Ξ Sujet: Un petit poème dans la volière.... [PV Heaven] Jeu 20 Mar - 22:24
Joachim était arrivé depuis quelques mois déjà à Poudlard, on était maintenant en Mars, et il avait passé toutes ses vacances au collège. La première nuit, il avait été répartit a Serdaigle, maison d’érudits et de connaissance. Le choixpeau lui avait parlé lorsqu’il était sur sa tête, il disait qu’un tel savoir pour une personne si jeune serait une perte dans une autre maison que Serdaigle, mais que d’un autre côté, un cœur si las de la vie et une telle méprises pour les gens qu’il détestait serait un bon partit pour Serpentard, et que d’un autre, un si bon travailleur irait sans mal chez les Poufsoufle, finalement, Joachim fut envoyé a Serdaigle, le choixpeau décidant finalement que le savoir étant son premier et éternel amour dans la vie, il ferait honneur a cette maison en y était envoyé. Il s’était donc dirigé vers la longue table où nombre d’Elèves vêtus de bleu et de noir étaient assis, l’accueillant les bras ouverts et avec des applaudissements. Encore aujourd’hui, le petit garçon s’en souvenait parfaitement, chaque seconde d’émerveillement, chaque minute de magie et chacune des heures de féeries…. Un peut plus tard dans la soirée, flanqués de deux préfets, les élèves de première année avaient été dirigés vers la haute tour des Serdaigles, mais a la place d’une porte, il ne vit qu’un butoir en forme d’aigle, il se dit que pourtant, ils auraient dut arriver a une porte, les deux ‘chefs d’équipes’ s’étant arrêtés, mais il ne put s’empêcher de déchirer son visage d’un grand sourire lorsque le butoir s’anima pour poser une question, et quand le préfet donna une réponse a cette question, le butoir laissa le passage pour laisser voir la grande salle commune de sa maison. Il y avait une grande statue, il put voir écrit Rowena Serdaigle et une autre phrase, mais il n’eut pas le temps de la lire car les petits garçons et filles s’élancèrent à toutes jambes dans la salle, le bousculant plus loin. Il avait passé toute la nuit à observer les étoiles a travers les grandes vitres dans le style gothique, pensant encore rêver qu’un monde aussi merveilleux puisse exister. Aujourd’hui, Joachim venait de finir les cours par sa matière préférée : la métamorphose, ils avaient apprit a changer un verre a pied en souris, et le petit garçon réussit cet exercice d’un tour de main, décrochant un sourire radieux a la professeur, qui s’émerveillait de voir de petits jeunes gens progresser aussi vite, nobles représentants de leur maison de savoir et d’Erudisme. Les grosses capes chaudes commençaient à disparaître, les beaux jours venants, et la journée avait été radieuse durant tout son long. Joachim, les bras chargés de livres et la cape en boule dans son sac, avait décidé d’aller a la volière écrire un petit quelque chose avant de retourner observer les étoiles dans la grande salle commune. Il y arriva finalement aux alentours de sept heures, et déposa lourdement ses affaires sur un petit coin où on pouvait s’assoir, fouillant dans son sac à la recherche de ses si précieuses pommes, en y trouvant finalement une rouge comme le blason de ses voisins, les Griffondors. En croquant dedans à pleines dents, il fouilla dans son tas d’affaire a la recherche de sa plume, d’une feuille et de son pot d’encre, qu’il trouva sans peine, toujours au même endroit. Il s’assit et déposa sa feuille sur le livre qu’il venait de mettre sur ses genoux, donnant une première gorgée d’encre à sa plume, laissant l’inspiration lui monter en regardant le ciel et les plumes dans les tons clairs des chouettes…
Mon âme est libre, Mon cœur s’envole, Mes douleurs s’évanouissent, Mes rêves s’accomplissent…
Il ne put rien écrire d’autre, car un petit bruit de pas feutrés le retira de sa rêverie : quelqu’un s’approchait. Joachim analysa la situation, si c’était un préfet, il était mal, il n’avait pas le droit de se trouver là si il n’avait rien a voir avec les chouettes, et il n’avait ni chouette, ni lettre a envoyer, ni même raison apparenté a être là, un préfet de Serpentard, a la recherche d’élève a incriminé, lui avait déjà fait la remarque peut après les fêtes, disant qu’un élève de première année n’avait rien a faire dans la volière passé six heures, et retira 5points a sa maison, l’expédiant tout droit vers sa salle commune, confisquant sa plume par pur méchanceté. Heureusement, il put en trouver une autre, mais il se rappelait encore de se moment, et si c’était le même préfet qui venait par ici, qui sait ce qu’il se passerait ? Il était trop tard pour se cacher, et Joachim porta toute son attention sur la porte, où il ne tarda pas de voir une petite silhouette se dessiner, fort heureusement, bien que sa robe fut verte, la jeune fille qui venait d’apparaitre n’avait rien d’un préfet, et il lui semblait l’avoir déjà vu pendant un cours commun avec ses camarades verts. Joachim soupira, il pensait être sortit d’affaire, mais rien n’était…
[P.S.: en fait, j'ai fais 800mots, désolé, j'avais un petit peut d'inspi, et l'élipse au début m'a aidé xD]
Heaven Gibson
Parchemins : 2363Âge : 14.02.84 ;; 32 ans Actuellement : Professeur de potions & styliste aux 1001 Symphonies Points : 0
Ξ Sujet: Re: Un petit poème dans la volière.... [PV Heaven] Sam 22 Mar - 11:22
Les mois étaient passés tranquillement depuis que Heaven était arrivée à l’école de sorcellerie. Enfin, tranquillement, presque, si on supprimait quelques mauvais petits passages, comme le bal de noël, ou des trucs dans ce style. Arrivée chez les Serpentard, elle avait tout de suite prit ses marques, et avait fait honneur à sa noble maison à plusieurs reprises, comme, par exemple, à son premier match de Quidditch, au poste de poursuiveuse, où elle s’était illustrer en marquant une bonne dizaine de buts. Elle s’était merveilleusement bien débrouillée, et avait gagner l’estime qu’elle se devait d’avoir auprès des autres joueurs de l’équipe, ainsi qu’auprès de toute sa maison. Elle avait aussi bien affirmé son caractère de petite peste, de petite fille issue d’une noble famille qui, en plus d’être riche était une longue famille de Sang-Pur, et prenait un malin plaisir à traumatiser les élèves des autres maisons. Ils étaient marrant ces gamins, à filer dès qu’ils apercevaient une robe verte, noire et argent se profiler à l’horizon, trop peureux de se prendre la honte de leur vie, ou de se voir inonder d’insultes de la part des langues fourchues des vipères. Il faut dire que cela était leur spécialité, se prendre pour les meilleurs, et rabaisser les autres, en leur montrant bien qui était le meilleur, même si pour cela, ils devaient les enfoncer encore plus bas que le permettait le sol. Et Heaven adorait faire cela, et elle adorait aussi se jouer des garçons, qui n’étaient, pour elle, que des jouets, des pantins, ou des petits chiens, ça marche aussi. Assis, au pied, va chercher, ils étaient plutôt serviables ces idiots, à penser que si ils exauçaient toutes les désirs de la demoiselle, ils s’attireraient ses faveurs… Vraiment, ils étaient beaucoup trop idiots. Pourquoi Heaven daignerait-elle s’offrir à un de ces imbéciles alors qu’elle méritait beaucoup plus, et surtout beaucoup mieux que cela ? Encore, si elle n’était pas au courant qu’elle méritait toujours mieux et toujours plus que ce qu’elle avait, peut-être se suffirait-elle avec ce qu’elle avait sous la main, sauf que, malheureusement pour tous ces petits êtres qui rampaient lamentablement à ses pieds, elle le savait, le montrait, l’affirmait, le revendiquait ! Elle en était fière, et le faisait savoir !
En ce jour de mars, la jeune demoiselle trop pâle mais parfaite devait se rendre à la volière, pour envoyer une lettre à ses parents. Elle était retournée au manoir des Clarks, en Ecosse, pour les vacances d’hiver, et avait eu l’immense plaisir de voir que ses cousins italiens étaient passés prendre de ses nouvelles, pour compenser leur absence à Noël et Nouvel An, puisque Mr et Mrs Clarks avaient décidé de se rendre en Australie, et de laisser leurs enfants aux bons petits soins du collège magique. Cela avait d’ailleurs bien énervé la jeune écossaise, qui avait râlé une bonne dizaine de fois, avant que sa mère ne finisse par lui dire que cela ne servirait à rien, que c’était comme ça, et que ce n’était pas son petit caprice de gamine gâtée qui ferait changer les choses… Ce qui avait d’ailleurs donné un grand coups dans l’ego de la petite vipère. La voilà donc qui se rendait à la volière, les cheveux au vent, et une cape légère sur le dos, pour envoyer cette fameuse lettre à ses parents, pour leur dire que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Tous les petits écarts de la jeune fille n’avaient pas besoins d’être mentionnés, après tout, ils voulaient qu’elle s’amuse, alors elle les écoutaient bien sagement, et s’amusait, au détriment de ses petits jouets. Montant lentement les marches de la volière, avec des petits bruits secs lorsque ses chaussures touchaient la pierre froide, elle arriva rapidement en haut de cette volée de marches, et poussa la lourde porte en bois. La volière était généralement vide les quelques fois où elle y avait été, si l’on exclu la fois où elle avait rencontrer ce Serdaigle solitaire et distant, qui avait fini par être le jouet préféré de la jeune vert et argent, en rendant le petit oiseau si dépendant d’elle d’une relation bien trop ambiguë s’était créée entre les deux enfants. La lourde porte ouverte, la jolie petite princesse des Serpentard se retrouva nez à nez avec un garçon qui portait un uniforme étrangement semblable à celui que portait son petit moineau préféré. Et pour cause, il est dans la même maison, Heaven l’avait déjà remarqué, sûrement en se rappelant que s’était un de ces moins que rien de Sang-de-Bourbe, qui ne devrait même pas avoir accès à l’école.
Hé bien, on dirait que j’ai quelque chose avec les Serdaigle Sang-de-Bourbe moi…
Alors qu’elle était immobile devant l’entrée, elle fixait avec son habituel regard glacial et sans émotion le petit piaf qui la regardait avec attention. S’il voulait sa photo, il pouvait toujours courir, et s’il voulait se prendre une gifle gelée, il pouvait toujours continuer, ça ne serait pas Heaven qui aurait mal… L’ignorant, elle entra dans la volière et se dirigea vers sa chouette, qu’elle caressa gentiment avec de lui attaché la fameuse lettre à la patte, puis se retourna et fixa le garçon qui était assis par terre avec son attitude hautaine, qu’on lui connaissait si bien. Elle ne prononça mot, et attendit de voir si la chose qui était présente dans la volière était un tant soit peu polie, ou si elle pouvait directement l’incendier et le rabaisser.
[900 ! Et toc >.<]
Invité
Ξ Sujet: Re: Un petit poème dans la volière.... [PV Heaven] Sam 22 Mar - 14:18
Les petits devinrent de plus en plus sonores, et au bout de quelques secondes, la tête baissée mais le regard à l’affût, scrutant le pallier de la porte d’un regard affuté, il entendu la porte grincer et vu se dessiner dans l’entrebâillement de la porte une fille, qui devait à peut près avoir sa taille, voir plus, Joachim n’était pas doué pour faire des approximations, vêtue de vert et d’argent, la maison de Serpentards. Joachim poussa un soupir, ce n’était heureusement pas le préfet qui s’amusait à rabaisser les petits garçons dans son genre. Elle le fixa tout d’abord d’un regard noir, avant de se diriger vers une cage, celle où se tenait le grand hibou majestueux qu’il nourrissait à ses heures perdues, coïncidence hasardeuse, après la bête, il rencontrait la maîtresse, Joachim fut attristé d’apprendre que sa maîtresse était une Serpentard, il aurait préféré rencontré un garçon de Poufsoufle, ou, au pire, Griffondor, pour trouver quelqu’un à qui parler qu’il ne connait pas, et, qui sait, peut-être devenir amis, mais avec une pareille personne, il y avait peut de chances même qu’elle lui adresse la parole. Tout de même, voyant que la fillette le fixait de nouveau, comme il était poli et relativement bien éduqué, venant tout droit d’une vieille pension Londonienne, il déposa les affaires qu’il tenait sur ses genoux sur le sol, dans un petit ‘pouf’ et, croquant dans sa pomme, se dirigea vers la jeune fille. Il n’était décidemment pas doué pour les approximations, elle devait avoir 10cetimètres de plus que lui, au moins.
Laisses-moi deviner… Tu es… Heaven, c’est ça ? Celle qui se prend pour une princesse.
Joachim tourna son regard vers le parc du château et le soleil couchant, transformant le ciel en gros bonbon rose parsemé de marshmallows, à cette idée, le ventre du petit érudit gargouilla, il avait sauté le repas du midi pour aller voir la bibliothécaire à cause d’un livre qu’il ne pouvait plus utiliser après qu’un garçon, un serpentard, pour se moquer de lui, eut remplit son sac d’un substance verdâtre donc Joachim ne voulait même pas connaître l’origine, malgré sa curiosité, et, en y repensant, il avait vraiment faim. Il ne mangeait pas le matin, car, passant toute ses nuits à admirer les étoiles, ou à finir des devoirs compliqués, il n’avait pas le temps de se lever, il était déjà en retard pour les premiers cours, et ça avait déjà couté certains points à sa maison. Joachim se tourna une nouvelle fois, et, faillant de s’étrangler avec une pomme, se rappela des règles de politesse élémentaires.
Mais où ais-je la tête !!! Je suis Joachim Thomas, Serdaigle, et, comme tu dois le savoir car un de tes jeunes compagnon l’a tagué dans mon dos le mois dernier, d’ailleurs il a fait une faute, dis-lui de ma part que son orthographe est pitoyable, je suis Né-moldu. Enchanté.
Et Joachim tendit sa main, mais, avec un regard de mépris comme si le garçon était une sorte d’ordure mutante qui allait l’infecter à tout moment, la fillette ne tendit pas la sienne en retour. Le garçon, qui ne fut pas surpris, baissa sa main et croqua une nouvelle fois dans sa pomme, et se retourna vers ses affaires, mais s’arrêta à mi-chemin pour se tourner une nouvelle fois, il y avait un mètre et demi qui les séparait désormais, de quoi éviter facilement un mauvais sort de la part de la jeune fille en cas d’énervement de cette dernière suite à la question qui allait suivre. Le garçon voulait plus que tout savoir pourquoi cette haine envers les né-moldu. En quoi il était amusant de persécuter un enfant de onze ans solitaire, plutôt distrait des relations sociales ; en quoi il était amusant de couper sa ceinture dans les escaliers bondés pour qu’il ait l’air d’un idiot ; en quoi il était amusant de voler ses livres alors qu’il a un devoir de 15pages à rendre pour le lendemain. Mais surtout, pourquoi elle et ses compagnons se croient supérieurs à lui juste à cause de leur statu de sang.
Dis-moi… Heaven… Il y a une chose qui me tracasse, et que tu pourrais peut-être m’aider à résoudre mon problème, je suis sûr que tu connais la réponse d’ailleurs. Pourquoi, toi et tes amis, vous vous amusez à me persécuter juste à cause mon statu de sang ? En quoi cela est-il amusant ? Et pourquoi vous croyez vous supérieur juste parce que vous êtes nés dans de grand manoirs avec des parents sorciers jusqu’aux cheveux ?
Joachim avait mit le poing sous son menton et regardait le parquet d’un air distrait, inattentif… Ou plutôt, tellement attentif que seul l’ouïe devenait un sens utilisable à ce moment. Il attendait la réponse de la fillette avec grande impatiente, se demandant comment elle allait le rabaisser, ou quel sortilège elle allait lui lancer.
[811 mots, désolé, pas trop d'inspi today :s]
Heaven Gibson
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Ξ Sujet: Re: Un petit poème dans la volière.... [PV Heaven] Lun 5 Mai - 21:00
Alors que la jeune Serpentard écossaise fixait avec mépris le garçon qui était assis par terre, sa chouette lui mordilla gentiment l’oreille, avant de s’envoler dans le bleu du ciel pour porter la si précieuse lettre. Un dernier regard vers la chouette avant de replonger son regard froid et dur dans celui du Serdaigle. Soit il décampait, la queue entre les jambes, à japper comme un idiot, soit il allait essayer, un tant soit peu, de lui tenir tête. De lui montrer, en quelque sorte, que les Serpentard n’étaient pas les rois de la glisse de Poudlard, mais seulement les rois de l’impertinence et de la moquerie. Ce qu’il ne savait probablement pas, c’est que les Serpentard étaient tout cela réuni, avec pleins d’autres choses viles et perfides à ajouter à la liste aussi, mais bon, ce serait trop long à dresser, alors autant nous arrêter maintenant.
Le Serdaigle finit par se lever, déposant par terre feuilles, plumes et encre. Le scénario n’était-il pas presque le même que celui qui s’était déroulé le jour où elle avait connu Enry Stanley, son actuel jouet, prétendu petit-ami (enfin, c’est ce que lui croit, et il est bien le seul), et gentil caniche à sa maman ? Peut-être, Heaven ne s’en rappelait pas trop. Elle se souvenait seulement de la chaleur des lèvres du garçon, sur ses lèvres froides. Enfin, celui là, pas question qu’elle l’embrasse. Trop petit. Ouais, le gamin avait peut-être une dizaine de centimètres de moins qu’elle, alors bon, lorsque la fille est plus grande que monsieur, ça craint un petit peu beaucoup hein… Il lui tendit la main, comme si elle allait la lui serrer… Vous êtes sûr qu’il est normal lui ? Nan, mais c’est que, espérer un geste sympathique de la part de Heaven Clarks, qui ne supporte ni en vrai ni en peinture, ni en photo un Sang-de-Bourbe, hahem… Non, vraiment, il est normal ? Enfin, le regard méprisant que lui jeta la demoiselle fit comprendre au bleu et bronze qu’il pouvait garder sa main pour lui.
Celle qui se prend pour une princesse hein ? En même temps, elle pouvait bien se prendre pour une princesse, puisqu’elle était la petite princesse des vipères, l’étoile montante des vert et argent, la nouvelle petite star de la maison. Son éducation jouait pour beaucoup aussi. Quand on est élevé en tant qu’enfant roi, enfin, reine est plus approprié ici, on ne peut avoir qu’un comportement et des exigences de princesse par la suite… Pas vrai ? Enfin, même si cela était faux, Heaven continuerait sûrement à le croire, mettrait des œillères, ou quelque chose dans ce genre pour se complaire dans son rêve.
Thomas ? Ah oui, le mister-je-sais-tout… Un Serpentard avait tagué son nom sur sa cape ? Hum, fort possible… Ah oui ! Ca lui revenait maintenant, c’était d’ailleurs plutôt drôle sur le coup, bien que très, voire trop infantile, mais bon… Né-moldu, il confirmait ce que Heaven pensait de lui. Raison de plus pour ne pas lui serrer la main. Maintenant que ce qu’elle pensait était confirmé, il était hors de question qu’elle parle un peu plus longtemps avec cette chose. Elle tenta bien de s’en aller, mais visiblement, il ne voulait pas la laisser partir. Hey ho, coco, elle est prise ! D’une certaine façon, mais prise quand même… Enfin, apparemment, ce n’était pas de cela qu’il voulait parler, mais plutôt du pourquoi du comment que les vert et argent se prennent pour des rois, et rabaissent tous ceux qu’ils jugent inférieurs à eux. Comme si la réponse n’était pas tout simplement évidente… Enfin, pour lui, ça ne l’était pas, il venait de le montrer. Elle se tourna vers lui et se dit qu’elle pouvait bien lui dire deux trois mots.
- Alors, premièrement, tu ne m’appelles pas Heaven. A ce que je sache, on n’a pas gardé les hippogriffes ensembles. Deuxièmement, si tu as encore des questions idiotes, et bien demandes à tes amis les piafs, je suis sûre qu’ils seront tout à fait aptes à te répondre. Mais si tu tiens vraiment à l’entendre de la bouche d’une Serpentard, c’est toi qui vois… C’est simple, tu es un être inférieur, ton sang est souillé, le mien est pur. C’est aussi simple que ça, tu n’es qu’un intrus dans le monde de la magie, tu ne mérites même pas ta baguette.
Bon, on peut dire que le message avait le mérite d’être clair. Voilà peut-être un défaut de la jeune écossaise. Elle était franche, trop franche, et elle ne supportait pas les Sang-de-Bourbe. Enfin, cette dernière précision n’est pas nouvelle, et si une seule personne dans tout Poudlard ne le sait pas, c’est que c’est un ermite, ou quelque chose dans ce genre… A ce qu’elle savait, personne n’ignorait le dégoût qu’elle nourrissait envers ces êtres inférieurs et rampants qu’étaient les nés-moldus. A n’importe qui d’un petit peu sensible, cette déclaration aurait agit comme une grosse claque en pleine figure… Comment le prendrait le jeune bleu et bronze ?
Invité
Ξ Sujet: Re: Un petit poème dans la volière.... [PV Heaven] Sam 10 Mai - 22:43
La naïveté du petit garçon le menait à un tel point qu’il ne prenait même pas mal ce que lui disait la jeune Verte et Argent, alors que, pour tout être normalement constitué, cela aurait du paraître choquant, voir vexant et même méchant, au plus au point. Mais lui prenait ça comme une réponse tout à fait normale, voir polie, provenant de la bouche d’une magicienne, et il était pour lui aussi tout à fait normal de se considérer comme supérieure. Alors qu’elle citait le nom d’une créature qui lui était inconnue, elle lui disait de ne pas s’adresser à elle en usitant de son prénom, et, obéissant comme un gentil petit garçon bien polis, il fit la révérence comme on le luit avait apprit au pensionnat, croisant les jambes, un bras sur le ventre et un loin, se baissant bien bas malgré sa petite taille.
Excusez-moi Princesse Clarks, j’ignorais qu’il n’était pas coutume d’usiter du prénom d’une personne lorsqu’on la côtoie fréquemment dans le monde de la Magie.
Et il se releva prestement. Son acte aurait put paraître provoquant aux yeux de gens qui connaissent tout les mystères de la vie sociale, mais du haut de ses trois pommes et de la seule connaissance des ouvrages parlant de la géopolitique de l’Anglais, il était surtout un geste de modestie et de respect. Un frisson lui parcouru l’échine lorsque la jeune fille lui dit qu’il ne méritait pas sa baguette, était-ce un défis qu’elle lui lançait ? Peut-importe, tout ce qu’il pouvait maintenant sortir de la bouche du jeune érudit, c’était une formule de sortilège, la seule chose qui faisait battre son cœur à cet instant était de montrer à la Serpentard qu’il était meilleur, que, bien qu’il lui soit inférieur par sa naissance et par son sang, il méritait mille fois plus sa baguette, et qu’elle n’avait de magicienne que le nom. Laissant seul le silence Reigner dans la salle, il passa en revue les sortilèges qu’il connaissait… De ceux qu’il connaissait, le Locomotor Mortis était sûrement le plus adapté à la situation, de quoi, sans faire de mal, désarmer son adversaire.
Très bien, s’il en ait ainsi…
Se retournant, Joachim feignit d’aller reprendre ses affaires. Il avança d’un pas lent, se disant qu’il allait faire une très grosse bêtise, puis un deuxième, se rassurant en se disant qu’il pouvait au moins se venger une fois de toutes les choses qu’ils lui avait faites, et, s’arrêtant courtement sur son troisième pas, il fit mine de se baisser pour ramasser ses affaires avant de sortir sa courte baguette d’un marron très clair, presque blanc, et de se retourner pour, dans un élan harmonique de gestes et de bruits, lancer la formule sur la fillette.
Locomotor Mortis !
Il ferma les yeux, il entendu les bruits de battements d’ailes des chouettes et un bruit sec, mais pas assez puissant pour être celui de la jeune fille. Quand il rouvrit les yeux, il put voir que son coup avait raté, comme il eut fermé les yeux, son sort était passé trop à droite et avait touché une chouette de couleur grise, et il put voir le visage choqué, mais surtout colérique de la Serpentard. Elle devait se demander comment lui, un Serdaigle et un né-moldu, avait put se permettre de lever la main sur elle, une Sang-Pur de noble famille tout droit sortie de Serpentard, la maison des vantards, et d’ailleurs, lui aussi se le demandait bien. Voyant que la jeune fille, prenant plus un air colérique que choquée, sortait elle-même sa propre baguette, il recula d’un pas, incertain, qui faillit de le faire tomber par terre, facilitant la tâche à la jeune fille, tendant la sienne comme pour faire signe qu’il pourrait se défendre si besoin s’en fait sentir. Il regrettait amèrement son geste une fois qu’il était fait, car, non seulement il avait été inutile, car manquant sa cible de loin, mais en plus il était complètement stupide et irréfléchis, et Joachim n’avait fait ça que sous la pulsation du défis, un vilain défaut qui lui restait de son séjour au pensionnat… Reculant toujours, en attendant sa sentence, il mit le pied sur une pomme qu’il y avait dans son sac, et une idée lui vint à l’esprit… S’il renversait son sac de pomme à ses pieds, il y aurait des chances pour qu’elle s’emmêle dedans et tombe, lui laissant le temps de fuir à toutes jambes… D’un geste brusque, il donna un coup de pied dedans, mais à cause de sa frêle constitution, il ne fit que rouler le sac un peut plus loin, ne libérant pas les pommes.
* Miiiiiiiiiiince >< Je suis vraiment, mais alors VRAIMENT mal barré sur ce coup là… Qu’est ce qui m’a prit, je ne suis plus au pensionnat !!*
[800 mots à tout casser, c'est pas bien génial, désolé :s]
Heaven Gibson
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Ξ Sujet: Re: Un petit poème dans la volière.... [PV Heaven] Mer 14 Mai - 14:08
Princesse Clarks ? Oh, que ce nom sonnait bien aux oreilles de l’étoile montante des Serpentard… Princesse… Oui, d’ailleurs, ce petit sobriquet lui allait à merveille. Elle était une princesse, et ne manquait pas de le rappeler dès qu’elle le pouvait. D’ailleurs, elle était bien la petite princesse des Serpentard… Alors bon, elle ne pouvait qu’aimer ce surnom… Oh, bien sûr, elle n’était pas le genre de princesse à l’eau de rose, qui pleurait pour n’importe quoi et raffolait de la couleur rose bonbon. Non, ça c’était plutôt Ombrage qui était comme ça, bien qu’Ombrage n’était pas une princesse, et elle était très loin de l’être… Ca, c’est sur… Non, Heaven n’était pas se genre de princesse Barbie, de Cendrillon ou Cinderella. Elle était plutôt du genre méchante petite princesse, prête à torturer, à rabaisser, à blesser… Enfin bref, qu’est-ce qu’il disait après le petit oiseau ? Qu’il côtoyait fréquemment Heaven ? Bah bien sur ! Dans ses rêves probablement, mais certainement pas en cours, et encore moins en dehors de l’école… Non, mais vraiment… Côtoyer fréquemment miss Clarks… Les seules personnes qui l’appelaient par son prénom étaient peu nombreuses… Son frère, bien sûr ; Siegfried, son capitaine de Quidditch… Peut-être Cherise et Orla, deux filles que côtoyait Haven, et Enry, bien sur… Enry… Mouais, bah à part ces cinq personnes, personne d’autre n’appelait Heaven par son prénom. Surtout que chez les Serpentard il était de coutume de s’appeler par son nom de famille…« Nous ne nous côtoyons pas tous les jours. Une minute est même déjà de trop. Ne me mets pas dans le même sac que tes petits copains de Serdaigle déplumés. »Ou la gentillesse selon Heaven…
Alors que le jeune bleu et bronze s’était retourné pour aller ramasser ses affaires, Heaven, d’un geste presque instinctif posa ses doigts fins et longs sur le manche de sa baguette. On ne sait jamais ce que les idiots sont capables de faire lorsqu’ils se retrouvent en face de quelqu’un de plus prestigieux qu’eux… Et elle n’avait pas vraiment tort de le faire, puisque quelques secondes seulement après qu’il se soit retourné, le jeune Serdaigle avait brandit sa baguette dans la direction de la Serpentard, lui lançant un sort. Malheureusement pour lui, et heureusement pour la jeune écossaise, il ne savait pas viser et son sortilège fracassa quelques perchoirs, provoquant une envolée de chouettes et autres hiboux, effrayés par ce vacarme si soudain. Heaven avait un peu reculé et s’était écartée sur la gauche, alors que le sortilège avait frappé sur le mur à sa droite. Haha, qu’est-ce qu’il croyait le petit piaf déplumé ? Qu’un simple sortilège suffirait à effrayé une fille aussi vile, sournoise et méchant que Heaven ? Et bien il se trompait, et même qu’il se trompait super bien ! Alors que le Serdaigle cherchait désespérément un moyen de fuir et de partir très loin de la volière et de la jolie vipère, il donna un coup de pied dans son sac. Etait-ce fait exprès ? Si oui, Heaven pouvait assurer qu’il n’avait pas de force, ou du moins, une force de moineau… Pour un Serdaigle, ça serait d’ailleurs assez logique…
Un sourire narquois et diabolique s’étira sur les lèvres de la jeune fille, et prenant sa baguette en main, elle se dirigea vers le Serdaigle, pour le bloquer contre le mur. Sa main gauche vint se poser sur le mur, du côté droit du garçon, alors que sa baguette était appuyée sous le menton du gamin, lui relevant la tête. Il semblait si pitoyable d’un coup. Si faible, si fragile, si incompétent ce petit Monsieur-je-sais-tout… On peut très bien savoir des livres par cœur, même si la théorie est là, chez lui, il manquait la pratique… Se manger sur un Locomotor Mortis… Et ça se disait surdoué ? Bah bien sûr ! Si lui était surdoué, Granger était une Sang-Pur ! D’une voix faible mais audible, Heaven prononça quelques mots à l’intention du petit oisillon. « Comme c’est dommage, tu as loupé ton coup… Et tu viens de faire perdre cinq points à ta maison… »Heaven appuya un peu plus sa baguette sous le menton du gamin, de façon à ce qu’il ressente bien la pression de la baguette de la vert et argent sur sa peau.« Tu es si pathétique… Tu n’as vraiment pas ta place ici. »Il était si pitoyable, avec sa petite tête complètement apeurée par la grande méchante Serpentard, qui n’était pourtant qu’en première année… Son regard glacial lui gelait-il le sang ? Heaven le sentait déglutir, et il voulait riposter pour les points en moins. Elle n’était pas préfète, comment osait-elle lui enlever des points ?! C’était sûrement la question qu’il se posait, mais visiblement, en plus d’être complètement nul pour lancer un sort, il était aveugle… Pourtant, le petit badge doré qui brillait sous l’écusson de la maison des Serpentard était bien visible sur la cape de la jeune fille… Non, vraiment, quel idiot il était… Provoquer un membre de la Brigade Inquisitoriale…
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