Conseil de guerre en salle commune (pv l'equipe de quiditch)

Siegfried remarqua immédiatement combien Myrielle pouvait être… Motivée… concernant ses adversaires. Le fait qu’elle fasse joujou avec un cure-dent n’eut pas pour effet cependant de mettre Siegfried en alerte quand au niveau du danger que pouvait représenter la rousse. A l’orphelinat, plusieurs « grands frères » jouaient du couteau, c’était une façon pour eux de s’affirmer, et de provoquer les règles établies par les adultes. Si seulement il avait passé un peu de temps durant ses dernieres vacances pour apprendre les noms des familles de sorciers les plus connues… Peut être aurait il su qu’il n’avait pas faire à une simple crâneuse, mais à une véritable prédatrice. Cela n’aurait peut être pas changé grand-chose, Siegfried était trop jeune, ou trop fière pour avoir peur. Mais du moins, aurait il alors su où il mettait les pieds en marchant sur ses plates bandes. Il avait voulu affirmer son autorité en lui répondant du tac au tac. Mais heureusement, Raphaël intervint juste à temps pour l’empêcher de faire l’irréparable. Siegfried pencha la tête en arrière, ferma les yeux, et reprit la parole d’une voix très lasse.

Siegfried : « La miss Helisabeth a marqué plus de 70 points au cours de ses 3 derniers match, ce qui représente plus de 70% des points marqués par son équipe. Avec une moyenne de 25 buts par match, donc en moyenne 250 points par match pour elle seule… On peut dire qu’elle a mérité son poste de capitaine… Ca lui donne aussi le droit d’être la cible n°1 de nos cognards. » [Hj : Véridique^^]

Siegfried avait passé ses vacances à analyser les autres équipes, ça faisait parti de sa stratégie, connaître son ennemi. Il savait aussi qu’il devait canaliser les énergies de son équipe. Myrielle semblait être particulièrement énergique... Comment avait il pu ne pas le voir l’an dernier ? Mais d’une façon différente de Dawn. Siegfried senti bien que son jeune age, et que son physique léger allaient jouer contre lui pour imposer son rythme. Il allait devoir se montrer diplomate et… Innocent… Il regarda Myrielle d’un air joueur.

Siegfried : « Ca te dirait un petit défis pour le prochain match, genre… « Battle royal »… Disons… Contre les petit serdy, on compte nos hit, toutes cibles confondues. Celui qui fait mouche avec ses cognards sur le plus de cible devient le maître de l’autre jusqu’au match suivant. Le perdant devient l’esclave aveugle du vainqueur. Je te préviens, je suis hyper motivé, mes livres sont très lourds a porter cette année^^. J’te laisse réfléchir. »

Un silence de mort recouvrit l’assemblée. Il la provoquait ouvertement ? Etait il inconscient ou simplement fou ? Aucun des deux, Siegfried aimait juste les défis, parce qu’ils poussent les gens à se dépasser. Sans rien perdre de sa bonne humeur, il décida d’enchaîner sans attendre.

Siegfried : « Ah, tant que j’y pense. Evitons d’appeler les autres équipes par des noms du genre… Poufy… Grygry… Ou quoi que ce soit de négatif ou de rabaissant. Je vous rappel que cette année, il y a cette… Dolorès Ombrage qui va mettre son nez partout pour « relever, et corriger le niveau de poudlard ». Relever… Je dois dire que c’est le mot de trop pour moi. Dans mon orphelinat, Relever ça voulait dire faire de la discipline a outrance… Bref, je la sens pas, alors… Ne prenons pas de risque avec elle, et attendons d’apprendre à la connaître. Je ne veux pas de joueur privé de match. »

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Âge : 37 ans [17-07-1980]

Aux paroles du nouveau capitaine, Myrielle se leva, calme et digne. Elle s'approcha et soudain, très vivement, elle l'attrapa par le cou assez fermement pour qu'il ne puisse plus bouger mais pas assez pour lui causer des maux irréparables. De sa main libre elle ressortit son poignard de son corsage et le pointa d'un geste sûr sur la tempe du morveux. "Je suis une tueuse entraînée, si j'appuie de ma lame à cet endroit tu va perdre conscience et tu finiras amorphe à l'infirmerie. Je n'omettrais pas de dire que tu perdras en même temps l'usage de la parole puisque pendant que tu dormiras je te sectionnerais le nerf qui relie tes cordes vocales à ton cerveau pour t'apprendre à m'insulter." Elle dégageait une aura de fureur terrible, elle n'avait jamais subit un tel affront, elle, une sang pur, une Symphonie ! "Jamais je ne serais ton larbin même si je venais à blesser moins de personnes que toi petit morveux. Tu es un sans nom, je suis de pure noblesse. Reste à ta place, sinon ce ne seront pas que des menaces en l'air" Elle appuya un peu plus sur la tempe du si petit et si fragile seconde année et un peu de sang perla. "Je suppose que je me suis fait comprendre." Et elle le lâcha violemment, le regardant de haut avec un mépris que personne n'avait jamais vu sur son visage. On insultait pas sa famille, son nom, ses aptitudes, elle avait travaillé trop dur, trop souffert, elle ne laisserais pas un gamin décider si elle était meilleure que lui ou pas, elle l'était forcément et pas qu'au Quidditch. Elle pouvait lui briser la nuque d'une seule main et il continuait... Si il voulait qu'elle l'écoute il faudrait qu'il respecte ce qu'elle était, ce qu'elle représentait.

Se retournant vers les autres, elle leur adressa un sourire froid et ne donna aucune explication à son geste. Ils n'auraient pas plus qu'elle supporté d'être traité ainsi par un sans nom. Autant dire un sang de bourbe ou un sang mêlé ! On ne savait pas d'où il sortait et il se croyait mieux qu'elle, une perfect ! L'une des plus belles filles de Serpentard ! La plus forte sans aucun doute ! Elle retourna alors à sa place et eu un sourire aimable totalement faux à son capitaine. "Mais je t'en prie, continues. Nous en étions donc à Harris je crois ?" Pas tout à fait mais autant rembobiner...

Les perfects étaient installées ensemble, comme souvent, non pas qu’elles fonctionnaient par trois, puisqu’il n’était pas rare de les voir séparées, avec leurs copains, ou futurs copains respectifs, mais la salle commune était leur QG en gros, et il n’était pas rare de les entendre rire toutes les trois installées autour d’une table à raconter un maximum de potins sur tout et n’importe quoi. Sans oublier les dernières rumeurs qui pouvaient parcourir ce vaste château. Superficielles ? Peut-être un petit peu, mais elles étaient si parfaites, qu’on pouvait aisément le leur pardonner après tout ! Ceci étant, pour une fois, la belle Italienne restait silencieuse. Elea n’avait donc rien à dire sur tout cela ? Visiblement non…

Le capitaine avait finit par reprendre la parole, suivant la discussion, et expliquant qui était véritablement le nouvel attrapeur… Motivé ou pas, il restait aux yeux de la Russe qu’une pauvre moineau égaré qui allait tâter de sa cruauté si jamais il osait mettre son bec sur un terrain qui ne lui appartenait pas.

« Ce morveux ne me pose pas le moindre problème, sois en certain, je vais l’aplatir en moins de temps qu’il ne lui faudrait pour appeler à l’aide. »

Les prunelles de la brune brillaient intensément. On pouvait clairement voir en elle tout ce qui faisait, depuis toujours, de la belle une serpentarde de pure souche. La fierté, la ruse, le mépris mêlé à une certaine indifférence hautaine. La poupée russe était on ne peut plus digne de son rang, et cela, elle le montrait chaque jour avec une vigueur croissante, bien qu’elle puisse se montrer parfois… trop ouverte, elle n’en demeurait pas moins un iceberg bien difficile à faire fondre.

Raphaël prit la parole peu de temps après, demandant en quoi Elisabeth pouvait représenter une menace… Oh, Harris, belle et douce Harris, viens donc voir tata Danette qu’elle t’étripe… cette fille était l’envoyée du diable en personne ! Un adversaire vraiment redoutable… si seulement ils lui avaient fracturé le crâne à celle-ci !

Siegfried expliqua alors quelle était la difficulté face aux Blaireaux et à cette Elisabeth. Puis, il eu l’idée saugrenue de lancer un ‘défi’ à la belle rousse au tempérament de feu. La brune vit, bien sûr, son amie réagir au quart de tour, en temps normal, la préfète aurait sévèrement punie la jeune fille pour son comportement aussi violent et inadapté, mais elle n’était pas le genre à faire des coups aussi bas à ses amis. Elle laissa donc passer, sachant de toute façon qu’elle n’allait pas faire de mal au jeune garçon, pas encore. Ceci dit, quand la rousse revint à sa place, la brune prit la parole :

« Léthé, évites de provoquer les sangs purs à l’avenir, prends cette remarque et la réaction de Myrielle comme une sorte d’avertissement. »

La brune était froide, mais elle restait assez amicale malgré tout avec le jeune Siegfried, il avait parlé d’orphelinat… Ainsi, ils avaient au moins un point en commun tous les deux… la perte de leur famille et la disparition de leurs proches… Quant à la belle rousse… Dawn lui parlerait, mais seule à seule, parce qu’il n’était pas dans ses habitudes de réprimander ses amis publiquement. Ceci dit, son rôle de préfète ne lui laissait d’autre choix que de parler avec la belle Anglaise… En réalité, le fait que son amie menace un 2eme année, qu’elle aille même jusqu’à sortir son arme face à lui ne la gênait pas plus que ça, elle avait le droit de défendre son honneur comme n’importe quel sang pur possédant un honneur, mais, pas devant la préfète. Si elle voyait ça, elle était obligée d’intervenir… normalement, cette fois-ci, elle s’était tue, mais elle ne pouvait éternellement protéger Myrielle. Alors que si elle ne voyait rien, elle pouvait toujours feindre l’ignorance…

L’ambiance de la salle avait clairement refroidie depuis ce léger… contre temps. La brune, toujours installée de la même manière, assise sur un fauteuil, ses jambes pliées sur le côté, le dos bien posé dans le confortable dossier émeraude. Le regard étincelant de la belle russe passa chaque visage au scanner, puis, reportant son attention sur Siegfried, elle poursuivit dans le thème principal de la soirée : le Quidditch :

« Bon… C’est clair que celle là… Harris, vous allez devoir la briser. Si les coups simples ne suffisent pas, je pense qu’une fracture la calmerait un moment. Quant aux autres… Se méfier de Fledge et de Barkley chez les aigles… Les lions c’est surtout Lone… Et Kortigas qu’il faut matraquer. »

Certaines personnes, ne connaissant pas la poupée de porcelaine qui avait tenue le rôle de batteuse quelques années plus tôt, auraient pu penser qu’elle faisait de l’humour, ceci étant, la jeune sorcière était loin de la plaisanterie. Elle avait toujours été une batteuse assez dure et surtout impitoyable, tout comme son amie… mais elle avait fini par rendre l’âme, pour trouver une nouvelle place, elle restait d’un lunatisme parfois déconcertant, il fallait bien l’avouer, bien sûr, tous ses choix n’étaient pas fonction de ses humeurs, surtout le dernier concernant le poste d’attrapeur, cependant, elle avait par simple coup de tête voulu passer poursuiveuse.

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*

C'était quoi cette façon de traiter le capitaine, est-ce que miss symphony avait un peu de plomb dans la cervelle ou bien sa cervelle n'était pas plus grande que pois chiche...

Halloween qui n'avait pas dit un mot depuis le début de la séance c'était levée d'un coup de son fauteil où elle était installée silencieuse comme un cobra. Ses yeux lançaient des éclaires au capitaine et aux perfects, elle avait eu peur pour lui, très peur même, il était à deux doigts de se retrouver au cimetière à cause de sa folie d'enfant ignorant et elle était très en colère vis-à-vis de ses stupides filles.

Quand elle l'ouvrit ce n'était sûrement pas pour les féliciter de leur exploits enfantins et non plus pour applaudir le nouveau capitaine pour sa folie douce. Mais pour évacuer la boule qu'elle avait à l'estomac, avant de ravaler ce qu'elle voulait dire et de s'en prendre à un élève innoncent plus tard, disons qu'elle ne voulait pas avoir à faire avec cette ombrage ...
« Siegfried surveille ton langage vis-à-vis de ton équipe !! tu n'es pas à chez les pouffy, ni chez les gryff, ni chez les serdy, mais bien à serpentard, met ta fierté et ton envie de jouer en veilleuse, si tu ne veux pas que notre pitbull national ( myrielle) te déchiquete à la moindre occasion, parce qu'il n'aurait pas compris que tu es encore un enfant !!! « dit elle d'une voix sifflante, un regard froid posé sur le capitaine. Elle changea sa trajectoire de vu et la fixa sur la cheminée
Elle ne les regardait pas parce que seulement les voir maintenant lui donnait l'envie de vomir, tellement elle était énervée contre elles.

« Il y a certaines personnes présentent dans ce lieu, qui devrait fortement réfléchir dans leur attitude !! nous sommes une équipe !!! et que ça déplaise à certaines, ce jeune garçon et notre capitaine, donc on lui doit respect et honneur... « dit elle en les posant doucement sur les trois têtes devant elle

Elle avait un regard assassin, son visage était fermée sombre, elle sera les points avant de perdre le contrôle d'elle -même, son sang bouillonnait dans son corps, elle serait les lèvres pour éviter de dire tout ce qu'elle pensait à ces trois miss.

Elle posa un dernier regard sur son capitaine et s'assit. Halloween n'appréciait pas vraiment qu'on brutalise quelqu'un qu'elle appréciait, elle pouvait venir dangereuse pour les personnes qui avaient agressé verbalement et physiquement cette personne. Dans ce cas-là, Dawn et symphonie devront faire hyper attention, sa particularité attaquée silencieusement et dans un moment inattendu.

« Oh oui bien sûr « dit elle après avoir entendu Dawn « et tu ne voudrais pas carrément aller vers ombrage pour demander une punition collective quand tu es !!!»dit elle en montant les yeux au ciel.

« non le mieux !!! « dit elle avec un petit sourire sournois » serait d'envoyer un cognard dans la tribune des professeurs venant par l'arrière et en se dirigeant tout droit vers ce crapaud de malheur »dit elle avec sincérité
« Puis de s'occuper sans douceur des joueurs de l'équipe adverse, après ce regrettable accident « dit elle tout en souriant

[Hj, je préviens, ce post parle des sentiments du personnage qu’est Dawn, pas des miens. (je préfère le dire là parce qu’il est loin d’être plein d’amour^^)]

La belle brune posa son regard sur la jeune Strue, tiens elle était là celle-là ? Sa présence était si insignifiante aux yeux de la parfaite poupée russe qu’elle n’avait pas pris la peine de la remarquer, à quoi bon de toute façon ? Elle savait très bien le faire seule. La blonde pris donc la parole, pour avertir le jeune Siegfried, elle ne tournait vraiment pas rond celle-là. Elle se permettait de menacer Siegfried, tout en lui disant qu’il fallait respecter l’équipe, et ce en insultant la belle Myrielle par la même occasion. Cette gamine était vraiment plus que perturbée.

La brune esquissa un sourire en regardant la gamine s’exciter plus que nécessaire. Non mais vraiment… Elle était co**e. Voilà, il n’y avait pas d’autres mots pour la décrire, cependant la belle ne comptait pas suivre cette idiote dans ses délires totalement obsolètes. Oui, la jeune fille avait bien mieux à faire que s’occuper du cas de cette… chose qui osait se prendre pour quelque chose qu’elle ne serait jamais : une fille classe et attirante. Le monde était ainsi fait, certaines personnes avaient eu dès leur naissance des dons, comme la beauté, l’intelligence, ou encore les manières… c’était le cas des perfects… Et cette gamine n’avait eu le droit qu’à un cerveau à peine utilisable, des neurones périmés et un physique qui aurait pu être avantageux, si elle savait se maquiller et se coiffer… de sorte à mettre ses atouts en avant.

La blonde parla ensuite d’une punition collective, s’étant tournée vers Dawn, la jeune fille sût qu’elle s’adressait à elle, mais ne voyait pas ce qu’Ombrage avait à voir avec ce que la sorcière avait di… Elle était encore plus cinglée qu’elle en avait l’air cette petite ! Un fin sourire sarcastique vint se peindre sur le visage de la jeune sorcière :

« Ma pauvre Strue, en plus d’avoir l’air ahuri, t’es complètement stupide, c’est quand même triste ça… Je ne voie pas ce qu’Ombrage vient faire là… Quel rapport avec nous ? T’es vraiment atteinte ma pauvre. »

La brune toisa cette 4ème année du regard un instant… Pauvre Goldy, dire qu’elle devait supporter cette chose en salle de classe, mais aussi dans son dortoir… C’était d’un pathétique… Cette petite fillette osait-elle ne serait-ce qu’imaginer qu’elle était capable de rivaliser face aux perfects ? Ces filles qui avaient tout ce qu’elles voulaient avec autant de facilité que regarder un lever de soleil. Il fallait être réaliste, les trois quarts des élèves de Poudlard, qu’ils le veuillent ou non, étaient attirées par ces poupées si parfaite alors qu’elle… ? Ne faisait qu’attirer les regards dégoûtés et critiques. Mais bon, elle était en quelque sorte sauvée par sa stupidité, puisqu’elle ne se rendait compte de rien du coup… c’était plutôt pas mal en fin de compte d’être débile quand on s’appelait Haloween.

La belle demoiselle n’avait pas changé de position, toujours bien assise sur son fauteuil, son regard était devenu celui de son frère : électrique. La glace fondait doucement, laissant son bleu glacé devenir parfois de plus en plus expressif, plus violent, plus brillant, plus puissant… le tout semblable à des éclairs fendant un ciel s’azur. Le regard électrique de la belle se posa sur Goldy et Light, elles devaient elles aussi rester calmes. Quoi quye fasse la gamine, elle était foutue, Dawn avait tout, elle, elle n’avait rien. La russe pouvait faire ce qu’elle voulait, c’était comme ça, elle avait reçu l’aide du ciel depuis sa naissance. Le regard de la belle finit par s’envoler jusqu’à la silhouette de Raphaël… Elle y posa un moment son regard, sondant le jeune homme, puis finit par sourire avec délicatesse pour laisser son regard finir son chemin sur la première année et enfin sur Siegried.

Siegfried avait fait quelques pas autour des fauteuils comme observer ses partenaires sous un autre angle. Le ton était monté subitement. D’abord entre lui et Myrielle, puis entre halloween et Dawn… L’équipe lui semblait a présent être une agrégation de masses hétéroclites et incompatibles. Son rôle allait être de faire cœxister ces personnages différents qui devaient sans doute s’ignorer dans la vie normale. Mais sur le terrain, ils allaient devoir apprendre à se supporter. Voyons, comment calmer la situation sans froisser personne… Et surtout pas Dawn… En donnant raison à tout le monde.

Siegfried : « Sans forcement dire qu’ombrage a un lien directe avec le quiditch, il faut admettre que sa présence va changer beaucoup de choses pour tout le monde ici. Vous avez vu sa robe rose serrée, sa démarche avec les jambes collées, c’est une dingue de l’ordre. Et puis, pendant la cérémonie de répartition, elle s’est imposée pour nous lâcher son discours, elle a court-circuité Dumbledor. Elle va pourrir la vie des esprits forts. Je veux juste que vous fassiez attention a vous. L’autre jour, il parait qu’elle resserrait les cravates de tous les élèves qu’elle croisait d’un simple coup de baguette, elle s’échauffait juste a mon sens. Tout ce que je vous demande, c’est de faire attention a vos provocations envers les autres maison, ainsi qu’a vos… Elans de Virilité. »

C’était étrange de parler de virilité à ces jeunes filles. Mais vu ce que venait de lui faire Myrielle, le terme était parfaitement choisi. Il s’inquiéta au passage de ce qui lui arriverait si elle se faisait prendre avec cette dague… Mais… Non finalement, elle devait être assez grande pour être suffisamment prudente. Du moins, il l’espérait.

Siegfried : « Je ne veux pas de dispute non plus de dispute publique dans l’équipe. Si vous avez un problème entre vous, réglez ça en privé, et vite. Que ce soit des problèmes d’ordre relationnelle, financier, sexuel, ou bien même social… »

Il se faisait tard, il ne faillait pas prolonger trop longtemps cette entrevue. Pourtant, tout n’était pas terminé. Pas encore…

Siegfried : « Je pense que… Tout le monde doit être d’accord avec ce que je viens de dire non ? »

Par une chance non explicable, Halloween fut couper clair et net par son nouveau capitaine, heureusement pour elle, en raison qu'elle était prête à envoyer sur les roses propres en ordre Dawn, après qu'elle l'ai insultée devant toute l'équipe.
Elle fit la moue, entendant ce que disait le capitaine, il voulait qu'ils règlent leurs problèmes en privé, ce n'était pas une chose à faire en public. Les jeunes qui s'affrontaient devant des personnes avaient des limites, mais en privée, ça risquerai de se terminer en feux d'artifices.Maintenant, Halloween connaissait très bien ses limites et là déjà elle devait se retenir au plus profond d'elle pour pas mettre sa douce main sur le visage de Dawn. Elle se retourna sur son capitaine et lui dit seulement après qu'il y a posé la question.

« Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce que vous venez de dire mon capitaine, régler ce problème en priver risquerait de l'aggraver « dit elle en se retournant et en se dirigeant vers son fauteuil, tout en faisant ce petit chemin, elle lui expliqua pourquoi elle ne trouvait pas que ce n'était pas une bonne idée.

« Je n'ai pas spécialement envie de lui parler en priver, sa simple vue me donne envie de vomir et c'est réciproque, nous nous portons à merveilles quand on ne se voit pas »dit elle en s'asseyant sur son fauteuil, elle croisa les jambes et plongea son regard dans celui de son capitaine « se voir en priver, risquerai de déclencher, "ma virilité"comme vous venez de le dire et je n'ai pas spécialement envie de me salir les mains pour une fille comme elle »dit elle en souriant
« Mais ne vous inquiétez pas, nos problèmes ne dérangerons aucun cas les matches du quidditch »dit elle d'une voix douce.

*Elle paye rien pour attendre kostovak ?!?! ni symphonie !!! le jour viendra que les perfect girls ne seront plus rien !!! et quand ce jour viendra je ne me gênerai pas de les salir avec délectations !!!!*

Elle c'était calmée maintenant et elle fixait toujours son capitaine, disons qu'elle était pressée que ça se termine cette réunion, elle voulait aller dans son dortoir pour être seule !!!

Âge : 37 ans [17-07-1980]

Apparement, Siegfried n'était pas au courant que les poignards de la belle étaient autorisés dans l'école. D'ailleurs, il y avait fort à parier que si sa "virilité" (quel terme machiste ! Comme si les hommes avaient seuls avaient suffisament de force pour faire mal !) se retournait contre Potter, Ombrage lui decernerait une médaille. Enfin, à ceci près qu'il y avait plus de probalités que Myrielle dévoile sa féminité à Potter. Elle adorait jouer de ses deux facettes et elle trouvait Halloween abominablement présomptieuse d'oser l'insulter alors qu'elle venait de rouver sa dextérité au poignard... Il y a des suicidaires partout n'est ce pas ? Elle avait pensé un moment à envoyer un nouveau coup de semonce en pitt bull qui se respecte mais finalement, non... Si Siegfried en tant que capitaine pouvait mériter qu'elle s'en occupe, en revanche Strue était bien trop insignifiante. Elle était juste aigrie de ne pas être aussi parfaites que les Perfect, bref, comme à peu près toutes les filles de Serpentard qui manquaient de dignités et de savoir vivre. Il y en avait plus qu'on ne croyait.

Comme elle insultait à nouveau Dawn, elle sourit, méchante sans en avoir l'air. "La race Snow, tu vois, je préfère être une chienne de race qu'une chienne tout court. Elle a cependant raison, sur le terrain nous sommes une équipe, seulement sur le terrain. A l'avenir cher capitaine, évite ce genre de réunion, apparement je ne suis pas la seule à avoir le sang chaud mais il y en a qui n'ont pas peur du ridicule" Ce n'était plus un conseil de guerre, c'était la guerre. Il y avait Halloween toute seule, les perfects, unies à la vie à la mort, et les deux hommes et la plus jeune totalement à part bien qu'au final Strue se soit mis dans l'embarras pour "sauver" Siegfried qui finalement n'était pas très en danger. Myrielle savait ce qu'elle faisait, merci pour elle. Elle lui avait fait mal physiquement comme il avait fait mal à son honneur, il ne recommencerait sûrement pas de si tôt, en revanche Strue n'apprenait jamais de ses erreurs. C'était bien malheureux, on l'avait pourtant longtemps averti. D'ailleurs la belle rousse n'avait en théorie pas de conflit avec la petite blonde mal coiffée si ce n'est par l'intermédiaire de Dawn ors chez les Perfect chacune règle son problème elle même, les autres derrière elle au cas où. En bref, une fois qu'elle eu finit de parler, la rousse posa la tête sur l'épaule de son amie près d'elle et soupira "J'ai envie d'aller dormir. Ne pourrions nous pas en rester là ? Tout ceci ne mène à rien, nous sommes des Serpentards je vous rapelle." La magnifique rousse flamboyante s'ennuyait très vite car elle était lunatique par nature. Elle n'était plus énervée, elle se fichait complètement de ce que Strue pensait d'elle, et maintenant elle avait envie d'aller dans le dortoir avec ses deux amies. Ce serait bien qu'Elea dorme avec elles ce soir, ce devait être faisable. Ce serait bien ça, très bien même. Et Myrielle sourit, confiante en elle. Personne ne pouvait battre une Perfect, ni même les séparer, elles connaissaient trop bien la douleur de devoir être des sangs pures avec tout ce que ça pouvait entraîner de dur, de difficile. Venir d'une grande famille c'était moins drôle que ça en avait l'air mais maintenant tout était simple, elles avaient tout ce qu'elles voulaient. A elles trois, elles représentaient l'idéal de la sorcière... Avis aux mécontents, il faudra vous y faire.

Non, la tension de baissait pas. Elle montait même. Etrangement, le salut vint de myrielle, qui manifesta ouvertement l’envie d’en finir. Tant mieux, si Siegfried avait lui-même proposé cette issue, tout le monde aurait pensé qu’il cherchait à calmer les esprits en choisissant la fuite.

Siegfried : « De toute façon, je crois que nous sommes tombés d’accord sur l’essentiel. Cette année, la coupe doit être a nous. Et je ne vois pas comment nous pourrions échouer. Alors… Disons que cette union est terminée. Nous nous retrouvons sur le terrain pour les entraînements quotidiens. »

Il vint se remettre auprès du feu. En regardant danser les flammes, il crut voir brûler toute l’énergie et la hargne de ses camarades. Ils, et elles ne s’aimaient pas tous, mais sur le terrain, on pouvait espérer un semblant de cohésion. Si Dawn ne jetait pas halloween du haut du château, si halloween n’empoisonnait pas myrielle, si myrielle n’égorgeait pas Siegfried, si Siegfried ne tuait pas a la tache Raphaël et heaven, si Raphaël et heaven parvenait à faire corps avec Elea… Oui… Si toutes ces conditions étaient respectées, la victoire était a portée de leur main.

Siegfried : « Aller, que ceux qui voulaient travailler travaillent, que ceux qui ont sommeille aillent dormir, et … Que les autres fassent ce que bon leur semble. »

Il se saisit alors d’une bûche qu’il jeta dans la cheminée. Le feu s’était légèrement assoupi, et Siegfried voulait en profiter encore un peu avant de monter au dortoir. Certains allaient partir, certains allaient rester… Mais ça n’avait plus d’importance. Siegfried avait pu voir son équipe telle qu’elle était. Connaître son ennemi, et se connaître soit même. Désormais il connaissait l’ampleur de la tache qui s’offrait a lui.

Les élèves avaient… comment dit-on déjà ? Le sang chaud… Oui, enfin tous ? Pas vraiment, certains restaient silencieux, comme Raphaël ou Elea, mais la pire de tous était sans nul doute la blondinette de service qui se prend pour quelque chose qu’elle ne sera jamais, c’est-à-dire, une personne respectable et respectée, en gros. La belle brune eut un petit sourire amusé suite aux paroles de son capitaine. Ainsi il ne la ‘sentait’ pas trop cette bonne femme ? Tant pis pour lui !

« Je ne partage pas ton avis sur la question Ombrage Siegfried. Je pense même qu’elle va essayer de se mettre du côté de ceux qui ont déjà eu… plus ou moins une certaine influence à l’époque de Tu-Sais-Qui. Le ministère a beau dire ce qu’il veut, nous savons tous ce qu’il en est de cette question. Et n’importe quel esprit censé essaie de rejoindre le meilleur des côtés. Donc, ici en l’occurrence, il suffit de s’opposer à ce cher directeur si apprécié pour montrer dans quel camp on se trouve. »

Un léger sourire naquit alors sur le visage de la belle. Ceci dit lorsqu’elle écouta Siegfried faire la liste des problèmes… Une pensée légèrement décalée vint en elle. Esquissant un sourire, elle se pencha vers Raphaël et murmura tout doucement :

« Tu sais quoi ? Je crois que j’ai un problème d’ordre sexuel avec toi. Si tu ne m’embrasses pas, je risque de ne pas survivre… »

Personne d’autre que le jeune homme et les perfects qui se tenaient tous pas loin n’avaient pu l’entendre. Bien sûr c’était de l’ironie, Raphaël le savait très bien, et le ton de Dawn l’avait clairement fait comprendre. Elle partageait juste… disons sa pensée mesquine et peu aimable du moment. Le sourire accroché à son visage démontrait lui aussi qu’elle plaisantait. Aussi douteux que soit son humour, je vous l’accorde :p.

En attendant, la poupée de porcelaine n’avait pas écouté la chose blonde qui venait de s’exprimer n’en ayant absolument rien à cirer, comme dirait l’autre. Elle se contenta d’afficher un léger sourire tout en regardant la gamine qui avait un an de moins qu’elle et qui osait déjà se croire comme étant quelqu’un d’important… Absurde !

La belle Light parla alors à sa jeune amie qui esquissa un sourire en l’écoutant. C’était clair et net ce qu’elle disait était on en peut plus véridict. L’expression ‘chienne’ faisait sourire. Mais que pouvait-on dire d’autre face à l’autre idiote ? La brune approuva la proposition de son amie. Oui, elle devait étudier encore la métamorphose humaine… Son livre l’appelait inaudiblement depuis son tiroir (soigneusement fermé). La russe se leva donc :

« Bonne soirée à tous. »

Puis elle adressa un sourire à ses deux amies, elles allaient avant toute chose aller discuter un peu au dortoir… le dortoir des 5ème années.

[Partie]

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