|
| Vacances d'Hiver chez les Calls. | |
| Auteur | Message |
---|
Invité
Ξ Sujet: Vacances d'Hiver chez les Calls. Mer 2 Avr - 13:50 | |
| 1 – Retour aux sources.Le Poudlard Express lâcha un long panache de fumée, tandis qu’il poursuivait sa route vers la Gare de King-Cross. Il était partit le matin, aux alentours d’onze heures, et avait maintenant fait une petite heure de trajet. Le temps était assez beau pour une fin du mois de Février, mais le soleil était constamment caché par quelques petits nuages grisonnants, qui annonçaient la pluie le soir même. Le paysage était légèrement humide de l’averse tombée dans la soirée, et les vaches broutaient paresseusement dans leurs prés, lançant de temps à autres quelques regards indifférents aux rails de trains sur lesquelles passait le Poudlard Express. Assise dans un compartiment vide, à la place la plus proche de la fenêtre, la petite Hainoa regardait de ses grands yeux bleutés, le paysage qui défilait rapidement à travers la vitre. Elle était compressée contre le mur, et portait un sac à dos sur ses genoux recouverts d’une simple jupette de l’école. Sa valise reposait doucement à ses pieds car elle n’avait pas eut le courage de la hisser dans le convoi à bagages. Ses cheveux blonds pâles pratiquement blancs formaient un long rideau fin, qui lui cachait une partie du visage. Sa petite bouche aux lèvres bien dessinées se soulevait et se rabaissait au rythme du chewing-gum qu’elle mâchait. Quelques bulles étaient d’ailleurs visibles de temps à autres, mais ce n’était qu’éphémère. Aussitôt, les bulles de gomme à mâcher explosaient, en tartinant le contour de ses lèvres de petits bouts caoutchouteux.
Le coude reposant contre le rebord de la fenêtre, Hainoa ne détachait pas son regard du paysage extérieur, tant et si bien qu’elle commençait à ressentir quelques picotements sur les yeux. Les vacances d’Hiver avaient commencé hier soir, après la fin du dernier cours de potion double qu’ils auraient. Le Professeur Rogue était toujours aussi sévère, mais la petite Gryffondor était sûre que pour une fois, il n’avait même pas fait attention à elle et à son mélange. Du moins, il n’avait fait aucune remarque méchante sur son travail. Ce n’était pas pour l’en déplaire. Mais bref. Tout Poudlard avait l’air d’être d’humeur vacancière. En « mode » vacances d’Hiver, pourquoi pas. Certains iraient au ski, d’autres, autre part. Mais quoi qu’il en soit, la première année était la seule de sa promotion à rentrer chez elle. Les autres étaient tous restés au château. Sur le quai pour attendre le Poudlard Express, Hainie avait d’ailleurs remarqué qu’ils n’étaient qu’une toute petite poignée de gens. Une quinzaine de personnes, tout au plus. De quoi avoir chacun son compartiment. Bon, pour les rencontres, c’était pas le mieux, c’est sûr. Mais en même temps, la lionne n’avait pas vraiment envie de faire de nouvelles connaissances. Alors tant pis. Elle préférait rester tranquille et toute seule.
Baillant longuement, laissant la gomme à mâcher qu’elle avait dans la bouche bien visible à quiconque serait passé par là, la gamine se tourna pour basculer tout son corps sur la banquette où elle s’était assise. Elle posa son sac à dos sur le siège, et sa tête par-dessus. De cette façon, elle était en position « couchée » sur la banquette, et pourrait donc dormir, pour que le temps passe plus vite. Evidemment, ce n’était pas parce qu’elle allait dormir que le temps allait s’écouler plus rapidement. Mais vu qu’elle ne serait pas « consciente », elle ne le verrait pas passer. Wouaouh, quel génie la petite Hainie ! Fermant donc les paupières, la petite Gryffondor se laissa entraîner dans le pays des rêves…
…
…
Le train s’arrêta brusquement, et Hainoa sentit quelque chose glisser de ses épaules. Elle eut subitement très froid, et se recroquevilla instinctivement sur sa banquette. Clignant des yeux deux à quatre fois, la blonde se redressa, en regardant autours d’elle. Pour le moment, elle ne voyait que de petits étoiles, et un ciel devenu très foncé. La moitié de la journée avait donc dut passer. Sa cape, qu’elle avait posé sur elle en guise de couverture, avait glissé sur le sol, et était là, inerte. Une petite bosse était visible, et la première année descendit de sa banquette pour hisser la cape sur le banc. Elle tapota ensuite quelques coups sur la bosse, en susurrant de sa voix douce :| Hainoa | : « Eh bien Gerbille ? Qu’est ce que tu fais ? Réveilles toi, je crois qu’on est bientôt arrivés … »La petite gerbille s’anima avec lenteur, et sortir de la poche de la robe de sorcière dans laquelle elle reposait. Avec un couinement plaintif, elle alla se blottir contre le ventre de la première année, en levant la patte. Comme si elle avait prévu le coup, la gamine attrapa son camarade par la queue, et le souleva, les sourcils froncés :| Hainoa | : « Ah non ! Tu ne va pas recommencer à essayer de marquer ton territoire ! Si jamais tu le fais, je t’échange contre un chat ! »Aussitôt dit, et voilà notre petite gerbille nommée Gerbille qui calmait ses ardeurs. Hainoa décrocha un sourire satisfait, puis posa son compagnon sur la banquette, en croisant les jambes. Un coup d’œil sur le cadran de sa montre de poignet lui indiqua qu’ils arriveraient dans une toute petite heure. Chouette ! Elle avait hâte de revenir chez elle… Et puis pour ne pas dire, elle n’avait rien mangé depuis onze heures du matin. Donc, elle commençait à avoir légèrement faim. C’était normal, après tout.
D’ordinaire, son papa lui préparait des sandwiche. Ou la grosse dame avec son charriot venait. Mais comme Hainoa s’était endormie, elle avait dut rater son passage. Flûte alors. Il lui resterait à tenir soixante minutes. Soixante minutes à gargouiller comme ça ! Ce n’était pas permis, non mais oh. Bref. Comme si Gerbille avait réussit à capter ses pensées, elle se redressa, et passa sa patte sur son museau.| Hainoa | : « Tu ne vas pas commencer, toi. Je n’ai rien à manger sur moi… Pas même pour moi, donc bon. Pour les graines, ça attendra la maison. »Avec un crissement mécontent, et un regard de reproche, Gerbille descendit habilement de la banquette, son corps ondulant avec grâce, puis s’échappa du compartiment, pour se diriger vers la tête de train. Eh ! Non ! Ils n’allaient pas tarder à arriver ! Rooh, fichue Gerbille.
Se levant, Hainoa mis son sac sur le dos, et tira sa grande valise derrière elle. Elle devait absolument retrouver son rongeur avant la fin du trajet. C’était une question de vie ou de mort ! Les retours aux sources allaient donc attendre quelques temps…[ 1104 mots ] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Vacances d'Hiver chez les Calls. Mer 2 Avr - 13:52 | |
| 2 – L’arrière du décor.Hainoa avait commencé à marcher d’un pas plutôt rapide. Mais en voyant le ciel devenir de plus en plus noir, elle se mit presque à courir. Il ne lui restait pas énormément de temps avant de retrouver Gerbille. Elle devait se presser à tout prix ! Passant donc rapidement dans les nombreux compartiments, la blonde jeta des coups d’œil inquiets dans chacun d’eux, pour voir si son rongeur n’était pas allé se cacher dans l’un d’eux. L’air anxieux, elle aperçut un garçon d’à peu près deux ans de plus que lui en train de parler avec animation avec une fille plus âgée que lui. Vu leurs gestes, ils dialoguaient de Quidditch… Bah. La gamine changea aussitôt de compartiment, et aperçut un jeune garçon qui dormait, sa tête reposant sur sa main, ses paupières closes, un léger filet de bave coulant au coin de sa bouche. Bon. Ce n’était pas là non plus. Après deux autres compartiments, où Hainie vu deux filles à nattes, se ressemblant comme deux gouttes d’eau, et la préfète de sa maison en train de tortiller ses longs cheveux bruns autours de son index, notre jeune demoiselle déboucha enfin sur l’avant du Poudlard Express.
Là, il y avait le machiniste, un vieux type barbu, aux commandes du train. Le regardant d’un air admiratif, la gamine tourna sa tête vers un des recoins de l’endroit, où elle venait d’entendre un couinement. Gerbille était là, et tournait rapidement sur lui-même, devant une porte de compartiment close. Les mains sur les hanches, Hainoa ne pu s’empêcher de dire, mécontente : | Hainoa | : « C’est malin ! Je me suis faite un sang d’encre pour toi ! »Gerbille gratta à la porte, et la petite blonde souffla d’exaspération, avant d’ouvrir celle-ci. Là, elle vit un grand paysage très coloré, avec des perroquets et des oiseaux aux couleurs criardes. Une chaleur venait de lui réchauffer immédiatement ses fines jambes, et une odeur de gâteau à la noix de coco se faisait sentir, alléchante. L’estomac malmené d’Hainoa se mit à grogner férocement, et une grosse sourcière parée d’un chapeau de paille s’approcha d’elle, en lui tendant un grand plateau de rochers coco. Elle lui sourit avec bienveillance, en lui invitant à se servir.
Hésitant quelques secondes, la gryffondor attrapa l’un des gâteaux, et le fourra dans sa bouche. Miam. Un vrai délice ! Se léchant les babines, en prenant un second gâteau ( pourquoi se priver ? ), la fillette demanda, la bouche encore pleine :| Hainoa | : « C’est vous la vendeuse de bonbon, hein ? Est-ce que c’est votre fabrique, ici ? »Sans dire un seul mot, la vendeuse de bonbons se détourna, et alla chercher un second plateau de nourriture. Des crêpes, cette fois ci. Oh ! Hainie avait toujours adoré les crêpes ! S’en tartinant donc une de pâtes chocolaté, la gamine la plia en quatre, et la mangea, sans faire attention aux couinements de plaisir de Gerbille, qui venait de plonger son museau dans un bol de pépites de chocolat. C’était le paradis ! Du moins, l’image que la petite Gryffondor s’en faisait ; C’en était très proche. A l’exception près qu’elle avait pensé que les anges étaient de petits êtres mignons et tout en blancs, et non de grosses dames vendeuses de bonbons dans un train.
La mine interrogatrice, Hainoa répéta une seconde fois sa question, mais elle n’eut toujours pas de réponses. A la place, on lui apporta un troisième plateau, qui contenait des quartiers de poire enrobés de chocolat durcit. Sans se faire prier, la première année attrapa l’une des brochettes de fruits, et l’engloutit tout aussi sec. Peut être qu’après tout, lorsqu’elle avait une interrogation, on lui apportait un nouveau plat. C’était un des secrets du Poudlard Express qu’elle avait réussit à découvrir. Oh. Combien elle était fière !
Se servant donc une seconde brochette, en fermant les yeux, et en pensant à toutes sortes de choses, la gamine commença à voir de petites tâches noires se former.*Est-ce que les fourmis de Patagonie aiment les crêpes ? Est-ce que les gens qui bégaient arrivent à se brosser les dents ? Est-ce que les Pingouins d’Alaska boivent de la vodka ? Est-ce que le Professeur Rogue a du shampoing chez lui ? Est-ce que les citrouilles du Potager d’Hagrid peuvent se transformer en carrosse ? Est-ce que les patates douces ont une fourrure ? Est-ce que les Moules Malgaches mangent de la crème fraiche pour faire ensuite des moules à la crème ?*Lorsqu’elle rouvrit les yeux, Hainoa fut très contente de voir qu’il y avait une bonne vingtaine de nouveaux plateaux près d’elle. De la crème anglaise avec du fondant au chocolat, du baba au rhum, des madeleines à la fleur d’oranger, des gâteaux montés, des bavarois, des flans au caramel, des petits cakes aux fruits secs… Tout plein de chose qu’elle aimait ! Ô joie ! Au bord de l’extase, la petite Gryffondor tendit la main pour attraper un des bâtonnets enrobés de chocolat, lorsque les plateaux disparurent.
Fronçant les sourcils, en regardant autours d’elle, puisqu’elle ne voyait que du noir, la première année avança d’un pas, et tomba dans un long gouffre qu’elle n’avait pas pu voir. Elle cria, parce que cette chute soudaine l’avait surprise, et ses cris se perdirent au loin…
…
…
Le train s’arrêta brusquement, et Hainoa sentit quelque chose glisser de ses épaules. Elle eut subitement très froid, et se recroquevilla instinctivement sur sa banquette. Clignant des yeux deux à quatre fois, la blonde se redressa, en regardant autours d’elle. Il n’y avait pas la moindre trace d’un compartiment caché avec des perroquets, ni de la dame au charriot. Se passant la main sur la tête, la fillette regarda sa montre. Il restait une heure. Ah. Quel rêve vraiment étrange… Fixant Gerbille de ses grands yeux bleus, la gamine lui fit :| Hainoa | : « Je te jure que si tu t’échappes, je ne vais pas te chercher. »Suite à quoi l’animal la regarda avec un air de totale incompréhension sur le museau. Croisant les bras, la gamine attendit donc que le train s’arrête… Chose qui ne tarda pas. Mine de rien, une heure, passait très rapidement.
La fillette tira donc sa grande v alise derrière elle, et sortit du train, pour se rendre dans le Quai 9 ¾, où son père l’attendait, agitant sa grande main de gauche à droite, la mine radieuse. Il appela sa fille de loin, comme si elle avait pu ne pas le remarquer, et se précipita vers elle pour la serrer dans ses bras. Il l’éloigna ensuite, pour voir comme elle avait grandit, en examinant chaque parcelle de son petit visage de porcelaine. Le sourcil tout de même froncé, il demanda :| Mr Stewart | : « Tiens ? Tu as mangé du chocolat ou quoi ? Il t’en reste un peu sur le coin de la bouche. »Et elle se mit à sourire.[ 1170 mots ] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Vacances d'Hiver chez les Calls. Mer 2 Avr - 13:54 | |
| 3 – Une bonne nouvelle.Ensemble, Stewart père et fille remontèrent dans le Quai des moldus. Monsieur Stewart tenait sa fillette chérie par la main, sans rien lui demander sur Poudlard. Apparemment, il n’avait pas envie que des oreilles indiscrètes les entendent. De cette façon, il attendit qu’ils soient dans la voiture, pour enfin poser toutes les questions qu’il avait en tête. Dès que la porte fut fermée, il se transforma en un véritable moulin à paroles, accablant la petite, qui avait la tête aussi enflée que si elle s’était tapée avec contre le mur plusieurs fois. En bonne fille qu’elle était, Hainoa répondit cependant à tout. Même si elle n’en avait pas vraiment envie. Mais bref. Le trajet se déroula sans encombre, et ils revinrent enfin tous deux au logis familial. A partir de là, Monsieur Stewart laissa Hainie débarrasser ses affaires elle-même, tandis qu’il préparait à manger. Une heure plus tard, la Gryffondor fut appelée, et ils se mirent enfin à table.
Son père avait prépara un plat typiquement français : une bonne blanquette de veau, qu’ils dégustèrent ensemble, autour d’un verre de cola. Tandis qu’ils mangeaient, Hainoa racontait comme s’était passée la répartition en détail. C’était le seul jour qu’elle avait retenu dans son intégralité. Si on faisait abstraction des noms des maisons dont elle n’arrivait jamais à se souvenir. Ainsi, elle lui présenta quelques unes des filles avec qui elle était toujours ( Lenalee, June et Marine ), puis une certaine catégorie d’élèves qui semblaient détester les enfants nés de parents moldus. Elle s’était très souvent faite traitée de « sang-de-bourbe », même si elle n’arrivait pas à saisir le sens de ces mots. Papa poule de nature, Monsieur Stewart avait proposé d’écrire au directeur pour l’avertir des mauvais traitements qu’on réservait à sa fille, persuadé qu’elle allait se faire battre à mort dans les prochains jours, puisqu’on la prenait comme tête de turc. Autant préciser que celle-ci s’y opposa fermement, prétextant que d’un, ça ne lui faisait rien, et que de deux, elle n’était plus à l’école primaire. C’était vrai quoi !
Mais bon. Tout de même heureuse d’être enfin rentrée chez elle, la petite blonde resta toute la soirée devant la télévision avec son papa, pour regarder des feuilletons qu’elle n’avait pas pu voir au cours de cette année. Voir l’Inspecteur Barnabé résoudre des affaires en moins de temps qu’il n’en fallait pour dire « ouf » l’enchanta au plus haut point, et elle finit par s’endormir sur l’épaule de son père, aux alentours de minuit. C’était un samedi, et le lendemain, ce dernier ne travaillait pas. Il resta donc quelques heures de plus regarder la fin du film pour la raconter à sa fille plus tard, et l’apporta dans son lit avant de la border. Gerbille s’était lui aussi assoupit, et tout le monde fut plongé dans les bras de Morphée peu de temps après…
La nuit s’écoula assez rapidement, et le lendemain, Hainoa se réveilla avec une bonne odeur d’œufs brouillés venant lui chatouiller les narines. Sautant de son lit, elle enfila rapidement son pyjama, et se coiffa à la va vite, avant de dévaler les escaliers. A la fin, elle fit une sorte de glissade, les deux mains en l’air, dans la position du « winner ». Avec un grand sourire, elle alla ensuite voir son papa en l’embrassa sur sa joue. Il fit de même, et elle grimaça lorsqu’elle sentit sa moustache mal rasée lui piqueter le haut de la peau. Elle prit place à la table de la cuisine, puis attendit qu’il lui serve quelque chose. En attendant, elle remplit les deux verres vides de jus d’orange, puis Monsieur Stewart versa enfin des œufs brouillés au fromage râpé fondu dans les assiettes. Le repas du matin était accompagné de bacon qu’il avait grillé à la poêle, et de tranches de pains mises à griller dans la machine prévue à cet effet. Se souvenant subitement de quelque chose, la gamine en fit part à son père :| Hainoa | : « Au fait, tu sais papa ? En cours d’étude des moldus, on a travaillé sur le grille pain. Et c’est moi qui aie donné la bonne réponse ! »Elle brandit un index vers elle, visiblement fière, puis se leva pour s’occuper du pain, pour bien lui montrer qu’elle savait le faire. Avec un rire de vieux dindon grippé, son papa la félicita, puis engloutit rapidement son petit déjeuner. Hainie en fit de même, mais en profitant un peu plus de ce petit déjeuner « façon maison ». Même si les Elfes de Maison de Poudlard que Barny Harper… Heu. Harry Potter lui avait montré savaient bien faire à manger, il n’empêche que la nourriture de chez soit était toujours bien meilleure. Ainsi, elle finit silencieusement son premier repas de la journée, puis alla ensuite tendre le linge dehors.
Contrairement à ce qu’elle avait pensé la veille, il n’avait pas plu. Et à présent, le ciel était bien dégagé. Le soleil brillait, même s’il faisait encore un petit peu frisquet. On était en hiver, c’était logique, en même temps… Mais bref. Notre petite Gryffondor acheva sa tâche rapidement, puis revint chez elle, où son papa l’attendait. Il avait un Journal à la main, et lui dicta très rapidement les dernières nouvelles. Boh. Rien d’intéressant. Encore que, la première année fut contente qu’il n’y ait pas mention d’un nouveau décret qu’Ombrage aurait instauré pendant les vacances. Tiens, c’était une bonne idée, ça. S’abonner aux journaux comme la Gazette du Sorcier, ou encore, le Hiboux Bavard. Qui était le journal de l’école. Mais bon, pour le moment, elle n’avait pas le temps d’y penser, car déjà un hibou de Poudlard tapait aux carreaux de la fenêtre du living-room.
Un sourcil arqué, Hainoa alla ouvrir au volatile, qui déboula dans la maison, en répandant un peu de boue partout. Le père de la jeune fille baissa son journal pour voir la source de ce soudain tapage, mais retourna bien vite à sa lecture : les hiboux, il en avait l’habitude. Après avoir passé six mois à en recevoir régulièrement, plus rien ne le choquait. C’était le monde des « sorciers », après tout… En détachant la lettre qui était accrochée à la patte du hibou grand duc, Hainie sentit son cœur bondir dans sa poitrine lorsqu’elle remarqua que cette dernière était d’Evan. Et, en la dépliant rapidement, elle se mit à la lire… [ 1071 mots ] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Vacances d'Hiver chez les Calls. Mer 2 Avr - 13:56 | |
| 4 – Arrivée et départ ?!Hainoa déplia la lettre qu’Evan lui avait envoyée, puis la lut à haute voix :« Très chère petite Hai’. J’espère que toi et ton père vous vous portez bien. Dans ta dernière lettre, tu me racontais énormément de choses très intéressantes, mais que je n’ai pas toujours comprises. Comment faisait le professeur pour vider ta « marmite » en un tour de main ? Enfin bon, tu me diras ça de vive voix. Ah, oui. Mes parents aimeraient bien te connaitre, et t’invitent à passer la première semaine de vacances chez moi. On y restera deux jours, puis on partira pour le ski les trois autres jours. On te ramènera ensuite à ton père le week-end. Comme ça, il ne s’inquiétera pas, non ? Si tu es d’accord, et si lui aussi, merci de me faire parvenir cette réponse le plus rapidement possible… On viendra te chercher à la maison si c’est OK. Bises à toi !
A très bientôt !
Evan Call. »Sautant de joie, Hainie s’affala sur le ventre de son papounet, comme une petite gamine, qui voulait qu’on lui achète quelque chose. | Hainoa | : « J’peux y aller papa ? S’te plaît, s’te plaît ! »Monsieur Stewart hésita un long moment, puis prit enfin la parole ( après avoir retrouvé un rythme de respiration normal ) ;| Monsieur Stewart | : « Heu… Oui, d’accord. Je ne pense pas qu’il t’arrivera quelque chose. Par contre, je veux des nouvelles tous les deux jours, ok ? Au cas où ils s’entraîneraient à imiter ton écriture, on pourrait peut être mettre un code… Genre heu… Que dis tu de James Bond ? Ou bien 007 ? Ce serait classe, pas vrai ? »| Hainoa | : « Papa, t’as déjà vu le papa d’Evan la dernière fois, alors bon… Vous avez même discuté longtemps ensemble ! »| Monsieur Stewart | : « Et si jamais tu manques de linge, tu m’écris aussi, d’accord ? Ah mais non, je suis bête, ils auront sûrement un téléphone. Je veux le numéro, c’est mieux comme ça ! »Se dépêchant de dire que oui, elle obéirait sagement et qu’elle ferait attention, Hainie alla rédiger une courte missive sur cette invitation. Difficile de dire qu’elle était calme à ce moment là. Devenue véritable petite puce, la Gryffondor en était méconnaissable. Après tout, elle aussi, était une petite fille. Cette réaction était donc absolument normale. Enfin bon. En courant dans toute la maison, la première année manqua de foncer contre un des murs de chez elle, puis envoya l’oiseau depuis sa fenêtre, en lui disant de se dépêcher. Avec un regard de profond dégoût, le grand duc s’envola, puis disparu. Il devait être aux environs de deux heures de l’après midi. Evan recevrait donc sûrement sa lettre le soir même. Ah ! Maintenant qu’elle y pensait, il y aurait pu avoir le téléphone… Ils étaient moldus, c’était la première chose qui leurs serait venue à l’esprit… mais bon, après avoir passé toute une période à s’écrire au hibou, sûrement le jeune Call avait-il pensé qu’Hainie ne savait pas se servir d’un téléphone ou de facteurs normaux. Bref.
Retroussant ses manches, la gamine entreprit la tâche de refaire toute sa valise, qu’elle avait défaite le matin même. Oh là là, quel bazar ça allait être ! Elle revenait, elle repartait, et elle re revenait… Du grand n’importe quoi ! Surtout qu’apparemment, ils allaient faire du ski. Elle devait donc préparer sa combinaison, et tout le tralala. Bwerf, la galère ! En hâtant le mouvement, Hainoa se dépêcha cependant de se préparer pour le lendemain. Même si elle était triste de quitter son papa - un peu, quand même -, il fallait voir le bon côté des choses : quand elle reviendrait, il serait en vacances. Et puis, elle allait revoir son « grand frère » ! De quoi faire chanter quelques notes sur une mélodie d’Elton John... I’M STILL STANDIIIIING ![ 669 mots ] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Vacances d'Hiver chez les Calls. Mer 2 Avr - 14:08 | |
| 5 – Retrouvailles, air de ressemblance et découverte de la maison des Calls…Le lundi matin était arrivé bien trop lentement au goût de la petite Hainoa… Elle s’était levée très tôt ce jour là, s’était bien préparée, avait vérifié une bonne dizaine de fois qu’elle n’avait rien oublié, et avait engloutit rapidement son petit déjeuner, en manquant de s’étouffer avec ses œufs sur le plat. En fait, il fallait dire que la gamine était tellement impatiente de retrouver Evan et de partir chez lui, qu’elle ne prenait le temps de rien faire. Elle se brossa les dents, comme s’il allait arriver d’une minute à l’autre, alors qu’il y avait une bonne marge. Dans sa lettre, il disait d’ailleurs qu’il viendrait vers 9 heures, vu qu’il devait chercher ses sœurs à l’hôpital. Il passerait ensuite la prendre sur le chemin, et ils rentreraient vers midi chez eux. Le trajet semblait être long. Elle irait donc faire pipi avant de partir. Et, en y pensait, la petite Gryffondor se dirigea vers les toilettes, sans prendre garde aux protestations de son père, qui lui disait que c’était au moins la cinquième fois en deux minutes qu’elle y allait. Se coiffant une énième fois, pour être présentable – on ne savait jamais, peut être Monsieur Call n’aurait-il pas envie de la prendre dans sa voiture si elle était moche -, Hainoa alla s’assoir sur le sofa. Ses pieds battaient la mesure, et elle regardait sa montre toutes les trois secondes. Plus qu’un quart d’heure…
Son père, qui n’embauchait que l’après midi ce jour là, attendait aussi qu’ils arrivent, pour parler un petit peu, donner quelques recommandations, prendre le numéro de téléphone, et leurs confier sa fille… Ainsi, quelques secondes d’attente en plus, Hainoa retourna rapidement aux toilettes pour sa quatorzième pause pipi de la matinée, lorsqu’elle entendit la sonnette retentir. Se dépêchant de se rhabiller, la première année se lava les mains, et dévala le couloir qui menait au hall, où son père ouvrait la porte aux nouveaux venus. Dans l’entrebâillement, Monsieur Call tenait son blouson sous son bras, et était accompagné de…| Hainoa | : « EVANNN ! »Elle sauta dans les bras du jeune garçon, qui lui caressa la tête avec un grand sourire. Monsieur Call toussota dans un grand mouchoir blanc, puis serra la main au père d’Hainie, qui l’invita à entrer. Refusant poliment, le grand homme papota un instant, et remit le numéro de téléphone et l’adresse du domicile à Monsieur Stewart. Il lui transmit aussi l’adresse du chalet au ski, en lui donnant les tickets de réservations, les tickets pass, et tout plein d’autre chose… Après quelques minutes, le papa d’Hainie fut enfin satisfait, et les laissa partir. En agitant la main de gauche à droite, la gamine fit au revoir à son père, puis monta à l’arrière de la voiture, une grande espace très spacieuse.
En entrant après y avoir invitée, tandis que le papa Call chargeait ses valises dans le coffre, la fillette remarque que deux petites étaient déjà assises. C’était deux jumelles, d’environ deux ans de moins qu’elle, qui avaient les cheveux blonds, mais coupés courts. Leurs yeux espiègles étaient aussi bleus, et elles avaient une peau aussi pâle que celle d’Hainie. On aurait presque pu dire que ces trois là étaient sœurs, si l’aînée n’avait pas l’air plus poire que les deux autres. Dès qu’elle fut entrée, les jumelles se regardèrent, puis sourirent à leur nouvelle camarade. Evan, qui était resté médusé devant la ressemblance frappante des trois blondes, les présenta :| Evan | : « Hai’, ce sont mes deux sœurs. Heather et Hannah. Heat’, Hann’, voici Hainoa. »Monsieur Call, qui venait de monter dans la voiture en soufflant comme un bœuf après l’effort, les regarda à son tour, en sifflant, admiratif :| Monsieur Call | : « C’est que vous vous ressemblez vachement toutes les trois ! Vous êtes sûres que vous n’êtes pas sœurs ? »| Hannah | : « Comment tu peux dire ça papa… »| Heather | : « …alors qu’on est tes propres filles ? »Avec un sourire amusé, les jumelles se collèrent un peu à Hainoa en disant :| Hannah | : « N’empêche que… »| Heather | : « Ca ne nous dérange pas… »| Hainoa | : « De faire comme si ? »Hannah et Heather se regardèrent, visiblement contente d’avoir déniché une telle trouvaille. En riant, Monsieur Call reprit la route, tandis qu’Evan se tournait vers Hainie puis lui demander un tas de choses. Comment s’était passé l’école, et tout ce qui allait avec. Se lançant donc dans des explications particulièrement complexes, sans jamais mentionner le mot « magie », la fillette raconta comme se passait sa scolarité, Rusard, Ombrage, et Barny Potter, tandis que les jumelles jouaient aux cartes. Après avoir parlé pendant un peu trop longtemps à son goût, Hainie finit par demander :| Hainoa | : « Au fait, pourquoi est ce que vous êtes allés à l’hôpital ? »Devenant subitement rouge, Monsieur Call s’arrêta au feu de la même couleur que ses oreilles, en se tournant brièvement vers la petite blonde :| Monsieur Call | : « Heuu… eh bien. Disons qu’il s’est passé quelque chose d’assez bizarre avec les filles. Enfin elles ont eut un accident dans le bus qui les menait vers le parc du Central, mais elles n’ont rien eut. Leur maîtresse est persuadée qu’elle a vu Heather se faire projeter par la vitre qui s’était brisée lors du choc. Mais elle n’a eut aucune égratignures. On les a donc faites examiner, mais il n’y a rien de bizarre. Ce qui est bizarre, quand même. Et puis aussi… »Mais Hainoa n’eut même pas le temps d’entendre ce que Monsieur Calla avait voulut dire ensuite, puisque le feu était passé au vert, et qu’il s’était remit à rouler. Peut être ne le saurait-elle jamais, après tout… mais bref. La voiture sillonna quelques longs sentiers, avant de déboucher sur une jolie campagne. Quelques mètres plus loin, et ils étaient arrivés devant une vieille maison rongée aux mites, et complètement délabrée. Son aspect même faisait peur… Et c’était là que s’arrêtèrent le petit groupe. Ils descendirent de la voiture, et la petite Gryffondor passa une mèche de ses cheveux derrière son oreille. La maison des Calls, n’avait pas l’air très… accueillante. [ 1065 mots ] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Vacances d'Hiver chez les Calls. Mer 2 Avr - 14:11 | |
| 6 – Le premier jour.Hainoa resta quelques secondes figées devant l’effrayante baraque qu’elle voyait devant elle. Les Calls devaient vraiment avoir un goût immonde pour habiter là. Ou peut être n’avaient-ils pas les moyens de se payer une plus jolie maison… ou peut être que de l’intérieur, celle-ci était un peu plus confortable. Quoiqu’il en soit, la fillette hésita un instant à entrer, mais fit quand même quelques pas vers l’étrange bâtisse. Selon Evan, ils ne roulaient pas sur l’argent. Mais ils n’étaient pas « pauvres » non plus. C’était compliqué. Avec les jumelles si colorées, Evan si jovial, et Monsieur Call si distingué, Hainie avait peine à croire qu’ils pouvaient avoir une vie heureuse ici… Si seulement elle avait connu de superbes sortilèges, la gamine aurait sans doute pu arranger un petit peu la maison. Cependant, lorsqu’elle arrivait presque au portail, le jeune garçon l’interpela : | Evan | : « Hai’ ! Où est ce que tu vas ? C’est par ici, pas là ! »Elle se détourna brusquement du portail, et regarda derrière la voiture, une maison un peu plus grande, et déjà bien plus propre, avec un grand jardin visible de devant lui faisait face. Ouf ! Elle qui pensait qu’elle allait devoir passer trois jours dans la maison digne des plus grands films d’horreur. Avec un soupir de soulagement, Hainoa se dirigea vers l’autre maison, lorsque la porte de la maison effrayante grinça. Un vieil homme s’était accoudé sur le portail, un de ses œil louchant étrangement. Il était petit, ridé, et n’avait pas l’air très commode. Son nez était cassé, comme s’il s’était prit un poteau en courant très vide, et il avait une canne près de lui. Lorsqu’il vit la petite blonde, il sourit, et la gryffondor constata que l’inconnu avait une rangée de dents jaunâtres. En essayant d’être aimable, la petite le salua poliment, et se détourna pour rentrer dans la demeure des Call. Elle n’avait pas envie de rester une seconde de plus en présence de ce vieux sac qui faisait autant flipper que sa baraque. Franchissant donc le portail, Hainoa prit bien soin de marcher sur le chemin dallé de pierres qui zébrait l’herbe verte, et qui menait vers la maison. Elle remarqua par ailleurs que Heather et Hannah étaient habillées exactement pareil, à quelques détails près. Elles portaient un débardeur, les bretelles épaisses, blanc, et un petit blouson en jean. Une jupette noire recouvrait leurs jambes, et elles portaient des longs bas. Elles marchaient en se dandinant et en se tenant par la main. Un sourire se dessina sur les lèvres de la gamine, qui les suivit.
Une fois qu’ils furent arrivés devant la porte, Evan l’ouvrit grâce à une clé qu’il avait sortit de sa poche, et invita Hainoa à entrer. Elle enleva ses chaussures, et mit des chaussons qu’il lui avait passés. L’intérieur de la maison était assez spacieux, mais très différent de sa maison à elle. Le plafond était haut, un peu trop pour elle, et donnaient l’impression que la demeure était vraiment géante. De petites lampes étaient disposées sur les murs, et quelques tableaux représentant la petite famille étaient accrochés dans le living room. Lorsqu’ils arrivèrent dans la cuisine, Madame Call se tourna vers eux. Elle était grande, fine, avait de longs cheveux blonds et de jolis yeux bleus. Très belle femme, elle avait revêtu un tablier blanc, et s’avançait vers ses filles et son fils pour les embrasser. Arrivée à Hainoa, elle se contenta de lui adresser un gentil regard, en lui disant de faire comme chez elle, puis retourna à sa tâche.
Elle pelait des pommes de terre, et Hainoa remarqua qu’il y en avait une belle quantité. Se retenant de demander si ces patates provenaient de Hongrie, la petite blonde monta avec Evan dans la chambre qui avait été préparée pour elle. En fait, disons que comme les Calls n’avaient pas énormément de chambres ( juste trois… une pour les parents, une pour Evan et une pour les jumelles ), un canapé clic clac avait été installé dans celle d’Evan. Ainsi, ils dormiraient tous les deux. Chouette ! Ils pourraient discuter pendant des heures et des heures la nuit, alors… Même si Evan dormirait en haut du lit mezzanine, et Hainie sur le canapé. Bon, ils réussiraient quand même à communiquer, de toute manière. M’enfin.
Après avoir posé ses valises, la fillette visita la maison en compagnie d’Evan, et ils passèrent quelques temps dans la chambre des jumelles. Comme Hainie s’y était attendue, celle-ci était très colorée et recouvertes de petits objets. Des photos, puisque selon leurs grand frère, Heather et Hannah étaient passionnées de photographie, de petits bibelots étranges, de dessins représentant pour la plupart des arc-en-ciel, et de poufs moelleux et duveteux. Prenant place sur l’un d’eux, la petite blonde regarda les jumelles confectionner quelques vêtements grâce à des morceaux de tissus dépareillés. En plus d’être des artistes, les deux fillettes savaient aussi coudre et rafraîchir des vêtements. Cependant, Evan disait qu’elles n’étaient vraiment pas bonnes en cours, et qu’elles n’étaient pas attachées au sport et à la musique, domaines dans lesquels elles étaient pires que mauvaise. A l’inverse, lui savait chanter, faire de la guitare, et était bon dans à peu près toutes les matières et sport. Ensemble, ils formaient les êtres parfaits. Hainoa, elle, était un petit peu moins régulière. Elle était bonne dans certaines matières, était mordue de lecture, savait jouer d’un instrument, un peu chanter, mais n’aimait ni le sport, ni le dessin ou la photographie. Quant à la couture, elle n’avait jamais essayé. Cependant, elle avait un gros plus par rapport aux trois Calls. Elle, elle était sorcière. Mais elle se garda bien de le leurs dire…
Les quatre enfants avaient donc finit leurs troisième partie de carte lorsque Madame Call les appela enfin pour aller dîner. Ils rangèrent le tout, et descendirent dans la salle à manger pour mettre la table. Comme elle était polie et serviable ( quand elle était chez d’autres gens ), Hainoa apporta sa contribution, et en fut félicité de la part de Monsieur Call. Sa femme, quant à elle, était un petit peu moins enjouée à l’idée de jeter des fleurs à Hainie, mais celle-ci ne s’en plaignait pas. Ils se mirent ensuite autours de la table. Monsieur et Madame Call en bout de table, Evan et Hainoa à côté, juste en face de Heather et Hannah. Ils commencèrent par une entrée, composée d’une salade de concombre, et de thon, qu’Hainoa n’aima pas, mais qu’elle mangea jusqu’au bout par politesse, en prétextant que c’était délicieux. Le reste était bien plus à son goût. Un excellent rôti aux marrons, avec des pommes de terre frittes, le tout accompagné d’une sauce dont Madame Call avait le secret. Bref, cette fois, Hainie se resservit plusieurs fois, sous le regard flatté de la cuisinière en chef. La discussion des adultes tournait plutôt autour des dernières nouvelles, alors que celles des quatre enfants était axée autour de jeux qu’ils allaient faire dans la semaine. Heather, Hannah et Hainoa s’était tout de suite bien entendues, au plus grand bonheur d’Evan. Cependant, parler tous en même temps ne rendait pas la compréhension très facile…| Hainoa | : « Et donc, on pourra aller dans un parc demain après midi ? »| Hannah | : « Ouais, pour jouer un peu et prendre des photos… »| Madame Call | : « … et les prix ont augmenté de 0.5% ce dernier mois. C’est la folie au travail… »| Heather | : « … comme ça on aura pleins de souvenirs de toi ! »| Monsieur Call | : « … ah, et mon équipe favorite de rugby a gagné au championnat… »| Evan | : « Dites donc vous deux, demandez lui d’abord si ça ne la dérange pas. »| Madame Call | : « … mais bon, en même temps, avec le patron qu’on a… »| Hainoa | : « Ca me va, moi. »| Monsieur Call | : « Tant mieux ! Dit, Angy’, tu me passes la sauce ? »Le repas s’acheva ensuite autours d’un bon fromage blanc aux fraises, et tout le monde monta se coucher. Hainoa, qui était fatiguée de son trajet en voiture, s’assoupit directement sur son fauteuil clic clac, laissant Evan continuer à parler tout seul. Celui-ci sembla s’en apercevoir au bout de dix bonnes minutes, et posa une couverture sur la blonde, avant de lui souhaiter un bonne nuit dans le vide… [ 1424 mots ] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Vacances d'Hiver chez les Calls. Mer 2 Avr - 14:18 | |
| 7 – EspiègleriesMardi matin… A huit heures du matin, Hainoa et Evan furent réveillés par Heather et Hannah qui faisaient un boucan pas possible en se levant. Elles se précipitèrent vers le salon pour regarder des dessins animés, et les deux plus « grands » n’eurent pas d’autre solution que de se lever aussi, et d’aller faire leurs toilettes. Ils descendirent dans la salle à manger où il y avait aussi une télé, et virent les jumelles devant leurs émissions, un bol de céréales sur les genoux. Elles penchaient la tête de droite à gauche au rythme de la musique du dessin animé, et Evan se moqua d’elles gentiment. Il servit ensuite un verre de jus d’orange et des céréales au chocolat à la petite Hainie. Un petit déjeuner sucré allait la changer, tiens. Elle qui avait toujours eut des œufs, du bacon et des tartines… mais finalement, ce n’était pas plus mal que ça. Et les céréales étaient très bonnes ! Se penchant donc sur le côté pour voir ce qu’il y avait à la télé, la gamine frôla l’arrêt cardiaque lorsque Monsieur Stewart bailla tout près d’elle. Il était encore en pyjama, et s’installa avec son journal à la table.| Hainoa | : « Bonjour m’sieur ! Dites, elle est où m’dame ? »| Monsieur Call | : « Elle travaille ce matin là. Enfin toute la semaine, d’ailleurs. Elle ne viendra pas au ski avec nous. Mais bon. Tu veux encore des céréales ? On a des tartines aussi, si tu veux… »| Hainoa | : « Nan ça ira, j’n’ai plus faim. Merci beaucoup. »Elle esquissa un petit sourire, puis alla s’assoir avec Hannah et Heather sur le canapé. Ensemble, elles chantèrent le générique karaoké, mais après quelques minutes, Hainoa abandonna : les jumelles chantaient tellement faux qu’elle n’arrivait même pas à suivre l’air du dessin animé qu’elle ne connaissait pas. Lorsque celui-ci fut terminé, ils allèrent tous se changer, puis s’habillèrent pour sortir dehors. En premier, ils allèrent dans le jardin, et Hainoa fit connaissance avec les poissons de la mare des Calls. Ils étaient peu visibles derrière la couche de mousse verte, mais quelques fois, la petite blonde pouvait voir une grosse carpe pointer le bout de ses moustaches. Elle accrochait alors l’épaule d’Evan en s’agitant comme une démente, et en essayant de le lui montrer – chose ridicule, puisqu’il connaissait cette mare bien plus qu’elle. Après avoir fait quelques parties de balles, ils allèrent ensuite au parc pour enfant. Au passage, ils contournèrent la maison du vieux de la veille. Selon Evan, il était tellement bizarre qu’il n’était pas fréquentable. On ne savait jamais ce qu’il y avait chez lui. Certains bruits se faisaient entendre de temps à autre, comme de la vapeur, des plaintes, ou autres… Les parents du coin finissaient par interdire leurs enfants de passer par ce passage là…
Mais arrivés au parc, Hainoa n’y pensa même plus. Elle courut vers la balançoire, s’assit, puis commença à s’élancer, un grand sourire aux lèvres.| Heather | : « Waouh ! Evan, va la pousser, ça va faire de super clichés, ça ! »| Evan | : « Ok ok, si vous y tenez »Il se dirigea ensuite vers Hainie, et poussa la balançoire d’avant en arrière pour lui donner plus de vitesse. La petite blonde, qui était habillée d’un pantalon court noir, portait de jolies chaussures en tissus et un manteau noir avec une écharpe rouge. Pour Heather et Hannah, rien ne semblait avoir plus d’importance que leurs prises, à cet instant là. Ils passèrent donc deux bonnes heures à prendre des photos et à s’amuser. Quand vint enfin l’heure de déjeuner, ils décidèrent de rentrer, et passèrent une nouvelle fois chez le vieux monsieur.
Hainoa, intriguée, se demandait ce qu’il pouvait bien y avoir chez le vieil homme, mais elle n’osa pas demander. Ils déjeunèrent donc, seuls tous les quatre ( Monsieur Call avait déjà prit son repas ), un morceau de saumon au four avec des oignons, accompagné de riz blanc parfumé et de sauce à la crème fraîche. Hainie aurait volontiers reprit un morceau, mais il n’y en avait plus. Dommage. M’enfin. Après quelques bouchées de son flan au caramel, elle se risqua à demander :| Hainoa | : « Au fait, qu’est ce qu’il peut bien y avoir dans la maison du vieux monsieur ? »Evan haussa les épaules, mais la question semblait avoir intéressé les jumelles…| Heather | : « J’sais pas, mais ce serait marrant… »| Hannah | : « … d’aller voir de nous même, non ? »| Evan | : « Eh, déconnez pas. C’est une violation de domicile, c’est interdit pas la loi ça. »| Hannah | : « Mais nous, on est pas du tout censées… »| Heather | : « …le savoir ! Rappelles toi, on est ‘intellectuellement limitées’ »| Evan | : « Ca, j’avais bien vu… » grommela t-il entre ses dents.| Hainoa | : « Ca pourrait être bien, ouais. »Evan se retourna vers elle, avec des yeux ronds. Il lâcha même sa cuillère :| Evan | : « T’es dingue ? Ton père va être mort d’inquiétude s’il sait que tu fais des choses illégales »| Heather | : « Mais il n’est pas sensé le savoir ! »| Hannah | : « Et puis bon, trois contre un, la majorité, on le fait. Et pis si tu ne veux pas nous accompagner, c’est comme tu le sens »| Heather | : « Mais s’il nous arrivait quelque chose, t’aurais notre mort sur la conscience. Trouillard. »Après un long soupir digne des plus grands cheveux, Evan accepta, et ils se préparèrent à l’intrusion. Généralement, le vieux Philipe sortait de quinze heures à dix sept heures tous les jours pour sa promenade habituelle. Ils iraient donc pendant ce laps de temps. Si la maison était fermée, et que les fenêtres aussi, ils regarderaient simplement dans le jardin et n’essaieraient pas de forcer la porte. Ainsi, Evan espérait que la porte soit fermée. Mais bon.
Ils observèrent attentivement la sortie du vieux Phil, et lorsqu’il fut assez loin, ils sortirent en silence de la maison. Heather, en tête de file, poussa la porte qui grinça, et pénétra dans le jardin. Le reste de la troupe la suivirent, et ils se dirigèrent vers la porte, Evan regardant bien s’il n’y avait personne dans les environs. Doucement, Hannah poussa la porte de la maison, qui s’ouvrit. Le jeune Call se mordit la lèvre, tandis qu’Hainie plissait les yeux pour voir.| Hannah | : « Après vous messeigneurs. »Avec une sorte de révérence, la moins âgée des jumelles les invita à entrer, dans la demeure du vieux Philipe…[ 1140 mots ] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Vacances d'Hiver chez les Calls. Mer 2 Avr - 14:22 | |
| 8 – Dans la maison du vieux PhilIls entrèrent chacun leurs tours, et fermèrent la porte avec précaution. Dans la maison du vieux Philipe, il y avait un long couloir, qui menait à trois pièces : un living room, une chambre, et une pièce qu’ils n’avaient pas encore explorée. Les murs étaient cependant très sales, et couverts de poussière. Ils devaient faire attention aux endroits où ils marchaient, évitant les pièges à rat que le propriétaire de la maison avait laissé ça et là, dans l’espoir d’en coincer quelques uns. Ainsi, après avoir passé une bonne demi-heure à regarder deux pièces sans grande importance, le quatuor entra dans la troisième, qui était toute petite. Cependant, elle débouchait sur un autre couloir, qui menait à plus d’une dizaine de petites pièces différentes. Après avoir ouvert la première porte, ils étouffèrent une exclamation admirative. Le vieux Phil avait monté un grand engé qui tournait, et repassait le linge tout seul grâce à un mécanisme complexe. Cependant, l’appareil n’avait pas l’air de bien marchait, et lâchait de temps en temps de longs panaches de fumées avec un bruit atroce.| Evan | : « Ah, c’était donc ça les plaintes ! »Ils refermèrent ensuite la porte, et ouvrirent la seconde… Qui était remplie de petits objets argentés, qui reposaient paresseusement. Cependant, lorsqu’ils s’en approchèrent les objets se mirent à vibrer et à lâcher des bulles. Avec un sifflement flatteur, Hainoa fit :| Hainoa | : « Oh, on dirait qu’ils réagissent aux secousses sur le sol. »Elle tapa une nouvelle fois sur le plancher, et les objets lâchèrent une autre bulle.| Hainoa | : « C’est comme le système des poupées dansantes en forme de cactus. Lorsqu’on fait du bruit, elles s’animent. Il a dut faire une sorte de système qui fait des bulles lorsqu’elles ressentent une secousse sur le sol. Comme les appareils permettant d’enregistrer les tremblements de terre. Je suppose que c’est du même genre. »Ils refermèrent ensuite la porte, pensant de plus en plus que le vieux Phil était un véritable génie. La troisième pièce était toute aussi impressionnante. De grands sports colorés éclairaient une sorte de machine, où des images sortaient à intervalles réguliers. En même temps, les jumelles s’exclamèrent :| Heather et Hannah | : « Eh ! C’est un appareil qui capte la lumière rouge pour développer les photographies à vitesse accélérées. Il y a un système sur le bas qui empêche la pellicule de griller au contact des lumières d’autres couleurs. »Sortant de cette pièce assez colorée, ils débouchèrent sur la quatrième, qu’ils ouvrirent et refermèrent aussitôt, en entendant grogner une sorte de chien.| Evan | : « bon, je pense qu’on va sauter celle-ci. »La cinquième était un petit peu plus étrange que les autres. Il y avait une machine comme celle de la première salle, mais qui lâchait quelques sons sinistres lorsque l’envie lui prenait. Evan, qui semblait s’y connaître dans ce domaine, tenta une explication :| Evan | : « Je crois qu’il essaie d’imiter une des mélodies de Beethoven. On reconnait là la note qui s’enchaîne. Avec un système comme ceux dans les boîtes à musique, avec ces épines et cette roulette, là. Mais ça ne marche pas très bien. »Laissant reposer le futur Beethoven vivant, ils ouvrirent la sixième pièce, qui contenait quelques rangées de livres écrits dans une langue étrangères… la septième était remplie de tabatières qui se fermaient automatiquement lorsqu’on les touchait. Comme pour empêcher les gens de fumer. La huitième, quant à elle, était l’atelier du vieux Phil. Une pièce plus spacieuse, avec une fenêtre qui donnait sur le parc pour enfants, avec un bureau et quelques vieux coffres poussiéreux. | Hannah | : « Bon, je crois qu’on a fait le tour, on peut rentrer, maintenant… »Ils sortirent donc tous de la dernière salle, puis firent quelques pas dans le couloir, lorsqu’ils entendirent une porte grincer. Paniquée, Hannah se figea sur place, et regarda sa montre. Les deux heures étaient passées plus vite que prévues, et le vieux Phil était de retour. Il ne tarderait pas à revenir… d’un instant à l’autre.
Se mordant la lèvre inférieure, Evan regarda autours de lui un quelconque échappatoire, tandis que les pas du vieux génie se faisaient entendre dans le grand couloir qui menait à la troisième pièce de sa maison… cette dernière débouchant sur l’endroit où ils étaient.| Heather | : « La salle avec la fenêtre ! »Se précipitant vers celle-ci, les trois autres sur les talons, l’aînée des jumelles se dirigea vers la fenêtre, tandis qu’Evan refermait la porte derrière lui. Hainoa se jeta sur la fenêtre, qu’elle essaya d’ouvrir.| Hainoa | : « C’est bloqué ! » annonça t-elle, la voix légèrement tremblotante.
Heather, Hannah et Evan tentèrent de l’ouvrir à leurs tours, mais sans succès. Même tous ensemble, la fenêtre restait fermée. Le vieux Phil venait d’ouvrir la porte qui menait au couloir, et sifflotait, en se dirigeant paresseusement vers sa salle d’atelier. Ils espérèrent tous qu’il fasse une halte dans l’une de ses autres salles pour leurs donner plus de temps, mais c’était bien peu probable. Et, tandis que Hainoa, Heather et Evan regardaient d’un air affolé la porte, Hannah essayait encore d’ouvrir la fenêtre… Le pas claudiquant du vieux Philipe se faisait de plus en plus proche, tandis qu’elle se faisait mal aux doigts en tentant d’ouvrir la fenêtre. Avec un cliquetis sonore, elle réussit cependant à dégager celle-ci, et ils sortirent rapidement de la maison en refermant la fenêtre brusquement. Tout juste pour entendre Phil s’arrêter devant la huitième porte. Ils coururent ensuite comme des dératés tout droit, et sautèrent la petite haie, pour déboucher rapidement sur le parc pour enfant, où ils firent semblant de jouer, comme s’ils y avaient été depuis longtemps.
Ils évitèrent de regarder vers la maison du vieux Phil, mais Hannah, qui avait son appareil autour du cou, se servit de ce prétexte pour faire comme si elle photographiait Hainoa, mais pour zoomer sur la fenêtre refermée. Le vieux Phil vaquait à ses occupations, et ne semblait pas avoir remarqué que quelqu’un était entré chez lui. Il ne jeta même pas un regard vers le parc pour enfant, au grand soulagement du quatuor. Ils rentrèrent ensuite dix minutes plus tard chez eux, et, dès la porte franchie, ils se laissèrent glisser sur le plancher, fatigué d’une si éprouvante aventure.
Hainie en avait encore des sueurs froides. Jamais elle n’avait autant paniqué. Mais tout de même, qu’elle expérience enrichissante ! Elle ne serait pas étonnée de voir bientôt le vieux Phil faire fortune grâce à ses inventions, qui lui avaient déjà visiblement pompé tout ses vivres… Elle se demandait cependant comme Hannah avait réussit à ouvrir la fenêtre, alors que celle-ci était bloquée…[ 1140 mots ] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Vacances d'Hiver chez les Calls. Mer 2 Avr - 17:44 | |
| 9 – Angeline Call dite « Angy’ ».Le petit quatuor, composé d’Hainoa, d’Evan, d’Hannah et d’Heather était revenu à la maison depuis environ une demi-heure. Ils avaient filé rapidement dans leurs chambres, encore tremblants de la peur qu’ils avaient eut. Jusqu’à ce qu’Hannah ne réussisse à déverrouiller la fenêtre, tous étaient persuadé que le vieux Phil les attraperait. Ils avaient imaginé le pire. Evan pensait fermement qu’ils allaient être traînés en justice pour violation de domicile. Hannah et Heather pensaient qu’ils allaient les séquestrer pour tirer une rançon de leurs parents, et Hainoa avait imaginé une vie passée dans l’une des nombreuses portes du couloir « caché ». Celle avec la bête qui avait grogné, par exemple, et qu’ils n’avaient pas osé explorer. Bref. En rentrant, tous avaient remercié bien comme il se devait la plus petite des deux jumelles, qui s’était montrée brillante. Mais la gryffondor était sûre que la fenêtre était fermement verrouillée. Comment avait-elle pu l’ouvrir, alors ? Fourrer une épingle à cheveux pour tenter de faire s’ouvrir le mécanisme ne prenait pas une fraction de seconde. Anormal… Comme Heather qui apparemment avait été projetée à travers la fenêtre du bus lors de l’accident de voyage scolaire. Mais lorsqu’on l’appela pour aller dîner, la petite blonde chassa toutes ses interrogations de sa tête, et descendit docilement mettre la table. Elle disposa les assiettes, le couvert pour six personnes, puis amena les marmites fumantes dans la salle à manger.
Manquant de trébucher sur un livre qui trainait par là, Hainoa alla s’assoir en dernier, puis commença à manger sa soupe, après avoir souhaité le bon appétit à tout le monde. Madame Call, qui était rentrée il y a peu, avait attaché ses longs cheveux blonds en une queue de cheval. Des lunettes posées sur son nez, elle avait l’air plus sévère que d’ordinaire. Surtout que toute la troupe allait au ski dans deux jours. Ainsi, Hainie supposait qu’elle devait être d’assez mauvaise humeur à l’idée de rester pour travailler alors qu’ils se la couleraient douce. Mais contrairement à ce qu’elle pensait, Madame Call avait plutôt l’air enthousiaste à l’idée de les voir partir. Elle semblait aussi ne pas apprécier la présence de la petite Gryffondor. Mais peut être n’étais-ce qu’une impression.
Après la soupe, ils attaquèrent une fondue savoyarde, un plat de fromage qu’Hainie n’avait pas souvent mangé chez elle. Le but était de tremper des morceaux de pains grillés dans une grosse marmite de fromage fondu, sans les faire tomber. Hannah et Heather avaient l’air très habituées à manger ce genre de chose, car elles pariaient déjà sur le résultat. Heather disait qu’elle ferait tomber son bout de pain après celui de sa sœur, et vice versa. Evan, qui ne se souciait pas de ce vieux jeu, trempa son bout de pain après avoir montré à la blonde comment faire, tout en lui soufflant :| Evan | : « Comme d’habitude, elles vont faire le tomber en même temps… »Hainoa pouffa de rire, et croisa le regard de Madame Call, qui prit la parole, sans faire attention à elle :| Madame Call | : « Bon sinon, vous revenez vendredi et vous la ramenez chez elle samedi, c’est ça ? »Elle désigna d’un coup de pique-brochette Hainie, qui trouva ça assez mal élevé. Mais bon, elle ne fit aucune remarque, et continua à suivre la bataille entre Heather et Hannah, toutes deux occupées à se bousculer avec leurs piques pour faire tomber le morceau de pain de l’autre. Elle gardait tout de même une oreille en mode « écoute » pour entendre ce que disaient les parents. Il n’y avait plus aucun bruit, et Monsieur Call fit toussota dans son mouchoir blanc, avant de dire :| Monsieur Call | : « Oui, c’est ça. Pourquoi ? »Un long silence s’installa de nouveau. On n’entendait plus que les piaillements d’Hannah et Heather, et les mâchouillements d’Evan, qui, lui, ne faisait pas attention à grand-chose. Hainie retint son souffle, tandis que son bout de pain tombait presque de sa brochette. Quelques secondes. Elle entendit Madame Call se racler la gorge, mais rien d’autre. Puis, dans un souffle, elle commença :| Madame Call | : « En fait… »Elle ne pu pas entendre la suite. Hannah et Heather venaient de faire tomber leurs morceau de pain en même temps dans le plat de fromage fondu, et Evan de déclarer « Je l’avais bien dit ». La Gryffondor ne pu donc pas entendre ce qui s’était dit. Mais elle avait la cruelle impression, qu’elle n’était pas vraiment la bienvenue ici… du point de vue de la mère de son ami, en tout cas…[ 780 mots ] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Vacances d'Hiver chez les Calls. Jeu 3 Avr - 13:13 | |
| 10 – Parc d’attraction.Ce mercredi matin, tout le monde s’était levé très tôt. Le soleil venait à peine de pointer le bout de ses rayons, que déjà le quatuor était douché, lavé, et habillé. Propres, en gros. Et pourquoi donc ? Parce que Monsieur Call tenait à les amener au parc d’attractions avant de partir pour les pistes enneigées. Ils petit déjeunaient donc tous à la grande table de la salle à manger, discutant avec animation de ce qu’ils allaient faire tout au long de la journée. Apparemment, c’était une de ces « foires » qu’on voyait dans les films, et qu’Hainie fréquentait de temps en temps. Mais pas trop souvent, puisqu’y allait tout seul ne l’enchantait pas énormément. Et comme son père avait très peu de congés, elle avait finit par abandonner l’idée d’aller s’amuser au parc. Bref. Hannah et Heather étaient aussi très enthousiaste à cette idée, et Evan décrocha un grand sourire réjoui. Bon, clairement, c’était une bonne nouvelle.
En trempant sa tartine dans son bol de chocolat au lait, la petite Hainoa repensa à ce qui s’était passé la veille. Madame Call ne semblait vraiment pas l’apprécier. Et pourtant, elle n’avait rien fait de mal, pour une fois. Pas d’assiettes cassées, pas de plateaux renversés, et elle faisait les taches ménagères comme une vrai moldue. Bref, une enfant exemplaire ( ou presque ! ). Hainie, un peu dépitée, croqua donc dans sa tartine qui avait trop ramollit. Elle avait pensé tellement longtemps qu’elle l’avait laissé trempé dans le lait un petit peu trop. Mais bon, c’était quand même mangeable. Ainsi, lorsque Monsieur Call leur dit d’aller se brosser les dents parce qu’ils n’allaient pas tarder à y aller, la demoiselle alla docilement dans la salle de bain. Comme si elle voulait se rassurer en se disant qu’elle était exemplaire : elle écoutait ce qu’on lui disait de faire, et le faisait sans broncher. Bref.
Quelques minutes plus tard, ils étaient tous prêt à s’en aller. Devant la porte, ils regardèrent Monsieur Call décharger le coffre, et dire aux filles de s’installer. Hainoa prit place entre Hannah et Heather, qui se chamaillaient pour savoir qui serait à côté d’elle. Finalement, ils avaient réussit à trouver un accord qui convenait à tout le monde, et Evan avait été expulsé sur le siège avant, à côté de son père. Celui-ci, après s’être bien assuré que tout le monde avait sa ceinture, démarra, puis suivit une route, tandis que son fils lui indiquait le chemin grâce à une carte. Pendant ce temps, les trois blondes s’amusaient à chanter les chansons qui passaient à la radio. Autant dire qu’Hainie s’en sortait bien mieux que les deux autres… mais ce n’était pas fameux non plus. Finalement, ils arrivèrent plus tôt que prévu au parc, et descendirent. Monsieur Call paya les tickets, et la Gryffondor se fit entraîner par la main vers un grand manège… Après quelques tours, ils allèrent manger une barbe à papa, en se posant sur un grand escalier. Le midi arriva rapidement : ils prirent des hot dog ketchup moutarde, avec une barquette de frittes salées et poivrées. Pour le dessert, une petite pomme enrobée de chocolat dur, et voilà notre petit quatuor calé.
Hainie, qui n’avait pas l’habitude de manger énormément dès la première partie de la journée, s’était assise sur un banc, ne souhaitant pas faire la prochaine attraction. Comme s’il n’avait pas envi de se retrouver seul avec Hannah et Heather – plus excitées que jamais -, Evan alla s’assoir avec elle, pour discuter un peu.| Evan | : « Tu passes une bonne journée au moins ? »La petite blonde dressa le pouce pour lui affirmer que c’était génial.| Hainoa | : « Juste que j’ai trop mangé… Mais ça va bien, sinon. »| Evan | : « Je vois… Concernant les cours, tu te débrouilles ? Il me semblait que tu avais parlé d’un prof que tu n’aimais pas trop… »| Hainoa | : « Le professeur Rogue. Il est vraiment trop méchant. Surtout avec notre maison, en particulier… »| Evan | : « Et il enseigne quoi ? Si tu deviens calé sur cette matière, il n’aura rien à te dire, non ? »| Hainoa | : « Les po… la poly chimie. »| Evan | : « Et c’est quoi cette bête là ? »Faisant de grands signes de la main avec des explications douteuses, Hainie essaya de brouiller les pistes. Et mince alors ! On lui avait pourtant bien dit de ne rien dire à propos des sorciers. Evan avait beau être son « grand frère », il ne devait pas savoir qu’elle avait des pouvoirs magiques. D’un, ce n’était pas autorisé, et de deux, il serait sûrement effrayé après qu’elle le lui ait annoncé. Et foutre en l’air une amitié juste pour ça, ça n’en valait pas la peine. Mais elle était quand même triste. De devoir mentir comme ça. Elle qui d’habitude était franche et sincère…
La journée était passée rapidement. Tout le monde avait pu parler de choses et d’autres, et l’heure du retour était enfin arrivée. Avant de partir, ils montèrent tous dans la grande roue, pour regarder la ville s’éteindre et les lumières s’allumer. C’était une vision assez étrange des choses. Hainie, qui avait toujours eut l’image de la grande roue au couché de soleil, se sentait quelque peu déboussolée. Mais ce n’était rien comparé à ce qui l’attendrait les deux jours qui allaient suivre…
Ils rentrèrent donc tous à la maison, et allèrent se coucher de bonne heure. Ils ne croisèrent pas Madame Call, mais cela ne dérangeait pas trop Hainoa. De toute manière, si on ne l’aimait pas, elle n’allait pas aimer. C’était « sa » philosophie. Bref, après quelques heures de soleil bien mérité, ils se levèrent tous très tôt le matin, en chargeant les valises dans le coffre de la voiture : ils allaient partir au ski, pour les deux jours qui suivaient. Elle s’en réjouissait d’avance…[ 1003 mots ] |
| | | | Contenu sponsorisé
Ξ Sujet: Re: Vacances d'Hiver chez les Calls. | |
| |
| | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |