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| Innocente Insouciance [Libre] | |
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Invité
Ξ Sujet: Innocente Insouciance [Libre] Lun 7 Jan - 18:36 | |
| Aaaah, le premier week-end à Poudlard ! A cette époque-ci, l'année précédente, Juliet était cloîtrée dans son dortoir, avec pour seule compagnie son carnet et sa plume, occupée à gratter tout ce qui pouvait bien lui passer par la tête, et il y en avait des choses, car avec la découverte du monde sorcier, il y avait vraiment de quoi faire !
Notez cette année la petite amélioration : au lieu d'écrire dans sa chambre, Juliet avait décidé de profiter du beau temps pour aller écrire dehors... En progrès, en progrès ! Mais bon, pas question de s'installer au parc, ou du côté du lac, non, il y a bien trop de monde, car tout le monde se retrouve en ces endroits. Quoi de plus oppressant qu'une foule ? (opinion de Juliet ) La petite Juliet (non nous ne la considérons pas encore comme une grande ^^) zigzaguait entre les élèves, à la recherche d'un endroit où elle pourrait être tranquille, sans pour autant être seule, car elle avait maintenant compris une chose : une des plus grandes sources d'inspiration est l'être humain ! Et oui, il reste des tas de choses à dire sur lui, sorcier comme moldu...
Au bout d'un moment, la petite Serdaigle arriva devant un grand arbre majestueux, il était beau, on aurait dit que les noeuds que formaient ses branches pouvaient se défaire et se refaire à leur souhait, mais bizarrement, il n'y avait pas beaucoup d'élèves aux alentours.
* Voilà qui fera parfaitement l'affaire ! *
Et elle s'assit, ou plutôt se laissa tomber, à l'endroit exact où elle se tenait debout quelques secondes auparavant, sans prendre la précaution de vérifier qu'elle ne posait pas son popotin sur quelque chose de douteux. Elle lâcha toutes ses affaires à côté d'elle, et comme le terrain était légèrement en pente, elle s'allongea de tout son long et se laissa rouler le long de la pente, le sourire aux lèvres, ne se souciant nullement du regard des autres. A la limite, on peut s'amuser à ce jeu à plusieurs, en suivant le mouvement de masse, mais avez-vous déjà vu une petite fille le pratiquer toute seule ? Mais bon, c'était bien le genre de choses qui importaient peu à la petite fille, elle n'avait pas beaucoup d'idées de ce qui se faisait et de ce qui ne se faisait pas, et quand elle en avait une, elle prenait un malin plaisir à faire l'inverse. Elle disait et faisait ce qui lui passait par la tête, mais elle n'était pas pour autant une grande gueule.
Elle arriva en bas de la pente, presque aux pieds de l'arbre, et, le sourire aux lèvres, elle ferma les yeux pour essayer de se rappeler quelles étaient les émotions qui l'avaient envahie. Oui, en fait, elle était son propre cobaye. Mais ce n'était pas pour mener des expériences scientifiques, plutôt des expériences littéraires si on peut les nommer comme cela, dans le but de pouvoir décrire quelque chose de précis : comment peut-on décrire quelque chose que l'on n'a pas vu ou ressenti ? Ces expériences étaient réalisées, presque inconsciemment, pour pouvoir décrire ce qui est ressenti. Pour ce qui est d'un paysage imaginaire, il n'y a pas de problèmes, Juliet le visualise très bien, si bien parfois même, qu'elle n'arrive plus à faire la différence entre ce qu'elle a imaginé et ce qu'elle n'a pas imaginé. D'ailleurs, c'était exactement ce qui se passait à l'instant, dès le moment où ses paupières s'étaient fermées. Non, elle n'était plus allongée au pied du Saule Cogneur à Poudlard sur une herbe bien verte, elle était partie dans son monde imaginaire. L'herbe était maintenant pour elle un nid de plumes bleu ciel ; des senteurs d'abricot, de vanille et de coriandre parvenaient jusqu'à ses narines dans un mélange aux proportions parfaites, sur ses paupières se posaient deux papillons aux couleurs orangées, le vent lui soufflait à l'oreille un poème de Lamartine qu'elle ne connaissait pas mais qui semblait ruisseler sur sa peau en la faisant frissonner : « Ainsi toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais, sur l'océan des âges, jeter l'ancre, un seul jour ? » Tout à coup, elle sentit une violente morsure au niveau du mollet. Encore lui ? N'avait-elle pourtant pas déjà dit à ce petit cabot teigneux qu'il n'avait rien à faire dans son monde ? Mais qu'il s'en aille ! Aïe, voilà qu'il s'attaquait au bras, maintenant !
* Non, je ne te donnerais rien, c'est pas la peine d'insister ! De toute façon, il suffit que je pense que tu disparaisses pour que ce soit le cas ! Haha, tu n'y avais pas pensé à ça, hein ? Quoi ? Tu veux que je t'épargne, maintenant, alors que tu m'as attaqué deux fois ? Tu peux toujours courir, ce n'est pas mon jour de bonté, aujourd'hui, tu m'as mise de mauvaise humeur, tu n'as qu'à t'en prendre à toi-même... AÏE ! Nom d'une baguette, tu te payes ma tête ? Je t'ai déjà dit que le ventre, c'était sensible, tu viens décidément de te faire une ennemie ! *
Mais la petite Juliet pouvait toujours essayer d'asseoir son autorité sur ce malheureux chien, nous sommes sûrs qu'elle n'y arrivera pas sans l'intervention de quelqu'un, car en fait, ce n'était pas un chien qui lui infligeait des morsures, c'était plutôt le Saule Cogneur qui avait remarqué sa présence à ses pieds, une présence qui ne lui plaisait pas du tout car ses branches s'étaient subitement réveillées et se déchaînaient dans tous les sens, frôlant de temps en temps la petite fille toujours allongée dans l'herbe.
Pauvre petite, à croire que ton imagination te perdra ! Même en te prenant des coups, tu n'arrives pas à revenir à la réalité, mais que te faut-il donc alors ? Reviens sur terre, petite, reviens ![HJ : Je suis désolée, je me suis laissée emporter, une fois de plus. J'avais l'intention de faire quelque chose de plutôt normal, où elle se contenterait d'observer le Saule Cogneur, mais finalement je suis comme elle, je me laisse emporter par mon imagination, qui n'est peut-être pas très bonne... J'espère quand même que je n'ai pas fait fuir les gens, et qu'il y aura quand même quelqu'un qui voudra me répondre ! xD] 950 mots sans le HJ* |
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Ξ Sujet: Re: Innocente Insouciance [Libre] Lun 7 Jan - 22:19 | |
| Alors qu’elle flânait dans le parc à la recherche de quelqu’un avec qui parler, aura vit une fille rouler le long d’une pente. La première chose qui lui revint en tête, c’est cette chute qu’elle avait faite quelques semaines au paravent. Même si elle n’en avait gardé aucune trace, elle avait encore du mal à y repenser. Le froid, la peur, la solitude, tous ces sentiments qui l’avaient habitées. Elle voulut se précipiter pour aider cette fille qui tombait, qui avait du perdre connaissance ou qui était blessée. Mais lorsqu’elle vit le visage rayonnant de la jeune fille, elle se ravisa. Elle n’était pas dans un état critique, car elle était en train de s’amuser ! C’était étrange de voir ainsi quelqu’un profiter de plaisirs de la vie aussi simple de ces temps-ci. Et étrangement, malgré que plusieurs mètres les séparaient, il y avait quelque chose de communicatif à son bonheur. Aura n’avait qu’une envie, c’était de la suivre, de se laisser emporter dans cet élan d’euphorie. Aura s’avança alors vers elle. Son pas était encore hésitant, car elle n’avait aucune idée de la réaction que pourrait avoir la fille. En approchant d’elle, Aura se rendit compte qu’elle l’avait déjà vue dans la grande salle. Elle devait s’appeler Juliet, ou quelque chose comme ça, et elle était en deuxième année à Serdaigle. Le fait qu’elle soit dans la même maison qu’Aura la rassura un peu, et elle s’approcha d’elle. Mais lorsqu’elle fut suffisamment près, une énorme branche du saule sous lequel Juliet était couchée frôla son épaule. Ne s’attendant pas à un tel évènement, Aura fit un bon en arrière, et se retrouva à quatre pattes sur le sol. Juliet, malgré les nombreuses branches qui la frôlaient, ne semblait pas consciente de ce qui lui arrivait. Et déjà, l’une des plus grosse branche du saule se dressait, prête à venir s’écraser sur la pauvre enfant. Et personne ne semblait réagir ! Aura se mit alors à courir, à moitié debout et à moitié couchée pour éviter les branches. Elle ne connaissait aucune manière d’arrêter l’arbre, alors il fallait quelle sauve la fille. Lorsqu’elle fut à côté d’elle, elle plongea, de manière à ça que son poids les emporte toutes les deux sur le côté. Par chance, la branche de l’arbre passa à quelques centimètres du dos de Juliet. Mais la main d’aura n’eut pas la même chance. Toujours dans l’élan, Aura avait du pousser sur le sol avec sa main droite pour garder assez de vitesse, mais elle n’avait pas eu le temps de la retirer. La branche lui percuta la main à pleine vitesse. Sous le coup de la douleur, Aura faillit s’évanouir. Mais sous le coup du danger, elle se ressaisit, attrapa Juliet par la taille et la porta sur quelques mètres pour les mettre hors de portée, avant de s’écrouler sur elle. Leurs visages étaient vraiment très proche. C’est à ce moment que Juliet ouvrit les yeux. Tout s’était passé si vite… Toutes deux se regardaient, les yeux dans les yeux. Mais la douleur rappela Aura à l’ordre. Elle s’allongea sur le sol, et se mit à glapir de douleur. Sa main était devenue bleue, et elle ne la sentait presque plus. Il fallait qu’elle aille à l’infirmerie le plus vite possible !
(546 mots)
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Ξ Sujet: Re: Innocente Insouciance [Libre] Mar 8 Jan - 18:05 | |
| Sacré p'tit cabot ! Voilà qu'il la trimbalait dans tous les sens à présent ! Non seulement il n'avait pas fait attention aux avertissements de Juliet, mais en plus il avait pris un sacré élan pour lui foncer dessus, si grand même que la petite Serdaigle fut déplacée sur au moins un mètre ! Comment se faisait-il qu'un chien aussi petit ait une telle force ?
La petite était tellement sonnée qu'elle n'eut même pas la force de gronder le chien qui repartit à vive allure.
* Ah, il a fini par comprendre de lui-même, voilà qu'il me fuit maintenant de peur que je déchaîne ma colère sur lui *
Hélas, notre petite aigle se trompait ! Le chien ne partait pas à cause d'elle, au contraire, il revenait à la charge de plus belle, mais au lieu de lui foncer dessus, il la traîna sur plusieurs mètres à l'aide de ses crocs.
* Mais arrête, arrête ! Tu vas déchirer mon uniforme ! Je n'ai pas d'argent pour en racheter un autre, je t'en supplie arrête ! *
Rien à faire, le chien ne lâchait pas prise. Alors que Juliet se désespérait d'exercer son autorité sur ce sale cabot, ce fut pile ce moment-là qu'il choisit pour la lâcher.
* Mais tu me cherches toi ! Quand je te dis d'arrêter tu continues, et quand j'arrête, tu arrête aussi ! *
***
Il faut bien un moment où le jeu s'arrête. Il y a aussi un moment où un bruit extérieur fait revenir le cerveau à la réalité. Mais pourquoi ce bruit-là plutôt qu'un autre ? Cela, ce sont les mystères de l'inconscient...
Bref, ce fut à ce moment-là que Juliet ouvrit les yeux, et quelle fut sa surprise ! Elle était par terre - mais ça à la limite ce n'était pas trop une surprise - et il y avait, sur elle, une autre jeune fille, dont le visage lui parut étrangement familier, mais dont les traits marquaient une étrange grimace... Juliet ne comprit tout d'abord rien. Qu'est-ce-que faisait cette fille sur elle, et pourquoi paraissait-elle avoir mal ? Est-ce qu'elle avait vu le chien embêter Juliet et était venue la débarrasser de ce sale cabot ? Ce fut la première pensée de la petite fille, et comme toujours, elle s'exclama de ce ton impulsif et incontrôlé qui la caractérisait, tandis que la petite blonde se dégageait en se tenant la main :"Oh ! Tu m'as débarrassé de ce sale chien de malheur ! Merci, merci, merci ! Oh, mais ta main est toute bleue ! Oh non, c'est lui qui t'as mordu ? Aaah, le coquin, dès que je le revoie, il faut absolument que je lui fasse la leçon !"Certainement que sa sauveuse n'allait absolument rien comprendre au charabia de notre jeune amie, mais celle-ci était vraiment convaincue de ce qu'elle disait, et enrageait déjà contre ce sale cabot en regardant aux alentours par où il était passé. Au même moment elle comprit pourquoi le visage de la jeune fille lui était familier, elle l'avait vue le matin même à la table des Serdaigle, lors du grand petit-déjeuner qu'ils firent tous ensemble.[528 mots] *
Bienvenuuue à Serdaiiigle ! Et félicitations pour ta présence active lors de ta première semaine à 500 mots =) (désolée j'ai pas pu m'empêcher xD) |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Innocente Insouciance [Libre] Mar 8 Jan - 21:22 | |
| Aura ne comprit pas tout de suite ce dont Juliet parlait. Mais elle lui sourit quand même, ne sachant si ce qu’elle venait de dire était de l’humour ou pas. Puis, lorsqu’elle vit que c’était très sérieux, elle répliqua :
« Ne t’inquiète pas, je veillerai à ce qu’il ne t’embêté plus avant longtemps ! Je crois qu’il a la mauvaise habitude de traîner non loin du saule cogneur, alors si tu ne t’en approche plus, je crois qu’il te laissera tranquile. Tu sais, quand tu entre sur le territoire d’un animal, il est rare qu’il apprécie. D’ailleurs, moi-même je ne m’y risquerai plus avant longtemps ! Au fait, il ne t’a pas fait mal ? Moi, il ne m’a pas raté ! »
Aura ne savait pas vraiment pourquoi elle était entrée dans le jeu de la fillette. Tout cela lui était venu tellement naturellement qu’elle se demandait si c’était bien elle qui venait de parler. Quelle question idiote, qui d’autre aurait pu parler alors qu’elle se trouvaient à deux ! Sa main la rappela de nouveau à l’ordre. Si elle n’avait pas été en présence de quelqu’un d’autre, elle se serait sûrement écroulée en larme sur le sol. Mais hélas, le peu de fierté qui l’habitait lui faisait garder le sourire. Pourtant, elle n’avait qu’une envie, c’était de se rendre à l’infirmerie pour qu’on la soigne. C’est alors qu’elle se rendit compte qu’elle n’avait aucune idée de la ou se trouvait cette fichue infirmerie. Au moins dans son malheur, elle avait de la chance, elle avait en face d’elle une fille de seconde année qui pourrait l’y emmener. Mais elle préféra continuer dans l’imagination de Juliet pour ne pas la blesser :
" D’ailleurs, on ferait mieux de s’éloigner. Je l’ai fait fuir pour l’instant, mais il pourrait toujours revenir. J’ai cru entendre des aboiements. Je crois que je ferais mieux d’aller faire examiner la morsure par l’infirmière, Mme Pompesh. Connaîtrais-tu par hasard le chemin qui mène à l’infirmerie ? "
Elle espérait de tout cœur qu’elle le connaissait, car elle ne se sentait pas en état de courir d’un bout à l’autre de l’école , passant de salle en salle, et de personnes en personnes jusqu’à trouver quelqu’un qui aurait l’extrême amabilité de lui indiquer le chemin. Elle serrait et serrait les dents pour ne rien laisser paraître de sa douleur, mais elle finit par craquer. Des larmes de douleur perlait au coin de ces yeux. Elle avait beau lutter pour que rien ne puisse gâcher le magnifique sourire de Juliet, rien n’y pouvait. Elle regarda alors son interlocutrice dans les yeux, espérant une réponse la plus rapide possible. De plus, elle ressentait le contrecoup de la frayeur qu’elle avait ressentie quelques minutes au paravent, et son cœur s’accélérait, faisant vibrer sa main à chaque battement. Son seul soulagement était de savoir Juliet en sécurité.
Un bruit sourd résonna alors quelques mètres derrière elles. Une des branches du saule cogneur venait de faucher un oiseau au vol. La seule chose qu’elles aperçurent, c’étaient quelques plumes d’oiseau flottant dans l’air. C’est à cet instant qu’Aura se rendit compte du véritable danger qu’elle venait d’affronter. Elle en aurait presque oublié sa douleur si celle-ci ne la lançait pas à chaque instant.
(541 mots) *
Merci à toi!!!! Je fais tout ce que je peux pour poster le plus possible tout en réussisant mes exams, ce qui n'est vraiment pas donné! Sinon, ton histoire m'inspirait (oui, je sais , après un épisode de Smallville, dur de résister à l'envie de jouer les héroïne!) |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Innocente Insouciance [Libre] Ven 11 Jan - 18:17 | |
| La petite Serdaigle leva un sourcil. Quoi ? C'était quoi cette histoire de Saule Cogneur ? Pourquoi un chien aussi lâche que celui qui l'avait attaqué élirait-il pour domicile le Saule Cogneur ? Et puis d'abord, elle n'était pas près du Saule Cogneur là ! D'ailleurs, en y réfléchissant, Juliet se rendit compte qu'elle avait juste entendu parler de cet arbre qui semblait "ne pas apprécier qu'on s'approche de lui" mais bon, elle n'en savait pas plus, et elle était bien loin de se douter que ses branches se déchaînaient pour donner des coups à ceux qui passaient trop près. Oui, je sais, Juliet était bien ignorante pour quelqu'un qui avait déjà passée une année à Poudlard, mais vous savez, elle était sûrement passé des dizaines de fois devant cet arbre, sans jamais penser à s'approcher plus, d'où le fait qu'elle n'ait jamais compris que c'était lui le Saule Cogneur. En tout cas Aura qui avait passé à peine une semaine à Poudlard semblait déjà savoir un paquet de choses."Mais... Mais... Il n'habite pas près du Saule Cogneur ! D'ailleurs, je vois pas pourquoi tu parles du Saule Cogneur, c'est moi qui étais tranquillement installée dans l'herbe, et il est venu m'embêter, ce sale cabot ! En plus, ça fait plusieurs fois que je le voie, et la dernière fois j'avais réussi à asseoir mon autorité... Mais bon, là cette fois, non, il devait avoir mangé quelque chose de bizarre. D'ailleurs, je crois qu'il m'a déchiré mon uniforme. dit-elle en regardant sa robe noire du côté des flancs, mais elle fut surprise qu'il n'y eut aucune trace de déchirure ou quoi que ce soit. Mais son regard glissa vers le main d'Aura, qui était bleue, et elle ne put s'empêcher de commenter : "Quoi ? C'est ce chien minable qui t'a fait un truc aussi énorme ? Non je peux pas le croire ! Ou il a rameuté ses copains, ou il a la rage !"Ce n'était pas forcément ce qu'il fallait dire, mais bon, la petite fille avait tendance à dire tout ce qu'elle pensait, et en l'occurrence, elle ne s'imaginait nullement qu'Aura pouvait se prêter à son jeu - car pour elle ce n'était pas un jeu, elle était persuadée de ce qu'elle avait vu - pour pouvoir lui indiquer de l'emmener à l'infirmerie. D'ailleurs, la petite nouvelle dut bien voir que cette technique ne marchait pas du tout avec Juliet, qui était toujours en train de se torturer l'esprit pour savoir comment le chien avait pu rameuter sa bande en si peu de temps, car elle arriva à former explicitement la question de sa visite à l'infirmerie, ce qui était sûrement le mieux à faire, même si Juliet n'y avait pas du tout pensé."Des aboiements ? Où ça ? s'exclama-t-elle en faisant un tour sur elle-même - ce qui était un peu difficile vu qu'elle était toujours par terre - prête à sonner l'heure de la vengeance. Ou tu as une super ouïe, ou c'est moi qui suis sourde, parce que je n'entends strictement rien... Mais s'il revient, je ne veux pas fuir, j'ai des comptes à lui rendre !"Encore raté pour Aura, la question de l'infirmerie était rentrée par une oreille et ressortit par l'autre, car l'histoire des aboiements avaient effacé tout le reste. Mais Juliet finit tout de même pas s'apercevoir de l'air désespéré et crispé de douleur de sa petite camarade, et remarqua judicieusement : "ça n'a pas l'air d'aller, il faudrait que tu ailles à l'infirmerie... Il paraît que Madame Pomfresh ne pose pas beaucoup de questions, donc tu n'auras pas à dire que c'est un chien qui a la rage, t'inquiètes pas."Enfin ! Quelle remarque intelligente ! Le problème, c'est que Juliet n'était jamais vraiment allée à l'infirmerie, et pourtant, ce n'était pas parce qu'elle n'en avait pas eu besoin. Non, à son premier (et pour l'instant seul) match de Quidditch, elle s'était pris des cognards de partout (et elle se demandait pourquoi c'était toujours elle la cible !), s'était dit qu'elle irait à l'infirmerie, mais avait tout simplement oublié car dans son monde moldu paysan, on a l'habitude de ne pas disposer de tous les soins nécessaires et de souffrir en silence. Pendant quelque temps, elle avait donc boité, mais ce ne fut que lorsqu'elle était presque guérie qu'on lui fit la remarque "t'aurais pu aller à l'infirmerie quand même !" ce à quoi elle avait répondu "ah ouiiii c'est vrai ! J'avais complètement oublié !". Il va sans dire que la personne qui lui avait fait la remarque la regarda d'un oeil bizarre et passa son chemin. Donc, elle n'était jamais vraiment allé à l'infirmerie, et savait moyennement la situer."Bah, je veux bien t'y emmener si tu veux - car après tout c'est à cause de moi, non ou plutôt de ce sale chien - mais bon, je ne te garantis pas que ce sera le chemin le plus court !"Juliet voulut faire un grand sourire à la petite Aura, mais estima que finalement, cela n'aurait pas été bien placé de sourire à quelqu'un qui se tord de douleur en essayant de surmonter tous les commentaires débiles qu'on faisait - ce dont elle ne se rendait pas compte évidemment.
Au même moment, il y eut un bruit bizarre derrière elle, et Juliet fit immédiatement volte-face, certaine de se retrouver face à son chien. A la place, elle vit quelques plumes voler de manière désordonnée, mais rien ne semblait plus anormal que ça. Et non, ce ne serait pas encore cette fois que Juliet se rendrait compte qu'elle s'était allongée sous le Saule Cogneur, puisque celui-ci s'était de nouveau immobilisé ![924 mots]
Waoh, doublement bravo en plus, si t'es en période d'examens ! Tu voudras qu'on continue à l'infirmerie ? |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Innocente Insouciance [Libre] Ven 11 Jan - 20:08 | |
| Aura se sentait soulagée. Toutes ces tentatives pour détourner les idées que se faisait Juliet venaient d’échouer. Mais elle ne se sentait pas déçue, bien au contraire. Elle avait trouvé quelqu’un avec qui passer du temps, et quelqu’un qui ne la rejetterais pas si elle commençait à délirer. Mais bon, en attendant, elles se rendaient maintenant à l’infirmerie, et elle n’aurait normalement plus à souffrir longtemps. Mais bon, Aura se rendait compte que son interlocutrice ne savait peut-être pas ou se trouvait l’infirmerie, ce qui renvoyait la situation à son point de départ. Toutes deux entrèrent dans le château. Les escaliers n’arrêtaient pas de changer dans tous les sens, ce qui ne simplifiait en rien la tâche. Aura saisit un élève au passage et lui demanda ou se trouvait l’infirmerie. Il n’y était jamais allé, mais il avait entendu dire qu’elle se trouvait au 5ème étage. Les deux filles commencèrent alors leur long périple vers l’infirmerie. Elles montèrent des marches pendant un quart d’heure pour se retrouver au final au rez-de-chaussée. Là n’était pas vraiment leur destination. Pourtant, elles n’avaient pas descendu de marches de tout leur parcours. Elles repartirent alors, et se retrouvèrent au quatrième étage. En tombant à cet étage, elles crurent avoir trouvé, mais entrèrent dans la salle de bain des préfets alors que le préfet de Poufsoufle s’y baignait. Elles l’entendirent crier jusqu’à arriver au cinquième étage.
Enfin, la porte de l’infirmerie se trouvait devant elles. Elle frappa timidement, et madame Pompesh vint lui ouvrir la porte. Lorsqu ‘elle vit l’état de la main d’Aura, elle ne put s’empêcher de répéter « mon dieu à tout bout de champ. Elle installa la pauvre petite blessée dans un lit, et commença à la soigner. Elle commença par lui faire disparaître ce qui restait de ses os avant de lui donner une potion pour les faire repousser. Elle expliqua alors à Aura ce qu’elle devait faire, comme le fait qu’elle devait rester à l’infirmerie pour la nuit pour observation, mais qu’en attendant, Juliet pouvait rester. Elle repartit alors à son bureau, et ne ressortit que de temps en temps pour apporter de quoi boire et manger. Aura et Juliet restèrent donc seules dans l’infirmerie. Aura ne pouvait plus bouger son bras, ce qui était extrêmement désagréable, mais elle n’avait pas le choix. Comme Juliet n’avait pas fait mine de savoir ce qu’était le Saule cogneur, aura lui expliqua :
« Tu ne semblait pas savoir ce qu’était le Saule cogneur lorsque l’on était dans le parc. Le grand arbre qui est en haut du parc est un saule assez particulier, car il agresse toutes les créatures qui passent à sa portée. Il y a un trou en bas de celui-ci, ce doit être là que s’abrite ton sale cabot, comme tu l’appelles. Sais tu quel est son nom et à qui il appartient, toi qui a déjà eu affaire à lui ? J’espère que ce n’est pas un chien-garou… Au fait, si je sais tout cela à propos de l’arbre, c’est parce que ma mère m’avait montré des photos d’elle et ses amies devant lui. Elle en a profité pour m’expliquer ce qu’il était. »
Aura s’assit sur son lit pour pouvoir regarder Juliet pendant qu’elle parlait. Elle était tout de même une très jolie fille… Les garçons devaient se l’arracher.
(553 mots)
Ps : Bah, maintenant j’ai jusquà Mardi avant le prochain, alors j’en profite pour poster un max ! Merci pour les encouragements, je veux tout faire pour que Serdaigle gagne ! |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Innocente Insouciance [Libre] Ven 11 Jan - 22:09 | |
| Alors comme ça, Aura prenait le risque de se laisser guider par Juliet ? Très bien, mais c'était à ses risques et périls ! Les deux jeunes filles partirent donc, non pas à la conquête du monde, mais à l'assaut de tous les recoins de Poudlard, ce qui signifiait aussi "les escaliers n'en font qu'à leur tête" ! Juliet s'amusa beaucoup, elle trouvait cela marrant finalement d'errer dans Poudlard avec un but précis, elle qui d'ordinaire errait pour simplement errer. Elle se rendit compte alors que lors de toutes ses promenades, elle atterrissait toujours aux mêmes endroits (pour ne pas citer les cachots) et qu'elle avait enfin l'occasion de découvrir des coins encore inexplorés. Alala, c'était certain, Juliet découvrirait encore des tas de trucs lors de sa dernière année à Poudlard, car, distraite comme elle était, soit elle passait devant un endroit particulier sans s'en rendre compte, soit elle ne faisait pas le lien direct avec ce qu'elle savait, comme nous l'avons bien vu avec l'exemple du Saule Cogneur.
Après de multiples péripéties durant lesquelles Juliet crut qu'Aura allait défaillir, car l'état de sa main ne semblait pas s'améliorer, elles arrivèrent enfin à destination, c'est-à-dire chez une Madame Pomfresh ultra-agitée, qui sauta presque au cou de notre pauvre Juliet pour ne pas avoir emmené Aura immédiatement, et qui s'empressa de coucher sa patiente sur un lit en s'animant de tous les côtés. Juliet, qui était occupée à observer la disposition des lieux, entendit vaguement qu'il était question de faire repousser les os, et ne put s'empêcher de s'exclamer :
"Repousser les os ? Mais, ce n'est pas possible qu'ils aient disparu !"
Elle ravala juste à temps la suite de sa pensée qui était "à cause d'un chien de malheur" en repensant au moment où elle avait dit que Madame Pomfresh ne posait pas beaucoup de questions. Bien sûr, c'était le cas, mais si on se trahissait tout seul, ce n'était pas sa faute... Après tout un remue-ménage, Aura fut enfin tranquillement installée sur un lit, et Juliet prit place sur un chaise à côté d'elle, d'un air rêveur. Elle ne semblait pas du tout prendre conscience que c'était à cause d'elle que la jolie blonde se trouvait maintenant bloquée ici, pour elle, tout était la faute au chien. D'ailleurs, sa pensée se dirigeait toujours de ce côté-là, et il semblait que c'était le cas aussi d'Aura, puisqu'elle lui expliqua ce qu'était le Saule Cogneur, ce qui permet enfin à notre jeune fille de comprendre que c'était l'arbre sous lequel elle s'était allongée.
"Tu veux dire que c'est sous cet arbre que j'ai atterri en roulant sur la pente ? Oh, alors le chien était aussi suicidaire que moi alors ! Non, je sais pas comment il s'appelle - de toute façon il ne mérite que le nom de sale cabot - et à mon avis c'est un vagabond."
Ce que pouvait bien être ce chien pour Juliet lui importait peu, ce qui l'énervait, c'était d'une qu'il soit rentré dans son monde parfait, et de deux qu'il l'ait obligé à l'en sortir à cause de cette histoire de Saule Cogneur... Mais ce qui l'amusait, c'était qu'une jeune première année en sache plus qu'elle sur certaines choses...
"Pourquoi ? Tu t'intéresse à ce chien ?" demanda-t-elle brusquement, comme si elle retombait brutalement sur terre. Parce qu'à part le fait qu'il t'oblige de passer une nuit ici, il n'a rien d'intéressant je crois..."
[571 mots]
Et ben, en tous les cas, on est bien parti et on ne peut pas dire que ce n'est pas grâce à toi ! ^^ |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Innocente Insouciance [Libre] Ven 11 Jan - 22:57 | |
| Aura lui répondit le plus franchement du monde qu’elle ne s’intéressait à lui que pour éviter qu’il ne recommence à lui faire du mal. Elle se retrouvait à l’infirmerie avec une « petite blessure à la main », mais à cause de ce sale cabot,la situation aurait pu être bien pire. Et dire qu’elle n’était ici que depuis une semaine ! Il y avait de quoi avoir peur. Quoi qu’une fille comme Juliet était en deuxième année, et elle n’avait encore jamais été à l’infirmerie. Aura souleva le coussin, et le mis sous son cou. Elle serait plus à l’aise ainsi. Pour l’instant, la sensation de ne plus avoir d’os était fort désagréable, mais la douleur état de loin supportable. Alors, vu qu’elle avait le temps, et que Juliet semblait vouloir rester près d’elle, elle avait envie d’en savoir un peu plus sur son interlocutrice. Elle lui demanda alors :
« J’aimerais en savoir un peu plus sur toi… On ne se connaît que depuis quelques jours, et voilà que je te sauve déjà la vi…de ce sale cabot je voulais dire, alors que je ne sais rien de toi. Comment c’était ta première année à Poudlard ? Et comment as-tu su que tu étais une sorcière ? Et comment vivais tu avant de venir ici ? »
Voyant que Juliet était un peu réticente face à toutes ces questions, Aura comprit qu’il était plus judicieux de commencer par décrire sa vie à elle. Ainsi, elle commença :
« Mon père est parti le lendemain de mes six ans, et depuis, je n’ai plus de nouvelles. Ma mère m’a alors élevée à l’aide de nombreux professeurs particuliers. J’en avait pour à peu près tout. Un pour la danse, un pour la bonne conduite, un pour le maintien, un pour la calligraphie, pour la musique, et pour tant d’autres choses. Nous vivons dans un manoir qui appartient à ma famille depuis toujours. Cette famille fonctionne sous la forme d’un matriarcat, dans laquelle les hommes ne sont que êtres passagers, comme mon père. J’ai beaucoup souffert de son départ, et je ne souhaite à personne de vivre ce genre de chose. Même à l’heure actuelle, j’en souffre encore. Et s’il est bien une chose que la richesse ne peut remplacer, c’est bien l’amour d’un parent. Mon père était un fabriquant de jouets moldu, ma mère une chercheuse en histoire travaillant pour son compte personnel. Moi-même je me destine à l’histoire… ce qui me passionne le plus, ce sont les civilisations antique, et les origines de la magie. Je sais que cela doit te sembler barbant, mais c’est ma passion. Au fait, en parlant de manoir, si l’envie t’en prend, tu pourrais venir le visiter pendant les vacances ? Souvent, je me sens si seule. Je n’au jamais eu l’occasion d’aller dans une école, ou de me faire des amies… J’aimerais tant découvrir ce que c’est… »A ces mots, un voile de mélancolie passa sur ses yeux. Elle avait tant soufert de la solitude, qu’elle ne voulait plus jamais la connaître. Motivée par toute les explication qu’Aura venait de lui donner, Juliet semblait vouloir continuer.
(523 mots)
Ps : Pas la peine de continuer à l’infirmerie, on peut rester ici, ça ne me dérange pas… |
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Ξ Sujet: Re: Innocente Insouciance [Libre] Sam 12 Jan - 12:53 | |
| Juliet manqua de tomber de sa chaise, qui n'était pourtant pas bancale pour un sou. Quoi ? Aura lui demandait... qui elle était ? Certes qu'en soi cela n'a rien d'exceptionnel, et c'est d'usage de vouloir en savoir un peu plus sur une personne dont on vient de faire la connaissance, mais pour Juliet, c'était totalement nouveau. Jamais personne ne lui avait demandé ce qu'elle faisait avant d'être à Poudlard, comment elle avait découvert ses pouvoirs ni tout ça. Etrange non ? Ou c'était Juliet qui était trop bizarre pour qu'on veuille connaître les détails de sa vie, ou les présentations s'étaient simplement arrêtées à "comment tu t'appelles ?" et "t'es dans quelle maison ?" ce à quoi Juliet avait une réponse toute prête qu'elle débitait presque comme à un interrogatoire. Mais là, elle était prise de cours, elle se rendit compte qu'elle n'avait jamais vraiment raconté ça à quelqu'un, et elle restait exactement comme un poisson dans un aquarium, c'est-à-dire à ouvrir et fermer la bouche successivement en faisant de grands yeux ronds. Aura dut s'en rendre compte puisqu'elle préféra lui montrer l'exemple en lui racontant plus de détails sur sa vie à elle. Mais notre petite Serdaigle manqua de se casser une nouvelle fois la figure et avala sa salive de travers en entendant la proposition d'Aura. Elle lui proposait de venir chez elle, dans un manoir en plus... Cette année serait donc marqué sur le signe de la révolution ? Elle, la petite Serdaigle solitaire qui est tout le temps à côté de la plaque, aller chez une amie pendant les vacances ? C'était du jamais vu ! Pour éviter de continuer à bafouiller plus longtemps, Juliet préféra se contenter, dans un premier temps, de commenter ce que venait de lui apprendre Aura :
"Un manoir ? Carrément... Non, je ne trouve pas ça barbant, parce que moi, ma matière préférée, c'est l'Histoire de la Magie, alors... Je comprends pas comment tous ces élèves peuvent trouver le professeur Binns soporifique. Mais bon, c'est comme tout, chacun ses opinions."
Bon, ça, au moins, c'était fait. Maintenant, le plus dur restait à venir. Autant Juliet pouvait parler sans prendre le temps de réfléchir, autant sur certains points elle bloquait totalement et mettait trois plombes à répondre.
"C'est gentil de me proposer de venir, ça serait avec plaisir, mais bon, je ne pense pas que ça pourrait être tout de suite, parce que les vacances d'été sont derrière nous, et si mes parents apprennent que finalement je ne passe pas mes vacances à Poudlard, mais chez quelqu'un d'autre, je ne sais pas comment ils le prendraient. Je suppose qu'ils me diraient que quitte à ne pas rester à Poudlard, autant rentrer à la maison, vu que c'est pas le travail qui manque... Mais bon, si tu tiens à savoir, je n'ai jamais eu vraiment d'amis non plus avant d'arriver ici, et encore, on ne peut pas dire que je sois la personne ayant le plus d'amis de manière générale. J'dois être trop bizarre pour certains, mais bon, je ne le fais pas exprès."
La petite aigle fit une petite pause pour prendre une grande inspiration, et se décida à répondre aux premières questions d'Aura, même si c'était la première fois de sa vie qu'elle le faisait.
"Je viens d'une famille moldue, et je suis l'aînée de 7 enfants, du coup je passais beaucoup de temps toute seule pour fuir l'agitation de la maison. Mes parents sont agriculteurs et doivent travailler beaucoup pour nourrir tout le monde, du coup il demande toujours mon aide... Maintenant que je suis à Poudlard, au moins ça leur fait une bouche de moins à nourrir. Ils ne se sont même pas rendus compte que j'avais des pouvoirs vu que je l'ai découvert quand j'étais toute seule, en train d'écrire."
Pour Juliet, c'était déjà un effort surhumain que de dévoiler comme ça une partie de sa vie, même si ce n'était franchement pas grand chose, elle ne pouvait en dire plus, du moins pour l'instant...
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Innocente Insouciance [Libre] Sam 12 Jan - 16:34 | |
| Aura se rendit compte que les questions qu’elle venait de poser avait véritablement laissé Juliet bouche baie. Elle se demanda si elle n’était pas allée un peu trop vite, et s’apprêtait à lui dire que si elle ne voulait pas répondre, ou simplement si elle n’avait pas envie de le faire, qu’elle ne se sente pas obligée, quand Juliet lui expliqua qu’elle était la fille d’une famille nombreuse, et qu’elle avait découvert ses pouvoirs seul, en écrivant. Cette soudaine réponse, lui fit chaud au cœur. Peut-être Juliet se sentait-elle bien près d’elle, et peut-être ce moment était-il le début de quelque chose… Aura sourit. Cette semaine ne commençait peut-être pas si mal que ça ! Par la même occasion, elle tenta de se remémorer la première fois qu’elle avait découvert la magie. C’était un jour assez sombre dans sa mémoire, mais elle arrivait à en revoir certains détails. Elle continua alors à raconter :
« Tu as de la chance d’avoir autant de frères et sœurs. Je suis enfant unique, et je me suis toujours sentie seule. Je n’étais entourée que d’adultes, et je ne me sentais pas à ma place. » Elle fit une pause, et ensuite elle reprit :
« La première fois que j’ai découvert que je faisais de la magie ? Cela remonte déjà à quelques années. Maman m’avait offert un jeu de Tarot, et je me suis amusé à tirer les cartes à tous les habitants de la maison. Lorsque ce que j’avais dit se réalisa, ils m’on tous félicité. Je ne comprenais pas vraiment comment j’avais pu faire, mais je me doutais que j’avais quelque chose de spécial, d’unique… Ma mère a été très heureuse de l’apprendre, au point qu’elle a organisé sur le champ une fête en mon honneur. Je n’avais jamais vu ma mère faire quelque chose de tel. Même lors de mon anniversaire je n’avais jamais eu droit à quelque chose comme ça. J’en étais ravie, et du coup, j’ai continué à prédire l’avenir. Ma mère m’a même payé un prof particulier pour que j’apprenne à le faire de la meilleure manière qui soit. Tu dois te dire que je dois avoir de la chance que ma mère soit riche et qu’elle organise une fête en mon honneur, mais tu te trompes. Il y a des choses que l’argent ne pourra jamais acheter, tel que l’amour ou le plaisir de passer du temps en famille. Ou encore l’amour d’un père. Et je crois que je t’envie un peu d’avoir autant de famille…Au fait, lorsque je parlais de venir chez moi, si tu préfère ne passer que quelques jours, ou même une seule journée, ça me ferrait réellement plaisir. Mais bon, si tu crois que ça risque de créer des soucis avec tes parents, je comprendrais… » Au fond d’elle, Aura espérait qu’elle le ferait. Depuis qu’elle avait goûté à la vie sociale, elle ne se sentait plus capable d’en rester éloignée durant longtemps. Et puis, ce serait aussi une manière de faire découvrir son monde à quelqu’un d’autre."
Aura, qui avait oublié, termina :
« De plus, nous avons une bibliothèque entière consacrée à l’histoire, dont plus de la moitié juste pour l’histoire de la magie. De plus, ma mère possède un attelier immense dans lequel elle expose des milliers d’Antiquités dont certaines pièces très rares, comme la première baguette magique ! Je suis sûr que tu adorerais ! »
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Ξ Sujet: Re: Innocente Insouciance [Libre] | |
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