Une nuit d'insomnie, un papier, un crayon, et voilà Alexander se transformant en poète...
La vie est un océan de douceur dans lequel je me perd
Lorsque par hasard je te repère
Tu es le poison qui monte jusqu'à mon coeur
Celle qui a frappé sans que j'ai peur
Si seulement je pouvais dans mon dernier souffle
T'embrasser avant que par tes charmes je ne coule
Ma vie est pleine de toutes sortes de tentations
La pire de toute est de tomber dans l'agitation,
De me transformer en un mauvais préfet
Qui ne saurait plus départager
Le bien, du mal, le faux, du vrai.
Je me souviens encore de ce jour d'été
Que ta seule présence a suffit à égayer
Alors que je me sentais déprimé.
Tu brillais bien plus que le soleil
Et j'ai pensé avoir sous les yeux une merveille
Mais ce n'était que toi, serpent envoûtant
Que je ne puis aimer sans quitter le versant
De la montagne où je suis
Celle des bons, celle des unis.
Le côté obscur qui est en face et que tu habites
Est la promesse que je sollicite
Mais ce serais renier mes origines que d'avancer plus loin
Et je n'ose même pas tendre les bras.
Il suffirait que tu me dises que c'est possible pour que j'y crois
Mais sans ça je suis tétanisé, incertain. Tu es ma croix.
Il y a aussi cet autre, celle qui occupe encore mes pensées,
Celle que par la force des choses je vais devoir quitter.
Elle n'a pas ta beauté mais elle aussi m'attire.
Ne suis je qu'une cible dans laquelle elle tire ?
Je me le demande parfois car elle vise bien
Ce coeur qui lui fût donner contre le sien.
Quand elle a repris ce qui lui appartenait
J'ai oublié de lui demander celui qu'elle possédait
Et j'ai l'impression qu'en se perdant il t'a trouvé
Charmante sorcière aux charmes indéniables
Qui sait jouer aux jeux des misérables
Que l'on nomme séduction et passion.
Je succombe à ce poison
Et me sens défaillir
A chacun de tes sourires.
Je suis bien frivole pour tant hésiter
Car j'attend de quitter l'une pour embrasser
L'autre qui est toi, la belle des belles
Blonde parmi les blondes, saphir bleu du ciel.
Ta beauté n'a pas de pareil
Mais je ne suis pas une abeille
Qui butine de fleur en fleur.
Je cherche mon âme soeur
Celle qui comprendra tout de moi
Qui sois de mon monde et d'un autre à la fois
Qui n'aime que moi
N'embrasse que moi
Ne regarde que moi
Pour n'être pas jaloux comme tout ces fous
Auquel je ne veux pas ressembler du tout !
Pierre de Jade, je suis un rubis
Qui a été mal polie.
Si tu possèdes la vérité
Dis moi ce qu'elle est
Je veux te posséder
Même si cela doit être en secret
Mais je veux être sûr
Que ce ne sera pas trop dur
Car je ne changerais jamais
Ce que je suis doit être accepter
Pour que nous puissions un jour marcher
Main dans la main ensemble un été
Comme nous l'avons déjà fait
Et ressentir que je ne suis pas le seul envoûté...
Pour peut être s'aimer ?
... Pour la beauté d'une jeune fille presque encore inconnue.
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