Souvenirs, souvenirs [libre]

Alexander venait de se faire engueuler par Myrielle déguisée en papillon plutôt... sexy. Il avait parfois du mal à comprendre son amie, elle n'avait vraiment aucun sens de la pudeur, à croire qu'elle aimait choquer pour choquer, rien d'autre. La connaissant ce n'était pas une hypothèse à mettre de côté... Sa mère était pareil d'après Makiko. Alexander en avait d'abord douté, personne ne pouvait être comme Myrielle, même pas sa mère... Alors Makiko lui avait montré dans une pensine des souvenirs de quand elle était étudiante.

Pensine
Premier souvenir

Makiko Shinku, Anaelle Macnair et Narcissa Black, assisent toutes les trois sur un banc sous le soleil du parc. Elles étaient en septième année, elles étaient belles, elles étaient amies. Qui aurait pu croire en les voyant bavarder ainsi que seulement quelques années plus tard elles se déchireraient les unes les autres et surtout qu'Anaelle, la rousse Anaelle, si pétillante de vie, mourrait. Elles parlaient de leur avenir après Poudlard, chacune destinée à un brillant avenir.

"- Alors Anaelle, tu as acceptée la demande en mariage de John ?" Lui demanda Narcissa avec son petit air fier et glacial habituel. La frêle Anaelle se leva et sautilla un moment d'un pied sur l'autre. Elle était si fine et petite par rapport à sa fille... mais de visage elles se ressemblaient beaucoup.
"- En fait, répondit la petite rousse, j'hésite encore entre John, Marc ou Terence. Ils sont tout les trois très bien mais...
- Tu ne sors pas avec John ? l'interrompit la japonaise Makiko. Il me semblait que c'était ce qui se disait." Makiko était sorti avec John quelques semaines mais il était vraiment trop arrogant à son goût, elle l'avait volontiers laissé à son amie. Elle était cependant un peu déçue de ce résultat. Anaelle trompait les garçons maintenant ? Quoi que ça n'avait rien d'étonnant avec son caractère aussi lunatique qu'imprévisible.
"- Oui et non, John est super, je l'aime vraiment mais je ne sais pas si je suis prête à devenir une Symphonie, ils ont quand même une destinée un peu... difficile.
- Je t'en prie Ane, nous savons bien que dans ta famille vous vous chargez des executions d'animaux dangereux.
- Ce n'est pas du tout pareil ! Et puis que peux tu comprendre toi, tu vas te marier avec Lucius ! Si je suis avec John je devrais me soumettre, je déteste ça !
- Allons, nous sommes des amis, tu n'auras jamais à faire quelque chose qui te rebute.
- Nana a raison Ane, ce n'est pas comme si tu ne connaissais pas Lucius. C'est un ami.
- Moui, je ne sais pas. Je suis une cadette de famille mais j'aspirais à un mariage plus glorieux.
- Tu peux te marier par amour, tu devrais t'estimer heureuse." Makiko savait de quoi elle parlait, sa soeur avait été mariée non de force, mais plus ou moins contre son gré. Maintenant ça allait mais au début elle avait beaucoup pleurée. La belle japonaise s'en souvenait très bien."

Second souvenir

Makiko entrait dans une pièce et là elle trouva Anaelle dans les bras de John à moitié déshabillée.

"- olalala, pardon ! Mais vous pourriez vraiment faire ça ailleurs !" Et elle referma la porte brusquement, rouge de honte. Elle marmonna alors "Elle est vraiment impossible... ça doit bien être la troisième fois ce mois ci..."

Retour à la réalité

Makiko s'était arrêté là car les milles et une frasque de son amie aujourd'hui décédée n'était pas vraiment à son goût, c'était d'ailleurs pour ça qu'elles étaient dans la pensine. Alexander avait apprécié qu'elle lui montre quand même et il se demandait si elle laisserait Myrielle y jeter un oeil car après tout, elle n'avait que peu de souvenirs de sa mère, surtout depuis qu'elle vivait chez les Toppinen. A voir, Makiko avait encore du mal à supporter l'idée qu'Alex et Myrielle se fréquentent... certaines haines ont la vie dure, surtout quand elles ont été précédés de fortes amitiés.

Alexander avançait donc en pensant à tout ça, il marchait sans but réel. Il avait juste besoin d’être un peu seul et tranquille. Cela lui arrivait parfois… Surtout en ce moment car il espérait toujours croiser Jade à un moment ou à un autre. Cependant, comme ça ne semblait pas devoir arriver ce jour là, il reprit la direction de la salle commune d’un bond pas.

[728 mots]

§§§

C’était l’année dernière. Le mois d’août venait tout juste de débuter, et le soleil surplombait l’océan de la Martinique, comme toujours. Toutefois, lors de cette journée, il faisait atrocement chaud. Ce n’était plus juste une température idéale pour bronzer, non. C’en était rendu suffoquant. Toute la famille Perks était à la plage. Nous étions samedi alors tout le monde était en congé. Oliver & Alicia sont tous deux des Aurors à temps partiel, mais aujourd’hui, personne ne les avait demandés.

Sally était allongée sur une chaise longue, son maillot de bain sur le dos, ainsi que de belles lunettes de soleil Dolche Gebanna sur les yeux. Elle se prélassait sur sa chaise, les yeux fermés et profitant de la température qu’elle jugeait ‘‘ jolie ’’. Sa mère aussi était allongée sur une autre chaise longue, juste à côté d’elle. Elles parlaient ensemble de tout et de rien, lorsque le sujet dévia sur leur prochain voyage. « Oh, ma puce, je voulais te dire, dans quatre jours nous partons aux Bahamas. Ton père a réservé une villa là-bas. Il dit que ça allait faire du bien à tout le monde de prendre des vacances. » Sally avait enlevé ses lunettes de soleil et s’était tournée vers sa mère. « Tu n’aurais pas pu me le dire plus tôt maman ? Maintenant, je n’ai que trois petits jours pour faire ma valise ! » Sa mère avait à son tour enlevé ses lunettes de soleil et l’avait regardé, perplexe. Puis, elle avait éclaté de rire. « Mais ma chérie, tu n’en auras pas besoin ! J’ai demandé à nos majordomes de prendre ta garde-robe entière et de la transporter à la Villa. Après tout, nous allons y passé deux semaines, alors vaut mieux que tu aies de quoi te vêtir ! » Sally avait réprimé un sourire et les deux demoiselles s’étaient tues, continuant de se faire bronzer.

Je ne vous ai toujours pas parlé d’une personne, vous devez vous en rendre compte. Mais où était donc Oliver ? Il était parti de baigner, voulant laisser les femmes parler entre elles au lieu de les déranger. Après tout, ce n’était pas dans sa nature de se faire bronzer et il préférait cent fois plus se baigner que de rester couché sur du plastique toute la journée. M’enfin, continuons je vous prit. Ainsi donc le silence redevint mort, et les demoiselle replongèrent dans leurs pensées. Ann pensait aux vacances de rêves qui l’attendait, tandis que Alicia ne pensait à rien. Elle s’était endormie sur sa chaise longue, mais se réveillerait dans très peu de temps, puisqu’aux demi-heures, Sally avait demandé à des serveurs de venir leurs porters des Martinis.

Le temps avait passé, et Sally avait fini par se lever. Elle avait enfilé une robe de soie bleue pacifique comme ses yeux et avait été réveiller sa mère. « Maman, tu t’es endormie, réveilles toi… » Sa mère s’était levée à son tour et avait enfilé elle aussi une robe de soie, mais la sienne était verte émeraude. Ensuite, toutes les deux étaient parties sur la côte, proche de la plage, pour aller trouver Oliver. Elles s’y était rendue en moins de deux, et avaient trouvé Oliver. Seulement, le père de Sally n’était pas comme elle aurait voulu qu’il soit. Il était allongé par terre, et environ trente touristes étaient autour. Sally avait poussé tout les gens qui n’avait aucun rapport et avait porté secours à son père. Alicia était partie cherchée un sauveteur et ils étaient tous deux revenus le plus rapidement possible.

Ils avaient tout fait pour sauver Oliver, mais la vie l’avait quittée. Il s’était noyé et le large l’avait ramené sur la côte. Sally avait pleuré, et pleuré, et encore pleuré. Elle avait versé toutes les larmes de son corps. Sa mère s’était réfugiée dans l’alcool et buvait plus que jamais maintenant. La parfaite petite famille de Sally-Ann Perks était dissoute à jamais. Il n’y aurait plus d’Oliver Perks. Alicia Perks était devenue alcoolique et la petite dernière la jeune Sally, sombrait dans le désespoir. Qu’allait-il se passer ? La question était de le savoir…



Un halètement. Sally se réveilla en sursaut, étendue par terre. Elle n’était pas dans son dortoir. Pas dans son lit. Pas dans sa chambre, en Martinique. Elle aurait bien voulu y être, pourtant. Non, en fait, elle était dans les couloirs. Elle venait de tomber sans connaissance, faute d'avoir subit trop d'émotions d'un coup. Ouvrant péniblement les yeux, la blondinette vit quelque chose. Il y avait des ombres floues autour d’elle. Elle ne voyait pas clair. Fermant les yeux, la jeune Serpentard se dit que cela allait peut-être tout arrêter. Elle n’avait plus la notion du temps. Tout était silence, mais la jeune Serpentard avait l’impression d’entendre un écho, comme la voix de sa mère et de son père… Soudain, des larmes se mirent à perler sur ses joues. Elle avait tellement de peine… Ne pouvait plus la retenir… Il Fallait que tout cela sorte une fois pour toute…

{ 842 Mots }

{ Je m'inscruste, j'espère que ça ne dérange pas =) En guise d'information, Sally est par terre, et voient des ombres alors qu'il n'y a personne. Alexander pourrait passer et venir la voir... Ou dans le pire des cas, Sally se réveillerait par elle-même et rentrerait en collision dans Alex, c'est comme tu veux ^_^ ! }

§§§

Alexander était toujours en train de retourner à sa salle commune, il pensait à son amie, à sa mère et à tout un tas d’autres choses plus ou moins liés. Bon, en fait, avouons le, il pensait aussi (surtout ?) au déguisement de Myrielle… L’homme est faible. Même si il n’était absolument pas intéressé par la jolie rousse, il avait quand même un problème d’hormones quand elle sa baladait si peu habillée dans toute l’école et qu’elle se collait à lui sans pudeur. Le pire c’est qu’Alexander était tellement peu un homme pour elle qu’elle ne s’en rendait même pas compte ! Lui par contre avait du mal à oublier que son amie était une fille. Dire qu’elle était si menue… si… plate. Quand est ce qu’elle avait commencé à grandir déjà ? Il y avait tellement longtemps qu’il avait réussi à oublier dis donc !

Bon… Alexander avait quand même la tête froide, il ne se laissait pas démonter pour si peu (de tissu). D’ailleurs quelque chose, ou plutôt quelqu’un, venait de le rappeler à des occupations un chouya plus digne de lui. Une jeune fille était par terre dans le couloir, il faisait sombre à cet endroit et il se demandait si elle n’était pas blessée. Il ne voyait pas son écusson mais de toute façon avec son âme chevaleresque, Alexander secourait les filles de toutes maisons ! Les garçons un peu moins, ou plutôt pas pour les mêmes raisons. Bref, toujours est il que par terre c’était une fille, une blonde en plus (on tente de ne plus fantasmer sur son amie d’enfance comme on peut hein). Elle paraissait assez mal en point. Il s’agenouilla près d’elle et l’examina d’un regard rapide mais englobant. Elle n’avait pas de blessures visibles mais peut être était elle tombé… Un coup à la tête ? Il n’osait pas vérifier car toucher la jeune fille pourrait lui faire peur. Il préféra une approche un peu plus douce. Il se mit sur les genoux et continua à observer Sally (dont il ne connaissait pas le nom en réalité) pendant quelques instants avant de prendre la parole puisqu’elle ne le faisait pas.

« Vous avez mal quelque part mademoiselle ? Je suis le préfet de Poufsouffle, Alexander Shinku, si vous voulez je peux faire venir votre préfet ou vous conduire à l’infirmerie. » Il ne parlait pas trop fort (elle avait peut être une blessure à la tête ! Il se montrait prudent), il restait totalement immobile à attendre de voir ce qu’allait lui répondre. Au pire, elle ne semblait pas bien grosse ni grande, il pourrait sans doute la porter. Il préférait cependant ne pas en arriver à ces extrémités, quelque chose lui disait que Jade n’apprécierait pas qu’il porte une fille, même dans le cadre de son devoir. Il se faisait sans doute des idées, ou alors il avait été infecté par le fait que Lavande était hyper jalouse… Il ne savait pas trop quoi dire d’autre alors il se tu, fixant toujours de ses yeux bleus l’inconnue allongée. Le mystère ne durerait sans doute plus bien longtemps, elle semblait capable de parler… il priait pour en tout cas car sinon il était mal !

[534 mots]

§§§

« Vous avez mal quelque part mademoiselle ? Je suis le préfet de Poufsouffle, Alexander Shinku, si vous voulez je peux faire venir votre préfet ou vous conduire à l’infirmerie. »

Un spasme. Sally était dans le coma. Elle n’entendait rien, et ne voyait rien. Son esprit était dans, comment dire ? Un état second ? Oui, c’est bien la définition qui correspond. En fait, elle ne sentait rien non plus. On aurait plus lui couper une jambe et elle n’aurait même pas hurlé, tellement elle était dans un autre monde. C’était comme si, momentanément, son esprit avait cessé de fonctionner. Tous les mécanismes cervicaux auraient prient une pause en même temps, ce qui aurait entraîné le « débranchement » de la jeune Perks. M’enfin.

Toujours couchée sur le sol, Sally-Ann tremblotait comme une feuille et n’entendait que des voix floues dans sa tête. C’était comme si (encore une fois !) son cerveau avait de la difficulté à fonctionner. Comme s’il ne pouvait assimiler les paroles dites par Alexander pour se rendre dans sa tête et devenir clair. Elle avait froid. Elle avait chaud. Elle avait froid. Elle avait chaud. C’était le même refrain depuis maintenant cinq longues et pénibles minutes. Mais enfin, elle voulait les ouvrir ses yeux elle ! Elle voulait voir qui était à son chevet et qui voulait l’aider. Elle voulait entendre des voix clairement, mais voulait surtout reprendre son état « Normal ».

« Père… Je… Mourir… Non !! » Dans un hurlement sonore, la jeune femme reprit conscience. Sa respiration était quadruplée à celle qu’elle avait à l’habitude et son cœur voulait en quelque sorte lui sortir des poumons. D’un respire saccadé, elle parvint à rester assise dans le corridor. Doucement, mais sûrement, comme le dit le proverbe. Tranquillement, la jeune Serpentard reconnu le lieu où elle se trouvait. Puis, elle comprit ce qui lui était arrivé. Toutefois, son visage était toujours aussi apeuré. C’était comme si son était psychologique était redevenu normal, mais que son était mental ne l’était toujours pas. Il fallait toutefois qu’elle reprenne le contrôle sur son corps, parce que sinon elle se dirigeait très vite vers l’infirmerie, ou pire encore, vers Ste-Mangouste.

Le cauchemar qui l’avait envahie la prenait toujours par surprise, dans les moments où elle s’y attendait le moins. Par exemple, dans le couloirs, avec le jeune homme plus jeune qu’elle pour l’aider. En y repensant, elle n’avait toujours pas parlé, ne cernait-ce que pour dire au Préfet qu’elle allait mieux. Mais bon, là n’était pas sa priorité. En fait, c’était plutôt le fait de rester dans l’état d’éveil qui l’importait. Elle ne voulait pas revoir ce rêve… Ce cauchemar…

« Merci d’être venu… Sally Ann Perks, septième année, Serpentard... Désolée de ne pas m’être présentée plus tôt, j’étais un peu en état de… choc… » Sally venait de s’adresser à Alexander. Elle ne le connaissait pas, mais ne tarderait pas à découvrir son identité.
«… Tu es… ? » Demanda la blondinette en fermant les yeux, toujours mi-consciente. Trop d’émotions en un si court laps de temps. Plus jamais elle ne repenserait à ça, plus jamais… Elle avait trop souffert suite à la perte de son père, et juste le fait de se remémorer ces souvenirs affreux la hantait…

[Navrée du retard, j'avais zappé ta réponse >_< !]

Alexander ne comprit pas ce qu'il venait de se passer. Il était pourtant quadrilingue (au minimum) mais là, il ne comprenait vraiment pas ce qui venait de se passer. Un peu inquiet pour la demoiselle (une Serpentard >.<), il la regarda intensément pendant quelques minutes. Il n'avait jamais de chance avec les filles. Son amie d'enfance passait la moitié de sa vie en tenue transparente, sa relation du moment n'assumait pas leur lien et ce qu'ils en faisaient, son ex l'avait largué pour des raisons plutôt bizarre (parce qu'il était Poufsouffle peut être ?) bref... rien de bien glorieux à l'horizon et quand il devait secourir une demoiselle en détresse comme dans les romans courtois, il fallait qu'elle soit frappé d'une maladie bizarre s'apparentant à une crise de folie subite. Toujours est il qu'il était de nouveau obligé de se présenter. Adieu rêve de gloire, bonjour la redites ! Il se représenta donc, puisqu'il le fallait, et à peu près dans les mêmes termes que précédemment sauf qu'au lieu d'une proposition, il donna un ordre.

"Je suis le préfet de Poufsouffle, Alexander Shinku. Enchanté mademoiselle Perks. Si vous voulez bien me suivre maintenant, je vous conduis à l'infirmerie." Il était de son devoir de signaler ce genre de problème, en plus un petit check up après une sieste dans un couloir froid en hiver ne semblait pas inutile... Il se demandait vraiment comment elle avait bien pu atterrir là ! Enfin... Il en connaissait d'autres des comme ça. Il y avait de tout dans Poudlard après tout, il n'était plus à ça près.

"Il me semble que vous avez fait un malaise, souhaitez vous de l'aide pour marcher ? Ou bien que je prévienne quelqu'un parmi vos amis ?" Non qu'il était ravi de devoir dialoguer avec les préfets de Serpentard mais le boulot c'est le boulot, autrement dit, on y coupait pas. De ce côté là, tout les préfets des autres maisons le savait, Alexander ne rigolait pas avec le sens du devoir. C'était un truc qu'on lui avait inculqué très jeune : mourir peut être mais mourir dans l'honneur. Très japonais tout ça... sauf qu'en vieillissant le métis se sentait de plus en plus anglais que ce soit par le physique ou la mentalité. Il voyait bien qu'il ne ressemblait pas à son meilleur ami Rin, surtout qu'il faisait à peine un mètre soixante-dix quand Alex en faisait un bon mètre quatre vingt. Il semblait qu'il ne grandissait déjà presque plus malgré son jeune âge mais il prendrait encore un ou deux centimètres et serait toujours plus grand que ce bon vieux Rin.

Autre point de dissension avec la culture que lui avait inculqué sa mère : il comptait bien vivre. Même si cela déplaisait, il ne se laisserait pas tuer, d'ailleurs son danger de mort le plus probable était devenu sa plus fervente supportrice. Une revanche sur le destin pour lui comme pour elle mais jamais ils n'oseraient se l'avouer. Maintenant... rester Nathan. Quand il serait sorti de prison celui là... Il y aurait fort à parier qu'il ferait du grabuge. Esperons juste qu'il oublierais son existence... au moins pour quelques temps.

Pour ce qui étais de la jeune fille, il l’aiderait, qu’elle le veuille ou non, entendons nous bien, le préfet ici c’était lui !

[549 mots]

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