Une nouvelle année qui commence mal

Alehandra c’était réfugié dans les toilettes des filles juste avant la cérémonie de répartition des nouveaux élèves. Elle venait de se vautrer lamentablement par terre en entrant dans la grande salle, les Serpentard ne c’étaient bien sûr pas retenus, de lui rire au nez. Ce qui lui avait coupé l’appétit, elle était donc montée au deuxième étage pour être loin de tout le monde et c’était faufilé dans les toilettes des filles là où personne ne devait la retrouver.

Elle avait mal au genou et au coude, elle regarda alors l’état de ceux-ci et remarqua que son précèdent pansement avait disparu et que des éraflures couvraient sa première blessure. Elle sorti donc un mouchoir et prit du savon sur l’un des lavabos pour tenter de nettoyer ses plaies, la jeune fille sorti ensuite sa trousse de secours d’une des poches intérieurs de sa robe de sorcier. Elle posa un pansement sur chacune des plaies ceux-ci étaient couvert de petites fleurs de toutes les couleurs.

Sa mère lui avait acheté cela pour qu’elle puisse voir à quel point sa fille était maladroite. La jeune fille retira ensuite sa robe et souleva les manches de son chemisier pour observer l’état de ses coudes. C’était un peu mieux que l’état de ses genoux, ce n’était que des griffures la robe et le chemisier l’avaient protégée, elle passa donc uniquement de l’eau et du savon dessus.

*C’est bien ma veine*, songea-t-elle en remettant les manches de son chemisier correctement et puis en remettant sa robe de sorcier par-dessus.

Son regard fut alors attiré par son reflet dans le miroir, elle vit alors une jeune fille qu’elle ne semblait pas reconnaître. Elle avait la mine triste et ses cheveux roux étaient un peu dans tous les sens, elle se recoiffa et essaya de sourire mais, les commissures de ses lèvres refusaient de se soulever.

- C’est fini…, j’aurais dû m’en douter… Il a dû être en colère de ne pas recevoir la moindre lettre de ma part, se dit-elle en se regardant dans le miroir. Mais, on ne rompt pas pour une chose aussi futile que ça… Non, il y a quelque chose d’autre mais, quoi ? Qu’ais-je bien pu faire ? A-t-il eut l’impression que je ne le croyais pas pour la mort de Cédric ? J’ai tant de questions à présent à lui poser et quand il m’a dit que c’était fini, je n’ai rien trouvé à dire… J’ai préféré partir au lieu de pleurer devant lui… Je ne sais pas si c’était la bonne réaction à avoir… Je lui ai donné son cadeau… L’a-t-il jeté ? L’a-t-il abandonné ?

Tant de question qu’elle se jetait à elle-même sans avoir de réponse vu que le principale intéresser se trouvait dans la grande salle en compagnie de ses deux meilleurs amis. Alehandra se retrouvait s’en rien et elle avait peur… peur parce que tout ce à quoi elle tenait c’était Harry et ses amis… elle venait de perdre Harry alors elle craignait que ses amis de veulent plus d’elle. Les larmes commencèrent à couler le long de ses joues sans qu’elle puisse les retenir plus longtemps, c’était trop dur pour elle son cœur lui faisait mal comme si il voulait se briser pour de bon dans sa poitrine. Elle aurait voulu hurler mais, sa gorge était trop serrer pour laisser échapper le moindre son elle resta là affalée sur le lavabo entrain de déverser son trop grand chagrin.

Haaaaaa ! Vraiment, quelle belle journée encore que celle-ci. Déjà depuis le matin on l’avait confondue deux fois avec sa sœur jumelle, et on lui avait fait des compliments sur sa tenue. Rien ne peut mettre plus en joie Maera.
La blonde avait aussi beaucoup plus de self control que l’année dernière. Les examens, les B.U.S.E.S avaient failli avoir sa peau. Comment Megara arrivait à garder son calme ainsi ? En tout cas, sans elle, Mae’ n’aurait pas fait long feu.

Notre blonde avait laissé son double avec quelques amies pour aller se repoudrer le nez à l’étage, entre deux cours. Les toilettes, bien que hantées par Mimi, étaient l’un des rares endroits où l’on pouvait trouver un miroir assez grand pour se refaire un maquillage parfait. Ceux de poche de notre princesse étaient bien entendu clairs et suffisamment nettoyés pour qu’elle puisse arriver à faire ça dans les couloirs, mais ça fait tellement plus classe de laisser planter les hommes quelques minutes dans le couloir, à attendre leur dulcinée, que la jolie jumelle n’allait pas s’en priver.

La aujourd’hui, elle ne plantait pas de doux tourtereaux, mais c’était devenu un réflexe au fil des années. Puis ça permet de se remotiver entre deux mauvaises choses.

C’est donc l’esprit sain et paré pour se faire une beauté que la miss Montgomery-White pénétra dans l’antre de Mimi Geignarde. En temps normal, elle aurait fuit, si elle avait vu Mimi dans les parages, ne la supportant pas. Les pleurs l’auraient éloignée, mais ça ne ressemblait pas aux pleurs habituels de Mimi. Ca semblait… vivant… Si entendre pleurer un fantôme était passé du surréel au naturel, là ça faisait froid dans le dos.

Prudemment, elle glissa la tête par la porte qu’elle avait entrouverte, appuyée sur la poignée. Elle avança des yeux ronds comme des souaffles doucement derrière le renfoncement du mur. Apercevant alors une fille, dont le blason ne laissait pas de doute quant à son appartenance à la même maison que Maera, penchée au-dessus d’un lavabo, notre princesse reprit du poil de la bête.

« Et bien, et bien ! Je sais que Mimi est plutôt soûlante, mais c’est pas une raison pour essayer de l’imiter, tu sais, tu gagneras jamais. » avait-elle osé prononcer, essayant de trouver quelque chose de drôle pour faire au moins sourire la demoiselle. En disant cela, elle s’était approchée au maximum, elle était maintenant penchée sur le lavabo juste à coté, mais ne se regardait pas dans la glace, occupée à chercher le regard de la rousse à sa droite.

Alehandra n’avait pas entendu la porte s’ouvrir, sa poitrine, son cœur lui faisait mal, elle était toujours penchée sur le lavabo quand une voix la fit sursauter en lui disant qu’elle savait que Mimi était plutôt soûlante mais, que ce n’était pas une raison pour l’imiter. La jeune rouge et or s’essuya les joues avant de se retourner pour voir qui avait parlé, une très belle jeune fille fit alors son entrée elle portait elle aussi le blason des Gryffondor.

Alehandra essaya alors de lui sourire mais elle n’arriva qu’à lui faire une petite grimace, une autre jeune fille qu’elle connaissait un peu mieux sorti alors des toilettes et lui demanda si elle avait un problème de constipation. A d’autre moment celle-ci aurait éclaté de rire mais elle ne réussit qu’à lui faire un sourire triste et soupira, juste après.

- Je…, je suis désolée, dit-elle en reniflant. Mais, c’est la 2ème fois en 14 ans de vie que je me fais plaquer alors, je n’ai pas trop envie de sourire ni de rire… Je ne sais même pas pourquoi il ne veut plus que nous soyons ensemble même si je le devine un peu, dit-elle en plaçant une de ses mèches derrière son oreille.

La jeune Gryffondor ne savait pas vraiment comment réagir en fait c’était la deuxième fois que le jeune homme mettait fin à leur relation sans vraiment ce justifier.

*Je devrais avoir l’habitude…, pourquoi je me suis tellement attachée à lui ?*, se demanda-t-elle en regardant vers le sol des toilettes. *Après tout c’est lui qui doit détruire le sorcier qui lui a fait la cicatrice, qu’il a sur le front, peut-être qu’il c’est rendu compte que je n’étais pas assez bien pour lui… Oui, c’est s’en doute ça mais, alors pourquoi m’a-t-il laissé espérer ?*, songea-t-elle en relevant la tête alors que les larmes recommencèrent à perler le long de ses joues.

- Je n’étais s’en doute pas assez bien pour lui, dit-elle en soupirant.

Ah, bien entendu, les garçons ! Domaine et sujet difficile que celui-ci. La jeune rouge et or semblait très affectée, la rupture devait être très récente, moins de 24h. La jeune blonde se redressa et offrit un regard compatissant à la triste rousse qui se trouvait en face d’elle. Rowen, préfète de leur maison, arrivée plus tôt, devait aussi sentir qu’il n’était pas de mise de rigoler comme si cela n’était qu’une mauvaise passe.

C’est vrai que ça fait toujours mal de se faire larguer, surtout lorsqu’on y a cru jusqu’au bout. D’ailleurs, Mae’ ne le savait que parce qu’on lui avait raconté, pour le moment elle n’avait jamais vécu vraiment le Grand Amour, avec un grand « A ». Il faudrait p’tet qu’elle finisse par s’y mettre ! Oui, mais ça vient tellement plus vite quand on y pense pas… Et puis, être en couple avec un garçon signifiait pour elle, mettre de coté sa jumelle adorée. Impossible ! Hors de question ! Jamais ! Ca c’est bon pour les autres, mais pas pour Maera Montgomery-White ! Il n’était pas né celui qui séparerait les deux jolies jumelles.

Mais revenons aux malheurs dans les toilettes de Mimi ! Alehandra, puisque c’était son nom, revint alors en mémoire de notre fashion girl. Elle en aurait lâché son rouge à lèvre, si elle n’était pas aussi préparée à se tenir en public. C’est la petite amie de Harry Potter ! L’attrapeur, ou du moins ex-attrapeur de l’équipe de Quidditch ! Non ?! Le couple était cassé ? Impossible ! Notre demoiselle se laissa le temps d’absorber la nouvelle, trop choquante pour la fan de son équipe qu’elle était, et tourna ses yeux gris vers la préfète, poursuiveuse de l’équipe. Il n’aurait quand même pas osé ? Déjà qu’il ne jouait plus, il n’était pas tombé aussi bas ? Etait-il dépressif en ce moment ? Que lui passait-il par la tête, décidément ? Mais alors qu’elle allait encore ouvrir la bouche trop vite, les accidents survenus l’année dernière lors des épreuves de la coupe lui revinrent en mémoire, la laissant coite. Il valait mieux, ou alors elle se serait couverte de honte, une énième fois.

Elle en était là, elle ne savait pas trop quoi faire. On ne peut pas forcer une personne à parler, mais pleurer c’est déjà une bonne chose, même si ça ne règle rien. La sixième année farfouilla dans son sac à malice, celui qu’elle trimballait partout, et sorti un paquet de mouchoir, et une bouteille d’eau entamée.

« Je suis désolée, j’ai que ça sous la main. » dit-elle doucement. « Mais tu devrais vraiment pleurer jusqu’à ce que tu n’en aies plus besoin. » conseilla-t-elle. Un bon conseil de Maman, ça ! La blonde posa la bouteille sur le rebord des lavabos, et força la main d’Alehandra à prendre le paquet de mouchoir. Elle referma les doigts de la demoiselle dessus, et lui offrit un joli sourire pour la rassurer, un peu comme pour dire qu’elle resterait à proximité pour la consoler si y’avait besoin, ou qu’elle l’écouterait pleurer tout le temps que y’avait besoin, bref… Tout un tas de gentillesse, que pourtant elle ne réservait qu’à sa jumelle. (Admirez, quand même, Mae’ a tourné son attention sur quelqu’un d’autre que elle ou sa sœur ! Photo !)

« Hum.. Je reviens.. Une ptite minute s’il vous plait »

Et PAF !! La jeune lionne se précipita dans le cabinet le plus proche, pour soulager sa vessie. Ca la pressait tellement qu’elle avait eut du mal à se retenir. Et même si sa camarade de chambre était dans un sale état, Rowen aurait eut du mal à rester là pour la soutenir, alors qu’elle avait une pressante envie d’uriner.
M’enfin, elle sortit rapidement, puis alla se laver proprement les mains. Bon, ça, c’était fait. Reportant ensuite son attention sur Alehandra, elle posa sa main sur son épaule –elle se l’est lavée, no soucis !!- et chuchota d’une toute petite voix, le nez piqué, les yeux tristounets :

« Alehandra… »

Un chagrin d’amour. Deux fois qu’elle se faisait plaquer ? Ca sentait le Potter à plein nez ça.. Lui et ses bêtises, encore et toujours.. Il ne changerait jamais, celui là. Comme s’il ne se faisait pas assez remarquer. Il devait en plus faire pleurer des filles comme Alehandra.. C’était bas…
Tentant de trouver ses mots pour réconforter la rousse, la quatrième année s’accroupit, puis, face à la Gryffondor, lui dit :

« Tu sais.. On m’a raconté, une fois, qu’au tout début de la création, Dieu avait confectionné des humains attachés deux par deux : un homme et une femme. Ces êtres étaient prétentieux, et défiaient l’autorité de leurs créateurs. Alors, Dieu décida de les séparer en deux.. A présent, chaque être cherche sa ‘moitié’, afin de se recoller à lui, et de reformer un seul être. Mais tu sais, cela voulait dire qu’il –elle renifla, évitant de dire le nom de Potter, devenu Tabou au cours de cette courte conversation- n’était pas la moitié à laquelle tu étais attachée. Donc tu n’as pas à t’en faire –c’était bien vite dit-, tu la trouveras… ta moitié.. »

Bon, seconde vague de la connerie de Rowen était passée. Bah.. Elle espérait qu’elle ne la ferait pas refondre en larme comme une madeleine alors qu’elle avait tenté de la réconforter. Ce n’était pas son intention première, de lui faire encore plus de mal. Elle voulait simplement que sa petite Alehandra se lâche un bon moment, afin de retrouver le sourire par la suite. Elle aurait le temps qu’il lui faudra, évidemment. Mais si elle devait se retenir maintenant, sous prétexte qu’elle ne voulait pas se sentir misérable devant deux de ses camarades –et c’était sûrement le cas, connaissant la lionne-, et avoir le cafard tout le reste de l’année… Ce n’était pas le top..
Faisant de petits allés retours sur l’épaule de Stones avec sa main, la préfète jeta un petit regard emplit de gratitude à Maera, qu’elle ne connaissait que de vue. Se sentir réconfortée par deux personnes au lieu d’une.. Sûr, Ale’ irait bien mieux dans les jours à venir !!

Lançant un petit regard interrogateur à la cinquième année qui la regardait avec insistance ? Hein ? De quoi ? Non non, Rowen avait beau être poursuiveuse de l’équipe, elle ne savait cependant rien des relations du petit pote Potter. Mais de toute manière, elle n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche, d’un, n’ayant pas compris ce que Montgomery voulait lui demander –elle n’était pas devin-, et de deux, ayant été surprise par un petit sanglot que venait de laisser échapper Alehandra, qu’elle prit dans ses (petits) bras presque aussitôt.

Autant de gentillesse de sa part était vraiment anormal.. Surtout que les deux Gryffondors s’entendaient comme des camarades, rien de plus. Pas comme les meilleures amies du monde. Après tout, elles n’avaient pas toujours cherché à se connaître l’unes l’autres.. M’enfin, passons.
La jeune préfète fit un petit sourire à sa camarade, qui, elle l’espérait, finirait bien vite par mettre Potter de côté. Quel bourreau des cœurs, franchement… Pffff…

{ 633 Mots }
{ Désolée du retard et du post rachitique O_o }

§§§

[Désolée du retard... mais, ne dit-on pas mieux vaux tard que jamais ?]

La jeune fille blonde lui présenta un paquet de mouchoir et une bouteille d’eau à moitié entamée Alehandra prit le paquet de mouchoir et en sortit un. La jeune fille s’excusa en disant qu’elle n’avait que ça sous la main mais, c’était déjà bien suffisant pour Alehandra.

- Merci, lui dit-elle en souriant légèrement.

La jeune fille reprit en lui donnant un conseil, elle lui dit de pleurer jusqu’à ce qu’elle n’en ait plus besoin. Rowen quant à elle c’était précipitée, dans les premières toilettes venues pour se soulager apparemment, à son retour elle posa une main sur l’épaule d’Alehandra qui sursauta, Rowen prononça alors son nom et elle se détendit un peu. La jeune fille sembla réfléchir puis elle lui dit qu’on lui avait raconté, qu’au tout début de la création, Dieu avait confectionné des humains attachés, deux par deux : un homme et une femme. Ces êtres étaient prétentieux et défiaient l’autorité de leurs créateurs. Alors, Dieu décida de les séparer en deux. A présent, chaque être cherche sa moitié, afin de se recoller à lui et de reformer un seul être. La jeune fille poursuivit en lui disant, que le jeune homme auquel, elle s’était attachée n’était peut-être pas le bon et donc qu’il ne fallait pas qu’elle s’en fasse, qu’elle trouveras un jour sa moitié.

- Vous êtes adorables toutes les deux, leur dit-elle en les regardant et en esquissant un sourire triste.

La jeune fille s’essuya les joues en regardant les deux jeunes filles puis elle sourit plus franchement en regardant Maera.

- Tu penses vraiment que je ressemble à Mimi ? lui demanda-t-elle.

La jeune fille s’avait que le fantôme en pinçait pour Harry celui-ci lui avait fait par de ses soupçons ce qui l’avait fait rire. Mais, aujourd’hui elle comprenait la détresse de Mimi devant un amour impossible.

La question avait de quoi en étonner plus d’une. Si Alehandra ressemblait à Mimi ? Euh… A bien y regarder, comme ça non. En même temps, Maera perdait peu de temps à détailler les filles déjà casées en temps normal, alors quand elle apprenait qu’elles ne l’étaient plus en allant faire pipi, ben, c’était pas tellement le premier truc auquel elle pensait… Les comparer… Avec Mimi…
« Mais non, tu ne ressembles pas à Mimi, t’es bien mieux, toi, T’es vivante ! » Mouais, dans le genre compliments on fait mieux… Attendez voir :
Déjà, Mimi porte des lunettes. N’importe quelle fille un temps soi peu normalement constituée qui souhaite se faire bien voir SAIT qu’il faut porter des lentilles. Ca fait moins rat de bibliothèque ! Tout le monde le sait !
Puis Mimi est coincé dans les toilettes jusqu’à la fin… euh… ben, jusqu’à ce que y’ait une fin, Alehandra pourra un jour prochain se payer une séance détente dans un salon de beauté Moldu. Maera pourrait lui donner deux ou trois adresses, au cœur de Londres de quelques boutiques follement agréables avec des esthéticiennes toutes plus rigolotes et professionnelles que les autres.
Et d’ailleurs, Mimi, ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas fait attention à son look. Potter avait beau être un joueur de Quidditch que la jumelle avait admiré (Ndla : oui, si vous suiviez, il avait quitté l’équipe là !) il ne voulait même pas de Mimi, alors que Alehandra avait réussi à l’avoir pour elle pendant… hum… un certain temps. Le fantôme avait une robe parfaitement démodée et moche (utilisons les bons mots quand même !) alors qu’Alehandra semblait avoir une garde-robe sympathique et bien jolie.
De plus, Mimi était translucide et vaporeuse. La rousse était parfaitement réelle. Avec des imperfections, mais ça se répare avec du blush, alors c’est pas encore trop dramatique. Du point de vue de Maera, c’était ZE bon point pour la jeune fille, tout de même !
Quoi d’autre ? Ah oui ! Mimi ne s’appelle pas Geignarde pour rien. Elle passe son temps à pleurer ! Qui voudrait d’une madeleine pareille pour petite amie ? Alehandra pleurait, oui, c’est vrai, mais là, c’est parce qu’elle avait le cœur brisé, elle ne pleurait pas à tout bout de champ et par caprice… Si ?
Et puis Mimi passait son temps à jouer dans les tuyaux de l’école. Les tuyaux dégoûtants des toilettes et des salles de bains. Si ce n’était pas répugnant ça ! Heureusement qu’Alehandra ne semblait pas s’amuser comme une petite folle dans les lavabo, sinon Maera aurait tourné les talons aussi sec en lui taillant une réputation indémontable !

« Non, en fait, tu ne lui ressemble pas du tout. J’aurais dû me taire, quand je suis entrée ! » Sourit-elle à la jeune fille en pleurs. « Mimi n’est absolument pas comparable à toi. Tu en feras craquer un autre bien mieux que Potter. Et c’est lui qui s’en mordra les doigts. Voila tout. » Elle adressa un clin d’œil à la demoiselle, qui semblait quand même avoir reprit un peu de poil de la bête depuis qu’elle était entrée tout à l’heure

[ cinq cent vingt-huit mots ]
(désolé, c’est un post-minute là ^^ ; c’est tout petit et tout moche ^^ ; )
@@@

Soulagée de voir Alehandra sourire de nouveau ( même si c’était très timidement ), Rowen arrêta de frotter sa main contre l’épaule de la rousse. Bon, si elle allait mieux, c’était une bonne chose. Même si elle était sûre que sa peine ne disparaîtrait pas avec un bête sourire, la préfète était persuadée que c’était déjà un bon pas. Elle irait un peu mieux le lendemain, et encore mieux le surlendemain… De quoi vous faire frémir de joie ! Bref.
Tout en tapotant ses doigts entre eux ( vieux tic dont elle n’arrivait pas à se débarrasser ), Rowen parut étrangement gênée lorsqu’Alehandra leurs dit ( ouais, y’avait Maera quand même, fallait pas l’oublier ! ) qu’elles étaient « adorable ». Etais-ce vraiment un mot pour la qualifier elle, ça ? Généralement, on disait « turbulente », « intenable », « mauvaise » ou « arrogante ». C’était une grande première donc. Han. Et les joues qui rougissent ! #SBAF#

Sans rien répondre ( juste un sourire suivit d’un regard fuyant ), la quatrième année se releva avec lenteur, en jetant un bref coup d’œil vers la porte entrouverte des toilettes. Les couloirs étaient silencieux, et même Peeves semblait ne pas être dans les environs. Le banquet n’allait sûrement pas tarder à commencer. Et le Choixpeau n’avait peut être pas encore prononcé son discours, avec un peu de chance…
L’attention légèrement ailleurs lorsque ses deux aînées parlèrent de Mimi Geignarde – et Rowen remercia sa bonne étoile. L’ectoplasme n’était pas dans les parages, de quoi soulager ! – la jeune fille finit par acquiescer, même si elle n’avait capté qu’un bout de la conversation.

Elle espérait qu’Alehandra ne se remettent pas en mode madeleine lorsqu’elle entendrait le nom de « Potter ». Bah. Même si elle était très sensible, cette dernière n’était tout de même pas rendue à ce point. L’encourageant donc à se reprendre et à arborer une expression de « vous n’avez rien vu rien entendu je me porte pour le mieux », Rowen sautilla une fois sur place, tout en disant :

« Bon et bien… je crois que le banquet ne va pas tarder à commencer non ? Si on se presse, je pense qu’on pourra écouter la nouvelle chanson du Choixpeau. Ou pas… J’ai un peu perdu la notion du temps, vous m’en excuserez. »

Elle marqua une courte pause, tout en levant un sourcil. Ah ouais, c’était vrai, elle était préfète, elle. Elle devait donc se presser de retourner à la Cérémonie, pour ne pas que MCGonagall lui tire les oreilles à cause de son retard. Encore que, le premier jour, la vieille directrice des Gryffondors ne remarquerait rien du tout. Surtout si elle était occupée à lancer des éclairs à Ombrage. Ah ! Mais ne pressons rien, nous n’en sommes même pas là. Bref, Rowen fit donc quelques pas vers la sortie, en jetant un dernier regard derrière elle, sourire aux lèvres.

« Allé Alehandra, faudra quand même que tu manges un petit quelque chose non ? Surtout qu’au banquet de première année, y’a toujours de bons trucs… »

La demoiselle ne voulait pas forcer sa camarade à manger, ni à se forcer pour lui faire plaisir. Mais bon, se priver d’un si grand plaisir juste à cause d’un garçon… Rowen ne savait pas encore ce que ça faisait…

« Je pars avant vous. »

Elle fit un clin d’œil aux deux jeunes filles, puis fila rapidement, espérant que le mouvement soit suivit.

{ 578 Mots }
{ Partie }

&&&