Une rencontre rafraîchissante (Pv Ed')

Alehandra se baladait sur le chemin de Traverse seule pour une fois son père et sa mère étant partit du côté des moldus. Et oui, les vacances idyllique pour la jeune fille avait très mal commencé enfin c’était comme d’habitude pour elle, dès qu’elle prévoyait quelque chose ça devait tomber à l’eau. Alors qu’elle était invitée à passer l’été chez les Weasley son père lui avait formellement interdit de quitter la maison car, Ron était le meilleur ami d’Harry et que celui-ci pensait que le Lord était de retour. Et comme la gazette du sorcier et le ministère de la magie démentaient ses faits ses parents ne voulurent pas en savoir d’avantage même quand leur fille leur jura que c’était bien le cas. Elle essayait chaque jour de leur faire comprendre que le moindre petit inconvénient que la moindre petite chose qui se passait dans le monde moldu était de la faute du Lord mais, rien n’y fit. Et les jumelles en profitèrent pour dire qu’elle était aussi folle qu’Harry et que Dumbledore et bien mal lui en prit quand elle confirma les dire des deux pestes.

Son père et sa mère l’empoignèrent et l’emmenèrent faire des courses avec eux, seulement au bout d’une demi heure, elle n’en pouvait déjà plus et elle souhaitait rentrer. Ses parents la laissèrent alors devant le Chaudron Baveur et lui dire de faire des courses de son côté sur le chemin de Traverse qu’ils repasseraient la chercher dans deux heures. La jeune fille avait mal au pied et surtout la gorge sèche, elle se dirigea alors vers le bar et demanda un jus de citrouille à Tom. Une fois qu’elle eut bu et qu’elle se fut un peu reposer, elle passa par l’arrière boutique et se dirigea vers le mur, après quelque coup de baguette bien placée celui-ci s’ouvrit et laissa apparaître le chemin de Traverse.

Après avoir fait quelques courses, Alehandra se dirigea vers Floriant Fortarôme et elle se prit une glace aux fruits des bois son parfum préféré après le chocolat. Il faisait tellement chaud que c’était assez rafraîchissant. Elle se dirigea ensuite vers le magasin de haute couture chez Madame Guipure, elle regardait à la vitrine car il était interdit de rentrer avec de la nourriture dans le magasin. Mais, lorsqu’elle s’approcha de la porte elle ne vit pas un jeune homme en sortir et se fut le choc.

- Oh pardon, je suis vraiment désolée, je n’avais pas fait attention… commença-t-elle en voyant alors que la boule qui était sur sa glace ornait à présent les vêtements de l’inconnu.

Alehandra fit une grimace et prit un mouchoir qu’il se trouvait dans sa poche et tenta d’enlever le contenu mais, plus elle essayait de l’enlever plus celui-ci s’étalait.

- Oh…, je suis vraiment navrée, j’aurais dû regarder où j’allais, lui dit-elle en commençant à rougir de plus en plus.

Cet été était bien, décidément, sec et sévère. Edward n'arrivait pas à faire partir son mal de crâne qui le hantait depuis la matinée. Un jour monstrueusement jaunâtre de chaleur et de secheresse, qui n'anonçait rien de bon quant à l'amélioration de la migraine du jeune rouge et or. En plus, Claire avait été formelle: il devait se rendre au Chemin de Traverse seul, sans accompagnement, pour acheter de nouvelles robes, puisqu'il "n'avait plus douze ans et qu'il serait bientôt majeur". EN vérité, c'était suite à une dispute entre Ed et sa mère, il lui avait lancé qu'il n'était plus un gamin, et, bien sûr, maman Montgomery en avait profité pour lui répliquer que puisqu'il n'en était plus un, il pouvait alors partir chercher seul ses vêtements.

La vie familiale... On ne se rend jamais compte à quel point c'est un moment précieux et crucial de la vie d'un homme. Grandir sans famille est quelque chose de monstrueux pour un enfant, et beaucoup en ont payé les frais, à commencer par le plus célèbre Mage noir de tous les temps. Edward ne s'en rendait pas compte, mais tôt ou tard, il savait qu'il devrait admettre cette dure vérité qu'était que la jeunesse était un moment privilégié, et que la renier, ce que tout le monde pratiquait, était un gâchis.

Il avait répliqué à Claire que son mal de tête était horrible, qu'il ne pouvait pas y aller, mais il avait hérité d'elle son caractère têtu, et elle l'avait obligé d'y aller grâce à un chantage: pas de musique jusqu'à la fin des vacances. Habituellement, Claire ne s'adonnait jamais aux chantages, mais elle en avait été obligée cette fois-ci.

Il avait alors dû prendre seul le Magicobus, se rendre au Chaudron Baveur, demander à Tom un chocolat chaud avant de se souvenir que Claire le lui avait interdit, et il avait ensuite dû expliquer à Tom, évidemment, une fois qu'il lui avait servi la tasse bien chaude et à l'odeur délicieuse, qu'il ne pouvait pas la boire, et avait ensuite subi les quelques mots froids et houleux du barman, et s'était obligé de boire le chocolat, convaincu que si Claire trouvait la moindre goutte de lait ou de chocolat sur sa veste, il pouvait dire adieu à ses journées de solitude musicales.

Il avait ensuite été sur le Chemin de Traverse, et était entré dans le magazin de Mme Guipure. Le choix avait été difficile, mais il avait réussi à trnacher pour quatre jolies robes, fashion et branchées, qui étaient actuellement à la mode au collège.

A présent, il était sur le point de payer Mrs Guipure, mais il se rendit compte qu'il n'avait pas assez d'argent, et son mal de tête persistait. S'il n'avait pas pris ce maudit chocolat chaud, il aurait eu suffisement de Gallions pour payer le tout, mais il avait oublié ce détail là. Il retourna donc ranger l'une des robes, se maudissant lui même, et sachant très bien qu'une fois de retour chez lui, il devrait expliquer à Mrs Montgomery pourquoi il ne ramenait que seulement trois robes de sorciers au lieu de quatre.

La fin de journée s'annonçait extrêment mauvaise. Et son mal de tête persistait toujours. Il sortit du magazin, mais là, ce fut la cerise sur le gâteau: une collision survint, et une boule de glace lui tomba dessus. Il dut alors subir les excuses de la maldroite, qui commença alors à tenter de nettoyer sa robe en la rendant plus sale qu'elle ne l'était déjà.

Il était fichu. Si Claire voyait cette tâche, elle penserait qu'il avait osé prendre une glace, et elle le lui avait fortement déconseillé, tout comme le chocolat, en guise de "leçon". La vérité de la cause de cette tâche était toute autre, mais si il lui disait ce qui s'était véritablement passé, elle penserait tout de suite qu'il lui mentait. Mais Edward aimait sa mère, et Claire n'était pas une Maman sévère, qui sanctionnait ses enfants fréquemment. Elle n'était, évidemment, pas non plus laxiste, mais elle avait le parfait juste milieu. Aujourd'hui, c'était cette dispute qui avait entraîné ce maudit engrenage, mais habituellement, elle était toute autre.

Il savait déjà qu'il était fichu. Plus de guitare jusqu'à la fin des vacances... Une colère rageuse s'empara de lui. Malgré tout, il n'était pas quelqu'un d'agressif, et il parvint difficilement à cacher sa colère pour répondre à la demoiselle, qui n'était pas déplaisante et assez jolie, en parvenant difficilement à mentir correctement:

"C'est... C'est... C'est pas grave. Laisse, je vais m'en occuper... Mais je ne connais pas la formule pour... pour faire disparaître ça... Oh! Mince!"

Mais soudain, après une seconde de réflection, il se souvint qu'il avait déjà vu la fille... dans la salle commune des Gryffondor! Il était vrai qu'il n'était pas insolite de rencontrer un élève de Poudlard, ici, mais bon, il ne sortait pas souvent, et cela faisait toujours plaisir.

Il oublia un peu sa colère, et lui dit, un petit sourire au coin des lèvres:

"Hey! T'es pas à Gryffondor, à Poudlard, toi, par hasard?"

Alehandra qui était vêtue uniquement de vêtements moldus, c'est-à-dire d’un jeans et d’un petit haut avait suscité bien des regards sur elle. Mais, encore plus quand le jeune homme lui dit qu’il ne savait pas la formule pour faire disparaître ça, la jeune fille avait oublié qu’elle avait une baguette et qu’elle pouvait s’en servir. Elle mit alors la main dans la poche arrière de son jeans mais, elle ne fit rien au finale tellement les sorciers la dévisageaient.

Le jeune homme s’exclama ensuite et lui demanda si elle n’était pas dans la maison des Gryffondor par hasard. Alors les personnes qui c’était ameutée autour d’eux soulevèrent leurs épaules ou soupirèrent en quittant les lieux.

- Oui, c’est ça ! s’exclama-t-elle soudainement en le regardant droit dans les yeux, puis elle les rabaissa aussi tôt, je suis vraiment navrée pour votre robe, le sortilège est récurvite, pour nettoyer toute chose, comme tu semble plus doué que moi, je vais te laisser faire, lui dit-elle en gardant les yeux baissé.

*Pour ne pas empirer la situation d’avantage, je ne voudrais pas qu’il se retrouve torse nu par ma faute*, pensa-t-elle en rougissant rien qu’à imaginer la scène.

Elle espérait ne pas rencontrer Harry dans un moment comme celui-là où il verrait à quel point elle pouvait être maladroite et pathétique.

*Oublier que je suis une sorcière dans un moment comme celui-là, qu’elle honte*, songea-t-elle en oubliant quelque peut le jeune homme qui devait la regarder étrangement.

- Oh, pardon… vous…, vous êtes donc aussi à Gryffondor…, il faut dire que je…, je ne fais pas très attention au monde qui m’entour, lui dit-elle en relevant la tête mais, en évitant avec soin de croiser le regard du jeune homme.

*Oui, depuis que je suis avec Harry ma vie sociale à un peu baissé, je ne connais vraiment qu’Hermione et Ron. Par Merlin et Ron, il doit se demander pourquoi je ne viens pas…, mais, père m’a interdit d’envoyer des lettres de peur que le ministère les intercepte. Il me manque tous les trois mais, je ne peux rien faire*, se dit-elle en regardant dans le vide.

Edward se rassura alors de se trouver en compagnie de quelqu'un qu'il connaissait au moins de vue. Il fut aussitôt amusé d'entendre l'autre Gryffondor le vouvoyer pour à nouveau le tutoyer: visiblement, elle n'était pas très bien à son aise. Il lui fit un sourire. Elle avait un air sympathique, cette delmoiselle... Et semblait aussi être en même année que lui.

"Récurvite... Ah! Le seul sortilège qui n'a jamais voulu rentrer... Hum..."

Il acquiesca lorsqu'elle lui demanda si lui aussi était à Gryffondor, en lui faisant un de ses habituels clein d'oeil, devenu une véritable habitude pour lui.

"Faire attention au monde qui t'entoure? Oh... Tu sais, aujourd'hui, il n'y a pas grand chose à voir autour de nous... A l'intérieur, par contre, c'est devenu une nécéssité... Ah, oh fait, je m'appelle Edward. Edward Montgomery. Mais tout le monde m'appelle Ed... Et tu peux me tutoyer, je ne suis pas aussi âgé que McGonagall, tu sais!"

Un nouveau clein d'oeil.

"Bon, faut que je m'occupe de cette tâche... Je n'arrive jamais à contrôler ce sort... Concentration..."

"Rec... recu... Recu... Recurvite!"

Mais la formule avait été prononcé avec une rapidité trop soudaine. Un filament mince et jaune sortit de la baguette, frappa la robe d'Edward à l'endroit ou la tâche s'était installée, et elle retrécit alors de deux ou trois mm². Edward se maudit alors. La seule formule dont il avait besoin, il la maîtrisait avec maladresse!

Il renouvelle alors l'expérience. Mais toujours de la même manière, la tâche diminuait seulement. Edward, peu patient, retenta alors une dizaine de fois la manipulation jusqu'à ce que la tâche ait disparue, en espérant ne pas passer pour un débile auprès de la jolie Gryffondor, ce qui était sûrement le cas.

"J'ai... jamais été doué pour ce sort... hem."

La Magie n'était pas pour Edward l'arme la plus puissante qui puisse exister. Il y avait des armes bien plus belles, bien plus pacifique que cette forme barbare de changer les choses, d'atteindre une forme de conscience nouvelle et sans aspérité. La Magie n'était pas pour lui quelque chose de rassurant, une forme de beauté dont on se servait pour améliorer les choses, pour se faciliter la vie. S'il avait pu choisir ce qu'il aurait voulu être, Pouvoir être un Moldu lui aurait vraiment suffit.

Car pour lui, il n'y avait pas plus puissant que la Musique. Cette forme incontestablement belle, pouvait séduire des foules entières rien que par son pouvoir renforgnant et plus magique que magique. La beauté de cet art trop souvent méprisé était quelque chose qu'il essayait depuis des années de maîtriser, pour, qui sait, montrer que la force ne réside pas toujours dans l'action, mais aussi, dans le pacifique. Comment pouvait-on se permettre de se tuer avec une aussi belle arme que la Magie? Ce n'était pas sa première utilité. Edward en avait été écoeuré. Il savait que la seule arme qui ne pouvait tuer personne, était la musique. Il rêvait de devenir un Orphée des temps modernes, pour séduire les prétentieux et les amener au plus bas possible, pour détrôner les plus diaboliques, et pour sauver les donzelles en détresses.

Sa quête était unique. Et il savait qu'au fond de lui, il fallait qu'il y parvienne.

"Tu es venue toute seule?"

Alehandra retomba sur terre quand Edward lui dit que le sort pour nettoyer n’importe quoi n’avait jamais voulu rentrer et il lui fit un clin d’œil ce qui la fit sourire. Il lui dit ensuite qu’aujourd’hui il n’y avait pas grand-chose à voir autour de soi mais plutôt à l’intérieur puis il se présenta en lui disant qu’il s’appelait Edward Montgomery. Mais, que tout le monde l’appelait Ed’ et qu’elle pouvait le tutoyer parce qu’il n’était pas aussi âgé que McGonagall. Elle pouffa alors de rire, puis il s’occupa de la tache qu’il avait sur sa robe de sorcier, un fin filament jaune sorti de la baguette du jeune homme et vint frapper la robe mais, la tache au lieu de disparaître rétrécit. Alors pour l’enlever complètement il répéta plusieurs fois l’opération sous le regard de la jeune Gryffondor qui souriait en le regardant faire. Il lui dit ensuite qu’il n’avait jamais été très doué pour ce sort.

- Si je l’avais tenté, je pense que tu aurais un trou à la place de la tache ou pire que ta robe aurait prit feu, lui dit-elle en gardant le sourire. Alors, pour moi tu es très doué, oh et je m’appelle Alehandra Stones, je suis désolée de t’avoir vouvoyé mais, c’est pour moi un signe de politesse et de distance… Oh ce n’est pas parce que je ne veux pas être ton amie ou quelque chose du genre, c’est plutôt pour me protéger, lui dit-elle en rougissant.

Le jeune homme lui demanda ensuite, si elle était venue seule au Chemin de Traverse, elle acquiesça alors d’un signe de tête.

- Oui mais, parents sont du côté moldu pour le moment, ils vont venir me rechercher dans pas longtemps enfin si ils ne m’oublient pas… C’est déjà arrivé une fois quand j’avais six ans, ma mère m’a oublié dans un grand magasin et c’est mon père qui est venu me rechercher. Oh oui et il y a aussi une autre fois dans un parc d’attraction là je devais avoir 8 ou 9 ans… Ce n’est qu’une fois qu’ils sont arrivés chez eux que mes parents se sont rendus compte que je n’étais pas avec eux. Donc on peut dire que j’ai l’habitude de ce genre de situation, lui dit-elle avec le sourire.

La jeune fille avait trouvé le moyen d’avoir le sourire même quand tout allait mal, jamais elle n’avait pleuré quand elle c’était retrouvée seule. Le personnel du parc avait même dit à son père – car encore là c’était lui qui était venu la rechercher – qu’il avait une petite fille bien courageuse et qui n’avait pas peur. C’est peut-être grâce à ce courage qu’elle c’est retrouvée à Gryffondor, c’était comme pour les coupures et autres blessures bien sûr quand elle était petite elle avait pleuré les première fois. Mais, maintenant elle ne les sentait même plus et si jamais elle les sentait elle ne laissait rien paraître pour que personne ne s’inquiète pour elle.

- Euh… tu dois avoir des choses à faire et je te retarde, je m’excuse, lui dit-elle en baissant les yeux.

Pour Edward, le vouvoyement avait été la pire invention qui ait pu exister. Il était inconcevable pour lui de considérer que le respect, à un certain âge, ne marchait que dans un sens. Un monde où chaque homme est véritablement égal était pour lui l'idéal. Vouvoyer était une issue de respect, certes, mais s'en servir sur des gens qui se croyent au dessus de tout, c'était véritablement médiocre. Apprécier ce genre de distinction était synonyme d'ingéalité, et de nuisance à une certaine règle. Tous les hommes naissent libres et égaux, certes, et cette égalité doit s'inscrire dans tous les domaines, même le respect Si l'on tutoyait quelqu'un que l'on connaissait beaucoup, cela voulait-il pourtant signifier qu'on ne le respectait pas? De plus, à l'Antiquité Romaine, aucune distinction de ce genre n'était opérée avec l'Empereur lui même! Alors, pourquoi, aujourd'hui, instaurer une règle aussi détestable, aussi nuisible à la société, que le vouvoyement? Nommer une personne n'était-il pas suffisant?

Telles étaient les raisons qui avaient poussé Edward à demander qu'on le tutoye. Il n'en voulait absolument pas à la belle Gryffondor. Elle n'avait executé ce rituel que pour bien faire, imaginant nullement qu'Edward méprisait ce genre de distinction. Il ne connaissait cette Gryffondor que depuis quelques secondes, mais il commençait déjà à beaucoup l'aimer. Elle semblait bien différente de ces jeunes filles qui se croient incontournables, populaires, mondaines parce qu'elles ont un corps parfait.

Il lui sourit.

"Ce n'est pas grave. Ne t'inquiète pas, je ne connais pas pire que Seamus Finnigan en matière de maladresses magiques..."

Il lui fit un nouveau clein d'oeil, se rendant compte avec une soudaine perte de confiance en lui que cela devait être le centième clein d'oeil depuis le début de la conversation qu'il glissait et qu'il devait sûrement être en train de passer pour un guignol auprès de la jolie Gryffondor.

Vint ensuite, implicitement, la question de la solitude. La Solitude... La seule amie que l'on souhaiterait ne jamais avoir. Parfois, elle était synonyme de réconfort, on la recherchait même. D'autres fois, on était obligé de la rencontrer, de vivre avec. Lorsqu'on ne s'admettait pas tel que l'on était, ou alors, qu'on fuyait sa propre âme pour se convaincre d'être quelqu'un d'autre...

"Ne t'inquiète pas, s'ils t'oublient, au moins, je suis là! Moi aussi, on m'a oublié plusieurs fois, l'oubli le plus mémorable étant lorsque j'étais plus petit, encore bébé, et qu'on m'a oublié dans la poussette à la gare... Enfin, je crois que c'est ça, on n'a fait que me le raconter...

Oh! Tu sais, je n'ai pas grand chose à faire... Tu ne me retarde nullement, ne t'inquiète pas. Tu as vu les nouvelles glaces chez Florian Fortarôme? Saveur Fruits des bois, fruits de la passion... et chimerus divina... une nouvelle senteur qu'ils ont inventé... Tu l'as gûtée? Moi, je brûle d'envie d'en goûter un peu, mais je ne peux pas..."

*... parce que je suis têtu et qu'on me l'a interdit... bouhouhouhou... le monde est injuste...*

Alehandra regardait le jeune homme qui lui dit qu’en matière de magie il ne connaissait pas pire que Seamus Finnigan et elle devait bien avouer quand effet le jeune homme n’était pas très doué. La jeune Gryffondor n’excellait pas en sortilège mais, en métamorphose elle était de loin la plus douée bon, bien moins qu’Hermione mais, tout de même elle était presque arrivée à rattraper le niveau de la jeune fille. Elle se débrouillait aussi très bien en Quidditch et en défense contre les forces du mal peut-être le fait de voir son petit ami exceller dans ses deux domaines lui avait il insufflé inconsciemment ses talents.

En tout cas, la jeune fille avait une voie toute tracée chez les Auror même si celle-ci ne s’en doutait pas encore. Edward lui raconta ensuite que ses parents à lui aussi l’avaient oublié une fois, bien sûr il ne s’en souvenait pas car, il était encore bébé mais, ils l’avaient oublié dans sa poussette à la gare. Le jeune Gryffondor lui dit ensuite qu’il n’avait pas, grand chose à faire et qu’elle ne le retardait donc nullement. Il lui demanda alors si elle avait vu les nouveaux parfums chez Floriant Fortarôme.

- Oui, c’est d’ailleurs le parfum fruits des bois qui c’est retrouvé sur ta robe, dit-elle en rougissant.

Le jeune homme lui dit alors qu’il ne pouvait pas le goûter, elle se demanda alors pourquoi il ne pouvait pas aller prendre une glace chez Floriant.

- Pourquoi tu ne peux pas ? Tu n’as pas assez d’argent ? Je n’en ai pas beaucoup mais, si tu veux je veux bien t’en payer une, lui dit-elle en lui souriant. Sinon, j’ai un cadeau à acheter à mon petit ami je ne sais pas bien quoi lui prendre tu pourrais m’aider…, vu que tu es un garçon tu pourrais peut-être avoir les mêmes goûts que lui, lui dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

Raconter à Alehandra toute cette histoire d'hostilité maternelle serait d'un ennui pour elle, assurément. Aussi, Edward se contenta de hocher la tête pour répondre à sa question, en prétextant simplement qu'il n'avait pas vraiment envie d'en prendre une, mais qu'il voulait simplement avoir son impression, et qu'il la remerciait pour sa proposition de lui en offrir une. Bien sûr, cette offre le toucha, et il ne put s'empêcher de sentir de la gratitude envers la jeune fille s'emparer de lui. Elle lui demanda ensuite de l'aider à trouver un cadeau pour son petit ami. En soi, Edward se demandait de qui pouvait-il bien s'agir: un Serdaigle? Un pauvre innocent, perturbé et prisonnier des lymbes de l'amour? Un fou amoureux? Il essayait de se mettre à la place de ce petit copain mais rien qu'à l'idée d'ignorer de qui il s'agissait, il frisonnait d'excitation aventurière.

"Volontiers! Il aime le Quidditch? Parce qu'ils ont des nouveaux outils au magazin d'accesoires de Quidditch, et vu que ça m'intérésse... Mais il y a aussi les réflécteurs à particules magiques au Royaume des Gadgets qui fait sensation! On ne peut pas non plus éviter les nouveaux Miroirs Temporels, toujours dans la même boutique, qui s'amusent à réfléchir ce que tu feras cinq minutes plus tard... AInsi que les Bombes Chocolatées, les Saucisses Volantes, les Pierres de Feu, le jeu de Pétanques Moldues,..."

Au fur et à mesure qu'il énumérait les cadeaux plus estravagants les un que les autres, il se rendait compte qu'il était absolument nécéssaire de savoir quel était le style culturel de ce personnage, afin d'aider de façon plus soutenue Alehandra. Disons que c'était comme si vous disiez à une arachnide d'acheter des patins à roulettes sans savoir que son petit ami est une limace et que, par conséquent, lui acheter des patins à roulettes serait aussi utile que d'enfoncer ses doigts dans les yeux de Rogue. Bref, Edward se préparait à poser la question fatidique, en essayant vraiment de s'imaginer qui pouvait être ce personnage, des idées loufoques lui traversant l'esprit, les une plus farfuelues que les autres.

"Euh... Sans indiscrétions... C'est qui ton tit copain? Parce que peut être que je le connais, et ça m'aiderait beaucoup à choisir..."

Le jeune Gryffondor répondit positivement à sa requête en lui demandant si son petit ami aimait le Quidditch. Parce qu’il y avait de nouveau outils au magasin d’accessoires de Quidditch et vu que ça l’intéressait… Il lui dit aussi qu’il y avait de nouveaux réflecteurs à particules magiques au royaume des gadgets mais, Alehandra n’était pas très chaude pour ce genre d’ustensile puis il lui parla d’un miroir temporel qui se trouvait dans la même boutique. Ainis que des bombes chocolatées, des saucisses volantes, des pierres de feu, ainsi que des jeux de pétanques moldues. Alehandra douté fort que ses cadeaux fassent plaisir à Harry. Puis Edward en vint à lui poser la question qu’elle attendait qu’il lui pose depuis le début, elle pensait déjà que sa relation avec Harry avait fait le tour de l’école mais, apparemment non et heureusement. Elle ne voulait pas être la source de malheur de Harry alors que tous le monde ignore leur relation c’était bien pour elle et surtout pour lui.

- Je crois que tout le monde connaît mon petit ami, il s’agit d’Harry, lui dit-elle en baissant les yeux et en rougissant. Ca va faire un an que nous sommes ensemble et je voudrais vraiment marquer cet événement par un objet original mais, pas très extravagant, lui dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

Alehandra ne savait pas vraiment quoi acheter pour son bien aimé, elle avait pensé à un bijou mais, elle avait peur que cela ne lui plaise pas ou qu’il prenne mal cette marque d’affection venant de sa part. Mais, un an c’était quand même important pour elle, en plus elle voulait lui montrer par cet objet ce qu’elle ressentait vraiment pour lui.

- Je pensais lui acheter, un bijou mais, je sais pas si c’est un bonne idée…, lui dit-elle en rougissant encore d’avantage.

Ahhhh… Ainsi, c’était pour le précieux petit Potter… Edward sentit une bouffée de colère monter en lui. Potter… Potter… Potter… Il était l’un des seuls rares Gryffondor à ne pas l’apprécier. Non, il ne le méprisait pas, il ne le détestait pas comme le faisaient les Serpentard, d’ailleurs, c’était là que résidait la différence, il possédait une certaine admiration pour celui-ci, mais il en avait assez qu’on le popularise telle une mascotte, tel un people qui paraît dans des magazines simplement pour se faire remarquer et faire son intéressant, alors que ses parents étaient morts. Il trouvait ce comportement dénudé de maturité. Certes, Edward ne se rendait pas compte que son jugement lui aussi était dénudé d’adresse, mais il n’avait jamais pu apprécier Potter depuis qu’il était entré à Poudlard : il ne le trouvait que très peu sympathique, et il avait beaucoup de mal à se faire à l’idée que c’était lui qui avait survécu à un sortilège mortel et lui qui accomplirait de grandes choses. Bref, on ne pouvait pas dire qu’il était enclin à créer un fan club Harry Potter. Aussi, lorsqu’Alehandra lui apprit qu’elle était la petite amie de Potter, il sentit une bouffée de jalousie et de colère monter en lui. D’un certain point, il ne pouvait pas concevoir qu’Harry puisse être le petit ami d’Alehandra, et de l’autre, il le critiquait déjà.

Une idée démente et qui ne correspondait en rien à sa personnalité germa alors en lui, et il souhaita trouver le cadeau le plus hideux possible pour ce Potter, qui pensait qu’il avait le droit d’avoir trente-six mille conquêtes à Poudlard.

Le jugement d’Edward était extrêmement sévère. Déjà, Harry n’avait jamais eu trente-six mille conquêtes à Poudlard, et il était loin d’être bête. Mais un jour, Edward avait été exaspéré par la fascination qu’on portait à Potter, lui qui était absolument normal. Il ne remarquait pas que Harry aurait largement souhaité se débarrasser de la célébrité qui l’entourait, mais qu’il n’y parvenait pas. La colère rend souvent aveugle, et elle est tout le temps basée sur des préjugés vicieux et dénudés de tout jugement bon et corrects. Mais son idée diabolique fut rapidement remplacée par une autre. Le diable s’échappa, et une forme blanche et chaleureuse prit place. Après tout, de quel droit pouvait-il se permettre de briser une relation dans doute de longue date sous le prétexte qu’il était en colère contre le membre masculin du couple ? Toutes ces années à vivre auprès d’une musique palpitante, enrobée de morales séduisantes, véridiques et omniprésente dans la vie ne lui avaient elle pas apprit que la vie ne se mordait pas comme on mordait dans un morceau de viande, mais qu’elle se goûtait comme on découvre le goût d’un bon vin datant de 1885 ? Cette morale, ce savoir-vivre qu’il avait acquis depuis sa tendre enfance étaient-ils donc vains ? Il sentit sa colère disparaître et une profonde amitié germa pour cette chaleureuse Gryffondor. Il allait lui montrer l’un des plus beaux cadeaux qu’elle pourrait offrir à son amoureux, et il se sentirait conscient d’avoir commis un acte réfléchi, sage, et juste.

« Un Bijou ? Pourquoi pas… Et as-tu pensé à lui acheter une grande encyclopédie sur le Quidditch ? J’en ai vue une chez Fleury et Bott… Une magnifique, d’au moins mille pages, relatant les plus gros exploits, ainsi que les plus grands joueurs... »