Première rencontre à Poudlard [ Libre un gars de pref ]

La jeune fille marchait avec souplesse, se mouvant sans bruit dans le dédalle de couloir de Poudlard, elle commençait à prendre ses marques dans l’école de sorcellerie et voulait voir un peu mieux l’extérieur du château, en effet elle n’avait pour le moment que traversé rapidement le parc pour se rendre au terrain de Quidditch sans y prêter grande attention, et elle comptait bien y remédier aujourd’hui. Sa robe voletant avec légèreté au grès de ses pas la demoiselle descendit les grands escaliers de marbre et atterrit dans le grand Hall d’Entré, lançant un regard navré au sablier de sa maison, dans lequel les émeraudes ne coulaient pas à flot indiquant un retard des Serpentard sur les autres maisons …

Secouant la tête pour chasser les petits joyaux de son esprit elle arriva devant la lourde porte qu’elle poussa avec assurance. Une douce brise lui servit d’accueil, le soleil dardait ses rayons sur la nature, projetant une petite chaleur agréable pour la saison, un léger petit courant d’air tiède baignait l’atmosphère conférant une température plus que correcte. Les lèvres d’Elza s’étirèrent en un mince sourire avant de reprendre leur masque d’impassibilité coutumier. Elle descendit les marches qui la séparait du chemin et remonta celui ci, ne sachant ou elle allait atterrir, ni même sur qui elle était susceptible de tomber, bonne ou mauvaise rencontre, elle était prête à faire face à n’importe qu’elle situation, comme toujours, dotée d’une capacité d’adaptation non négligeable.

Remontant la petite allée agrémentée de petits galets blanc, contrastant avec l’herbe verte qui bordait le chemin qu’elle arpentait. Dans la poche de sa robe reposait sa baguette dont elle ne se séparait jamais, elle n’avait déjà eu que trop besoin de ses services pour penser à sortir se promener sans, parfois lorsque les mots restent de marbre, un petit sort aide à débloquer les situations les plus ambigües. La brune était plutôt charmante et avait du user de l’ustensile de bois bien plus d’une fois pour décourager efficacement les jeunes hommes trop sur d’eux, oui il fallait croire que certains énergumènes de la gente masculine ne doutent vraiment de rien, à leurs risques et périls.

Le « sentier » débouchait sur un croisement, levant les yeux vers l’horizon elle s’aperçut que le chemin de droite la conduirait à une forêt dense, et très sombre, tandis que le second, la guiderai jusqu’à une cabane dans un état plutôt critique, pesant le pour et le contre de chaque option elle pris la direction de la forêt interdite et s’arrêta à l’entrée de cette dernière, d’après ce qu’elle avait entendu il était interdit aux élèves d’y pénétrer, peu adepte des règlements, mais ne tenant pas à avoir des problèmes des ses premiers jours elle resta à la bordure externe de la forêt s’installant sur un gros rocher pour profiter un peu des quelques rayons de soleil. Personne à l’horizon, elle se laissa aller à fermer les yeux un instant, balançant sa tête en arrière afin d’exposer sa gorge, ne se doutant même pas de l’image délicieuse qu’elle représentait à l’instant.

"Un... Deux... Trois... Quatre..." Avait-il dit d'une voix impartial.

Cela faisait une bonne demi-heure que le jeune Stanley se trouvait dehors, dans le froid, mais vêtu d'un manteau simple, son cou était protégé d'une écharpe bleu bronze, couleur symbole de sa maison. Ses iris bleus océans étaient posés sur l'écorce brune de l'arbre de la forêt interdite. La paume de sa main était posé sur l'enveloppe dure du vieux chêne, tapant machinalement contre celui-ci, et marmonnant à plusieurs reprises les même chiffres. Aucun sourire ne s'étirer sur ses lèvres, les traits fins et androgyne de son visage était terne, et son air restait complètement neutre. Comme à son habitude. Sauf peut être avec 'elle', elle était parvenue à changer certains traits de son visage. Enry continuait de taper machinalement contre l'écorce, comme s'il discutait par la connexion d'esprit avec elle.

Personne n'était là pour le déranger, et il n'enfreignait pas non plus les règles de l'école de sorcellerie puisqu'il n'était pas dans la forêt interdite. Il s'y tenait à l'extérieur, il était juste posé contre un des arbres, semblant livré à une grande conversation. Ses yeux s'étaient pendant un instant fermé, écoutant ce silence qu'on lui offrait. Le temps était plutôt clair, et, les nuages ne menaçaient pas de pleuvoir, ce qui avait été une chance. Et c'était également la raison qui avait poussé Enry à sortir, loin de tout ce petit monde qui l'oppressait. Déjà, rien que sentir les gens autour de lui, le rendait de mauvaise humeur. Et, quand la salle commune des serdaigles commençaient à bien se remplir, cela le plaisait encore moins. Ici, dans son milieu, dans son petit monde, il était mieux, tranquille. Même si d'étranges sons provenaient de la forêt, pouvant donner de léger frisson, Enry restait silencieux, écoutant et absorbant le moindre bruit. A ses pieds, se tenaient son vieux livre de potion qu'il avait emmené pour réviser. Sauf qu'il n'avait pas envi d'apprendre, mais plutôt envi de rejoindre les bras de Morphée. Encore aujourd'hui, certains se posent des questions sur le pourquoi du comment. Enry n'avait pas vraiment les critères pour se retrouver à Serdaigle, c'était certain.

Jusqu'à, qu'un autre son lui provienne, l'obligeant à ouvrir lentement les yeux pour apercevoir cet intrus. Il se révéla que se fut une intrus, elle possédait une longue chevelure chatains clairs, tombant en boucle sur ses frêles épaules. Deux jolies iris noisettes fixaient la forêt. Mais, là où se trouvait Enry, elle ne pouvait le voir. Peut être pourrait-elle ressentir sa présence, toutefois, Enry ne disait pas un mot, ne faisait pas un bruit. Il ressemblait presque à un prédateur, sauf que souvent, c'était lui la proie. Aussi petit et inoffensif. Sauf qu'il était le premier à tendre des pièges, malins comme il était. La jeune fille semblait beaucoup plus âgée que lui, mais, c'était un détail qui ne le préoccupait qu'à peine, et qu'il n'avait considéré que quelques secondes. L'une des mains du jeune Stanley se retira de l'écorce, quant à son regard, il continuait d'analysé la jeune fille qu'il ne connaissait pas. Puis, ses dents grincèrent, découvrant l'insigne qui ornait sur la poitrine de l'adolescente. Une Serpy. Il les récoltait où quoi. Ne pouvait-il pas tomber sur d'autres personnes de d'autres maisons quand il était seul ? Plutôt que ces gens là ?

Enry finit par cligner des yeux, lentement, réfléchissant. Puis, il avait posé son dos contre l'arbre, toujours aussi silencieux. Ensuite, il avait légèrement glisser vers le sol, pour poser ses fesses sur celui-ci. Provoquant maintenant, un bruit assez perceptible à l'ouie de l'adolescente. Cette dernière avait la tête penché en arrière, les yeux mi-clos, semblant songer. Son visage, tournait vers le ciel, était parsemé d'une douce lumière caressant sa peau pâle. De ses yeux océans, Enry la fixait sans un mot, ayant bien conscience qu'elle l'avait certainement entendu. Peut être l'avait-il fait exprès ?

Le lieux était des plus calme, Elza silencieuse songeait à son arrivée ici, à Poudlard, dans cette école dont elle avait entendu tant de bien, mais qu’elle avait jusqu’alors refusée, pas par prétention mais par provocation vis à vis de ses parents, ils voulaient tellement qu’elle soit acceptée des sa première année à Serpentard, qu’elle se lie à de grandes familles de Sang Purs, voir même qu’elle sorte avec eux afin de faciliter le « mariage de raison » auquel il la destinaient. Consciente de leurs agissements dès son plus jeune âge, son caractère rebelle avait pris le dessus et elle avait décidé qu’elle ferai ses études à l’étranger la ou ses parents n’aurait plus la moindre influence sur elle. Néanmoins avec le temps elle avait ressentit le besoin de renouer avec ses racines, avec son pays, et cela passait par cette école. Pour le moment elle ne connaissait pas grand monde, cela la soulageait et l’oppressait en même temps. Paradoxal ?? D’une nature solitaire la demoiselle, aimait se retrouver seule pour réfléchir, tracer son destin, prendre les bonnes décisions, mais devant le succès qu’elle avait eu à l’étranger elle s’était habituée à être entouré d’un groupe d’amis, des garçons qui l’admiraient ou la respectaient, des filles qui l’appréciaient, et à présent que la solitude s’emparait d’elle, elle en venait à regretter cette ambiance si particulière.

Elle cligna ses paupières rapidement, les yeux clos elle savourait encore la caresse paresseuse des rayons sur sa peau qui devenait de plus en plus chaude. Elle aimait le soleil et passer ses journées dans les cachots aurait bien rapidement agacé la jeune femme, mais avec tous les cours elle était assurée de passer du temps dans les étages et à l’air libre, de ce fait elle serait heureuse de retourner le soir dans sa salle commune, enfin si l’ambiance et ses connaissances s’y prêtaient. Les deux bras en arrière, les mains posées contre la pierre froide, agréable contraste de température, le dos légèrement plus cambré qu’en temps normal. Dans sa posture rien ne laissait transparaitre le sentiment de doute qui s’était emparé d’elle, pire elle paraissait d’une assurance à en dérouter plus d’un, ses prunelles anthracites non visibles aurait pourtant pu la trahir, mais même seule et les yeux clos, elle contrôlait l’expression de son regard, c’en était devenu tellement.. naturel pour elle qu’elle n’y prenait même plus garde, sauf lorsque la situation était particulièrement critique et exigeait d’elle un certain sang froid.

Une petite alarme retentit dans sa tête, elle n’était pas seule, elle le sentait au fond d’elle depuis son arrivée mais elle avait attribué cela à l’ambiance particulière de la forêt interdite, mais à présent elle savait qu’il y avait quelqu’un. Un léger frisson la parcouru, mais détrompez vous ce n’est pas de la peur, sans bouger elle attendit profitant encore quelques instants éphémères du soleil, avant d’ouvrir les yeux, de ramener ses fesses en arrière de sorte à ne plus reposer sur ses bras, elle ne pris pas la peine de sortir sa baguette, signe d’assurance commun. Un bruit se fit entendre à sa droite, un léger sourire vint étirer brièvement ses lèvres, elle ne s’était donc pas trompée, quelqu’un d’autre avait trouvé refuge à l’entrée de cette foret tant redoutée de tous. Son buste pivota légèrement dans la direction du son et ses prunelles d’ardoises cherchèrent d’ou provenait le son, bientôt elle distingua une silhouette mais elle fit comme si elle ne l’avait pas repéré.

« Qui est la ?? »

Sa voix coupante fendit l’air pourtant elle n’avait rien d’effrayant ou glacial, mais elle était également loin d’être chaleureuse ou amicale. Contre sa hanche elle sentait la baguette mais à en juger la silhouette petite et frêle elle n’en aurai pas besoin, puis elle ne tenait pas particulièrement à enclencher les hostilités. Reculant un bras elle repris appuie dessus, se mettant à l’aise sans la moindre gène comme à son habitude. Une mèche brune vint presque imperceptiblement chatouiller sa gorge et Elza la replaça pour qu’elle retourne cascader sur ses épaules avec les autres.

Peut être s'était-il fait repéré, peut être qu'il avait attiré l'attention de l'adolescente, mais, il garda toujours la même posture. Son dos posé contre l'écorce sèche de l'arbre, à ne penser à rien. Non loin de lui, il sentait toujours la présence de la jeune fille, qu'il ne regardait plus à présent. Le souffle du pré-adolescent était lent et régulier, silencieux mais on l'entendait parfaitement. Les doigts fins du Stanley dansaient sur la terre sèche, ses iris fixant ceux-ci faire leur danse. Rien ne pouvait le perturber à part la présence humaine, il avait toujours eu besoin d'une présence animal ou d'une présence végétal. Et, la seule personne qui avait respecté son souhait jusqu'à présent, c'était son double, sa moitié. Qui maintenant, se trouvait bien loin de lui. Sans s'en rendre compte, Enry avait légèrement enfoncé ses doigts dans la terre, qui était humide en dessous. Un soupire s'échappa malencontreusement de sa gorge, le silence finit par le rattraper bien vite. Jusqu'à que cette fois ci, se soit l'adolescente sur la pierre qui le rompe. Il avait senti le regard de cette personne se poser en sa direction, sa voix claire avait demandé qui était là. En temps normal, il était logique de se lever, et de montrer sa présence pour éviter que son interlocuteur se pose des questions. Sauf que, Enry n'était pas normal, et resterait tapis dans l'ombre, comme s'il l'espionnait.

En réalité, l'intrus s'était elle, mais, il ne lui demanderait pas de partir, pour la simple et bonne raison que ce territoire n'est pas le siens, ni celui de l'adolescente d'ailleurs. Ce terrain est celui de la forêt, celui des habitants de cette funèbre endroit. Quand on posait son regard vers celle-ci, il était impossible de distinguer le fond, pour la simple et bonne raison que les branches des arbres souhaitaient conserver ce secret enfuit dans la profondeur du lieu. Enry ne les dérangerait en rien, il savait pertinemment que si l'on osait s'aventurer à l'intérieur, les plantes magiques, les animaux fantastiques, et toutes autres bestioles qui ne connaissaient pas, souhaiter rester tranquille. En cas contraire, si l'on venait l'embêter, la forêt se chargerait de punir.

Un petit sourire semi-amusé s'était étendu sur le joli visage du garçon, qui n'avait toujours pas répondu 'présent' à la jeune fille. En fait, il s'était comme si il n'avait pas vraiment fait attention, alors, qu'au fond de lui, il cherchait une réponse simple, et structurer. Enry sentait la terre glacée sous ses doigts, les gelant toujours un peu plus chaque seconde. Mais, cela ne le terrifié pas, rien ne semblait le terrifier en fait. Son visage neutre restait neutre, il ne changeait d'expression que si la situation n'était pas à son goût. Hors, les milieux sinistres, étaient plutôt aux goûts du jeune première année.

Peut être que c'était aussi à cause de cela qu'il n'avait pas spécialement d'amis. Toutefois, cela ne devait pas être la seule cause. C'était un solitaire jusqu'au bout des ongles, et jamais il n'avait rechercher plus que cela la compagnie des autres. Toutefois, si quelqu'un venait lui parler, il ne l'enverrait pas ailleurs, il répondrait aux multiples questions, par des réponses simples et hâtives, jusqu'à que son interlocuteur s'en lasse. Finalement, Enry rétorqua d'une voix toujours aussi terne

"Un élève, c'est tout."

Elle aurait pensé quoi ? Qu'il y avait un monstre peut être ? Cette fille n'était certainement pas du genre à avoir peur de créature magique. Mais rien qu'à imaginer un Serpy mort de trouille, cela aurait pu le faire rire. Aurait pu. Hors, Enry ne riait que très rarement. Le jeune homme continuait de touiller dans la terre, ses doigts devenant de plus en plus noir..

Elza n’eu en réponse à sa question qu’un silence pesant, celui qu’elle considérait à présent comme un intrus ( bien qu’il ne le soit pas) osait l’ignorer alors que la politesse de base aurait été de se lever et de se présenter à la demoiselle. Bien sur cette indifférence eut le don de l’énerver mais rien dans sa posture ou l’expression de son visage n’aurai pu trahir son état d’esprit, c’était invisible et tant mieux, elle ne tenait pas à ce que ses sentiments soient retournés contre elle, elle voulait à tout prix éviter de se faire manipuler, c’était elle qui manipulait les autres à sa guise et pas le contraire. Elle ne savait que trop bien ce qui pourrait la faire souffrir de ce fait elle se protégeait au mieux, de sorte à ce que personne ne puisse franchir ses limites, peut être qu’un jour elle les abaisserai d’elle même pour quelqu’un mais ce jour n’était pas prêt d’arriver. Contre sa hanche sa baguette lui semblait la bruler légèrement sans doute parce que la demoiselle n’avait qu’une envie, la saisir et d’un sort habile faire s’élever le première année dans les airs de sorte à ce qu’il soit obligé de se présenter, mais usant de son sang froid habituel elle n’en fit rien quoi qu’à deux doigts de céder à la tentation. Néanmoins elle ne sortit pas sa baguette symbole de son assurance grandissante , oui ce petit première année qui se terrait au sol blottit contre un arbre semblait bien impressionnable, prêt à déguerpir au moindre petit danger ??

La jolie brune se redressa un peu et ferma brusquement les yeux lorsqu’un rayon vint percer dans ses prunelles, se décalant légèrement elle pu enfin les rouvrir sans être éblouie. Puis enfin comme venant trop tard une réponse se fit entendre, trop tard et trop peu. Un élève ?? Non sans blague, que croyait il ?? Qu’elle s’attendait à voir surgir le monstre du Loch Ness ?? Ou peut être un loup garou ?? Elle balança dédaigneusement la tête décidément ce n’était pas aujourd’hui qu’elle rencontrerai quelqu’un d’intéressant, elle était déjà sure qu’il n’était point à Serpentard, même si les élèves de sa maison n’était pas des modèles d’amabilités il connaissaient au moins les bonnes manières et savaient se présenter dans les règles de l’art.

« Et bien la politesse n’est apparemment pas de mise à Poudlard c’est bien dommage… Peut être que le Calamar géant se serai présenté lui contrairement à un élève c’est tout. »

Sa voix était plus froide que la fois précédente et empreinte d’une moquerie non dissimulée, après tout il l’avait bien cherché. Tandis qu’il restait immobile par terre ( était elle aussi impressionnante que cela ??) la demoiselle elle bougea ses jambes qui jusqu’alors était légèrement repliés pour prendre appui sur la roche , se tendirent pour se poser sur le sol affirmant sa position, de la sorte elle paraissait plus grande, plus vieille que ses 16 ans. Contre sa hanche droite elle sentait la présence aigue de sa baguette, il semblait à la jeune femme qu’elle et son instrument magique avait comme tissé un lien solide et particulier.

Elle n’était pas encore disposée à se lever pour lui non, un petit vent léger venait s’engouffrer dans ses épaisses boucles brunes, dégageant sa chevelure autour de son visage, dégageant ses traits fins qui dégageait une impression de noblesse que l’on ne pouvait s’expliquer, c’était comme cela, on le voyait et c’était tout.

Elle reposa ses prunelles vers l’ombre qu’elle distinguait au pied de l’arbre cherchant un mouvement qui indiquerai qu’il allait réagir à sa phrase, peu importe la réaction, qu’il s’excuse, l’attaque, la provoque, du moment qu’il réagissait cela convenait à la belle, peut être pourrait elle même s’amuser durant l’échange verbal, elle était devenu une habituée des répliques cinglantes et des insinuations douteuses.

Rien de bien divertissant. Une fois de plus, il se trouvait contraint de devoir discuter avec un serpent. Pas qu'il les haïsse, en fait, il trouvait leurs compagnies beaucoup plus divertissante que celle de autres. Enry aimait bien les entendre râler, ou encore remballer autrui. Même quand celui qu'on remballait c'était lui, il écoutait sagement, donnant l'impression de se désintéresser de la personne. En fait, c'était bien l'une des choses qui agaçait le plus ses interlocuteurs. Et, c'était souvent aussi la raison du pourquoi on le fuyait. Non en réalité, on ne fuyait pas le jeune Stanley, on l'évitait. Simplement parce qu'il avait l'apparence d'être morne et ennuyeux. Peut être que c'était ce qu'il était. C'était en tout cas tout ce qu'il souhaitait montrer à la populace. Au moins, il était tranquille. Le seul désavantage, c'était lorsqu'il rencontrait un serpentard. Peut être qu'ils étaient intéressant, mais ils étaient aussi très collant et encombrant. Trop à son goût en tout cas...

Non loin de lui, il sentait la jeune fille bouger. Peut être n'était-elle pas ravis de sa réponse trop simple, et trop légère ? Enfin bon, c'était bien l'une des choses qui ne préoccuper pas le jeune garçon aux yeux océans. Il avait simplement lever les yeux au ciel, lorsqu'elle lui avait répondu d'une remarque plus que cinglante. Oh, mais pardon demoiselle. Puis, dans un léger soupire moqueur, il s'était exclamé, d'une voix toujours aussi terne : "Le calamar aurait pris le soin de te sauter dessus avant de se présenter. Après, peut être aurait-il envisager de se soumettre à une éventuelle présentation... S'il avait le goût de la politesse. Hors, c'est bien dommage. Il préférera prendre la première option avant d'agir avec courtoisie." Débit de parole record pour le jeune Enry.

Mais, il fallait avoué que la réplique de l'adolescente l'avait tenté. Pour une fois. Toutefois, aucune expression de son visage ne changea. Pas même un sourire. Les seuls sourires qu'il adressait encore à quelqu'un, était destiné ou à sa chère soeur, ou à Heaven. Et encore. Quand il était d'humeur généreuse.

Puis, il se lassa rapidement de cet endroit. Décidant enfin de bouger de son petit trou obscur, montrant qu'à moitié son visage pour le moment. Il était occupé a retirer cette terre qui s'était glissé sur ses doigts. Jusqu'à qu'il eut fini le travail, il décida enfin de poser son regard bleu azur sur la grande jeune fille qui se trouvait non loin de lui maintenant. Elle n'avait pas décidé de bouger, comme lui avait décidé de ne pas s'avancer pour éventuellement se présenter. Il la toisa du regard, examinant ses traits magnifiques, et sa longue chevelure bouclé. Une belle demoiselle de quatrième, cinquième, ou même sixième année. Bien qu'elle soit jolie, c'était encore une chose, qu'il se désintéressait totalement. Mais, qu'intéressé le jeune homme au bout du compte ?

"Je ne donnerais la peine de me présenter, que si j'en vois réellement l'intérêt... La courtoisie, et bien l'une des choses que je ne souhaite pas connaître."

La réponse du jeune homme fit rire la brune bien que ce phénomène ce fit intérieurement, sa colère s’était volatilisée, même son envie de le suspendre dans les airs pour lui apprendre les bonnes manières avait disparue, de plus en observant cette silhouette fluette repliée dans l’herbe elle se dit que la puissance de son sort aurai sans doute propulsé le première année au niveau des cimes sans même qu’elle ne le fasse exprès. Un léger sourire en coin ornait ses lèvres ne laissant rien présager de bon pour son interlocuteur, la jeune sorcière se releva légèrement, prenant mieux appui sur le sol , écarta un brin les jambes de sorte à se retrouver à califourchon sur son rocher, de cette façon elle faisait face à l’ombre de l’aigle. Son regard était indescriptible, dans ses belle prunelles de la couleur de l’ardoise se mêlait plusieurs sentiments que personne n’aurait pu décrypter, enfin si, un garçon l’aurai pu mais il était à présent bien loin d’elle, sur un autre continent. Un mélange harmonieux de teintes de gris , du plus clair au plus foncé, s’appliquait à masquer l’amusement de la belle, et en même temps un brin de méprise bien que ca n’en soit réellement , croyait il vraiment que ce qu’il pensait être une réplique acerbe allait réussir à l’atteindre, son semi raisonnement à moitié logique ?? Pas digne de la maison des aigles tout cela. Sa voix s’éleva, fraîche et dont le ton laissait entendre un sous entendu plus que pesant.

« Me sauter dessus ?? Sans doute , comme tout mâle normalement constitué… »

Ironie ou pas ?? Ses paroles laissaient planer un doute volontaire, saisirai t il la véritable signification de cette phrase ?? Ou alors penserait il bêtement qu’elle tentait de le draguer ?? ELLE draguer un Serdy minable ?? Après tout il était que les Serdaigles il comprendrait sans doute la double signification, mais s’il ne le faisait pas, cela importait peu à la belle brune au caractère bien trempé, qu’il pense ce qui l’amuse après tout l’opinion des autres la laissait de glace. Elle était loin la petite fille naive qu’elle n’était restée que trop peu, se plongeant bien trop rapidement dans un monde ou primaient les apparences, ou la manipulation était permanente, qu’elle la provoque ou la subisse, elle était loin cette petite fille pour laquelle le fait de plaire procurait du bonheur. Elle était à présent presque une femme et savait qu’elle plaisait, mais cela ne lui suffisait plus, plus du tout même, elle attendait plus, toujours plus.

Le jeune homme se décida enfin à bouger se levant , son visage à moitié caché par la pénombre, à moitié visible dans la lumière blafarde provenant de la foret interdite. Elle ne s’était pas trompé en voyant sa silhouette, il était petit , mince pour ne pas dire maigrichon, et était surtout beaucoup plus jeune qu’elle. Elle ne laissa paraître sur son visage aucune expression, de toute façon aucune n’y avait sa place, ni la surprise , ni autre. Elle sentit qu’il l’observait, scrutant son visage tandis qu’il agissait ses doigts pour les débarrasser de la terre qui s’était nichée partout ou elle avait pu. Elle laissa les yeux du jeune homme suivre la courbe de ses trait, examiner la couleur anthracite de ses prunelles envoutantes, se perdre dans la contemplation. Mais bien vite il repris la parole laissant encore errer ses yeux aigue marine sur le visage et le corps de la cinquième année, la encore sa réponse ne fit que distraire la Serpentard.

« On m’avais pourtant prévenu que les Serdaigles étaient des prétentieux mais je n’avais jamais imaginé que leur vantardise leur fasse oublier jusqu’à la moindre trace de politesse, je n’ai pas parlé de courtoisie, je n’avais pas espoir que tu connaisse même la signification de ce mot, je parlais juste de ce que tes parents auraient du t’apprendre lorsque tu a commencé à parler, les bases du savoir vivre. »

Elle qui avait vécu dans le monde des Sang Pur bien qu’elle ne le soit pas tout à fait savait combien le protocole pouvait influencer, elle savait comment se comporter dans bien des situations, et finalement ca n’était pas plus mal elle était persuadée qu’un jour cela lui servirait, d’une manière ou d’une autre.

La réponse de son interlocutrice fut rapide, il n'eut qu'à peine le temps de réagir. Ou plutôt, devrais-je dire, il prenait son temps pour réagir. Agissant d'une manière incroyablement lente. Un petit haussement de sourcils se fit voir sur son visage opalin, comme pour essayer de comprendre le véritable sens des dires de la demoiselle. Au bout du compte, il ne chercha pas plus loin. Enry avait seulement retourné cette phrase dans tous les sens possible, mais aucun sens ne lui convenait vraiment. Alors, il préférait mettre de coté l'affirmation de l'inconnue. Laissant par la même occasion un soupire s'échapper de sa gorge.

L'ombre des arbres de la forêt interdite dissimulaient toujours une partie de ses traits, mais, ses quelques pas l'avaient déjà épuisés. Et, il avait comme à son habitude, une incroyable envie de sombrer dans le pays des rêves. Il aurait bien pu retourner dans sa chambre, toutefois, il l'avait quitté parce qu'il ne s'y sentait pas tranquille. Enry n'y retournerait donc pas tout de suite, préférant savourer cette semi-tranquillité. Mais, vu que cette inconnue était arrivée, il était bête d'imaginer encore quelques minutes tranquille puisqu'une conversation allait certainement suivre. A quoi bon, d'un coté cela le déranger, et d'un autre, l'approche d'un serpentard ne lui faisait pas de mal. Même s'ils étaient sarcastiques et désagréable, leurs dires n'étaient pas inintéressant. Quand il tombait bien... Bien sur...

Enry l'avait examiné, lentement, et silencieusement. Jusqu'à que le discours de la demoiselle toujours au nom inconnu, le fasse de nouveau lever les yeux pour croiser ses prunelles qu'il ne fut pas prêt de lâcher. Oh, bien sur qu'il ne fallait pas envisager une pointe d'insolence dans le regard du serdaigle, il n'était ni insolant, ni sournois, juste désagréable. Après toutes ces années, que lui avait appris ses parents ? Pleins de choses, qu'il avait assimilé bien sur, sans les appliquer. Même devant sa famille. D'ailleurs, souvent sa mère le reprenait en s'exclamant : 'Mais tu ne peux pas dire merci quand l'on t'offre quelque chose ?' Et lui répondait de sa voix terne : 'Des mots trop inutile à mon goût.' "On me l'a certainement appris. Hors, malheureusement, je ne m'en sert en cas, d'extrême utilité."

* En d'autres termes, en la compagnie d'une illustre inconnue, je n'en vois pas spécialement l'utilité... *

Enry avait bien conscience qu'on ne l'aimait pas comme il était, mais, dans l'histoire, c'était lui le gagnant. Lui qui se sentait plus proche des trucs verres que des trucs humains. A croire qu'il ne supportait pas ces derniers, pourtant, il avait bien la compagnie de sa soeur et de sa famille. Il y avait peut être aussi la jeune Clarks, même si leurs relations étaient un peu ambigu, l'étant encore plus devenu après le bal tragique... O.o Comment ça c'était passé déjà ? Très mal. Comme il l'avait appréhendé...

"Mais, avant de dire des choses des autres, peut être faudrait-il que tu te présentes ? Parce que, je crois que ne pas se présenter est aussi une marque d'impolitesse... Il me semble... Mais j'avoue que c'est un point que j'ai dû négliger aussi, et que je néglige toujours..."

La brune leva les yeux aux ciel, c’en était fini elle s’était faite son opinion sur le jeune homme et elle était loin d’être des plus favorables. En elle la colère, l’incertitude, la curiosité avait disparue ne laissant qu’un gouffre d’indifférence, et a vrai dire je ne peux certifier lequel des états est préférable chez la demoiselle. Le Serdaigle resta un moment silencieux avant de lui rétorquer des phrases qui à présent n’avaient plus d’intérêt, le dos droit, toujours assise sur son rocher, elle faisait preuve d’une telle assurance que cela aurait pu en impressionner plus d’un. Souvent par le passé elle adoptait cette posture, ceux qui la connaissait, bien peu il faut l’avouer, savait la signification de ces gestes, de ces attitudes qui la caractérisait tant, pourtant elle était loin d’être transparente.

Il la scrutait sans gène et elle acceptait cet examen optique sans ciller, si seulement il savait combien de garçons avaient fait cela avant lui. Elle avait appris à ne plus s’en formaliser, de toute façon elle n’avait aucune honte de ce qu’elle était, elle en tirait même une certaine fierté, enfin lorsque ses charmes étaient reconnus d’une quelconque manière que ce soit. Le petit brun vint se perdre dans la profondeur de ses prunelle rien d’étonnant à cela la non plus il n’était pas le premier, ni le dernier. Elza aimait ce contact visuel sans doute parce qu’elle était franche et que le regard traduisait bien mieux que les mots les sentiments, tout cela n’est ce pas paradoxal puisqu’elle même s’applique à dompter ce que ses prunelles devaient ou non dévoiler à autrui, ce qu’elles devaient à tout prix masquer. Tandis que dans le regard de l’aigle elle ne lisait que la naïveté du à son jeune âge, un regard presque éteint, qui lui donnait un air endormi qui aurait pu agacer la sorcière mais à présent elle n’était qu’indifférence du moins pour le moment.

Finalement le petit jeu de joutes verbales lui parut bien fade il n’était pas à la hauteur de rivaliser avec elle , en quelque sorte elle s’en serai douté à le voir comme ca devant elle, de petite taille et tout maigre, elle avait l’impression que la moindre petite rafale de vent le ferai s’envoler comme elle avait eu premièrement l’intention de le faire, il lui semblait encore trop chétif, trop naïf pour pouvoir engager un combat de quelque sorte avec elle, que ce soit un affrontement physique, un duel magique ou une prestation intellectuelle. Un petit sourire en coin celui presque arrogant qu’elle arborait depuis des années apparut une fois de plus.

« C’est bien ce que je te reproche très cher, en général je préfère savoir à qui j’ai affaire avant de me présenter surtout lorsque la personne en m’arrive pas aux épaules. Et bien sache que je suis Elza Johnson de Serpentard mais ca tu dois déjà t’en douter, souviens toi de ce nom, tu entendra parler de moi, tôt ou tard. »

Ce n’était pas une menace à l’encontre du première année ( elle aurai été bien lâche de s’en prendre à un gamin) bien au contraire ces mots avaient un sens plus profond, par la elle entendait qu’elle avait beau être nouvelle dans l’enceinte de cette école mais, elle ne comptait pas rester longtemps dans l’ombre de Poudlard… Comme dans ses anciennes écoles elle se bâtirait un nom qui serai connu de tous y compris des petits Aigles déplumés. Ca n’était pas nouveau l’ombre ne lui plaisait guère elle préférait la lumière des projecteurs, et elle avait toujours été comme cela. A des milliers de kilomètres de l’Angleterre elle s’était fait une renommée de part sa beauté, son caractère, son talent au Quidditch, et le nombre de ses conquêtes ou leur prestige. Le château ne ferai pas exception du moins l’espérait elle, mais bien loin de douter elle avait cet aplomb qui lui assurait à coup sur la victoire et ce dans n’importe quel domaine.