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 Where am I?! [PV Ellassandra]

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Ξ Sujet: Where am I?! [PV Ellassandra]   Where am I?! [PV Ellassandra] EmptyJeu 15 Mai - 23:03

Geoffrey ne se souvenait de rien… Un grand vide, un grand noir, quelques images floues et puis plus rien… Le brouillard sombre de la ville de Londres dans le petit matin et quelques taches de sang sur le sol pavés, mais rien de très précis. Il se souvenait d’un nom : Apophis Skyes… Il s’en souviendrait toute sa vie, cette nuit, il avait réussit à s’en tirer, mais une autre fois il aurait peut-être moins de chance, pour une fois il fut heureux que son double soit le meilleur transplaneur du pays. Il était vers deux heures de l’après-midi quand Geoffrey remua enfin ; il ouvrit difficilement ses yeux encore lourd de la nuit presque blanche qu’il avait passé et regarda autour de lui : il était dans une forêt aux bois espacés, et le début de l’été les avait rendu vert pétant. Face contre terre il ne put tout d’abord à peine remuer, il ressentait une douleur dans tout son corps, sûrement due au fait qu’il était dans un piteux état après son affrontement d’hier. Après maints efforts, il réussit à s’assoir, et se regarda un peut mieux, ses habits étaient en lambeaux, et toute ses potions avaient disparues… Heureusement sa montre à gousset en or incassable était toujours à sa place, s’il ne l’avait plus il n’aurait sut que faire, c’était son seul moyens efficace pour échapper aux autorités de la nation, et comme il était criminel recherché, pouvoir être reconnu au premier coup d’œil n’était pas le moyen le plus efficace pour paraître incognito. Geoffrey s’allongea de nouveau, se disant qu’il aimerait mourir pour ne plus avoir à supporter cette double personnalité qui lui empêchais toute vie sociale normale pour un jeune homme de son âge ; il aurait aimé faire un petit boulot bien payé, dans des bureaux barbants, se trouver une jolie copine avec qui passer des jours heureux, se marier, avoir des enfants, avoir une vie normale… Mais non, tout ça été beaucoup trop bien pour lui, il ne pouvait pas vive, il ne pouvait pas non plus mourir, il pouvait juste fuir et boire un coup de temps en temps… Il se mit à frapper le sol de toutes ses forces, oubliant la douleur, oubliant le monde qui l’entourait, se plaignant juste sur ce que Dieu avait fait de lui… Ses parents lui avaient dit que tout était écrit à l’avance, et que Dieu décidait de tout pour tout le monde, ne pouvait-il y avoir juste une exception, pour une personne qui a déjà assez souffert comme ça ? Cédant à la douleur, il s’allongea sur la terre boueuse et regarda le ciel… Une larme coula le long de sa joue, tombant silencieusement sur la terre presque noire, et il ferma à nouveau les yeux, pleurant seul dans l’ombre d’un grand chêne, dans la peur de vivre.
Quelques heures plus tard, il devait être cinq heures pleines de l’après-midi, Geo’ ouvrit les yeux, il avait le visage humide, mais la douleur était presque passée. Il se releva difficilement et s’essuya le visage du revers de sa manche. Il ouvrit la montre a gousset qui se trouvait toujours dans sa main et accomplit le rituel habituel, ses lambeaux de beaux habits devinrent un jeans noir et un tee-shirt moulant bleu foncé, et, se regardant dans la glace, il vit son vrai visage, celui que personne ne devait voir, un air triste au joue creuse et aux cernes descendant jusqu’aux joues, des cheveux châtain clair décoiffés, mais bizarrement propres… Etait-ce lui qui avait décidé de reprendre son visage habituel ? Normalement la potion durait plus longtemps… Il ne s’en souvenait absolument pas. Il remit la montre loin dans sa poche, à l’abri des regards indiscrets, et se mit à marcher en territoire inconnu en boitillant un peut. Après une vingtaine de minute de marche, il avait pleinement reprit le contrôle de ses mouvements, mais il se retrouvait bloqué face à une haie. Qui pouvait bien avoir mit une haie en pleine forêt ? En y repensant, il avait déjà traversé une clôture, peut-être était-il sur une propriété privée ? Tant mieux, il trouverait peut-être quelque chose à boire à l’intérieur, il avait la gorge sèche. Farfouillant dans la haie, il trouva un endroit où elle était un peut moins touffue, et d’un geste de baguette il sectionna les quelques branches qui le coupait de la demeure d’un léger coup de baguette magique. Sa brèche ouvrait sur un parc, fort heureusement pour lui, non loin de la grande bâtisse grisâtre. A pas feutrés, il se rapprocha de la porte de bois massive, et sauta les escaliers pour arriver tout de suite sur le seuil de la porte. C’était presque trop facile. Mettant sa baguette dans la poche de son jeans il toqua à la porte à l’aide de butoirs en forme de lion, c’était un manoir après tout, fallait pas s’attendre à une sonnette à côté de la porte. Il attendit quelques instants avant qu’une femme vint lui ouvrir la porte. C’était une belle femme, aux alentours de 25ans dirait Geo’, aux cheveux bruns foncés et aux yeux verts au milieu d’un visage presque parfait. Quelque peut fâchée qu’on la dérange en cette fin d’après-midi radieuse, le jeune criminel s’empressa de s’excuser.


Veuillez m’excuser madame, mais, je me suis perdu, et je cherche à savoir où je suis. Cela fait plusieurs jours que je n’ai pas mangé et je n’ai pas bu de la journée, c’est pourquoi je me permets également de vous demander hospitalité à fin de boire quelque chose.

La belle femme le regarda de haut en bas, de long en large, et lui fit signe de la tête silencieusement de rentrer dans la demeure. Le hall était impressionnant, digne des manoirs de monarques que l’on voit dans les livres ou dans les films parlant de la renaissance. Le plafond était haut et bien décoré, les escaliers étaient de bois massif, les tableaux de grande valeur et le sol d’un marbre pur. Geoffrey, qui était redevenu lui-même, regardait autours de lui avec un air émerveillé, la dernière fois qu’il avait vu un endroit aussi beau c’était lors de ses études, à Poudlard, et lors de sa première visite sur le chemin de Traverse, à la banque Gringotts. Ils finirent par arriver dans une salle éclairée par la lumière du soleil entrant par les fenêtres ouverte, et la petite brise d’été anglais rafraîchissait la salle juste à point. Il y avait plusieurs fauteuils en bois poli et fait d’une quelconque matière très précieuse, pourpre, au style des salons de thé anglais de la renaissance. La jeune femme lui fit signe de s’assoir et fit de même, et, lorsqu’un domestique sortit de nulle part, elle lui ordonna d’un ton ferme et autoritaire d’aller cherche à boire pour les deux personnes. Prêtant maintenant toute attention au jeune criminel aux deux visages, elle commença par répondre à sa question.

Nous sommes en Ecosse, au manoir des Clarks. Pourrais-je maintenant savoir qui êtes-vous ?

Je suis Ian Pray, de Londres. J’ai fais un transplanage raté et je me suis retrouvé ici par erreur, dans la forêt. J’ai erré quelques temps avant de trouver votre demeure, et veuillez encore une fois m’excuser de m’incruster comme ça dans le planning de votre journée.


Geo’ ne pouvait s’empêcher de regarder le décor presque trop parfait : un bel endroit, de belles choses à voler, une très belle femme pour l’accueillir… Quelle serait la prochaine surprise ? Une bouteille de vin de grande crue, une bière Irlandaise brassée par des générations de brasseur de bière ? En parlant de ça, la servante qui était apparue de nulle part quelque temps avant passa la porte en déposant une bouteille de vin et deux verres avant de partir en prononçant un simple bonjour à l’égard du jeune homme. La femme, dont il ne connaissait d’ailleurs toujours pas le nom, à part celui de son manoir, versa un peut de vin dans les deux verres, à la française, et tendit un de ces derniers à Geo’, qui le prit en acquiesçant d’un sourire enjouer. Geoffrey prit une petite gorgée et, gardant le verre dans ses mains, prononça quelques mots à l’intention de la jeune femme.

Arrêtez moi si cela est indiscret… Mais pourrais-je avoir l’honneur de connaitre le nom de la si belle femme qui a eut la bonté de m’offrir l’hospitalité et un verre de vin, et d’ailleurs, de très bon vin ?
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Ξ Sujet: Re: Where am I?! [PV Ellassandra]   Where am I?! [PV Ellassandra] EmptyVen 16 Mai - 17:09

Au manoir des Clarks, dans la ville de Lairg, en Ecosse, une femme dressait une table. Couverts en argent, brillants de milles feux, verres en cristal, des grands, des petits, des flûtes, des ballons, des assiettes d’un blanc immaculé, des chandelles d’une couleur noire parfaite. La table de Mrs Clarks prenait forme petit à petit. En cuisine, les Elfes de maison s’affairaient aux fourneaux, arrangeant les plats selon la volonté de la femme brune à l’aspect sévère, qui les gouvernait sans remords. Ce soir elle recevait de la famille d’Italie, qui venait passer quelques jours de vacances en Ecosse, dans la propriété familiale, et tout se devait d’être parfait. De toute façon, rien n’irait de travers, Ellasandra sachant magnifiquement comment gérer n’importe quelle situation, aussi compliquée soit elle. Cela était d’ailleurs une de ses qualités. La seule qu’elle ne pourrait peut-être pas contrôler sera la présence de son mari pour le dîner. Avec son poste d’assistant du Ministre de la Magie, il était fort probable qu’il soit encore prit au bureau, bien que sa femme l’ait prévenu depuis un bon moment du débarquement de la famille en ce soir de mai. La situation actuelle n’était pas simple, il fallait l’avouer. Tout le monde s’agitait à la moindre chose anormale, mettant tout cela sur le dos du Seigneur des Ténèbres, qui avait fait son retour une année plutôt, semant la pagaille au sein du Ministère et dans le monde sorcier en général.

Alors que la table était fin prête, la nappe sans faux plis, aucuns verres et aucunes assiettes ébréchés et des couverts parfaits, la jeune femme sortit de la salle à manger pour aller s’enfermer dans la bibliothèque, pièce dans laquelle elle passait la plupart de son temps, lorsqu’elle n’était pas à son travail au Ministère. D’un coup de baguette, elle écarta les rideaux qui cachaient les fenêtres et ouvrit ces dernières, de façon à aérer la pièce. Des dizaines d’étagères remplies de livres en tout genre trônaient dans cette pièce, recouvrant les murs de haut en bas. Les livres, classés par catégorie puis par auteurs étaient très bien gardés, Ellasandra et son mari affectionnant particulièrement la lecture. Prenant un ouvrage qu’elle avait commencé la veille au soir, guettant un éventuel retour de son époux, Ella’ alla prendre place dans un des confortables fauteuils qui peuplaient la pièce, allumant une bougie à la rose au passage, prenant une cigarette et appelant un elfe de maison. Lorsque la créature apparut devant la maîtresse de maison, celui-ci se courba bien bas, de façon à montrer tout son respect envers Mrs Clarks. Elle le somma de lui apporter un thé aux framboises et de ne la déranger sous aucun prétexte, sauf visite. Sait-on jamais que la famille d’Italie ait décidé de faire un petit tour dans la ville avant de se rendre au manoir… Une fois son thé présent, elle en but une gorgée avant de se replonger dans son ouvrage. Ce livre était un livre français, pays qu’elle aimait beaucoup, de pour sa langue et ses mets raffinés. C’était bien autre chose que le Porridge anglais. Enfin bref. Ses jambes longues et fines étaient croisées, chaussées d’une paire de chaussure à talons d’un noir verni, accompagnant merveilleusement bien la robe légère qu’elle portait. Tout en elle et dans ce manoir représentait le luxe, l’aisance, la facilité de vivre une vie parfaite. Les Clarks ne manquait pas d’argent, loin de là, et Ellasandra ne se privait pas de le montrer. Des collections de robes de haute couture, des paires de chaussures en veux tu en voilà, des parures en or fin, des pierres précieuses, le luxe était imprégné dans la façon de vivre de la femme de trente six ans, et elle en était fière.

Elle lisait tranquillement son livre français, une œuvre d’un certain Voltaire, philosophe du dix-huitième siècle, lorsque l’Elfe de Maison à qui elle avait donner ses instructions apparut devant elle, dans un petit « clac » sonore, qui la fit lever le nez de son livre. Alors qu’il faisait encore une révérence, le regard glacé d’Ella’ se posa sur lui, et il s’empressa de justifier sa venue, et donc le trouble qu’il causait.
« Une visite, Madame. Comme Madame l’a demandé, Cory est venu prévenir Madame… » Une visite ? A cette heure ci ? De plus, la façon dont Cory l’avait dit, cette visite était tout sauf l’arrivée des italiens… Décidément, même à Lairg, il est désormais impossible de lire un livre tranquillement. Ellasandra ferma donc son livre, qu’elle posa sur la table basse qui se trouvait près d’elle, écrasa sa cigarette dans le cendrier, elle n’avait même pas peu en fumer la moitié, et fit disparaître le thé qui restait dans sa tasse. D’un pas rapide et léger, elle se dirigea jusqu’à la porte en bois massif de manoir, qu’elle ouvrit pour voir qui était ce visiteur. Un jeune homme, d’une vingtaine d’année environ se tenait devant elle, jean et t-shirt, pas vraiment d’air de famille avec les Clarks ou les Lerant… Non, il était un parfait inconnu. Enfin, voyons voir plutôt l’excuse qu’il pourra bien inventer… Perdu ? Assoiffé et affamé ? Rien que ça ? Mouais, bon, c’est vrai qu’il avait un visage assez creusé… S’écartant de la porte, elle fit signe au jeune homme de la suivre, et commença à longer les couloirs pour finir par se retrouver dans un petit salon cosy, où se trouvaient des fauteuils de velours pourpres, au bois d’ébène. Une ambiance feutrée, bien que la pièce était baignée de lumière. Elle désigna un fauteuil à son hôte, et intima à l’Elfe de Maison qui était apparut de ramener une bouteille de vin ainsi que deux verres. S’asseyant ensuite en face du jeune homme, elle finit par lui adresser la parole : « Nous sommes en Ecosse, au manoir des Clarks. Pourrais-je maintenant savoir qui vous êtes ? »

Le jeune homme répondit du tac o tac. Ian Pray, Londres… Inconnu au bataillon. Transplanage raté ? Il avait pourtant son corps en entier… Enfin, à première vue… Cory, l’Elfe de Maison refit son entrée dans le petit salon, chargé d’un plateau où se trouvait une bouteille de vin et de deux verres ballons, adaptés au vin qu’il venait d’apporter. Après avoir versé un peu de liquide rouge dans chacun des verres, elle en tendit un à Ian, tout en répondant à la question qu’il lui avait posée. « Je suis Ellasandra Clarks, et voici un Bordeaux français de 1988… » Elle leva son verre à sa santé, et but une gorgée du liquide frais. Elle posa ensuite le verra avec délicatesse et plongea ses yeux amandes dans ceux du jeune homme. Un grand moment de silence se fit, puis une question de la part de l’Ecossaise le brisa : « Quel âge avez-vous ? » Il semblait si jeune, à peine plus âgé que ses neveux les triplés, mais elle ne pouvait établir clairement son âge. Sa voix, comme à l’accoutumée, était froide, et montrait au jeune qu’il ne parlait pas à n’importe qui. Espérons seulement qu’il le comprennent, s’il ne souhaite pas se retrouver mort… En parlant de cela, Ellasandra jeta un cou d’œil à la bague sertie d’une émeraude d’un vert sombre qui trônait fièrement à son annulaire droit. Elle ne scintillait pas, ne brillait même pas un peu, elle laissait juste les rayons du soleil se refléter sur elle. Il n’était pas des siens, elle devait donc faire attention à ce qu’elle pourrait lui dire, si elle ne voulait pas mettre fin aux jours de ce Pray…
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