Revoir Poudlard sous le soleil -Libre-

Terry observa la jeune Lucie lancer son sort, se concentrant comme elle pouvait. Il sourit. Puis luna la complimenta et il se contenta de lui sourire pour approuver.
Soudain un élève sortit de derrière l'arbre. un serpentard. il vit Luna sortir sa baguette te lui répliquer quelque chose, mais il lui abaissa son instrument de magie. Il ne fallait pas en rajouter. Sa propre baguette était rangée dans sa poche... mais assez mal rangée pour qu'il puisse l'atrapper en une seconde.

- Eh bien puis-je savoir depuis quand c'est interdit? Et depuis quand les élèves retirent-ils des points? Depuis... dix seconde, j'imagine.

Terry hacha lentement ses mots. Il détestait la confrontation. Mais encore plus l'injustice. Surtout de ce genre de personnages. Et puis en parlant de règlement... il le connaissait sur le bout des doigts pour l'avoir appris dès sa première année. Dans son groupe de turbulents, quelqu'un devait bien veiller à ce qu'on ne les attrappe pas. Ce cher Isaac avait d'ailleurs maintes fois tenté de le prendre en flagrant délit, ce qu'il n'était jamais arrivé à faire.

- A l'âge de Lucie il me semble que tu n'arrivait même pas à tenir ta baguette. C'est bien toi qui l'avait jetée dans le lac ou je me trompe?

Aucun sourire n'apparut sur le visage endurci de Terry. Il n'était pas comme ce garçon, qui lui jouissait de pouvoir terroriser les autres, et qui ne le cachait pas.

Lucie entendit un compliment dit sur un ton assez agaçant, qui ne paraissait pas bien sympathique. C'est alors qu'elle vit un serpentard, un de ces élèves déprimants et exaspérants, qui ne connaissent rien à la gentillesse et à la beauté de la vie. Avant qu'elle n'eut le temps de dire un mot, Luna avait déjà sortit quelques remarques ainsi que Terry. Terry qui d'ailleurs avait l'air dans un autre état, c'était impressionnant de le voir ainsi. Lorsqu'il dit qu'a son âge, le préfet, ne savait même pas tenir sa baguette, Lucie se retint de sourire, gardant son sérieux. Elle n'avait encore jamais eu l'occasion d'avoir une confrontation, ce qui était mieux pour elle dans un sens. Mais suite aux paroles de Terry elle dit au serpentard, sur un ton serieux, et ennervé
"Si tu n'as que ça à faire, c'est ton problème. Mais je comprend qu'avec ce caractère, tu n'es pas beaucoup d'amis, et que tu t'ennuie. Les choses qu'on raconte sur les serpentards sont bien vraies. Vous n'êtes que des idiots.
Elle gardait sa baguette en main, mais bien sur, elle ne comptait pas l'utiliser, car tout ce qu'elle risquait était d'agraver les choses, surtout que de toute mannière elle ne connaissait encore rien aux sortilèges. Ou bien elle aurait peu être pu utiliser sa baguettes à des fins.. plus manuels.. Enfin, il ne vallait mieux pas.

Alors qu’il affichait un sourire triomphant, la maladroite de Lovegood intervint en plaidant que les sorts n’étaient nullement dangereux. Se retournant sur la jeune apprentie, Isaac la regarda l’air ahuri. Est-ce qu’elle se foutait de lui ? Oh oui certainement. Revenant près d’elle, le préfet interrompit son élan quand il vit une baguette pointée vers lui. « Oooh mais en plus on me menace de sa baguette ! Qu’est-ce que tu vas me faire ??? », demanda-t-il en croisant ses bras. Levant les yeux au ciel, faisant mine de réfléchir tapotant le coin de sa lèvre de son index, il ajouta: « Ah je sais, tu es tellement douée que tu vas me lancer un sort impardonnable ! Ouh j’ai peur ! », sur un ton moqueur, affichant une mine faussement effrayée.

Le garçon intervint, baissant l’arme de sa camarade. « Bien, je préfère ça. Mais, je t’ôte cinq point pour m’avoir menacé ! », annonça-t-il en la fixant du regard. La voix du type s’éleva pour faire une remarque des plus absurdes. Ceci provoqua un rire rauque chez le Serpentard, vraiment ils n’imaginaient pas que Serdaigle abritaient des gens aussi ignares. « Pour ta gouverne, de un, il a toujours été interdit de lancer des sorts hors des salles de cours, et de sa salle commune, et de deux, les préfets ont le droit de sanctionner ! », lui apprit-il comme une bonne nouvelle, en bombant le torse pour lui montrer son bel insigne.

Espérons que ça lui suffirait. Maintenant qu’Isaac avait pris plaisir à les punir il s’ennuyait d’eux. Mais Boot commit l’erreur de le narguer par de faux propos. Un vrai petit comique ce garçon. « Ferme-la Boot, ça t’évitera de dire des bêtises de la sorte. A son âge, j’en savais d’avantage ! ». Retenant quelques grossièretés à son égard, le vert et argent préféra s’en aller avant de sanctionner plus pour non respect à un préfet.

Reprenant la marche vers le château, ce fut autour de la petite bleue d’émettre son avis. Et bla bla bla … Qu’elle la ferme également avec sa voix à réveiller un mort. Peu importe ses dires, on voyait bien qu’elle ne faisait que découvrir la vie à Poudlard, pauvre et jeune enfant. « Allez, vous me fatiguez… », lança-t-il en faisant un geste de la main pour qu’ils abandonnent toute tentative qui pourrait leur valoir quelques points de moins.

Un peu plus loin, il se retourna sur eux tout en hochant la tête de gauche à droite. Ah que c’était désespérant de savoir de tels êtres sur terre et de plus capables de magie. Poursuivant son chemin jusqu’au pont menant à la cour d’entrée, Isaac espérait voir le sablier des aigles diminués de trente-cinq points. Sur le coup, il avait fait fort. Jackpot !!! Bingo !!! Comme pourraient s’exclamer certains moldus. Mais pour lui, il voyait plutôt ça comme une petite victoire personnelle, de toutes les maisons, c’est Serdaigle qu’il détestait le plus !

Passant le seuil de la porte, il aperçut le professeur Rogue qui lui fit signe de le rejoindre pour régler quelques soucis avec d’autres élèves.

*520*

[Isaac est parti]

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