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 Devant le bureau de Rufus Scrimgeour

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Ξ Sujet: Re: Devant le bureau de Rufus Scrimgeour   Devant le bureau de Rufus Scrimgeour - Page 2 EmptyJeu 27 Mar - 0:15

La jeune femme n’avait rien dit elle c’était contentée de les regarder, du moins c’est ce qu’avait pensé Maximilien. Elle n’avait même pas tenté de se délier la langue toute seule, il pensait néanmoins qu’elle en était capable.

*A-t-elle eut peur de l’Auror ? J’en doute…*, se dit-il en la regardant discrètement.

Avant d’approfondir quelque peut sa pensée, l’Auror répondit à la question qu’il lui avait posée un peu avant. Il lui dit que ça demandait réflexion et puis il lui demanda si il craignait de faire des bêtises.


*Si vous me respectez je vous respecterais c’est aussi simple que ça*, pensa-t-il mais sans rien montrer à l’homme qu’il avait en face de lui.

L’homme alors prit un ton sérieux leur disant qu’il avait aussi eu leur âge et qu’il avait aussi été dans leur situation.


*Qui l’eut cru ?*, ironisa-t-il mentalement face à l’homme.

Celui-ci poursuivit en disant que lorsqu’on arrivait ici – donc au ministère – on savait rarement où l’on mettait les pieds mais, qu’ils apprendraient rapidement à s’y faire et à s’y reconnaître et cela il pouvait l’assurer. Il ajouta que de toute manière il était là pour les guider et pour les aider.


*Tu parles il va nous mettre sous une montagne de paperasse avant de nous laisser une mission…, je vois d’ici le tableau « Deauclaire apportez moi le dossier un tel… ah Maxou, ça ne te dérange pas que je t’appel Maxou hein ! Apportes moi une tasse de café j’en ai grand besoin ! » J’en rage déjà rien que d’y penser*, songea-t-il en gardant toujours un visage parfaitement impassible.

Sykes continua en leur disant que ça ne serait pas du luxe de faire une petite visite des lieux et il les entraîna avec lui. Il partir alors tous trois dans les couloirs du ministère, Maximilien connaissait les lieux, il y était venu plusieurs fois en temps que visiteur pour se familiariser aux locaux. Il n’avait cependant jamais vue Sykes dans ses murs, ils passèrent une petite allée pour se retrouver dans un couloir principal, après quelques pas ils se retrouvèrent devant un ascenseur d’où plusieurs personnes en sortaient. Maximilien reçu quelques sourires et il y répondit par un hochement bref de la tête. Il se rendit compte que certain avait un regard presque compatissent à son égard mais, il jugea qu’il avait mal sut lire dans leurs regards.

Il passèrent devant cet ascenseur sans s’arrêter et arrivèrent bien vite devant la porte de leurs locaux. Sykes ouvrit la porte celle-ci émit un léger grincement, le bureau était vaste et chacun avait le sien protégé par des petites palissades. Maximilien ne pouvait s’empêcher de penser que cela ressemblait à des boxes pour chevaux dans une écurie. Il en aurait rit si il ne se serait pas trouvé en compagnie de Sykes. Le bureau de Sykes se trouvait assez loin et il y avait une fenêtre dans son coin qui donnait sur un jour clair et particulièrement lumineux.


*Etrange, j’aurais dit qu’il aurait préféré la nuit*, pensa Maximilien en voyant qu’on avait installé deux autres bureaux.


Le bureau était vaste et chacun semblait avoir le sien protégé par des petites palissades de bois, comme des boxs individuels. Bien qu'ils semblaient assez petits et étroits de loin, ils leur apparurent comme rapidement confortable et suffisamment spacieux pour qu'une personne puisse y évoluer à son aise. Celui de Sykes faisait partie de ceux qui avaient été relégués tout au fond. Juste à sa gauche, près des grandes fenêtres donnant sur un jour clair et lumineux, l'on pouvait voir deux autres bureaux.

Sykes c’était appuyé sur l’un des bureaux et en tout en regardant Pénélope droit dans les yeux il prit la parole en disant que le bureau de Maximilien était tout prêt pour vous qu’il n’avait plus qu’à y poser ses affaires. Qu’on avait voulu qu’il soit à côté de lui mais qu’il n’en comprenait pas la raison.


*C’est peut-être pour vous éviter de faire du harcèlement !*, pensa-t-il aussi tôt qu’il eut fini sa phrase.

L’homme continua en disant qu’il était bien sûr inutile de ramener leurs propres parchemins ainsi que leurs fournitures que le ministère avait un budget pour cela. Qu’ils pouvaient faire une liste de ce qui leur manquait en somme c’était encore très scolaire. Il dit alors qu’il y avait des éléments indispensable comme une plume et un carnet et si possible qu’il ne soit pas animé.


*Oh zut alors moi qui rêvé d’utiliser une plume à papote*, ironisa-t-il mentalement, *comme ci nous en avions besoin nous ne sommes pas des journalistes que ce sache !*, songea-t-il en enlevant sa cape sous celle-ci il avait un sac en bandoulière qu’il déposa sur son futur siége.

Maximilien n’avait pas trop suivit ce que l’Auror avait dit ensuite tout ce qu’il avait entendu c’était la question si ils avaient bien compris. Max hocha alors la tête positivement, Sykes poursuivit en leur disant que c’était et que de toute façon il ne passerait pas aux scènes d’investigation tout de suite mais, qu’il préférait que ça soit clair. Il demanda ensuite si l’un d’entre eux avaient un appareil photo car, c’est souvent une initiative très bien vue par le jury car ça les mets souvent en joie que les élèves en disposent d’un.

Sykes taquina alors légèrement Pénélope en lui répondant qu’il fallait bien photographier les cadavres.


- Ou les preuves si jamais celles-ci venaient à disparaître, murmura-t-il plus pour lui-même que pour être entendu.

Il sortit alors de son sac un appareil photo moldu dernier cris pour l’époque avec flash et le posa sur la table près de l’Auror sans ajouter un mot. Sykes leur dit qu’il avait toujours le sien sur lui et qu’il leur conseillait de faire de même.


- C’est vrai un meurtre est si vite arrivé, ironisa-t-il une fois de plus pour lui-même mais cette fois à voix haute mais, toujours très discrètement.

Sykes leur dit qu’il devait leur dire une dernière chose avant de passer aux autres pièces, il les regarda alors puis leur demanda à tous les deux leurs spécialisations pour qu’il rigole un peu.


- J’ai une assez bonne connaissance dans toutes les matières, j’étais un excellent élèves à Beauxbâtons étant toujours dans les premiers de la classe. Disons que ma bête noire était les potions et que le cours dans lequel j’avais plus de facilité était les sortilèges. Mais, je suis plus doué à la traque…, vous allez s’en doute vous moquer de moi mais, j’étais l’élève le plus doué en fauconnerie, dit-il en le regardant droit dans les yeux sans se démonter.
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Ξ Sujet: Re: Devant le bureau de Rufus Scrimgeour   Devant le bureau de Rufus Scrimgeour - Page 2 EmptyLun 7 Avr - 19:36

La blonde, telle une furie ne prêtait à présent attention qu’à cet imbécile d’Auror qui prétendait être son mentor pour… au moins une année complète. La jeune femme ne remarqua donc pas le rapide regard que son… nouveau collègue, lui lança, se contentant de fixer avec intensité son super ‘mentor’. Franchement, il avait une tête de looser ! C’est vrai quoi ! Pour être aussi… susceptible, il devait sans doute avoir l’habitude d’être la risée de tous ses collègues ! Mais ceci mis à part, la jeune fille ne devait pas oublier une chose très importante : il était devenu un Auror, il avait donc une certaine force qu’elle ne devait pas négliger. Non, Pénélope ne l’oubliait pas. Le visage de la sorcière resta inexpressif lorsque l’Auror parla avec le jeune français… faire des bêtises ? Non mais c’était quoi cette expression ? Il croyait parler avec des mônes de maternelle ? Agacée, la sorcière croisa délicatement ses bras tout en restant silencieuse et plutôt inexpressive, bien que ses sourcils restèrent froncés.

~ Vous savez j'ai aussi eu votre âge ~

Stop !!!! Marche arrière… On rembobine… Oh ça alors ! Un peu plus, et Pénélope se serait crut face à ses parents ! Et ce à n’importe quel âge… par exemple quand elle avait douze ans et avait piqué une crise pour aller voir des amis qui habitaient trop loin, aux yeux de ses parents, ou encore l’explication de sa mère (plus gênante qu’intéressante) sur les petits amis et les précautions à prendre quand on en avait un… elle lui avait sorti exactement la même réponse quand Pénélope avait commencé à protester tout en s’empourprant : ma chérie, quand j’avais ton âge… Et sbam, elle avait pondu son discours… Et la dernière fois remontait au départ de la jeune anglaise. Aux yeux de ses parents, il était précipité, dû à une folie, mais la sorcière avait mûrement réfléchi à son choix, et elle savait qu’elle ne pouvait plus vivre avec les gens qu’elle aimait. Elle préférait s’isoler et se détacher le plus possible. Aussi, la rupture avec ses parents avait été plus que nécessaire. Si elle avait pu changer de nom, Pénélope l’aurait fait sans hésitation… hélas… la seule solution pour ça aurait été le mariage, et ça, c’était vraiment hors de question !

La jeune femme, bras toujours fermement croisés contre elle regardait encore et toujours le ‘vieux’ leur faire la morale, à elle mais aussi au français qu’elle avait failli oublié. La jeune fille, fixant toujours l’homme qui lui apprendrait son nouveau métier, sa nouvelle voie, sourit en songeant à certaines excentricités qu’elle ne ferait (peut-être) jamais, mais dont la simple idée la faisait rire… par exemple, se jeter sur l’Auror pour lui prendre sa baguette des mains et partir en courant, la baguette au dessus de la tête en hurlant : C’EST MOI QUI L’AI !!!!!!! Ou sinon : IL EST PARTI PAR LA !!!! (Avec bien sûr, la baguette plus que visible…). D’autres idées toutes plus étranges et folles les une que les autres germaient dans l’esprit pourtant très rationnel de la sorcière. Malgré tout, elle conservait son sérieux. Bien qu’un autre détail l’amusa (une fois l’agacement initial passé) : les cheveux de l’Auror… En fait, pénélope se posait une question presque existentielle : Perruque ou pas ? L’air de rien, c’était dur de le deviner… Il avait une coupe si… hum… particulière, qu’elle ne savait pas vraiment quoi en penser…

Ceci étant, la jeune fille devait retrouver son sérieux, et surtout sa concentration… surtout qu’elle allait… visiter le ministère ! Go !!! Faisant abstraction du comportement plutôt navrant et désagréable de Sykes, elle suivit le mouvement sans rien dire. Le petit groupe se dirigea donc vers l’ascenseur que les deux jeunes gens avaient emprunter un peu plus tôt. Quelques regards s’attardèrent sur l’étrange ensemble que devait formés ces personnes… Imaginez donc… Un ‘vieux de la maison’, en clair, un habitué, travaillant ici depuis... un moment sans doute, alias : Apophis Sykes. Un jeune homme, sortant juste de l’école, bien qu’ayant l’air un peu plus âgé, de par son sérieux apparent. Grand et musclé, contrastant avec la frêle personne qu’était la jeune Pénélope. Les trois personnes étaient foncièrement différentes, mais allaient exercer la même profession, ils allaient faire ce qui est plus couramment appelé du travail d’équipe… Dur >.<.

Passant devant l’ascenseur sans l’emprunter, le groupe poursuivit sa route… pour arriver devant une porte qui fut rapidement ouverte par l’Auror. Cette dernière débouchait sur un bureau. Un léger grincement se fit entendre, bruit auquel la jeune fille n’accorda qu’un centième de sa capacité d’attention, bien trop intéressée par le reste pour s’y intéresser d’avantage. Les places semblaient s’aligner, tels des boxes dans une écurie… c’était étrange et inhabituel pour la jeune anglaise, qui observa les lieux avec attention, s’efforçant de mémoriser un maximum de détail en un temps assez minimal. Le ‘chef’ se dirigea vers le fond de la pièce, et finit par désigner les bureaux… Pénélope remarqua l’ordre… discutable, qui régnait sur le bureau de l’Auror. Bien entendu, pour un Auror c’était ordonné… Puisque les Auror étaient à la fois des hommes (et des femmes) de terrains, et des personnes travaillant dans la paperasse… Aussi était-il préférable de savoir s’organiser.

La jeune femme ne releva ni la remarque faite par l’Auror, ni même le regard qu’il posa sur elle alors qu’il montrait les places qu’occuperaient les deux jeunes gens. Bien que l’anglaise ait eu, par le passé, une mauvaise expérience aux côtés de Maximilien, il restait pour elle d’une compagnie bien plus agréable que celle de l’Auror. Se savoir séparée de son mentor par le français était pour elle plutôt une bonne nouvelle. La blonde fixa donc son regard sur le meuble qui allait être son bureau… pour longtemps de préférence. Il était parfaitement propre, parfaitement vide… Il n’attendait qu’elle.

Apophis expliqua ensuite que le ministère fournissait le matériel. La jeune femme se contenta d’un léger acquiescement, prenant tout en note intérieurement. Elle posa ensuite, tout comme son équipier et collègue, ses affaires, sur son propre bureau. En fait, il s’agissait seulement d’un sac qu’elle avait portait à son épaule depuis son arrivée. Dedans se comptaient plusieurs choses qu’elle avait jugées utiles d’apporter. Elle hocha affirmativement la tête lorsque l’Auror demanda aux jeunes adultes s’ils avaient bien tout compris. Ceci dit, elle n’avait pas d’appareil photo. Elle s’en achèterait un d’ici la fin de la semaine.


« Je n’en n’ai pas encore. Mais je pourrais en obtenir un rapidement… Monsieur. »

Elle avait pratiquement craché le dernier mot, conservant un certain mépris, mêlé à une colère encore maîtrisée, à l’égard de son supérieur. La blonde cependant, entendit la remarque murmurée par son collègue… les meurtres pouvaient arriver si vite… ce n’était pas faux… Elle sourit alors doucement, sans rien dire de plus.

S’en suivit une nouvelle question… la spécialisation des deux sorciers ? Pénélope n’avait jamais réfléchit à ce qu’étaient ses matières de prédilection. Elle avait toujours été une excellente élève, mais avait été durant toute son adolescence d’une modestie quasiment maladive. Fronçant les sourcils, elle réfléchit un moment… Ecoutant au passage la réponse de son collègue… Ils n’étaient pas pareil… c’était plutôt évident. Maximilien et Pénélope étaient presque opposés même. La jeune fille répondit simplement, après son collègue :


« Personnellement, j’avais plus de facilités en arithmancie et en potions. La métamorphose aussi était une matière qui ne me posait pas de problèmes. Ceci dit, je n’avais aucun problème avec les matières obligatoires de Poudlard. »

Il était inutile de préciser qu’elle n’avait jamais fait de divination, matière ô combien stupidement inefficace à ses yeux. Elle avait préféré étudier l’arithmancie, plus parlante, ainsi que les runes et les soins aux créatures magiques… Intéressée cependant, la blonde s’enquit :

« Peut-on savoir à peu près les épreuves de cet examen ? Ou est-ce censé être secret jusqu’au jour j ? »
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Ξ Sujet: Re: Devant le bureau de Rufus Scrimgeour   Devant le bureau de Rufus Scrimgeour - Page 2 EmptyVen 18 Avr - 10:09

[HJ : désolé pour ce méga retard Crying or Very sad ].

Apophis Sykes avait été patient et avait tenu à écouter les deux élèves l'un après l'autre avant de pouvoir reprendre la parole à son tour. Il souhaitait cogiter, évaluer ce qu'il ferait d'eux et leur imposerait comme exercice d'entrée de jeu.

Grâce au Ciel, il avait devant lui deux premiers de la classe tous aussi parfaits qu'ils étaient sûr d'eux ! C'était merveilleux ! Pas une seule ombre au tableau ! Ils pourraient ainsi exceller dans tous les domaines sans qu'il n'ait, lui-même, à venir leur faire un petit rappel de choses élémentaires.

Il se souvenait encore très bien de la réaction qu'avait eu Maugrey en le voyant répondre à cette question quinze années plus tôt, mais surtout de l'esclaffement pas du tout discret de Brad qui était juste derrière eux. Cela avait définitivement décidé Callagher à en faire son élève, la roue du destin avait tourné -passant des mains d'Alastor à celles de ce dernier. Ce jour-là Sykes, comme tant d'autres, avait été dans ses petits souliers, répondant en bagayant qu'il était doué en métamorphose et que cela s'arrêtait là pour sa part... Alastor, n'appréciant pas son manque de courage, lui avait alors flanqué une grande tape dans le dos, singeant son expression parfaitement blème et terrifiée. Il avait quoi... 19, 20 ans ?

Et cet imbécile avait commencé à lui faire la morale sur "comment se tenir face à un mentor", "comment apprendre à parler" -c'était mesquin ça !-, "comment être courtois" et surtout "comment éviter d'attirer l'attention" toue en rajoutant que, s'il était un maître ès métamorphose, il ne tarderait pas à le changer en rat si jamais il répétait la même erreur.

Irrité qu'on lui parle de la sorte, comment avait réagi Sykes ? En montant sur ses grands chevaux de péteux et en répliquant avec tout le dédain possible -ohh Miss Deauclaire, à ce jeu, vous ne me rattraperez pas ! Foi de vipère !- qu'il n'était pas né celui qui le traitrait encore une fois de débile, de bègue et d'enfant mal élevé. Alastor avait levé sa baguette et lui avait fermé les yeux... Puis était intervenu Brad avant même que son intempestif collègue ne jette son sort, écartant avec douceur et élégance l'arme pointé sur lui et commençant ainsi à se lancer dans un long discours, excusant Sykes et expliquant à ce vieux grincheux qu'il était encore "trop jeune pour réellement savoir ce qu'il faisait". Un sourire en coin, un clin d'oeil ironique et Callagher l'avait entraîné avec lui, sans un mot.

Et depuis Apophis l'avait vengé... oui, vengé ! Sykes avait honoré la mémoire de son vieux compagnon et c'était là un fardeau qui lui plaisait bien.
Il en revint à la jeune blonde qui lui demanda -avec un intérêt propre au Serdaigle apparemment...- quelle serait la nature des épreuves et si elles étaient tenues secrètes. D'ordinaire Apophis aurait répondu, et ce par pur jouissance et méchanceté que "oui et puis c'était tiré au sort ! alors il fallait tout potasser ! Puis les dates étaient, elle aussi, aléatoires ! Cela pouvait tout aussi bien tomber un Dimanche à deux heures de l'aprs-midi qu'un mercredi matin à trois heures ! Allez savoir !".
Mais quelque chose le retint d'être aussi discourtois et il adressa un joli sourire à la demoiselle :


"Non, les épreuves ne sont guères secrètes, cependant le sujet l'est bien entendu. C'est un peu comme à Poudlard... Vous passerez les matières élémentaires et principales apprises au cours de votre scolarité donc : Défense contre les Forces du Mal, Métamorphose, Potions et Sortilèges. Après vous passez votre spécialisation... bon comme c'est encore un peu nébuleux pour vous, je vous laisserai du temps pour bien choisir votre matière préférée !

Ensuite viennent les autres épreuves, à savoir celles que vous apprendrez en stage avec moi, comme : la Science du Déguisement, c'est la plus dominante d'ailleurs, elle compte pour près de la majorité des points. La Science du Camouflage. La maîtrise des Sorts en Combat et, pour finir, celle que tout le monde adore : les Aspects Juridiques.

C'est tout ce côté "paperasse administrative" que je vous apprendrai à remplir ! Vous verrez, je suis assez fort à ce jeu... Maaaiis je n'aimerais être ventard car je crois bien savoir qu'un certain Aaron Millers me bat à plate couture ces temps-ci !".


Et il eut un petit gloussement délicieux... et tellement effeminée dans sa bouche. Un détail cependant frappa son attention et il en revint au jeune Français :

"Dites, vous êtes spécialisé en fauconnerie, c'est ça ? Donc avez un animal si je ne m'abuse ?
Car, si c'est le cas, il est considéré comme outil de travail et il faudrait que vous passiez un test, voire si cet animal peut être classé comme étant une arme. Je dis "arme" et "outil", c'est la procédure qui veut ça pour savoir si votre bestiole peut se rendre utile comme éclaireur etc... ou, donc, attaquer une cible donnée, si vous voyez ce que je veux dire.

Il faudrait que vous la présentiez la semaine prochaine au dresseur chargé de contrôler les animaux. C'est une épreuve qui n'est pas trop longue, un demi heure à tout casser, et qui n'est pas non plus trop éprouvante pour l'animal ou pour son maître. Ensuite, on vous délivre un certificat annonçant s'il peut être un outil ou une arme. Ah oui ! De plus je serai présent !".


Et un large sourire fendit lentement son visage en deux, découvrant des crocs aussi luisant que si Sykes avait été un loup garou.

"Au fait, je serai présent à toutes vos épreuves et il y a une chose que vous ne devez sans doute pas savoir puisque cette pratique est encore tenue secrète...

Le mentor a le droit d'intervenir en cas de nécessité ou de demande de son élève s'il est en grande difficulté. Le nombre de fois est tiré au sort avant les épreuves et varie entre un et cinq.
Bien entendu, à chaque fois que j'interviens, vous perdez 3 points... C'est à vous de décider !".


Puis il se rengorgea un peu mieux et croisa les mains sur son bas ventre, attendant la réaction de ses élèves.

"Vous avez d'autres questions ou nous pouvons passer à la salle suivante ?".
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