En direction de Poudlard [Libre à tous]

Ainsi donc le jour qu'il avait tant attendus était arrivé. Il se trouvait dans le train qui le menait directement vers son avenir : le collège Poudlard. Il ressentait une sensation bizarre qui était partagé par le bonheur et une certaine terreur. Pourquoi avait-il peur ? Il ne le savait pas, peut-être avait-il peur que tous ne se passe pas comme il en rêvait. Après tout ce collège signifiait le début d'un bonheur probable loin d'une maison qui regorgeait de beaucoup trop de souvenirs à son goût, qu'ils soient bons ou mauvais. Son seul réconfort sûr était le fait qu'il allait se retrouver loin de son père, l'homme envers qui il avait une trop colère pour pouvoir vivre pleinement et parfaitement, après tout c'était cet homme qui avait chassé l'oncle de Jack qui fut, aux yeux du jeune homme, comme un père et un mentor. Mais il ne fallait plus penser à cela, il devait se réjouir de cette journée et ne pas l'entacher.

La tête qui était appuyée contre la vitre du compartiment, une main qui maintenait sa joue gauche, le regard rêveur, Jack s'imaginait désormais au collège et comment cela allait se passer. Bien évidemment il s'était renseigné sur l'école grâce aux livres dont elle était le sujet, une école qui renfermait apparemment des tas de secrets. Il y avait les quatre maisons qui portaient respectivement le nom des quatre fondateurs de cet établissement : Gryffondor, Serpentard, Serdaigle et Poufsouffle. Les élèves de chaque maison abordaient certaines qualités et c'était ces qualités qui leur permettaient d'accéder à l'une de ses maisons. En pensant à cela, Jack se posa la question : quelles étaient ses qualités ? Il ne pensait pas en avoir des masses, peut-être que cela allait le mener tout droit chez Serpentard. Désormais, la maison dans laquelle il allait être répartit était devenu le sujet des pensées du jeune garçon qui s'imagina des tas de théories dont la plus loufoque concernait le fait où personne ne serait que faire de lui ni dans quelle maison le répartir. Cela était-il déjà arrivé à quelqu'un ? Cela allait-il lui arriver ? Si c'était le cas, allait-il être renvoyé de cette école ou bien allait pouvoir choisir la maison dans laquelle il voudrait aller ? A cette pensée un petit sourire se dessina sur ses lèvres.

Jack finit par décoller la tête de la vitre et il s'appuya confortablement sur la banquette sur laquelle où il se trouvait. Il jeta un coup d'oeil rapide dans le compartiment où il se trouvait, il était seul...voilà qui laissait présager une excellente rentrée. Sa tête continua de tourner jusqu'à se porter sur l'exemplaire de la Gazette du Sorcier qu'il avait prit avec lui afin d'avoir un peu de lecture. Sans attendre plus longtemps, le jeune sorcier prit le journal et l'ouvrit sur une page au hasard se plongeant ainsi, la tête la première la première, à l'intérieur d'une lecture qui ne l'intéressait guère mais qui allait lui faire passer le temps...ou du moins essayer.

Walter avait conduit Siegfried et son tuteur Mc Doyl à la gare de Londres, le vieil homme avait choisi d’accompagner son protégé jusqu’au quai, comme pour s’assurer qu’il monterait bien dans le train.

Siegfried : « Et bien Mc Doyl, vous avez peur que j fasse l’école buissonnière. »

Mc Doyl : « Tu as une propension assez poussée a défier les règles, je veux être certain que tu ne les enfreins pas tant que tu es avec moi. »
Siegfried : « Vous savez, j’ai envie de retourner à Poudlard, pas la peine de vous en faire pour ça. »
Mc Doyl : « Ca, c’est a moi d’en juger. »
Siegfried : « Vous savez Mc Doyl, out serait tellement plus simple si vous acceptiez de me dire ce que vous savez sur mon passer. »
Mc Doyl : « Ca n’est pas possible, et tu le sais. »
Siegfried : « Oui oui.. »

Lorsque l’heure du départ arriva, ils ne se regardèrent même pas, et ne se dirent même pas au revoir. L’homme et l’enfant ne s’aimaient pas, mais ils étaient obligés de se supporter l’un l’autre, c’était la leur seul lien. En arpentant les couloir des wagons, Siegfried reconnu certains de ses camarades. Voyons… Les années les plus avancées s’étaient déjà installées calmement dans les compartiments les plus en tête. Les 1ere années s’étaient en général regroupé dans certains wagons en queue comme pour faire front fac a l’inconnue qui les attend. Les 2eme et 3eme années arpentaient les couloirs, excités par la magie des lieux qu’ils allaient retrouver. Ces derniers faisaient preuve de moins d’anxiété que leurs cadets, et pourtant moins de maturités que leurs aînés. Siegfried lui, désirait se faire le plus discret possible pour le moment. Il avait rencontré pas mal de monde pendant l’été, dont une fille a qui il avait menti au sujet de sa maison. Il préférait éviter de la croiser pour le moment. Il décida donc d’investir le premier compartiment dans lequel il pourrait se poser sans faire d’histoire. C’est ainsi que le destin le poussa vers Jack Chandler. Le jeune élève faisait preuve d’un calme étonnant pour un première année. Siegfried ne pouvait pas se tromper à ce sujet puisqu’il ne portait aucune distinction de maison. Il feuilletait juste calmement la gazette du sorcier.

Siegfried : « Salut, euh… Tu permets ? »

Siegfried tira juste un peu sur la couverture. Tout l’été, la gazette avait relayé des informations plus ou moins précises sur un potentiel retour du seigneur des ténèbres. On parlait aussi de la mort de Digory l’an passé… Tout cela avis quelque peu troublé l’ambiance en fin d’année. Le jeune serpentard ne savait pas trop quoi penser de toute cette agitation. Mais son esprit tortueux, et son aversion pour les adultes lui faisait imaginé que… Ce qu’on lisait dans les journaux était bien en dessous de la vérité.

Siegfried : « Me dis pas que tu as lu ce genre de truc tout l’été, tu aurais mieux fait de travailler tes cours de potion… Ca t’aurait été plus profitable "

Alors que Jack lisait tranquillement son journal afin d'essayer de se changer les idées, il entendit la porte du compartiment s'ouvrir mais il ne leva pas la tête pour autant. Il ne fallut attendre que quelques secondes pour entendre la voix d'un élève, un garçon d'après le son de cette voix, qui s'adressait à lui. Ce dernier s'approcha de lui et tira légèrement la couverture, le jeune sorcier leva alors son regard vers celui de l'inconnu qui venait de rentrer dans le compartiment et, en entendant sa phrase, un léger sourire apparut sur ses lèvres. On lui conseillait de réviser ses cours de potion au lieu de lire le Gazette, d'un certain côté ce conseille avait du bon car l'intérêt du journal s'en retrouvait diminué depuis un certain temps.

Jack : J'ai fais des choses plus intéressantes durant l'été que de lire ce journal je te rassure, mais je n'ai également pas révisé mes cours de potions.

Jack garda son sourire et il finit par fermer le journal avant de le passer à Siegfried, ce dernier voulait sûrement voir les dernières infos du moment, peut-être qu'il cherchait quelque chose en particulier. Le jeune sorcier profita de ce moment pour scruter l'inconnu d'une façon discrète, ce dernier ne portait pas la robe de sorcier obligatoire...peut-être était-il un élève de première année également. En pensant à cela, Jack pensa qu'il s'agissait du moment pour la faire connaissance d'une nouvelle personne et peut-être d'un futur camarade de classe. Ce fut donc avec cette pensée et aussi par politesse que le sorcier se leva et tendit sa main vers ce jeune garçon inconnu qui devait avoir environ son âge.

Jack : Jack Chandlers...euh...nouvel élève à Poudlard !

Et voila, gagné, un nouvel élève. Un innocent, qui allait rejoindre Poudlard. Un futur allier, ou bien un prochain adversaire. Oh, pour le moment, Siegfried n'avait pas assez de forces pour se montrer aussi sauvage qu’a son habitude. Normalement, le jeune serpentard doutait de tout le monde, cherchait à tirer le maximum de chaque entretient qu’il pouvait avoir, il avait même menti sur sa maison d’origine à une jeune fille durant les vacances. Marilyne… Il faudrait bien, tôt ou tard, lui faire face. Ca n’était pas un problème majeur, au pire une légère contrariété, peut être même qu’elle n’oserait pas faire de scandale pour si peu. Peut être…
Siegfried prit place sur la banquette en face de Jack, cherchant à l’évaluer, et à en savoir un peu plus que ce qu’il lui dirait. Vêtements clean et pratiquement neufs, mais sans pour autant être particulièrement délicats, milieux social aisée sans plus probablement... Le style était marqué fortement par la mode qui faisait actuellement fureur chez les moldus, donc, forte chance qu’il s’agisse d’un sang mêlé, ou alors d’un enfant de moldus pur. Il n’avait pas passé son été à travailler, donc… Probablement pas un serdaigle. Trop calme pour être un griffondors… Serpentard ou poufsoufle ? Difficile à dire… Ca viendrait sûrement en bavardant. Dans le pire des cas, le choixpeau donnerait la réponse dans quelques heures tout au plus.

Siegfried : « Siegfried Léthé, élève de… Serpentard. »

Il avait hésité à mentir une fois de plus. Mais… Non, inutile… Dans la situation actuelle, il n’y avait rien à gagner à mentir, et de toute façon, Siegfried n’en avait pas la volonté.

Siegfried : « Si tu es nouveau, tu ne connais pas encore ta maison. Tu verras, c’est très sain comme système… On apprend à développer les différences de chacun, et on les pousse à s’opposer cordialement. Ainsi, son apprend à se détester les uns les autres dès le plus jeune age… »

Il n’avait jamais aimé le principe des maisons. Tout le monde finissait par se méfier des autres maisons, même lui. Au moins, à l’orphelinat moldu, tout le monde se trouvait mêlé dans le même sac. Match de quiditch, coupe des maisons… Un jour ou l’autre, ce serait la guerre à poudlard, et les maisons s’affronteraient forcement…

Siegfried : « C’est drôle que des parents acceptent encore d’envoyer leurs enfants à poudlard tu sais. La mort de Cédric l’an passé, l’infiltration d’un évadé l’année d’avant, le retour du seigneur noir… Bon, je sais que le journal ne parle pas beaucoup de tout ça, ou alors il prétend qu’il s’agit de rumeurs. Mais le corps de Cédric, tout le monde l’a vu. Ce n’est pas une légende… Toujours envie de devenir un sorcier ? »

Siegfried Léthé. C'était donc ainsi que s'appelait l'inconnu qui, désormais, n'en était plus un pour Jack. Ce jeune homme était un élève de Serpentard, un Serpentard différent des rumeurs qu'il avait entendu et cette pensée lui faisait sourire. Après tout, il ne fallait juger une personne par rapport à ses origines ni même à son appartenance, dans ce cas-là c'était souvent la maison qui faisait le moine mais Jack préférait se faire une opinion personnelle. Pouvait-on réellement se fier aux rumeurs et aux ragots ? Non, absolument pas. Et même si l'idée de se faire une opinion soit même pouvait sembler ridicule et utopique, le jeune sorcier préférait cela, après tout mieux valait être naïf et insouciant.

Jack : Ravi de rencontrer, Siegfried. Je suis heureux de pouvoir discuter avec quelqu'un, je commençais à me sentir seul depuis notre départ de King Cross.

Jack se tenait confortablement sur la banquette, il faisait face à son interlocuteur qu'il regardait dans les yeux, non pas par défis mais par respect. Regarder dans une autre direction aurait signifié qu'il n'avait rien à faire de sa personne, avoir le regard fuyant prouvait qu'on avait quelque chose à cacher. D'ailleurs il eut un petit rire à la remarque de Siegfried concernant les maisons et la répartition, mais aussi stupide que cela pouvait paraître Jack trouvait que ce point vue était plutôt intéressant. Après tout, les élèves rentraient à l'âge de onze ans, un âge d'idioties et de bêtises et le temps n'est pas là pour arranger les choses, une fois les querelles débutaient elles ne pouvaient s'arrêter ainsi.

Jack : Ton point de vue est plutôt limité et négatif, si ses quatre maisons existent ce n'est pas simplement pour rendre hommage à leur fondateur. Il faut voir sa maison comme sa famille et les autres maisons comme des familles voisines, chaque famille à ses propres caractéristiques. La conclusion que j'en tire est donc simple, en plus d'apprendre à vivre en communauté, on nous apprend à vivre avec des gens qui sont nos opposés en quelque sorte, on apprend la différence et la tolérance. Le problème c'est qu'à onze ans, il y a sûrement peu de personnes qui pense à cela et donc on se fie aux apparences et aux rivalités des plus grands alors qu'il ne le faut pas. La preuve en est, si je devais les écouter je serai étonné de t'entendre tenir un tel discours, toi qui est un Serpentard, et je t'aurai plutôt demandé pourquoi tu ne te vantes pas de ton sang pur, après tout ta maison est réputé pour cela.

Le jeune sorcier affichait un sourire triomphant, il se sentait fier de lui et de sa logique, il avait l’impression d’avoir fait mouche et d’avoir mouché son adversaire. Réaction arrogante ? Oui, mais cela flattait tellement son ego qu’il s’en fichait, après tout il était jeune et se pardonner d’un tel écart. Mais même si son raisonnement était juste, cela en était d’autant plus triste et cela faisait que Siegfried avait raison sur l’état actuel de Poudlard, à cette pensée son sourire de vainqueur commença à disparaître pour laisser à une lueur de frayeur dans ses yeux. Lui qui imaginait un collège bien tranquille où il pourrait faire ses études tranquillement loin de chez lui, désormais il voyait les choses différemment. Cette école n’était rien de plus qu’une sorte de terrain miné et alors qu’il n’était pas encore répartit dans une maison spécifique il se demanda à lui-même s’il ne devait pas se méfier de son interlocuteur. Il chassa ses pensées et essaya de reprendre un air serein alors qu’il passait sa main dans ses cheveux, il écouta les paroles de Siegfried et alors que ce dernier terminait sa phrase par une interrogation, Jack hochait déjà la tête en signe d’affirmation.

Jack : Oui, je le veux toujours. Poudlard reste considéré comme l’endroit le plus sûr et tant que Dumbledore sera directeur, alors le seigneur des ténèbres n’osera pas se manifester s’il est vraiment revenu. Pour beaucoup, la mort de Cédric Diggory est accident du tournoi des trois sorciers, après tout elle est réputée pour être très dangereuse donc sa colle assez bien avec la version du ministère. Personnellement...je ne sais pas trop quoi en penser, j’ai du mal à imaginer...non ! Je n’ai pas envie d’imaginer le possible retour d’un être aussi effroyable, comme beaucoup de gens je pense, c’est peut-être aussi à cause de cela que la version du ministère est la plus véridique pour la plupart des sorciers...

Les sangs purs de serpentard, avant même d’avoir été reparti, il était déjà formaté, et faisait, avec brio, un catalogage de ses camarades en fonction de leur maison.

Siegfried : « Ton équation est parfaite à un détail prêt. Je ne suis pas un sang pur. Ou plutôt… Je n’en sais rien… Je n’ai pas de parents, et je ne sais pas qui ils sont. Quand à mon tuteur, c’est un sang mêlé. Enfin, je crois… Tout ça pour te dire que… Les histoires de sang pur, les familles prestigieuses… Ca n’a aucun sens pour moi. Je suis Siegfried Léthé, mon arbre généalogique commence part moi et se termine par moi. Pour le moment en tout cas. »

Il avait ponctué sa dernière phrase d’un clin d’œil malicieux. Siegfried n’avait pas pris le temps d’avoir une copine a poudlard, il se sentait trop différent des autres élèves pour se laisser aller a ce genre de chose. Il n’était pas moine pour autant. Il se détendit un peu plus sur sa banquette, allongeant les jambes pour les faire reposer sur le cuir en face de lui.

Siegfried : « Enfin… Dans l’absolue, tu aurais pu avoir raison. Les serpentard sont en général des sangs purs, et nous sommes très vantards. Cependant… Nous sommes aussi très malin, et pragmatiques… Reste à savoir lequel de ces traits de caractères est le plus fort chez un serpentard. Malfoye est certainement plus vantard qu’il n’est pragmatique. Quand moi… Je te laisse deviner. »

Pragmatique bien sure… Siegfried cachait toujours ce qu’il pensait, et ce qu’il savait faire. Si Malfoye était un serpent a sonnette, Siegfried était un aspic. Discret, silencieux, et sous estimé. Toujours cultiver le secret et le bluff… Il reporta alors son regard sur le journal.

Siegfried : « Tu devrais pas croire ce journal a la lettre tu sais… J’ai aucune idée de ce qu’il peut nous cacher, mais ce dont je suis certain, c’est que les adultes sont des menteurs. On dit que les serpentard sont les maîtres pour ça, mais en fait, qu’ils aient étés griffondors, serpentar serdaigle, ou poufsoufle, les adultes trouvent toujours une bonne raison pour mentir. Regarde tes parents… J’imagine qu’ils t’ont déjà menti, soit disant pour ton bien… »

Jack avait écouté attentivement les paroles de Siegfried, quand celui-ci avoua être un orphelin qui ne connaissait rien de ses origines ce fut un regard triste et compatissant qui apparut sur le visage du jeune sorcier. Il imaginait à peine ce que cela faisait de vivre tout en sachant qu'on ne savait justement rien sur soit ni même qui était ses ancêtres, après tout savoir qu'elle était notre ascendance était d'une certaine nécessité.

Jack : Je suis désolé, je ne savais pas concernant...ton passé...

Le jeune garçon avait hésité sur la fin de sa phrase, après tout il ne savait pas employer les mots justes et il avait l'impression de faire une nouvelle boulette.

Jack : Je suis certain qu'un jour où l'autre tu trouveras ce que tu recherches sur tes origines et tu seras enfin qui sont tes parents. Il existe certainement des traces de ta famille quelque part, ne serait-ce qu'au ministère de la magie, il y en a peut-être à Poudlard également. Après tout, il y a des tas de sorciers et sorcières qui ont fait leurs études dans cette école, donc si un membre de la famille Léthé y avait fait une année il doit y en avoir encore des traces quelque part !

Jack semblait s'enthousiasmer à chacun de ses mots, mais très vite il se rattrapa. Il parlait de ce sujet comme un sujet banal alors que pour Siegfried cela était sûrement un sujet douloureux. Il fallait désormais changer de sujet afin de ne pas faire de blanc dans la conversation, cela aurait pus être mauvais.

Jack : Je présume que ta qualité est d'être pragmatique et malin, c'est plutôt une bonne chose mais cela doit t'amener sûrement à mentir quelques fois, qu'importe la personne. Il n'y a pas que les adultes qui sont des menteurs, nous le sommes tous dès notre plus jeune âge, certains sont d'ailleurs plus doués que d'autres. Pour répondre à ta question, mes parents m'ont déjà mentis pour « mon bien », du moins c'est ce qu'ils affirment mais je ne vois pas vraiment les choses ainsi. Et en ce qui concerne ce journal...

Le jeune sorcier tourna son regard vers la Gazette du Sorcier, il semblait être songeur durant un instant avant de regarder une nouvelle fois Siegfried dans les yeux avec un sourire aux lèvres.

Jack : Cela me sert juste de distraction ! Comme je ne pensais pas rencontrer quelqu'un dans le train, je l'avais pris pour me faire de la lecture mais par chance je n'aurai pas à m'embêter avec lui. Au fait, j'ai oublié de te demander, en quelle année es-tu ?

Siegfried avait bien une trace… Une piste à suivre… Une photo, et un nom… Evan Hardlex… Et aussi, la femme qui l’accompagnait, Chatiel Proudness… Il décida cependant de ne pas révéler ce genre de détail à un inconnu. C’tait sa piste secrète, son espoir… Il souri quand jack suggéra de chercher d’autres Léthé dans les archives de poudlard. Siegfried avait déjà cherché.

Siegfried : « Il n’y a aucun Léthé mis a par moi a poudlard. Il n’y en a jamais eu d’autres. Tu penses bien que j’ai déjà cherché. Comme j’ai déjà passé un an la bas… Et oui, je suis en 2eme année. Et j’en ai profité pour retourner toutes les archives disponibles. Je ne sais pas si ça serait du goût de mon tuteur d’ailleurs. »

MC Doyl n’aimait pas avoir son protéger entrain de fouiller son passer. Et c’était compréhensible… Siegfried savait désormais que… D’après la gazette du sorcier… MC Doyl aurait tué Evan Hardlex… Sauf que le lien qui unissait Siegfried a Hardlex était encore inconnu.

Siegfried : « Tu verras, il n’y a rien de plus ingrat que la première année. Les professeurs estiment que tu dois travailler aussi dur que les autres, et les élèves plus âgés s’amusent a bien montrer qui a le pouvoir… Surtout, ne te laisse pas faire… »

Lui-même avait mit les choses au point des son arrivée. C’était un réflexe d’orphelin… Toujours marquer son territoire…

Siegfried : « Une façon de t’imposer… c’est de rejoindre les équipes de quiditch… des que tu es joueur, tout le monde te regarde différemment. »

Jack se sentait soudainement stupide, il aurait dû y penser plus tôt après tout. Il était logique que Siegfried ait déjà fait des recherches sur ses parents, après tout ce n'était pas sa première année. C'était dans ce genre que le jeune garçon désirait se mettre des baffes, il pouvait être d'une maladresse incroyable et cela lui avait déjà causé des torts par le passé. Mais désormais il ne fallait plus y penser et changer de sujet car cela n'allait sûrement pas tarder à lasser son interlocuteur.

Jack : J'espère sincèrement que tu arriveras à les retrouver, d'ailleurs je n'en doute pas...

Bien sûr que si qu'il en doutait avec les dires de Siegfried, ce dernier ne semblait avoir aucune piste et donc quasiment aucune chance de trouver une quelconque trace de ses ancêtres. Il ne restait que son tuteur, mais il ne semblait pas être du genre sympathique d'après la dernière phrase du Serpentard. Durant un instant il essaya de s'imaginer à la place de Siegfried mais il n'y arriva pas, après tout il avait du mal à se voir sans origines ni racines, c'était une idée qui lui était insupportable. Il secoua une nouvelle fois sa tête comme pour chasser toutes ces idées afin d'écouter attentivement son interlocuteur et un léger sourire apparut sur ses lèvres.

Jack : Travailler dur ? Cela va être quelque chose de nouveau pour moi. Quand aux autres, je suis loin d'être le plus costaud et le plus fort, mais je ne suis pas du genre à me laisser faire et s'il le faut...je sais mordre !

Jack eut un petit rire à la fin de sa remarque, un rire qui disparut assez rapidement et qui laissa place à un regard plus qu'intéressé quand Siegfried parla des équipes de quidditch. Durant une seconde il se voyait déjà faire partit d'une grande équipe et remporter la coupe, mais la réalité le rattrapa rapidement.

Jack : Pour le quidditch...je ne sais pas si j'ai les prédispositions pour cela...après tout on n'est pas tous doué pour ce genre de choses. J'imagine que tu fais toi-même partis de l'équipe de Serpentard, je me trompe?

Siegfried esquissa un sourire, un de ses sourires plein de malice, et de fierté. On ne pouvait pas franchement parler de pêcher d’orgueil, mais Siegfried ne pouvait s’empêcher de se sentir fière lorsqu’on abordait des sujets dans lequel il estimait avoir fait preuve de réussite. Le quiditch en faisait parti. L’équipe n’avait pas vraiment fait des étincelles l’année dernière, pourtant, l’équipe était bonne. Mais la réussite n’avait pas été avec eux. Cependant, pour l’année qui s’annonçait, tout allait changer.

Siegfried : « Tu as devant toi le nouveau capitaine des serpentards mec. Avec moi, l’équipe va briller comme jamais. Si jamais tu joues, tu as intérêt à être un serpentard parce que les vainqueurs, ce sera nous. On ne laissera pas un point aux autres équipes. Comptes sur moi pour ça. »

Siegfried avait en effet bien l’intention de transcender son équipe. Les défaites qu’il avait essuyées lui étaient restées en travers de la gorge. Tous ces griffondors, ces serdy, ces pouffy… Il fallait leur montrer ! Peut être que Jack serait un ennemi dans quelques heures, mais pour le moment, il était encore neutre.

Siegfried : « Les match c’est vraiment la guerre tu sais, tu les verras… J’espère que ça te plaira… Mais tu sais, y a 2 types d’acteurs à ces matches. Les trouillards, qui sont spectateurs, et les joueurs, étincelants, et prenant tous les risques… à ton avis… Dans quel groupe te situeras tu ? »

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