvent trop intimes, trop personnels pour qu'on puisse se permettre d'y vivre. Il n'est pas bon de rester seul, même pour les plus grands solitaires. Edward l'avait compris. Même s'il passait des heures dans cette pièce, c'était un ou deux jours par semaine, et rarement extrêmement loongtemps. Sa sociabilité n'avait donc pas été atteinte. Son refuge à elle avait été bien différent du sien... Il sentait une noble sagesse émaner d'elle. La démence, voilà ce qui pouvait pouser des êtres à juger de façon incalculée les actes naturels, ceux qui nous font agir de manière différente...
Roze fit ensuite assoir Edward sur le fauteuil moelleux... et s'assit sur ses genoux. Dans cette position, Edward se sentait un peu gêné, mélangé entre la satisfaction et la peur de voir Claire, ou un autre membre de la famille entrer dans la pièce. Mais, au bout de deux ou trois secondes, sa gêne s'envola, soudainement, comme si un argument invisible l'avait convaincu, rassuré. Elle regarda ensuite la partition, dont le titre était encore invisible. Elle ne connaissait pas les notes, c'était vrai... Elle chantonna l'introduction du morceau, et pourtant, l'air était assez ressemblant... Mais elle sembla un peu déçue par l'air interprété.
Il avait passé un bon moment à écrire le début de ce morceau, à le composer, avec des paroles qui se rajouteraient ultérieurement.
"C'était bien ça, l'air... Les premiers mots sont "Tous les deux réunis, le silence rétablit..."
Mais Edward ne pouvait pas continuer sa phrase. Il s'était tourné vers Roze, et avait croisé son beau regard bleu. A présent, le temps s'était arrêté, tout s'était figé, rien ne bougeait, même pas le petit moineau qui avait commencé à entonner un air mystérieux que seuls les oiseaux connaissent, ni la fourmi qui depuis un petit moment avait grimpé sur le bureau pour venir prendre un morceau de brioche qui reposait près du porte-crayon, ni la goutte d'eau qui tombait du haut de la bibliothèque aux mille partitions, seule preuve d'humidité de la pièce, ni le chat qui avait renoncé à entrer dans la pièce, sentant qu'un intimité divine s'était instaurée... Tout était figé. Tout était calme.
Tout était beau.Juste une proposition: on n'aura peut être pas le temps de faire le concours si on raconte journée par journée, aussi, on peut sauter disons les moments où on s'entraîne pour enchaîner directement par l'arrivée dans la Salle... Qu'en penses-tu? Par exemple, on termine ce moment assez... intime, on met trois *** et on entame directement avec l'arrivée au concours?
Et le morceau que je te propose d'interpréter est "You're Beautiful" de James Blunt. Il y a du piano et de la guitare dedans, et c'est un beau morceau... Cela te convient? |
| | | | Roze Montgomery
Parchemins : 429 Âge : 36 ans [14-02-1980] Actuellement : Chanteuse et claviériste de CS Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le Manoir Montgomery [Montgomery + leurs invités] Sam 29 Déc - 19:35 | |
| Si Edward était troublé, ce n'était pas le cas de Roze. Dans le monde tel qu'elle se l'imaginait ce moment d'intimité entre eux était tout à fait normal. Elle laissa ses yeux bleus vogués un moment dans ceux de son ami avec un sourire doux sur ses lèvres rosés. Elle ne dit rien mais rompit le contact en se blotissant contre Edward à la manière d'un petit chat, la tête niché contre son cou. "Quand il y aura des paroles, je les chanterais." Cela ne faisait aucun doute pour elle, elle savait ce qui se passerait par la suite car ce serait la même chose que maintenant. Elle continuerais à se lever le matin avec ce but nouveau et tout récent encore qui n'existait que par Edward. Chanter. Pas pour un public, pas pour elle, même pas pour ses amis les animaux, non, chanter juste pour Ed', parce qu'il voulait l'entendre et qu'il lui avait dit qu'il avait besoin d'elle. Jamais on ne lui avait dit ça. Toujours elle n'avait été qu'un poid, un handicap. Sans amis, avec une famille qui ne la comprennait pas, elle se levait chaque matin avec l'espoir que la prochaine nuit ne se terminerais jamais. Son plus grand souhait était de rester dans ses rêves ou de se transformer en poupée de porcelaine. Maintenant, non, elle restait près de son ami et son but au réveil était de trouver dans sa journée une nouvelle chose qui lui ferait plaisir. Parfois elle ne trouvait rien et remettait au lendemain, parfois elle trouvait et se couchait satisfaite, attendant le lendemain de pouvoir le lui montrer, le lui écrire ou mieux, le lui chanter.
Ce qui longtemps avait manqué dans la vie de Roze c'était quelqu'un qui reste près d'elle sans lui demander de changer. Lavande avait essayer d'être son amie mais elle ne la comprennait pas et ne cessait de lui montrer par a+b que ses rêves n'existaient pas, Alexander n'était pas si brusque mais il n'écoutait qu'avec une indulgence presque paternel les discours de la jeune fille, quand à ses camarades de serdaigles, c'était à croire qu'ils ne savaient même pas qu'elle existait ! Seule, toujours seule, jusqu'à ce qu'au milieu des papillons, elle le rencontre et qu'il lui demande de chanter. Quand elle lu avait dit que les animaux l'aimait, il n'avait pas rit, il l'avait cru, tout simplement, acceptant ce qu'elle disait sans preuves ni discussions. Il ne l'avait pas fui, il était resté près d'elle et ils s'étaient revus après ça... Tout semblait s'être précipité alors qu'ils se connaissaient depuis déjà quatre années, mais peut être était prédestinés...
Les jours suivants passèrent en chanson. Aucun ne se ressemblait mais à quoi bon les raconter ? Ils s'entraînèrent et rièrent, complices et tendres. Roze ne parlait presque plus à Suu, elle préférait écrire dans son journal. Elle voyait très peu le reste de la famille Montgomery et eux ne semblait pas beaucoup l'aimer... enfin sauf Claire. Une autre que Roze aurait pu s'en sentir blesser mais le monde de la petite allemande tournait autour d'un seul membre de la famille et tant qu'on le lui laissait cela lui convennait très bien de ne pas voir les autres.
Ils s'étaient beaucoup entraînés et ils étaient au point, enfin, Edward l'était, elle, elle ferait la poupée si elle se trompait. Elle était mignonne non ? Si elle les fixait de ses grands yeux embués peut être lui pardonnerait-il d'être aussi mauvaise par rapport à son ami. Elle n'était pas sensée chanter cette fois ci, juste jouer du piano, mais c'était bien plus stressant pour elle justement ! Histoire de se donner confiance, elle s'était faites belle. Douche prise, cheveux parfaitement peignés et lâchés autour de son visage, jean bleu clair, top blanc moulant, ceinture argenté avec des petits coeurs qui pendait sur ses hanches. Elle avait maquillé ses yeux de noirs et ses lèvres de rose, bref, elle avait fait attention.
Elle déscendit les escaliers, parfaitement à l'heure, et sauta au cou d'Edward. "J'ai le trac Edward ! Dis moi que je ne vais pas faire de fausses notes !" Mais le magicobus arriva et il fallut y aller. Roze était stressée pour la première fois de sa vie, pas tant pour elle, mais pour Ed'. Il n'aurait jamais dû l'inviter à un concours aussi important pour lui.... Aaaaaaah y arriverait elle ? |
| | | | Edward Montgomery
Parchemins : 771 Âge : 31 ans Actuellement : Pianiste et guitariste, compositeur Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le Manoir Montgomery [Montgomery + leurs invités] Dim 30 Déc - 23:27 | |
| .,;o+O°Il y a Huit ans°O+o;,. Le petit Edward Montgomery rangea ses chaussures dans le meuble réservé à cet effet. Il enleva sa veste, et la posa sur un cintre, dans l'armoire, et courut dans la cuisine. C'était un quinze juillet... Date clef. Il y avait exactement sept ans, il avait ouvert les yeux. Un amoncellement généreux sans être excessif de cadeaux l'attendaient là. La famille au grand complet l'attendait, et le petit brun rougit de plaisir. Sa mère, après s'être assurée qu'il avait salué chacun des membres, l'invita à ouvrir ses cadeaux. Il y découvrit une petite boule qui s'illuminait quand on la remuait, les dernières inventions du Dr Jeerycks, deux ou trois gadgets, deux livres assez littéraires... Et un mystèrieux coffret. Lorsqu'il déballa ce cadeau, un silence pesant s'empara de la pièce. Lentement, Eddy caressa l'écrin de la boîte avec douceur, et des petites particules dorées s'écartèrent. Il trouva un petit interrupteur. Curieux, il appuya dessus, et un minuscule mécanisme s'enclacha, et la grosse boîte libéra le couvercle, qu'Edward put aisément enlever... pour y découvrir une véritable relique: une magnifique guitare reposait là, n'attendant que lui, afin qu'il vienne frotter les cordes avec ses belles mains d'argent. Il saisit l'instrument, et regarda avec une curiosité dénudée de sentiments sa mère. Celle-ci lui sourit, et il frotta lentement les cordes avec sa main. Un magnifique son s'échappa alors de ce contact tactile, et dès ce moment, Edward sentit une part prendre forme: sa vie avait un sens... Une voix, insignifiante, intervint dans sa tête, lâchant des mots individuels, qui restèrent à jamais gravés dans sa mémoire...
Musique... Pandore... Orphée... Histoire... Paix... Pêcheur... Fleur... Diamant... Thiuda... Oxford...
Dix mots, plus insignifiants les un que les autres. A sept ans, Edward n'y avait pas prêté attention... Mais il avait grandi avec ce souvenir. Au fil des années, il apprenait l'art de la guitare... Seul. Les professeurs s'étaient vite rendus inutile face à la rapidité grandissante du pouvoir muscial d'Edward. Il ne jouait pas avec perfection, mais sa progression était exponentielle. A huit ans, il avait déjà une grande collection de partitions et une petite pièce avait été spécialement concue pour lui, où il pouvait se recueillir, seul.
Maintenant, il avait grandi, muri, et les mots prenaient un sens dans son esprit... Pas comme une prophétie, non, il ne se considérait pas comme un être important aux yeux de tous. Il savait que ces mots avaient un sens pour lui, pas pour les autres! Il savait déjà le sens de quelques-un d'entre eux. Musique... Evidemment... Le plus facile. Le seul don qu'il ait jamais possédé... Pandore... Oui, Pandora... La boîte de Pandore, ouverte par un vice des plus humain, provoquant la rage des Dieux Grecs, et la véritable déchéance humaine, marquant l'histoire de sa sanglante trace divine, et tâchant la conscience des Hommes... Prométhée en avait payé le prix fort avec le feu, voilà une belle punition pour les hommes offerte par le roi des dieux... Et la boîte contenait un seul mot: l'espoir... Une boîte... N'était-ce pas une boîte qu'Edward avait ouvert pour son septième anniversaire? Cette même boîte ne contenait-elle pas une relique des plus belles aux yeux du Montgomery? Et s'il s'agissait... d'un espoir? La signification du second mot en devenait alors extrêmement évidente... Sa vie était étroitement liée à la musique qu'il possédait... Orphée... le demi-dieu qui avait le pouvoir de tout contrôler grâce à sa lyre... Là aussi, c'était assez compréhensif, assez clair pour Edward... Histoire et Paix... Là, il ne comprenait vraiment pas. Qu'est-ce que son avenir était promu à lui réserver? Pêcheur... Là non plus... Il ne voyait pas le sens de ce mot, à moins qu'il ne s'agisse d'un sens divin chrétien... Ensuite, Fleur... Il avait une idée derrière la tête, pour ce mot... La Rose était l'une des plus belles fleurs qu'il connaisse. La Rose... Une belle Rose... Roze! Elle avait été elle-même incluse dans cet insignifiante suite de mots! Elle faisait partie de son Destin! Cela expliquait sûrement l'attachement qu'il lui vouait... Diamant... Là, il ne voyait pas non plus. Thiuda était flou, aussi, pour lui... Très flou... Et le dernier mot... Oxford. Oxford... Un endroit rêvé pour un concours...
Ces mots, tels une énigme, planaient dans la tête d'Edward depuis ses sept ans. Il ne les avait pas entendu comme on entend une voix, un morceau de musique, un message télépathique... Mais dès qu'il avait ouvert la boîte contenant la guitare, il les avait devinés, solides, et parfaitement présents, comme le vent qui souffle contre les branches des arbres en automne, où les chevaux qui courent dans les prairies du far-west Américain... Chaque être est livré à son Destin... On ne peut le fuir. Le sien était de comprendre ces mots, de comprendre sa vie... De lui donner un sens. Et il apprendrait bien, un jour, pourquoi il était vivant. Le cerveau ingénieux qui tenait les ficelles de l'Humanité avait un plan pour chacune des marionettes... C'était indéniable.
***
Edward ouvrit les yeux. Il s'était presque endormi dans les yeux bleus de Roze. Il était extrêmement pâle, mais pas de maladie. Il sourit lorsqu'elle lui déclara qu'elle chanterait sa chanson. Il l'espérait beaucoup... Il l'écrivait pour elle, surtout. Après ce passage dans la pièce secrète, il fit écouter à Roze le morceau qu'ils avaient l'intention d'interpréter pour le concours qui, a présent, vous le comprenez, avait une importance capitale pour Edward. Il s'agissait d'une chanson qu'il avait trouvée dans un livre, "Passé et Futur", d'un auteur inconnu... Le concours permettait d'interpréter des reprises d'auteur disparus ou inconnus, afin de faciliter les problèmes de droits d'auteurs. La chanson avait pour titre "Tu es magnifique"... Une belle chanson. Les paroles étaient sensuelles, teintées d'une romance à l'anglaise et de sentiments parfaits d'amour...
Il expliqua alors à Roze quel était son rôle dans la chanson. Car chanter n'était pas si facile, il avait retranscrit la chanson en notes de partition, à partir des principales notes de l'auteur, les notes étant en ancienne partition, codées donc dans une écriture rudimentaire et primitive, la même utilisée au Moyen-Âge pour les morceaux de musique; et il avait trouvé le niveau assez difficile. IL était vrai qu'il n'était pas un bon chanteur, mais il allait vraiment s'aaplisuer pour le coup, il ne voulait pas infliger à Roze un stress supplémentaire. Car elle avait une autre partie, elle, aussi dure: le piano. Les notes étaient précises et devaient se joindre aux paroles à un moment précis et déterminé, au risque de nuire à la beauté du morceau. C'était donc un rôle extrêmement important qu'elle avait, quelque chose d'incontournable, et il ne voulait pas la stresser. Comme elle ne connaissait pas grand chose au solfège, il lui montra le morceau, et elle le mémorisa avec facilité. Lui, de son côté, travaillait l'air avec sa plus belle guitare... Celle qu'il n'avait jamais utilisée. Il peinait à l'interpréter, mais le but d'un concours, c'était de remporter un défi qu'on s'était imposé. Le sien était de grande taille. Il n'avait pas choisi un morceau facile...
Mais en une semaine, ils avaient travaillé avec un acharnement tel qu'ils étaient parvenu à un résultat plus que satisfaisant. Edward était plus fier de Roze que de lui même. Elle était la treizième fiole de ce parfum volatil, la note en plus qui embellissait la prairie pour en faire un paradis... Ils étaient prêts. Le jour arriva à une allure impressionante, et Edward savait que ce jour là était l'un des plus importants de sa vie... Le dixième mot... Pendant toute sa quatrième année à Poudlard, ces dix mots et leurs sens lui étaient complètement sortis de la tête. A présent, il se rendait compte que tout avait un sens... Et que la rencontre avec Roze n'était pas véritablement un hasard...
Ils se préparèrent, et il rassura Roze en attendant l'arrivée du Magicobus.
"Tu verras... Tout se passera bien... Je te le garantis... Et puis, nous sommes réunis... Rien ne peut nous arriver! Nous sommes réunis... réunis..."
***
"Il me faudrait une pièce d'identitée. Vous êtes bien Edward Maximilien Vianney Théodore Montgomery? Accompagné de Miss Maiden?"
Edward lui montra la carte d'identité soigneusement préparée par Claire. Elle même dans la salle du concert-concours. Il avait une gratitude indissible pour sa mère. Elle l'avait toujours soutenu... Il l'aimait avec une véritable tendresse. Elle était l'une des seules, avec Roze, à comprendre sa passion pour la musique. Il acquieça à la demande du contrôleur, et entra dans le bâtiment contenant les coul:isses. Tout était gigantesque... On aurait dit un studio qui diffusait une émission... C'était si... grandiose! Tout était démesuré... Ils trouvèrent une loge au nom de "Edouard Mongomeri", et un numéro était inscrit en dessous... le "8"... Ils passeraient donc en huitième!
Il s'installa dans la loge, petite, où des fauteuils confortables avoisinaient une table sur laquelle étaient inscrites des procédures. Edward les connaissait. Il avait du passer une centaine de tests pour participer à ce concours... Et heureusement, il avait été selectionné pour le grand final... Et il partageait ce moment avec Roze... Rien n'était plus important. Il y avait un an, il avait visité la salle... C'était juste avant qu'il soit sélectionné pour participer à ce grand concours. Ca avait été la seule chose qui l'avait motivé... Une si grande salle... Plus de vingt mille personnes pouvaient y prendre place... Une salle gigantesque, véritablement démesurée... Comment ne pas sombrer dans la folie à la moindre erreur?
"Alors, Roze? Prête à entrer dans l'arène?"[Wawww... J'avais pas mal de révélations à faire, sur Ed', on dirait... xD] |
| | | | Roze Montgomery
Parchemins : 429 Âge : 36 ans [14-02-1980] Actuellement : Chanteuse et claviériste de CS Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le Manoir Montgomery [Montgomery + leurs invités] Mar 1 Jan - 12:14 | |
| Roze répondit d'un hochement de tête positif, elle était prête. Son trac n'avait pas disparu mais Roze le gérait comme tout les problèmes, en rêvant tout éveillée. Il n'y avait plus de foule, plus de concours, juste un piano, Edward et elle. Lorsqu'elle se plaça sur scène et que ses doigts frôlèrent les touches noire et blanches, elle remarqua une présence familière dans la salle, comme une silhouette qui prenait réalité dans son esprit quand les autres n'étaient qu'un flou artistiquement conservé par la douce folie de la blonde. Liza Maiden était dans la salle. Mère de Roze, grande dame habituée des salons et personne peu chaleureuse. Comme sa fille elle était blonde, menue, très fine mais avec un port de tête haut et des yeux bleu qui faisait face à n'importe qui sans une once de doute, cependant, elle était différente de son enfant par la noblesse presque glaciale qui se dégageait d'elle et son air hautain. Roze était une jeune fille attachante et douce, pas du tout comme Liza... D'ailleurs Claire, lorsque la mère de Roze se présenta, ne pu s'empêcher de la trouver assez antipathique... Voyez la mère et vous comprendrez pourquoi Roze a souffert tant d'année. Liza Maiden est trop centrée sur des futilités pour se rendre compte que sa fille se faisait torturer mentalement par le médecin de famille... Elle aimait Roze pourtant ! Ne pensez pas qu'elle ne s'en souciait pas, d'ailleurs si c'était le cas, elle ne serait pas là, au milieu de moldus, pour la regarder jouer du piano. Non, elle était juste trop occupée pour voir les vrais problèmes et quand elle avait compris, il avait été trop tard et un mur s'était formé entre les deux femmes Maiden.
Roze lui sourit de son habituel air rêveur, elle était totalement ailleurs... Mais c'était son tour de jouer, Ed comptait sur elle. Ses mains glissèrent sur le piano et elle commença à jouer l'introduction. Elle continua, de mémoire parce qu'elle ne lisait pas les partitions, et elle ferma les yeux, uniquement concentré sur sa musique. Des applaudissement succédèrent aux dernières notes, Roze se leva et salua, la main dans celle de son ami, et ils sortirent pour céder leur place à d'autres... Le concours continuait plus fort que jamais. Roze savait qu'ils n'étaient pas assez expérimenté pour gagner la première place mais elle espérait qu'ils seraient dans le top 3 pour qu'Edward soit content. Il était bien plus impliqué qu'elle dans tout ça...
Rejoignant leurs mères, elle se laissa embrasser par Claire avant de faire la révèrence devant la sienne.
[En Allemand] "- Bonjour mère. Comment vous portez vous aujourd'hui ? - Bonjour Roze. Bien, je vous remercie. Votre jeu était bon. - Merci mère. - Il ne vous reste qu'à apprendre le solfège. - Oui mère. - Il me faut repartir, nous nous verrons à votre retour. - Oui mère, rentrez bien."
Et Liza s'approcha pour être embrassé sur la joue par sa fille avant de s'éloigner toujours plus digne et toujours plus fière.
[En Anglais]
"- Brrr glacial" Jugea Claire avec une grimace, cette femme lui rappelait la sienne de mère tiens... Mais ils ne s'étendirent pas plus longtemps là dessus car bientôt les résultats furent donnés. Roze chuchota à l'oreille de son ami "On va gagner j'en suis sûre." Et pourtant ses yeux étaient un peu triste, elle aurait aimé plus de félicitations pour sa prestation parfaite... mais ce n'était pas le genre de Liza. Un petit chien, un chiot même, en laisse dans la salle, s'approcha un peu de Roze, attirée par elle et par son chagrin. Roze s'assit et regarda le chien, un doigt sur les lèvres en signe de silence. Sa main dans celle de son compagnon, sa tête sur son épaule, elle regarda le jury débattre et le présentateur faire durer le suspens sans vraiment les voir. Elle priait de tout son coeur pour que la journée se termine bien, pour qu'ils gagnent une place honorable, pour qu'Edward soit heureux pour eux deux. |
| | | | Edward Montgomery
Parchemins : 771 Âge : 31 ans Actuellement : Pianiste et guitariste, compositeur Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le Manoir Montgomery [Montgomery + leurs invités] Mer 2 Jan - 22:56 | |
| Quand Roze répondit d'un hochement de tête, Edward se rassura un peu. Mais loin de là de se détendre. Une ou deux dizaine de milliers de personnes attendaient, et, parmi eux, aux premières loges, les familles... Edward voulait surtout susciter l'émotion. Il se fichait presque de savoir si il allait faire bonne impression, tout ce que lui voulait faire, c'était voir ces milliers d'yeux scintiller, briller... Edward se plaça confortablement sur un fauteuil, et sortit sa guitare qu'il avait emmené. Il n'avait pas choisi la moins belle: rouge et teintée d'or, elle correspondait parfaitement à la noble maison Gryffondor... C'était un clein d'oeil qu'il voulait faire à Poudlard, et un petit défi qu'il s'était lancé, pour voir si les sorciers de l'assistance comprendraient qu'il s'agissait là d'un Gryffondor heureux et fier de l'être. Il avait demandé à ce que le piano, lui, soit teinté de bleu, mais pas totalement, pour changer des couleurs classiques, afin que Roze puisse, elle aussi, déjà profiter d'une couleur qu'elle aimait grandement, et gagner peut être plus confiance en elle, mais surtout, qu'on puisse voir en elle une virtuose Serdaigle, ravissante et séduisante. Tout avait été minutieusement préparé. Edward répetait, avec sa guitare.
Une dizaine de minutes avant son tour, quelqu'un à la porte de leur loge. Edward arrêta sa répétition, et alla lui ouvrir, jetant un coup d'oeil sympathique à Roze. Il ouvrit, et une femme assez froide lui demanda sa guitare, "pour la brancher à la sono, enfin, effectuer les branchements quoi!". Edward la lui donna avec un pincement au coeur. Les dix minutes qui passèrent furent les pires de sa vie. Il bougeait les doigts, de façon ordonnée, se rémémorant le dixième mot "Oxford"... Puis, une nouvelle fois, quelqu'un frappa à la porte. Le septième morceau avait commencé. Il devait se rendre en coulisses. Il fit signe à Roze, et lui prit la main, pour ouvrir la porte, et se diriger dans le couloir le plus sombre qu'il n'ait jamais vu. Un Homme leur indiquait le chemin. Enfin, un pan de lumière se dessina à l'entrée de la scène, côté Jardin. Un jeune jouait de la guitare avec une hystérie insolente. Il avait un look de rockeur, et sa guitare était, évidemment, électrique. Ce concours était pour tout type de guitare, et Edward voulait bien montrer qu'on pouvait faire aussi beaucoup de chose avec une guitare classique... Une femme lui tendit sa guitare, au bout de laquelle, par l'entrée jacking, sortait un fil. Le bruit était tel qu'il n'entendait que quelques mots de ce qu'elle lui disait, "cinq mètres... pas trop bouger... doucement pour ne pas couvrir le piano...", puis, elle s'adressa à Roze pour lui expliquer quelques informations techniques, mais celle-ci semblait ailleurs, comme si le concours n'était pas, et qu'il s'agissait d'une petite scène... Elle impressionait Edward par sa force de concentration et de détente. Puis le rocker termina son morceau, avec une violente secousse sur les cordes de sa guitare. Le public, aussi hystérique que lui, applaudit avec une fougue, une vivacité incroyable. Edward se dit alors qu'après un morceau aussi mouvementé, il aurait beaucoup de difficulté à provoquer l'émotion, son morceau à lui étant beaucoup plus calme. La voix d'un présentateur, qui était hors de vue d'Edward retentit alors:
"Merci! Merci à vous trois! C'était le numéro sept, mesdames et messieurs! Le numéro sept, avec "The little horse"! Espérons que ce numéro assez "magique" leur portera bonheur! Bien, dans le jury, j'espère que vous avez pris toutes les notes possible, en attendant, on passe au numéro huit, en changeant complètement de registre! Un piano vient s'ajouter à la guitare, et vous verrez que ces deux instruments peuvent se marier avec douceur dans un morceau plus que romantique, voici le numéro huit, mesdames et messieurs, avec "You're beautiful!""
Le coeur d'Edward s'arrêta. La femme lui fit signe d'avancer sur scène. Il sentait Roze à ses côtés, assez calme, se diriger vers le piano bleu. Le présentateur, un homme jovial, petit et assez menu, leur fit un sourire avant de se diriger vers l'ombre de la scène. Le plateau était à eux... Un micro à pied était posé sur le devant de la scène, à la gauche du piano, pour ne pas cacher Roze, comme il l'avait demandé. Il se dirigea devant celui-ci, plaça sa guitare sur lui, après avoir mis la bandoulière autour du cou, et allait commencer à jouer, quant il apperçut, dans le public, une femme élégante, aux cheveux bruns, aux yeux clairs et bleus comme lui, au teint sympathique et chaleureux, un sourire au coin des lèvres: Claire Montgomery était dans le public, à côté d'une femme qui ressemblait étonemment à Roze. Edward sentit une confiance magique, vivace, forte, monter en lui. Tout ceci n'avait pris que deux ou trois secondes. La pièce était gargantuesque. Des balcons étaient remplis, et les fosses ausi. Les chaises d'orchestre étaient principalement composées des familles des concurrents. Entraient dans cette salle facilement deux dizaine de milliers de personne, telle une arène... Edward bougea alors doucement sa main, pour débuter le morceau, un sourire au coin des lèvres, la peur vaincue par l'euphorie, une confiance indégnable le liant à Roze, qui était aussi là pour partager ce moment, Roze au piano.
~My live is brillant... My live is brillant... My live is pure.
I saw un angel...~
Il jouait avec la plus profonde grâce qu'il avait. Sa voix, d'orinairement grave, et assez fausse, était soutenue par un élan de bonheur qui la rendait noble et douce. Il souriait le plus possible. Il exagérait même les gestes. Il risqua un regard vers Claire, et se sentit plus fort, plus invincible que jamais. Sa main gauche remuait la guitare avec un rythme soutenu, pendant que la main droite régulait les différents accord. Il était heureux, et vivait un instant de fusion avec le public. Il jouait de la guitare avec une pure sensualité, pour séduire le public sans paraître prétentieux. Le piano était l'un des plus grands atout du morceau, et Roze jouait avec une grâce encore plus belle qu'il ne l'avait jusque là souhaité, elle était magnifique dans ce morceau. Puis, vint le moment de conclure...
Edward prononça le "I'll nerve be with you" sur un ton de tristesse profonde, et tourna son regard vers Roze. Lorsque tout le monde se mit à applaudir avec une force vigoureuse, il applaudit encore plus fort, pas pour lui, mais pour Roze. Elle avait été d'une perfection, voire même d'une nature divine sur ce morceau. Il lui en était plus que reconnaissant. Ils se donnèrent ensuite la main pour saluer le public. Le présentateur reparut, comme recraché par l'ombre, en faisant un sourire.
"Formidable! C'était le numéro huit, messieurs dames les jurés! Si vous êtes toujours en état de noter, faites le, sinon, demandez un mouchoir! Après ce morceau magnifiquement triste, passons maintenant à un registre plus... rock, avec le numéro neuf qui va..."
Edward reprit sa guitare, la débranchant de la fiche Jack qui la reliait à la sono, une fois en coulisse, avec l'accord de la même femme qui les avait brieffé pour l'entrée sur scène, et, avec Roze, ils se dirigèrent, discrètement, dans le public pour saluer les deux mamans. Il y découvrit la maman de Roze, quelqu'un d'assez froid... Une certaine tradition, telle la "mos majorum" des années latines, semblait émaner de sa personnalité. Edward ne put s'empêcher de sentir un sentiment de pur respect s'emparer de lui pour cette femme d'un autre monde, sans pour autant l'admirer comme il admirait sa mère, la jugeant trop sévère pour la Roze qu'il adorait. Celle-ci entama une conversation en allemand avec sa mère, puis, celle-ci s'en alla, laissant Roze, Claire et Edward seuls avec le public. Il ne préféra pas parler lorsqu'elle plça l'adjectif "glacial", de peur de semer une pagaille invisible. Il lui fit un grand sourire lorsqu'elle lui assura qu'ils allaient gagner. Il fit ensuite un regard à sa mère, calme, qui semblait fière de son fils. Un petit chien s'était dirigé peu de temps avant vers Roze, semblant admirer la grâce naturelle de cette princesse des temps modernes, à l'allure fort digne et modeste. Il ne pouvait s'empêcher d'admirer sa grâce pure et élégante. Mais il vit ensuite la table du jury quelques rangées plus haut, dans les balcons, sur une grande pièce, la lumière d'un projecteur les éclairant. Il n'y avait presque que des hommes, deux femmes étant réparties à chaque bout de la table. Ils semblaient écouter avec une attention excentrique le morceau qui suivait.
La soirée s'écoulait comme une fête, et chaque morceau faisait frissoner Edward par le professionalisme qui résidait dans chaque prestation. Il commençait à douter de sa place sur le podium. Le présentateur rendait plus difficile les choses en faisant un compliment pour chaque morceau, et ne laissant passer ainsi aucune préférence personnelle. Cinquante sept numéros passèrent. Puis, ce fut au tour d'un chanteur populaire, parrain du concours, d'interpréter sa chanson pour permettre au jury de finaliser ses résultats. Enfin, la chanson terminée, le présentateur réaparut sur scène, après que des techniciens aient installé une table sur laquelle reposait une magnifique coupe, en or, et une guitare bleue azur, magnifique, qui brillait de mille feux. Un flash percuta alors Edward... Il sut à ce moment précis quel but avait ce concours, pourquoi le Destin l'avait conduit là... pour cette guitare, celle-ci, il l'aurait d'une manière ou d'une autre... Le mot "Oxford" gagnait enfin tout son sens, l'objectif était de remporter cette guitare... D'une façon ou d'une autre.
"Merci, merci... Cette année, notemment, nous avons connu beaucoup d'évènements, plus étranges les un que les autres... Et ce moment en fait partie. Après nombre de..."
Deux ou trois minutes s'écroulèrent ainsi, le présentateur comblant le suspens par des phrases parfois inutiles, avant d'enfin commencer à lancer le trio vaincqueur...
"Le Jury a donc décidé, pour cette troisième place, de récompenser, par leur morceau très mouvementé, et extrêmement rock... le numéro... 29! Le numéro 29 arrive en troisième position, après tous ces efforts! Venez me rejoindre, allez! Cette troisième place leur garantit donc une semaine dans une magnifique Salle à Londres, gratuitement, pour faire un spectacle à leurs couleurs... Venez, venez! Bien, passons, maintenant, à la deuxième place... Le choix a été difficile. Le Jury m'a confié qu'il avait au départ attribué à ce groupe la première place, avant de se rendre compte, Ô, malchance... qu'il y avait un petit manque de justesse dans le chant! Car être guitariste, c'est aussi savoir chanter... Mais l'instrument qui accompagnait la guitare les a aussi séduit... Un mariage assez sympathique... Magnifique... Pour cette deuxième place, je vous demande de faire un triomphe olympien, au numéro.... HUIT!"
Le coeur d'Edward s'arrêta. Il sentit que son âme allait directement rejoindre le paradis, que le paradis était terrestre... Il se leva, rouge de bonheur, heureux d'être aux côtés de Roze, pour aller rejoindre la scène... Une fois sur le plateau, il se dirigea vers le présentateur, heureux, faisant bien attention que Roze soit à ses côtés... Deuxième... Il avait espéré être troisième, s'il avait su qu'il était deuxième!
"Pour récompenser les deux musiciens, nous vous offrons à chacun l'enregistrement d'une chanson qui sera comprise dans l'album enregistré par le groupe vaincqueur de ce concours, ainsi que, pour la pianiste, un piano que nous n'avons, faute de force, pas pu emmener sur ce plateau, et au guitariste, cette magnifique guitare... Bravo! Place maintenant à la place unique, la première,..."
Edward lança un sourire à Roze des plus heureux qu'il n'ait jamais fait. Ils avaient réussi... Grâce à elle! Ils étaient enfin réunis pour de bon... Il prit la guitare qu'il avait gagné, et sentit son coeur battre encore plus vite. Cet objet contenait une force mystèrieuse... Il semblait contenir des réponses à certaines des questions qu'il s'était posé...
La première place fut attribuée à un groupe de rock. Le numéro 8 était le seul groupe du podium qui n'avait pas chanté de rock. Le concours s'acheva, et tous durent regagner leur paisible demeure...
Edward, dans le Magicobus, était plus fan que jamais de Roze... Il lui lança, alors qu'ils étaient presque arrivés au manoir:
"Tu as joué comme une déesse ce morceau... Je suis ravi d'avoir chanté cette chanson avec toi..." |
| | | | Roze Montgomery
Parchemins : 429 Âge : 36 ans [14-02-1980] Actuellement : Chanteuse et claviériste de CS Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le Manoir Montgomery [Montgomery + leurs invités] Ven 4 Jan - 23:19 | |
| Le souhait de l'allemande avait été exaucé et elle ne pensait pas à la victoire en elle même, elle était juste contente pour son ami. Elle ne désavoua cependant pas les compliments que son camarade lui fit après coup, elle n'était pas très orgueilleuse mais la fausse modestie ce n'était pas ça non plus son dada. Au contraire, pour une fois qu'elle réussissait quelque part ! Pourquoi le nier ?! Elle lui accorda un de ses sourires rêveurs avant de lui répondre "Oh oui, mais nous étions deux, l'unité c'est important..." Elle laissa sa phrase en suspens, ses yeux bleus tournés vers l'une des ouvertures du magicobus. Que l'on voit à peine le paysage tellement ça allait vite lui semblait improbable et un peu génant, tout en étant fascinant.
A leur retour au manoir Montgomery, elle se sentit épuisé et demanda à aller se coucher. Evidemment personne ne le lui refusa, elle monta donc dans sa chambre et se coucha aussitôt. Tout aurait été banale à en mourir (et à s'endormir devant mon poste) si elle n'au pas l'idée fameuse et très entrainante de faire un cauchemard. Longtemps elle serra Suu contre elle en tremblant. Incapable de se rendormir, elle pris la direction de la sortie et alla se servir un verre d'eau. Le piano qu'elle avait gagné était là, bien emballé dans son carton, près à partir pour son château près d'Hamburg. Cette vision la rassura mais elle ne se sentait pas encore prête à dormir...
Sans bruit elle se faufila dans les couloirs de la maison Montgomery et arriva devant la porte de la chambre d'Edward, Suu toujours dans ses bras. Lissant sa chemise de nuit blanche toute simple et très longue, elle entra sans frapper, silencieusement. A pas de loups, la jolie fleur allemande s'approcha du lit de son ami et se glissa à côté de lui (à distance respectueuse tout de même) sous les couvertures. Elle installa Suu entre eux pour se donner bonne conscience et elle ferma les yeux, plus rassuré par la présence d'Edward que par celle de sa simple poupée. C'était la première fois que Suu ne lui suffisait pas mais dans son esprit assez simplet cela s'expliquer facilement : elle était dans un endroit inconnu, coupé de son petit monde imaginaire familier. Le lit de la chambre d'ami était si grand pour elle... Si froid... Il y avait eu tant d'émotions ce jour là, beaucoup trop pour elle bien qu'elle n'en ai rien montré. Seul signe : cette fatigue aussi étrange qu'impromptu. Elle lui était tombé dessus comme ça, comme un coup sur la tête, un stress qui cherche un moyen de s'évacuer.
Le matin arriva plus vite que vous pourriez l'imaginer. Claire, venue voir comment allait Roze, ne la trouva pas dans son lit. Elle alla donc réveiller Ed' pour qu'il l'aide à la chercher mais...
"- Roze !" Claire avait les yeux écarquillé sur la petite jeune fille sagement en train de dormir près de son fils. Cela eu cependant pour effet de les réveiller. Roze s'étira et papillona des yeux, prenant sa poupée presque collée à Ed pour la mettre sur ses genoux.
"- Guten Morgen Claire. Suu et moi avons bien dormi." Claire regarda son invitée avec un énorme sourire, comprennant facilement qu'un lit ne changeait pas grand chose à la mentalité enfantine de la jolie blonde. Restait à savoir comment son fils allait réagir, lui. |
| | | | Edward Montgomery
Parchemins : 771 Âge : 31 ans Actuellement : Pianiste et guitariste, compositeur Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le Manoir Montgomery [Montgomery + leurs invités] Mer 9 Jan - 19:42 | |
| Une fois que le Magicobus les eut ramenés chez eux, les Montgomery et la petite Maiden débutèrent leur lente descente vers les bras de Morphée, du moins, c’était ce que chacun avait promis à Mrs Montgomery. Le piano bleu fut envoyé peu de temps après leur arrivée par transplanage avec huit transplaneurs, et déposé dans son emballage, dans un coin tranquille, isolé. Edward dit bonne nuit à Roze, en lui souhaitant les meilleurs rêves possibles, et retourna dans sa chambre, où il rangea ses affaires. Il alla ensuite dans la salle de bains masculine, où il se brossa les dents, prit une bonne douche afin de se détendre, et, au lieu de se mettre en pyjama, revêtit un caleçon, la chaleur de l’été bien présente.
Inquiet tout de même que l’on viole sa pudeur, car il était très pudique, certains même le jugeaient pudibond, il ouvrit la porte de la Salle de Bains, sortit sa tête par l’entrebâillement, et vérifia que personne n’était là pour l’observer en regardant à gauche, puis à droite. Rassuré, il sortit de la pièce discrètement, referma la porte, et se dirigea sur la pointe des pieds vers sa chambre, pieds nus, n’ayant pour seul habit que son caleçon bleu ciel. Il arriva dans sa chambre, et la referma doucement, laissant tout de même un petit espace d’ouverture pour que l’air frais entre. Il se glissa dans son lit, paisiblement, et entama son cycle de sommeil.
Il entra dans un monde fantastique, dans lequel il n’avait jamais pénétré, où les sirènes l’écoutaient jouer de la guitare en silence et en faisant des poses les plus sensuelles possibles, charmant même les gros requins blancs qui n’osaient bouger de peur de le déranger dans son long morceau. Il ne se rendit pas compte que, pendant la nuit, son lit avait offert l’hospitalité à une convive de plus, une convive qu’Edward aimait beaucoup. La nuit continua sa longue quête, et Edward bougeait doucement dans le lit, la fraîcheur nocturne venant se frôler contre son visage. Il respirait doucement, d’un souffle pur et serein, dans la beauté qu’est le sommeil et la douceur qu’est le monde des rêves, où rien ne pouvait l’atteindre, où rien ne pouvait le blesser, où il était libre, libre de revivre un moment de sa vie, libre de faire des rêves où il était le roi d’une contrée lointaine et mystique.
Au petit matin, un petit rossignol se mit à chanter, et Edward ouvrit ses yeux. Il était dirigé dans le sens opposé où Roze était couchée, il ne la voyait donc pas. Le hasard voulut qu’il replonge dans son sommeil sans même remarquer, alors qu’il en avait l’occasion depuis le début de la nuit, qu’une jolie demoiselle s’était glissée dans on lit et semblait s’y plaire. Mais son sommeil, qui avait repris, se retrouva chamboulé par l’entrée de Claire dans la pièce qui le réveilla en prononçant un mot que le sommeil perturbé l’empêcha de comprendre. Il tourna sa tête dans la direction opposée, celle où se trouvait Claire, lançant un vague « Hein ?! », et aperçut, dans son lit, Roze en personne. Il poussa alors un cri de surprise, et, dans son affolement, il remonta tellement les couvertures sur sa tête que celles-ci se détachèrent du bas du lit. Enfin, il voulut se tourner et tomba du lit, dans la surprise générale, heurtant le sol avec un craquement sourd, et il se releva immédiatement.
Ca n’était pas tellement le fait que Roze soit dans son lit, à la limite, il trouvait cela même… délicieux. Non, ce qui le gênait le plus, c’était la présence de Claire, qui semblait beaucoup s’amuser. Il ne comprenait pas grand-chose à la situation, et avait beaucoup de mal à se retenir de lancer des centaines d’arguments comme « On a rien fait, j’te jure ! »,… Il commença finalement son explication, qui n’était rien d’autre que la vérité :
« M…Maman ! Hé hé ! Euh… Je me demandais ce que Roze faisait dans ma chambre, aussi, tiens, c’est bizarre ! »
Mais le plus étrange dans tout cela, c’était qu’Edward, malgré la gène occasionnée par la présence de sa mère, n’éprouvait aucune stupéfaction par rapport à la présence de Roze dans son lit, au contraire, un certain plaisir s’était installé en lui…
Il se retourna et saisit son tee-shirt bleu marine, et le mis. Sa pudeur avait été largement offensée depuis ces quelques dernières minutes. Il attendait que Claire réagisse, ou mieux, Roze… Lui était très gêné pour oser parler, même si la situation était assez savoureuse dans le fond, pour un spectateur externe.
« Roze, euh… Tu as bien dormi ? »
C’était la seule question qui lui était venue en tête, question stupide en de pareilles circonstances… Décidément…
[794 mots] * |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Le Manoir Montgomery [Montgomery + leurs invités] Mer 9 Jan - 22:45 | |
| Anabelle était consciencieusement en train d’étaler de la marmelade sur une tranche de pain de mie (sans s’apercevoir qu’elle en mettait la moitié à côté, tant elle était occupée à songer à Agapanthe. Ou Agave. Voire Colza. Enfin, à cette fille avec un nom de fleur qui ne lui inspirait décidément pas confiance) quand Quentin entra dans la cuisine, l’air aussi bien léché qu’un ours qui viendrait de s’éveiller après toute une longue saison d’hibernation (à cette différence près que l’ours, lui, aurait déjà boulotté Ana en moins de temps qu’il n’en faut pour dire «Winnie»). La fillette lui adressa un coup d’œil en biais avant de retourner, front plissé et yeux rêveurs, à sa réflexion matinale et botanique (après tout, la blondinette avait bel et bien un nom de fleur). De toute évidence, son aîné n’était pas en phase pour un câlin matinal. Ceci étant, Anabelle n’avait jamais nourri de grands espoirs de ce côté-là, surtout avec Quentin, qui était capable de faire preuve d’une mauvaise volonté désolante à son égard.
Sans paraître le moins du monde dérangée par tant de mauvaise humeur (merci Merlin, Grand-Mère sait faire un bon café qui réveille bien. Non, je ne touche pas d’argent à faire cette remarque), Anabelle entreprit de décortiquer l’humour simplet de la bande-dessinée qui ornait le dos du paquet. Elle n’avait jamais bien compris si ce genre de comique était censé faire rire par ce qu’il racontait ou bien si c’était de son côté affreusement facile qu’on devait se moquer. Une fois de plus, la question la laissa seule face à des abysses de perplexité. Mais pour le coup, elle était quasiment certaine que l’histoire ne pouvait pas être considérée comme drôle en elle-même. Pauvre petit pingouin qui glissait sur sa banquise. Non, vraiment ! Ou cette scène était d’un profond pathétisme (les pingouins sont nos amis, il faut les aimer aussi) ou elle n’y connaissait rien !
Pensive, Ana croqua dans sa tartine et grimaça… Elle venait de se souvenir qu’elle n’aimait vraiment pas la marmelade. Avec une moue ostentatoire, elle repoussa le bout de pain à moitié croqué (charmante enfant !) avant de tendre son petit bras vers le panier à croissant. Trop petit le bras. Trop loin le panier. En désespoir de cause, elle demanda d’une voix flûtée plutôt prudente (Quentin, le matin, c’était comme la Boisson Endiablée de Pré-au-Lard, il fallait éviter de trop secouer) à son frère de lui passer le panier.
Un gros croissant bien croustillant choisi, elle retourna à sa bande-dessinée… Mais pas pour longtemps. Sa réflexion (hautement) philosophique fut assez brutalement interrompue par Quentin. Surprise, la fillette ne put retenir un couinement. Qui n’échappa pas à Quentin (ce garçon a l’oreille fine). Visiblement dans un bon jour, elle recouvra son «bien» sans avoir à subir au préalable tout un sermon sur la bêtise des dos de paquet (mais pas des devants, attention, les devants sont importants. Les côtés aussi. Enormément d’informations nutritionnelles, sur les côtés. Très intéressant).
Elle abandonna cependant son observation candide de la seconde case (pourquoi diantre le dessinateur avait-il jugé utile de mettre un nœud rose au pingouin femelle ? Ne savait-il donc pas que les pingouins ne portaient pas de nœud ?) quand Christian fit à son tour son apparition dans la cuisine provoquant chez Ana un remuage de jambes particulièrement frénétique (Quentin n’échappa que de justesse à un coup de pied dans la rotule). Ah ! Enfin quelqu’un qui était réveillé (elle avait déjà eu l’occasion de le vérifier). Peut-être Christian pourrait-il l’aider à élucider le mystère de la bande-dessinée ?
Elle s’apprêtait à lui poser la question quand Christian, lui coupant l’herbe sous le pied (herbe, Agapanthe, warfwarf !) aborda d’entrée de jeu le sujet Chicorée. Quoiqu’elle ne fasse vraisemblablement pas partie de la conversation, Ana se pencha en avant sur la table (trempant au passage la manche de la chemise de nuit dans la marmelade étalée. Elle l’essuya distraitement contre son mollet. Qui devint, par le fait, tout poisseux) et lorgna Christian d’un air innocent avant de retrouver une position plus confortable.
Quelle idiote, cette fille ! Oser utiliser la salle de bain des garçons. Elle était pourtant clairement indiquée. Un court instant, Ana se demanda ce que ses sœurs penseraient d’une telle situation. Elle esquissa un doux sourire et prit sa tasse de thé, dans l’intention évidente d’en boire une gorgée. Son palais ne dut son salut qu’à l’intervention de l’aîné bienveillant (et réveillé). E lle cligna des yeux à la manière d’un petit hibou, posa les yeux sur sa tasse, secoua la tête, la reposa et profita de ce que Christian ait parlé pour demander, de but en blanc, d’une voix fluette particulièrement angélique :
- Elle s’appelle comment, déjà, la blonde ? Puis, elle parut réfléchir quelques secondes avant de redresser la tête et de constater d’un ton vaguement anxieux :
- Elle va rester longtemps ?
(815 mots)
*816 |
| | | | Roze Montgomery
Parchemins : 429 Âge : 36 ans [14-02-1980] Actuellement : Chanteuse et claviériste de CS Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le Manoir Montgomery [Montgomery + leurs invités] Sam 12 Jan - 9:54 | |
| Roze fixa son ami de ses yeux clairs et limpides sans comprendre. Y avait il un problème ? Elle trouvait sa réaction bien violente, pourtant il n'y avait eu que Suu à côté de lui et elle, elle était à côté de Suu. Oui parce que vous comprennez, la maman de Roze lui avait expliqué que si on touchait un garçon dans un lit après on avait un bébé, et Roze se sentait un peu jeune pour avoir un bébé. Mais là, il n'y avait aucun risque, peut être qu'Edward ne s'en était pas rendu compte. Il fallait qu'elle le rassure...
Sortant des couvertures, elle s'approcha d'Edward qui s'habillait tout en expliquant pourquoi elle était là. "J'avais peur, j'ai fait un cauchemar, mais je n'ai pas voulu te réveiller Edward, tu dormais trop bien." Puis répondant à sa question sous le regard toujours aussi amusé de Claire, elle prit les mains de son ami. Il semblait tout retourné le pauvre ! "J'ai bien dormi merci, et toi Edy ?" Et comme la maman se sentait de trop entre les deux adolecsents et que la gêne de son fils éait palpable ( et inutile, elle savait qu'il n'avait rien fait), elle s'en alla après un "Préparez vous et descendez pour le petit déjeuner les enfants."
Roze la regarda partir et dit à Edward. "Ne t'inquiete pas Edy, j'ai fait bien attention à mettre Suu entre nous cette nuit, j'aurais pas de bébé." Est ce que son ami allait lui expliquer qu'on ne faisait pas les bébés en se touchant dans la nuit ? Bonne question, Roze avait vécu dans son monde jusqu'à ses douzes ans et une fois son adolescence entamé (il y a un an à peine), sa mère ne lui avait rien expliqué, elle s'était contenté de grossir le trait à tel point qu'elle soit sûre que sa fille ne fasse jamais rien avec un garçon. C'était plutôt réussi mais génant pour ceux qui y assistait. Dans sa petite chemise de nuit blanche elle rayonnait d'innocence à en faire mal aux yeux. Son esprit voguait dans le même temps vers d'autres cieux, elle réfléchissait à ce qu'elle pourrait bien mettre aujourd'hui pour se mettre en valeur. Roze était très coquette, elle avait une tenue par jour, mais cette pensée fugace ne l'empêchait pas de se concentrer aussi sur son ami et sur ses réactions. Qu'est ce qui avait pu le rendre aussi nerveux ? |
| | | | Edward Montgomery
Parchemins : 771 Âge : 31 ans Actuellement : Pianiste et guitariste, compositeur Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le Manoir Montgomery [Montgomery + leurs invités] Dim 13 Jan - 22:12 | |
| Edward devait absolument se rhabiller. Il ne pouvait pas rester une minute de plus dans cet état de grande nudité, ayant pour seul habit son caleçon. Sa pudeur était activée, et il sentait son cœur battre à folle allure. Il ramassa son tee-shirt bleu et se le mit, avant de prendre son jean et de se le vêtir. Il avait une horrible peur d’être jugé par rapport à sa nudité, qu’il n’avait jamais rendue publique, ne serait-ce que pour enlever simplement son tee-shirt devant des copains. Il avait toujours été comme cela, pudique, et le resterait à jamais. Même face à Roze, il éprouvait ce sentiment, mais en moins aigu quand même ce qui prouvait bien qu’il avait quelques sentiments pour elle, mais là, il n’était pas en état de suivre ce raisonnement et de s’en rendre compte. I commença donc à mettre son pantalon, pendant que Roze lui expliquait la raison de son arrivée dans son lit. Claire s’en alla au bout d’un moment. Il se détendit légèrement quand elle lui prit la main, et lui fit un vague et pâle sourire quand elle lui demanda s’il avait bien dormi.
La réplique qu’elle lui dit ensuite stupéfia Edward. La Roze qu’il connaissait était ainsi, naturelle, enfantine, possédant son propre univers, et cette nouvelle phrase n’aurait pas dû l’étonner. Mais là, il sentit un élan de pâle et doux humour s’emparer de lui, et il retint son rire avec la plus grande difficulté du monde. Ca n’était pas le rire moqueur que pendant tant d’années les autres élèves avaient affligé à Roze, non, c’était un rire chaleureux, affectueux, qu’a un père envers son fils lorsque celui-ci lui demande si la souris va venir chercher sa dent de lait le soir. Comment expliquer à Roze que Suu n’était pas la seule raison pour laquelle elle n’aurait pas d’enfant ? Il avait complètement laissé de côté le fait qu’il s’était senti nu comme un vert quelques minutes plus tôt bien qu’ayant quand même son caleçon sur lui. A présent, il essayait de trouver un moyen pour convaincre Roze que les bébés devaient être conçus par « accord mutuel » des deux nouveaux parents, et non pas par le simple fait qu’une poupée s’était placée entre les deux nouveaux parents. Il était dans une situation extrêmement rare, qu’il pensait ne rencontrer que lorsqu’il serait papa pour expliquer à son enfant comment il avait été conçu sans employer un seul mot trop significatif et grossier.
« Euh… Roze, tu sais que… faire des bébés, c’est aussi… euh… être… actif ? Disons que… euh… si Suu ne s’était pas mise entre nous deux… euh… ben… et que… euh… oh, la la… euh… on se serait plus… euh… rapprochés, peut être que là, oui, tu aurais eu un bébé, à condition que je sois réveillé, et que… euh… je sois… pas... euh... fatigué… Enfin, je ne crois pas que si Suu ne s’était pas mise entre nous deux, tu aurais eu aussi un bébé, donc ne t’inquiète pas… »
*Qu’est-ce que je raconte, moi ?...*
Il se sentait très mal à l’aise. Il espérait que Roze comprenait que Suu n’était pas le seul motif pour lequel elle n’aurait pas de bébé… Il ne pouvait pas ne pas lui expliquer qu’elle avait un peu tort dans son affirmation. Cela serait inhumain, et pire que de se moquer d’elle. Lui expliquer, c’était l’éclairer, et peut être lui tendre une main.
Car pour le moment, Edward ne pensait pas, il fallait l’avouer, que Roze et lui pourraient un jour être mariés, être un couple, et il essayer de lui inculquer une certaine idée de ce qu’elle pourrait avoir si un jour elle trouvait l’âme sœur. Il ne savait pas que peut-être que cette âme sœur, c’était lui. Car l’amour est parfois caché, comme une bouteille de vin dans une cave, qui mûrit avec le temps pour devenir puissant, très puissant, et éclater au moment le plus imprévisible…
L’Amour… Edward comprendrait très bien vite quel était le sien. Et il serait surpris de voir qu’entre l’amitié, et l’amour… il n’y a qu’un pas à faire. Car Roze était une très très très grande amie d’Edward, pour lui, et il ne se doutait pas qu’un jour, un pont se créerait. Plus vite qu’il ne le pensait…
[715 mots]
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