Nouvel aller pour Poudlard...

Et voilà, déjà Septembre.
Les vacances avaient été plutôt réussies ; Lana et sa famille, n'aimant pas particulièrement la plage et le soleil brûlant, étaient parties visiter les pays du Nord. Son père avait en fait concocté un parcours allant de l'Angleterre à... à l'Angleterre, en passant par le Danemark, la Suède, la Finlande, la Norvège, la Pologne, l'Allemagne et les Pays-Bas. Mais Lana n'avait pas beaucoup de regrets en pensant qu'elle allait de voir reprendre les cours et se lever à 7h tous les matins, car elle pourrait par la même occasion re-pratiquer la magie. Elle était à présent en 2ème année.

*Il y aura enfin des élèves plus jeunes que moi...* pensa-t-elle en riant doucement.

La gare de King's Cross n'était pas particulièrement remplie et la jeune japonaise put sans encombre traverser le mur menant à la voie 9 3/4, après après souhaité un "au revoir" à ses parents. Etant en avance, il n'y avait pas encore trop de monde. Elle monta directement dans le Poudlard Express pour avoir une chance de trouver un compartiment libre. Par chance, plusieurs étaient vides et Lana entra dans un de ceux-là au hasard. Elle monta sur la banquette pour caler sa valise dans le filet à bagages, puis redescendit et epousseta un peu l'endroit où elle avait marché sur le cuir du siège. Elle s'assit et posa sa tête contre la fenêtre.

Peu à peu, par la vitre de la porte du compartiment, passaient de plus en plus des élèves, plus ou moins âgés, seuls ou bavardant avec leurs amis retrouvés dans la gare. La petite Gryffondor, commençant déjà à s'ennuyer, remonta sur la banquette d'en face pour chercher un roman moldu dans sa grosse malle. Elle entreprit la longue tâche de soulever chaque vêtement et chaque affaire d'école pour trouver quelque chose d'intéressant. Mais, au bout d'un moment... cela alla si vite que Lana ne vit même pas comment cela arriva ; un bon nombre d'affaires dégringolèrent du filet à bagages et s'ammassèrent dans un bazar inimaginable au milieu du compartiment.

"C'est pas vrai !!!" laissa échapper la jeune nippone en sautant de la banquette pour tout ramasser.

Douce rentrée, elle arrivait toujours au bon moment. C'est-à-dire quand l’été commençait à disparaître et que se montrer en maillot de bain n’était plus une très bonne idée. Non pas que Sam soit une adepte particulièrement accro à ce genre de pratique mais c’était particulièrement agréable de ne pas avoir à enfiler une bonne couche de vêtements pour sortir le moindre orteil hors de la maison. Et puis il fallait se faire une raison de toute les manières l’année devait commencer pour mieux se finir. Non pas que Sam attende la fin des cours avec impatience mais il est toujours moins agréable d’être en cours qu’en vacances (allez vous pouvez l’avouer).
Enfin il n’y a plus à discuter, les hiboux sont revenus avec des listes de livres à acheter, des fournitures en tout genre et surtout le billet de train pour le Poudlard Express était arrivé dans les lourdes enveloppes. Après avoir fait du shopping sur le chemin de traverse il ne restait plus qu’à utiliser les billets de train pour se rendre dans cette école si fameuse qu’elle était la fierté de l’Angleterre. Et puis par ces derniers temps ce n’était pas plus mal car même si Sam avait eut de la chance en fuyant l’Angleterre on racontait que tout était gris et triste à Londres même en plein été. C’était la crise dans le pays et une inquiétude était sur toutes les bouches : Etait-il véridique que Harry Potter avait vu le Seigneur des Ténèbres revenir à la vie après tant d’années d’absence ? En revenant au pays la jeune Keller avait constaté l’ampleur des dégats et ce n’était pas franchement joli à entendre. Maintenant elle craignait pour sa famille car elle croyait en ce qu’Harry pouvait dire. Même si on l’insultait de manière publique elle le croyait toujours sain d’esprit. Après tout des gens l’avaient toujours prédit et maintenant tout le monde s’affolait.
Sur le quai de la gare du côté moldue Sam manqua de se faire renverser par une bande de jeunes qui se rendraient dans son école à en croire ce qu’ils disaient. Avec un soupire elle se secoua la tête pour chasser tout ses soucis de la tête et avancer la tête légère. Elle passa le chemin qui menait au Poudlard Express et chercha une place de libre dans le train. Ce n’était jamais une mince affaire surtout avec la taille des valises et leur poids. Avec un soupire la jeune fille prit le panier de son petit chaton Kawai qui avait déjà passé deux années à l’école. Ils étaient tous deux identiques en caractéristiques physiques : aucun des deux n’avaient bien grandit et ils avaient toujours leurs adorables frimousses de nouveaux arrivants qui allaient tromper tout le monde.
Empoignant sa valise Sam monta dans le train avant qu’il ne se mette en route, elle chercherait une place à l’interrieur, cela valait mieux que de rester sur le quai. Mais heureusement elle n’eut pas longtemps à chercher pour trouver un compartiment peu plein. Une fille seule l’occupait et à en croire ses souvenirs il s’agissait d’une gryffondor également. Alors Sam ouvrit la porte fenêtre et avec un sourire elle lui demanda ce qu’elle voulait.

« Il y a de la place dans ce compartiment ? Hem… Tu veux un peu d’aide peut-être ? » demanda-t-elle en montrant le tas d’affaire qui était tombé à terre.

[556]

*

Dans le compartiment s’étalaient maintenant des robes de sorcier, enfin de sorcière dans le cas présent, et autres vêtements ou objets un peu partout, sur les deux banquettes, parterre, et il y avait même une robe qui avait réussi à s’accrocher à la poignée de la porte. Qui s’ouvrit sur une jeune fille, dont Lana estima machinalement l’âge à 13 ou 14 ans, après avoir sursauté vivement. Il semblait à la petite japonaise qu’elle l’avait déjà vue… Elle fouilla un peu dans ses souvenirs… Mais oui, elle l’avait croisée dans la salle commune de Gryffondor. C’était une rouge et or, comme la petite japonaise.

« Il y a de la place dans ce compartiment ? Hem… Tu veux un peu d’aide peut-être ? »

Les joues de Lana rosirent, à cause de sa maladresse, mais cela ne l’empêcha pas de sourire instinctivement et de répondre :

« Oui, oui, tu peux entrer ! Pour l’aide… C’est pas de refus, si ça ne te dérange pas, bien sûr… »

Et elle se baissa pour ramasser les vêtements qui jonchaient les sièges. Il y avait aussi un objet étrange qui roulait sur le sol, une sphère en cristal qu’elle ne se rappelait pas avoir mis dans sa valise. Elle eut un instant d’hésitation, puis la rangea avec ses autres affaires. Avant de tout remettre, elle en profita pour prendre le roman qu’elle avait eu tant de mal à chercher auparavant. Puis, elle se retourna vers la jeune Gryffondor qui était entrée un peu plus tôt.

« Comment tu t’appelles ? Tu es à Gryffondor n’est-ce pas ? En quelle année ? » demanda-t-elle précipitamment.

*Qu’est-ce que je fais moi ? Et si je m’était trompée, si c’était une Serpentard ? Et puis, de toute façon, ça ne se fait pas de poser autant de questions à la fois. Je suis idiote. En espèrant qu’elle ne le prendra pas mal.*

Elle s’inclina légèrement pour s’excuser, mais sans dire un mot, et attendit la réponse de la jeune fille. Après ça, elle se remit à ramasser les objets tombés de sa valise et les reposa en vrac dans sa valise. En voyant un tel désordre, elle pensa avec un petit pincement au cœur à sa mère qui avait mis tant de temps à tout plier bien comme il faut et à son discours sur « rangeons chaque chose à la place qui lui est due » . Tant pis, elle ferait ça plus tard. Elle avait réussi à entasser ainsi dans une grosse malle ; un livre de sortilèges, une robe de sorcière, un tube de dentifrice (sorti de la vieille trousse de toilette), un poster des Bizzar’s Sisters, une paire de grosses chaussettes de laine, un jeu d’échecs magiques, une autre robe de sorcière, une bande dessinée de « Asterix » (un truc moldu, et français en plus), et enfin une petite pochette d’ingrédients servant à la fabrication de potions magiques. Quand les deux jeunes filles eurent fini de tout ranger, elles s’assirent, avec un léger mal de bras… Le train venait seulement de démarrer.

[512 mots]

* 492 - Désolée mais les citations ne sont pas comptées.

Lorsque la jeune fille lui affirma que c’était bel et bien libre et qu’elle pouvait également l’aider Sam posa le panier de son chat sur l’une des banquettes pour avoir les mains plus libres. Elle tira sa valise pour qu’elle ne gêne pas le passage et elle referma la porte d’un coup de baguette qui se trouvait dans sa poche, juste en dessous de sa main. Elle la glissa à nouveau à l’intérieur parce qu’utiliser la magie lorsqu’on connait mal ses sorts et que l’on n’est pas très expérimenté ce n’est pas l’idée du siècle. Donc comme une jeune moldue elle aida à ramasser les affaires sans l’aide de la magie.
Tout en prenant soin de replier les vêtements qui étaient froissés en tombant Sam les mettaient en pile sur l’autre banquette, loin de son chat qui aurait eut tendance à tendre la patte pour déchirer tout ce qui était à sa portée. Elle était en train de ramasser des paires de chaussettes lorsque Lana commença à lui poser des questions. Avec un sourire Sam consentit à lui répondre.

« Ouais je suis à Gryffondor, en deuxième année. D’ailleurs à ce que je vois toi aussi tu es dans la maison de Godric, il me semblait bien t’avoir vu quelque part. Tu es en quelle année ? » demanda-t-elle en montrant un petit blason de la maison des deux asiatiques.

Sam posa la pile dans la valise une fois qu’elle fut sûre qu’il n’y avait plus rien sur le sol. Elle se posa sur la banquette à côté du panier du chaton. Sam regarda la jeune fille, elle ne lui avait jamais parlé avant ce jour mais elle avait réussit se souvenir de son visage pour l’identifier comme étant une Gryffondor. Peut-être était-ce grâce à la répartition que Sam regardait avec attention. De toute façon elle avait toujours était physionomiste.

« Au fait, tu t’appelles comment ? Moi c’est Samantha mais appelle-moi Sam. » dit-elle en souriant.

Sans la quitter une seule seconde des yeux Sam ouvrit le panier et un petit chaton noir en sortit avec grâce pour venir se rouler en boule sur ses genoux. Tout en le caressant Sam continua à observer Lana. Tout en restant discrète car la jeune fille ne voulait pas non plus la mettre mal à l’aise, après tout c’était elle qui avait trouvé le compartiment vide. Le chat ne resta pas bien longtemps en place, il commença par s’aventurer sur la banquette pour finalement atterrir devant la fenêtre. Détachant son regard de la jeune asiatique qui lui faisait face pour regard à son tour par la vitre, Sam découvrit avec délice les paysages qui défilaient devant leurs yeux. Et puis voir son chaton les deux pattes avant posées sur la vitre, les pattes arrières sur la banquette avec la queue en pointe blanche se balançant allègrement de gauche à droite. Sam rigola en le voyant tourner la tête vers elle. Celui-ci était drôlement marrant lorsqu’il se mettait en tête de découvrir les merveilles qui faisaient partie de ce monde.

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* 507

Après s'être installée, la jeune asiatique blonde referma la porte avec sa baguette magique. Les sorciers avaient l'habitude d'utiliser leur baguette n'importe quand et n'importe comment. Certains, de ce fait, se sentaient largement supérieurs aux moldus, n'avant qu'à agiter leur baguette pour la moindre petite chose. Amener ses lunettes posées sur la table de nuit à soi, fermer une fenêtre, éteindre la lumière, arrêter son réveil...
Ensuite, elle posa un panier sur l'une des banquettes pour pouvoir ranger : celui-ci contenait... Lana le regardait curieusement. Il contenait un petit chaton noir.
L'année dernière, la petite japonaise avait possédé un hibou, mais il s'était égaré en amenant une lettre en Australie. Pourquoi l'avait-on envoyé en Australie ? Lana ne se souvenait plus, à vrai dire. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il n'était jamais revenu, et on n'avait jamais reçu de réponse à la lettre. Sans doute était-il un peu moldu. Quoiqu'il en soit, cette année, Lana avait fait aquisition d'une chouette. Une belle et grande chouette africaine au plumage presque doré, appelée Dryn. Celle-ci était elle aussi dans une cage, posée dans le coin d'une banquette, côté porte. La cage avait d'ailleurs été couverte d'une cape d'hiver, que Lana enleva pour la ranger elle aussi dans sa valise. C'est là que l'autre Gryffondor (qui en était bien une) répondit.

"Ah ! Je ne me suis donc pas trompée ! Je suis aussi à Gryffondor, en deuxième année." fit Lana d'un air enjoué.

Quand il n'y eut absolument plus rien, ni sur le sol, ni sur les banquettes, les deux jeunes filles s'assirent toutes deux, l'une à côté du panier de son chat, et l'autre, près de la cage de sa chouette. A qui elle en profita pour lui donner du Miamhibou.

"Moi c'est Lana, Lana Clayton !"

Samantha, car c'est ainsi qu'elle s'appelait, ouvrit la porte du panier et le petit chaton noir en sortit pour venir sur ses genoux. Lana le regardait en souriant, attendrie, mais sans rien dire. Un peu plus tard, le félin alla se mettre devant la fenêtre, les deux pattes avant sur la vitre, comme si il voulait voir se qui se passait dehors. Action fort compréhensible, d'ailleurs : les deux petites asiatiques firent de même, pour observer le paysage qui défilait sous leurs yeux. La campagne anglaise était vraiment belle... Des collines, des champs, des forêts... Pittoresque mais magnifique.

Mais c'est trois légers coups à la porte qui tirèrent les Gryffondor de leur observation (rêverie ?). Lana se retourna en sursautant. C'était la vieille dame poussant le chariot à friandises favori des passagers du Poudlard Express...

"Vous voulez quelque chose, les enfants ?"

Lana s'approcha. Tout cela était bien appetissant... Chocogrenouilles, fondants du chaudron, baguettes réglisse, patacitrouilles, fizwizbiz, bulles baveuses, et bien sûr, les incontournables dragées surprise de Bertie Crochue... La jeune japonaise sortit d'un petit sac qu'elle avait posé à côté de la cage (qui contenait, entre autres, sa baguette magique) une bourse contenant pas mal d'argent dont la majorité provenait d'un cadeau de rentrée fait par ses parents (le reste étant la moitié des économies de la petite Gryffondor). Elle l'ouvrit, réfléchit un petit moment et demanda :

"Un paquet de patacitrouilles, un de chocogrenouilles et une boîte de dragées surprise s'il vous plaît !"

Toujours souriante, la vieille dame sortit de son chariot tout ceci et Lana paya. Après avoir récupéré la monnaie, elle rangea sa bourse, referma le petit sac et posa les paquets de bonbons à côté d'elle.

[579 mots]

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