Un message à ses parents... ? (Libre à un(e) serpentard svp)

Pour tout dire, maintenant, Enry ne fixait que son parchemin, essayant déjà de remettre ses idées à leur place respective. Puisqu'elles étaient en train de se bousculer dans sa tête. Pour si peu en plus... Le jeune Serdaigle passa lentement sa main sur son front pour remettre délicatement sa mèche derrière son oreille puisque celle ci avait décidé de lui cacher la vue d'un de ses yeux... Les moments de vide s'étaient d'avantages élargis, surtout à cause de ce qui venait de se passer quelques minutes plus tôt. En aucun cas, son interlocutrice l'intimidait, ou peut être un petit peu... Néanmoins, c'était la dernière chose qu'il pourrait accepter. C'est également pour cela que le jeune brun avait décidé de remettre de la distance. Déjà qu'il n'aimait pas spécialement qu'on l'approche de trop près, et qu'en plus, on l'embrasse sur la joue... Propriété privé devrais-je dire... Sur l'une des joues était inscrit "Thaïdiss", et sur l'autre était inscrit "Mily" sa mère. C'était surtout parce qu'avant, jamais il n'avait laissé une fille l'approcher de trop près. Et, il fallait ajouté également le fait que celle qui venait lui faire une "déclaration d'amour" repartait très vite en courant... Rien que le fait d'entendre le mot amour sonnait faux pour lui. C'était comme ça. Sa mère l'avait élevé à sa manière jusqu'à un certain âge, et pourtant, cela n'avait pas servit à grand chose, vu qu'il ne ressemblait à personne dans sa famille. Psychologiquement parlant...

* Qu'est-ce que je vais pouvoir bien leur raconter... ? ... Je suis arrivé dans le train... blablabla... Et j'ai rencontré un... Quelqu'un... Comment il s'appelait déjà celui là ? Tarrey... Botty ? ... Non... Cela ne doit pas être ça... *

Et puis, il n'avait pas besoin de leur donner un nom finalement. Surtout en sachant que sa chère mère penserait qu'il se serait fait des amis. C'est ce que le jeune première année écrirait certainement, pour éviter que sa mère ne s'inquiète. Enfin, vous voyez le genre...
Le parchemin gardait toujours sa même couleur blanche, et sa plume, dirigeait par sa main n'osait même pas salir le papier... Pour lui, c'était aussi une très bonne façon d'essayer d'oublier la présence de l'étrange jolie personnage qui se trouvait non loin de lui... En fait, il la vit un moment bouger, pour aller porter un peu de nourriture à l'hibou qui venait d'arriver. D'ailleurs, il avait mit un certain temps à s'en rendre compte... A croire que son cerveau avait commencé à gelé à cause du froid glacial du dehors... Mais très vite, la conversation se poursuivit... Heaven finit par répliquer... Elle connaissait des auteurs, les plus célèbres en fait... C'était certains qu'elle ne pouvait pas vraiment connaître tous les auteurs français. Peut être avait-il parlé un peu trop vite... Enry finit par lever les yeux vers elle, jusqu'à dire d'une voix toujours aussi monotone, mais qui semblait néanmoins déjà un peu plus intéressé qu'au début de la rencontre :

"Saches que... Pour ma part, les écrivains sorciers me sont presque inconnus..."

*Pour ne pas dire totalement...*

Enry venait à peine d'entrée dans le monde des sorciers... Comment aurait-il pu de toute manière connaître une grande partie des auteurs sorciers. Ne possédant aucun livre chez lui sur ce sujet. Bien sur, maintenant, il y avait la bibliothèque. C'était également pour cela qu'il passait presque tous les jours dans ce lieu pour emprunter un livre...

"Chacun sa culture... Mais, celle des sorciers m'intéressent ..."

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

Le papier vierge bougeait avec les appels d’air présents dans la volière, mais jamais ne s’envolait, Enry ayant une prise beaucoup plus forte sur ce parchemin que le vent. Il semblait en proie à un combat intérieur, un combat avec lui même pour savoir ce qu’il devrait écrire. La jeune fille le regardait, ne pipant mot, toujours accroupie face à lui. Le jeune Serdaigle, bien que né-moldu, avait réussit à lui provoquer la sensation de jeu qu’elle aimait tant, ce que les autres nés-moldus ne faisaient pas, probablement car ils avaient trop peur de ce qui pourrait leur arriver s’ils restaient près d’une Serpentard trop longtemps. Mais Enry n’avait apparemment pas peur de la gamine écossaise, à, d’un côté, son plus grand plaisir, et de l’autre, sa plus grande peine. Non pas qu’elle aimait effrayer les gens, ou plutôt si, elle adorait ça en fait, mais voir que quelqu’un lui tienne tête bien qu’il ne soit pas un Sang Pur, cela lui faisait penser à son jumeau, qui lui, ne jurait que part le mélange des sang et tout le tralala.

Posant doucement ses genoux contre le sol froid, la jeune vert et argent se retrouva à genoux devant le bleu et bronze, toujours occupé à ne fixer que sa lettre, qui n’avançait pas vraiment. Il la regarda quelques instants, puis se replongea dans sa lettre. Mais Heaven n’était pas vraiment pour cela. Elle mit un de ses doigts pâles, froids et fins sous le menton du jeune homme, et lui releva la tête, le forçant à la regarder, et à plonger ses deux yeux bleus dans les yeux gris et amande de la Serpentard. Elle lui sourit, d’un sourire, contrairement aux autres, légèrement plus chaleureux, ce qu’elle se voulut de faire, n’en ayant pas l’habitude. Puis elle finit par prendre la parole.

- Puisque, visiblement, tes joues sont prises, ou du moins, vu sa réaction, c’est ce qu’il laissait penser, alors je prends tes lèvres.

Puis la poupée de porcelaine écossaise posa ses lèvres glacées contre les lèvres chaudes du né-moldu, quelques secondes à peine. Une fois son geste fini, elle resta devant à genoux le jeune Serdaigle, croyant qu’il allait être sujet à une syncope. Pour le moment ça allait, pour le moment du moins.

Alors mon joli, comment réagiras-tu ? Je te fais peur mon joli ? Dis-moi, dis-moi si tu aimes ça, dis-moi, petit asocial. Et dis-toi, oui, dis-toi que je suis bien pire que toi ! Tu ne peux rien contre moi, tu ne peux rien, je suis mille fois mieux que toi, mille fois plus noire, mille fois pire…

La littérature des sorciers n'était pas vraiment son fort, même s'il commençait déjà à s'en attacher un petit peu. Pour le moment, il ne connaissait que les auteurs les plus célèbres, mais également ceux que certains de ses camarades de chambres lui avait proposé. En fait, non, c'était pas vraiment ça... Enry avait écouté la conversation de l'un de ses camarades, vu que ceux-ci avait parler de livre. Enry pencha un peu plus la tête en avant, se concentrant sur le blanc-brun de son parchemin. Machinalement, il ajusta sa cape de sorcier sur ses frêles épaules puisque celle-ci était en train de glissé. Le froid persistait, mais, cela ne l'aidait en rien... L'adolescente de Serpy se trouvait toujours en face de lui, ses genoux s'appuyant sur le sol. Enry se sentait presque obligé de lever les yeux vers elle, mais autre chose l'en dissuader. D'ailleurs, c'était cette seconde partie de lui qui le forcer à rester bloquer sur le parchemin... Jusqu'à qu'il sente des doigts se poser sur sous son menton, et lui forcer à lever la tête vers le regard émeraude de la jolie adolescente. En premier lieu, il ne comprenait pas trop bien ce qui se passait, et surtout... Qu'est ce qu'elle cherchait à faire...

Heaven avait un regard étrangement... chaleureux. Alors, ou elle lui jouait une de ses méchantes farces. Ou, elle... avait bu un peu trop de jus de citrouille à la bière... Rien que le fait de mélanger ces deux substances devaient faire tourner la tête à n'importe qui... Enry eut un léger tilt, plissant un instant les yeux. Mais, il restait bloqué, surtout parce qu'il ne saisissait pas la situation. Et surtout, il n'arrivait pas à la comprendre "elle".

Ses joues étaient prises... D'accord... Et... Elle... Hein...?! La jeune Serpy venait de se pencher d'avantage vers lui, mais cette fois, ce n'était pas pour un simple baisé sur la joue. Elle venait de poser ses lèvres sur le sienne... En un très court instant, se fut comme si de l'électricité avait fait le tour de son corps... Mais, surtout, tous ses membres s'étaient comme paralysé, ou plutôt gelé... Rester bloqué pendant des heures, c'était l'impression qu'il avait eu. Même quand elle s'était détaché, mais toujours en restant non loin de lui, le jeune Enry restait figé. Mais, aussi, l'emprise qu'il avait quelques minutes auparavant sur le parchemin n'était plus... Celui-ci s'était envolé, disparaissant de la volière... Se laissant emporter par le vent. Apparemment, il n'y avait pas seulement ce fameux parchemin qui s'était envolé... Peut être que l'esprit du jeune serdy aussi...

"..."

Ce n'était certainement pas le fait qu'on lui ait volé son premier baiser qui le troublé à ce point. Vu que c'était l'une des choses qui connaissait le moins. (un peu normal d'ailleurs). C'était peut être ce contact qu'il avait eu avec une presque "parfaite inconnue". Que dis-je... Inconnue... D'accord, elle était jolie... Non, elle n'était pas jolie... Elle était très laide... Oui. Voilà... Au moins, Enry était certain qu'il allait très vite oublier ce qui venait de se passer... Non, c'était pas possible d'oublier... Ce qui était sur, c'est qu'elle venait vraiment de lui clouer le bec... Mais, aussi, son visage était bien moins neutre qu'à son habitude... ( I'm chocking XD >> PS ; Mon anglais n'est pas génial hein... alors si j'ai faux sur l'écriture de chocking c'est normal...)

"Hein... ?"

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

Après avoir décoller ses lèvres glaciales de la peau, trop chaude pour Heaven, du jeune Serdaigle, le parchemin qu’il avait tenu fermement, et sur lequel il avait essayer de se concentrer un maximum venait d’être libéré, et virevolta quelques minutes à l’intérieur de la volière, gênant quelques oiseaux, avant de s’engouffrer par une fenêtre sans vitre, et prendre son envol dans le grand bleu du ciel. Heaven avait toujours un doigt sous le menton du jeune garçon né-moldu qu’elle venait d’embrasser, et sûrement, de voler le premier baiser, sans aucune autorisation. Ce qui était plutôt excitant, puisque Heaven adorait ne rien respecter, et surtout, elle adorait la sensation qui la parcourait quand ses victimes, proies, appelez les comme vous le souhaiter, réagissaient à ses actes. Souvent, s’était assez drôle, car ils prenaient la fuite en courant, ayant trop peur de se faire réduire en poussière ou de morde le bitume, ou de recevoir un quelconque sort qui aurait pu les mettre dans une situation assez comique.

Et visiblement, ce n’était pas le cas du jeune bleu et bronze, qui ne bougeait plus d’un poil, les yeux rivés dans ceux de Heaven, le regard remplit de questions qu’ils auraient sûrement voulut lui poser, chose qu’il n’oserait probablement pas faire, la bouche légèrement entre-ouverte, une impression d’extrême stupéfaction collée au visage. Ca aussi, s’était assez drôle en soi, mais le fait que son baiser ne provoque aucune réponse chez le joli petit Serdaigle vexait Heaven. Elle hésitait à refaire ce qu’elle venait de faire, après tout, si une fois, ça le pétrifiait la deuxième, peut-être que ça le réanimerait… Cependant, elle en doutait, et soupira doucement.

- Si c’est le seul effet que ça te fait, je peux t’avouer que tu me vexes profondément…

Elle avait pour habitude que tout le monde lui court après, malgré son jeune âge, et adorait depuis toujours les faire espérer, puis balayer tout d’un revers de la main, brisant bien des cœurs, et faisant couler bien des larmes. S’était ce qui l’amusait, ce qu’elle trouvait drôle. Mais ce né-moldu, comment dire, au départ bien entendu, s’était un jeu, un jeu qu’elle avait elle même commencé, un jeu qu’elle pensait gagner haut la main, son jeu favoris, la discrimination sadique, méchante et blessante, mais lui, ce petit Serdaigle aux yeux océans avait réussit à provoquer une drôle de sensation dans le petit corps frêle de la jeune écossaise, qui s’était attendrit à ses côtés.

Puis il entreprit de parler, enfin, d’émettre un son serait plus approprié, puisqu’il s’agissait d’un simple « Hein ? » qui voulait à la fois, tout dire, et ne rien dire du tout. Il lui posait une question, sûrement le pourquoi du comment de son geste, mais un simple « Hein ? » était vraiment mal venu après le cadeau qu’elle venait de lui faire. Oui, car s’était un cadeau, étrange certes, mais un cadeau… Du moins, il paraîtrait.

- « Hein ? » quoi ? Tu peux pas développer tes questions ? Pronom interrogatif, sujet, verbe ! Tu l’as appris à l’école ça…

Le regard du jeune serdy restait fixé dans ceux de la jeune serpy. Le temps qu'Enry reprenne à peu près conscience, même si ce n'était pour tout dire, par vraiment possible dans les minutes qui suivraient. Il mit également un temps à comprendre les dires de la demoiselle, qui pourtant été très simple, et prononcé assez distinctement pour que son conduit auditif amène les sons jusqu'à son tympan pour le faire vibrer. Quel effet cela pouvait lui faire ? Enfin... Si, ça lui faisait de l'effet. Mais, il avait des réactions un peu différentes que les autres. Ce petit mur qu'il s'était bâti s'était comme fissurer, néanmoins, cela n'empêcher pas au jeune Stanley de tenter de le reconstruire d'une manière ou d'une autre. Déjà, il tenta de retourner à la réflexion de la lettre qu'il devait envoyer à ses parents. Cette tactique ne perdura pas longtemps.. Jusqu'à qu'Enry se mette à réciter machinalement son cours de métamorphose, où plutôt une partie de ce cours. Répétant plusieurs fois la même phrase... "La métamorphose est une des formes de magie les plus dangereuses et les plus complexes... Allumette en aiguille... Acus Lumen... Acus Lumen..."

Penser à autre chose. C'était l'une de ses priorités. Et toujours, son interlocutrice devait attendre une éventuelle réponse constructive de sa part. Enry cligna des yeux, mais son regard n'évita en aucun cas celui de sa vis-à-vis... Il fallait comprendre, le temps que cela monte au cerveau... Et puis, pour être honnête... Il pouvait dire quoi ? 'Merci"... Ou peut être 'Je suis outré...' ou encore 'on recommence...?' Heu, oui, et non.

"Pronom interrogatif... Sujet... Verbe... Oui. Cela je connais..."

Il était tombé sur une dingue. Même si dans le geste de l'adolescente, il n'y avait rien de vraiment "dingue". Néanmoins, pour Enry, ce geste n'était pas normal. Surtout en sachant, qu'ils venaient à peine de se connaître. Mais aussi, que sa jolie vis-à-vis et lui, n'étaient pas en totale accord quelques minutes auparavant. Ou, peut être une heure avant. Enry n'avait même pas prit le temps de regarder l'heure depuis qu'il avait commencé à discuter avec la jeune serpy...

"Mais... honnêtement... tu veux que je te dise quoi... ?"

Il n'allait tout de même pas lui dire qu'il avait apprécié... ? Si ? Peut être qu'il l'aimait bien, parce qu'elle semblait avoir un peu plus de cerveau que les autres Serpentards. Pas qu'Enry généralisé, les Serpentards n'étaient pas tous des personnes immatures...

"Ah si... peut être... N'as-tu pas perdu la tête...? ..."

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

La jeune Serpentard, attendant de quelconques réponses du jeune Serdaigle était toujours agenouillée devant lui. S’ennuyant à mourir le temps que le joli minois ne se réanime, elle lui prit la main et commença à jouer avec. Elle pliait, dépliait les doigts du Serdaigle, qui avait une peau bien plus chaude que la sienne, alors que celui-ci devait sûrement se croire en contact avec une pierre gelée. Elle caressait l’intérieur de la main du né-moldu, les yeux toujours dans ceux de son vis-à-vis.

Bon, déjà, il savait comment formuler une question, s’était déjà ça. Après, fallait-il encore qu’il encore qu’il réussisse à en poser une, voire plusieurs peut-être. Ca, ça semblait encore pas gagné. Peut-être voudrait-il recommencer, ce dont la jeune Serpy doutait, oui, elle en doutait vraiment, ça n’avait pas l’air d’être son genre. Peut-être était-il gay… Bah, après tout, elle n’avait aucun préjugé sur les gays, au contraire, elle aimait les voir s’affirmer.

Aux yeux d’Enry, elle devait probablement passé pour une folle a lier, du genre de Bellatrix Lestrange, sorcière bien connu pour être complètement givrée, surtout depuis qu’elle avait été incarcérée à Azkaban. Elle ne savait pas vraiment si le fait d’être comparé à Lestrange avait quelque chose de positif, mais cela la faisait rire interieurement. Enfin, il était vrai que son geste, son cadeau, enfin, le baisé qu’elle lui avait donné était rempli de mystère. N’avait-elle pas dit qu’elle détestait les nés-moldus ? N’avait-elle pas un sang si pur a ses magnifiques yeux vairons ? Alors pourquoi venait-elle d’embrasser un né-moldu, de souiller d’une certaine façon son sang ? C’était pourtant simple, elle s’amusait follement avec ce gamin, et voulait que le jeu continu, même si pour cela elle avait dû –son acte la fit légèrement frémir- l’embrasser.

Ce qu’elle voulait qu’il lui dise ? Hé bien, la liste pourrait être longue, mais nous ferrons dans le court. Ce qu’il en avait pensé, ce qu’il, éventuellement, pensait d’elle, et tout pleins de choses qui se reportait à ça. En clair, elle lui demandait ce qu’il avait ressenti. Etait-ce trop dur pour lui de comprendre ça ?

- Perdue la tête ? Noooon, je ne pense pas, disons, que s’était beaucoup trop tentant…

Puis, comme pour parfaire ce qu’elle venait de dire, elle mit les mains du garçon autour de sa taille, et mit ses deux mains à elle sur les joues brûlantes du serdy, et ré-itéra son geste. Elle fut néanmoins plus douce, plus longue et ses pensées étaient encore plus sadiques qu’auparavant.

Voles mon petit aigle, voles tant que tu le peux. Car un jour comme un chasseur mon petit aigle, oui un jour je te viserais, et te toucherais, et tu tomberas. Battre des ailes ne te servira à rien mon petit aigle. Le serpent vaincra l’oiseau.

Le jeune apprentis restait toujours aussi silencieux, n'ayant pas l'intention de prononcer un mot de plus. En fait, c'était plus les mots qui lui manquaient, et bizarrement, cela l'agacer... Le jeune homme avait l'impression que cette adolescente jouer avec lui, enfin, cela ne devait pas être qu'une impression. Elle attendait peut être qu'il réagisse différement, qu'il s'énerve, où qu'il lui dise 'j'aime bien quand tu m'as embrasser'. Ou, pleins d'autres choses encore... Néanmoins, rien ne sortirait de sa bouche, parce qu'il n'avait pas du tout envi d'en faire savoir d'avantage à sa jolie interlocutrice. Elle n'avait rien à savoir de lui, parce que, depuis qu'il était rentré dans le train, il s'était promis à lui même de ne pas avoir de compagnon pendant ces mois ici... Dans le passé, son mur tombait tellement facilement. Il suffisait d'un rire moqueur pour qu'Enry saute à la gorge de son agresseur. Bien sur, Enry était toujours un petit peu lunatique, et cela ne risquait pas de changer. Néanmoins, plus il restait avec une même personne, plus on voyait sa véritable personnalité. Il n'était pas méchant, bien au contraire, même si on ne pouvait pas le qualifier de gentil non plus... Puis, la voix de la jeune Serpy s'éleva à nouveau, raisonnant dans la volière... Beaucoup trop tentant ? Que voulait-elle dire par là ? Pour avouer, Enry n'avait jamais été très doué en amour, surtout parce qu'il n'avait jamais vraiment eu une histoire d'amour à peu près normal... Et puis, on ne pouvait pas vraiment mettre cette acte dans la catégorie 'amour'... Enfin bon... Maintenant, vu qu'il ne savait plus vraiment quoi dire, mais surtout comment réagir... Il avait bien l'intention de partir... Même si, d'un autre coté, quelque chose l'attiré vers elle, comme un aimant...

C'était tout bonnement impossible de ressentir une telle sensation pour une personne presque inconnue, et qui plus, étant quelqu'un de différent de lui. C'est ce qu'il avait l'impression de comprendre. De part le fait que l'adolescent était très fière de son sang, et qu'elle y portait une très grande attention... Pour ça, ils étaient complètement différent. Mais, chez cette fille, il y avait un petit coté qu'un serpentard n'avait pas... L'intelligence, et le respect. C'était une très bonne qualité pour un serpentard, mais surtout une qualité rare.

Mais, encore fallait-il voir ce qu'elle pensait. Parce que peut être, qu'en fait, elle se jouait de lui, et que depuis le début elle le manipulait. Si c'était le cas... Il était un petit peu tomber dans son piège, malgré sa résistance du début...
Puis, il sentit des mains prendre les siennes et les poser sur les hanches de la demoiselle. Cette fois, Enry resta de marbre, même si, quand la jeune serpy reposa à nouveau ses lèvres sur les siennes, ses pommettes devinrent légèrement rouge...

Âge : 14.02.84 ;; 32 ans

La peau du jeune garçon né-moldu était extrêmement chaude comparée à la peau dure et glaciale de la poupée de porcelaine au Sang Pur. Heaven sentait clairement la chaleur qui s'émanait du garçon, et cela la déstabilisait légèrement, peu habituée à une chaleur humaine trop élevée. Elle stoppa le baiser, se releva et s'éloigna du Serdaigle. Il ne parlait pas, mais ses joues étaient rosies, sûrement à cause du froid, puisqu'on ne pouvait pas dire qu'il faisait une grande chaleur à cette période de l'année, mais peut-être, et c'est ce qui arracha un sourire à Heaven, peut-être était-il tout simplement gêné de ce que la jeune Serpentard faisait. Il faut dire qu'elle avait une certaine jugeote, et d'un certain caractère qui la rendait impossible à vivre.

Elle s'amusait follement avec ce gamin, si ignorant du monde des sorciers, alors qu'elle même en savait des tonnes sur le monde des moldus. Bien évidemment, cela était tout à fait normal, puisque toute noble personne savait un minimum se comporter de telle sorte que dans le monde des moldus, il serait impossible de supposer leur talent magique, aussi bien dans leurs gestes que dans leurs styles vestimentaires.

La jeune Serpentard jouait avec quelques chouettes et hiboux qui attendaient là, qu'un élève vienne lui confier une lettre, pour s'envoler à nouveau dans le bleu du ciel, qui en fait, était plutôt gris à cet instant. elle avait toujours aimé les animaux, peut-être même plus qu'elle aimait les humains. Elle adorait leur compagnie, et eux au moins, se taisaient au lieu de dire des âneries dix fois plus grosses qu'eux même. Bien bonne compagnie, certes, mais la gamine n'avait jamais vraiment été sociable et même avec les animaux, elle mettait une certaine distance, qui faisait parfois froid dans le dos.

Elle se tourna enfin vers Enry, sa jupe et son écharpe virevoltant autour d'elle, dans un courant d'air apparemment là comme à fait exprès. Elle se dirigea vers la sortie de la volière, doucement, sans un bruit, sans une parole ou bien même un regard. Elle allait le laisser là, potasser ce qu'il venait de se passer, repenser à elle, à sa peau trop pâle, trop froide et trop dure, à ses yeux bicolores, l'un gris, l'autre amande. Elle allait le laisser là, assis par terre, ayant pour dernier souvenir d'elle, un baiser, la sensation de sa peau, et le son de sa voix.

- On se reverra un jour... A bientôt !

Puis elle descendit les escaliers, dans le même bruit claquant que quand elle les avaient montés, et s'engagea sur le chemin qui la conduirait au château, puis bien au chaud, dans la salle commune des Serpentards, la peau rougie par la chaleur de celle d'un né-moldu, avec qui elle avait joué.

[Heaven est partie]

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