N'oublies jamais de sourire <3 [Pv]

Le temps passe, les choses changent, la joie disparaît. Toutefois, pour une fillette telle que Juliette Horuni, la joie ne s’estompe pas. Non, parce que créative et joyeuse comme Juliette l’était, c’était quasi impossible de penser qu’aucune petite joie n’allait montrer le bout de son nez dans la vie de la gamine ! Vous voulez une preuve ? En voici une.

Assise dans la Grande Salle, Juliette déjeunait calmement. Le jour venait à peine de se lever et le soleil montrait lentement mais sûrement le bout de son nez. Les nuages étaient quasi invisible dans le ciel bleu cristal qui recouvrait Poudlard. La température était merveilleusement clémente, et la neige recouvrait légèrement les terres du domaine du Collège de Sorcellerie.

La brunette s’était levée tôt, comme à tous les samedis matins. Fini les grâces matinées, bonjour les entraînements pour se remettre en forme ! C’était du moins ce que la Capitaine de l’Équipe de Quidditch des aigles se disait, tout en déjeunant. La forme, donc le bien être, consistait en premier par un bon sommeil. Ainsi donc à chaque soir de la semaine, la petite Horuni se couchait lorsque le coup de neuf heures sonnait. Elle se réveillait du lundi au vendredi à sept heures, tandis le samedi à huit heures. Le dimanche se trouvait à être la seule journée où elle se permettait de faire la grâce matinée, donc elle se levait vers les dix heures, voir peut-être onze. Mais bon, je m’égare.

Tartinant sa tranche de pain au raisin de margarine, l’air totalement perdu dans ses pensées, Juliette fredonnait une chanson. Elle l’avait entendu au Québec, cet hiver, jouer à la radio. Depuis ce temps, la bleue et bronze ne cessait de la fredonner. « Ton arrière arrière grand père, il a labouré la terre, ton arrière grand père, il rentabilisais la terre, et pi ton grand-père y ramassait les cennes noires, et pi ton père il l’a vendue, pour devenir fonctionnaire… Et pi toé, mon p’tit gars, dis moi donc s’que tu vas faire… » Dansant en agitant la tête de tous les côtés, Juu’ n’entendit pas sa meilleure amie arriver. Aussi, Olivia Barkley éclata de rire en voyant Juliette se dandiner de tous les côtés en agitant la tête et en chantant toute seule. « Tu veux bien me dire ce que tu as fais de Juliette Horuni ? » « Elle est juste là Juliette Horuni, Olye’ XD ! » Répondit-elle en pouffant, pointant sa propre tête. « Désolée, j’étais dans ma bulle ! J’chantais une nouvelle chanson québécoise que j’ai entendue y’a pas super longtemps <3… » Olye’ la regarda et lui fit un sourire. Elle prit place, mais la fillette se leva au même moment. Elle n’avait plus le temps de déjeuner parce que c’était l’heure de son jogging. « J’vais jogger ma puce, on s’voit tout à l’heure ! »

Juliette quitta donc miss Barkley et fila dans la Salle Commune des aigles. Elle enfila une paire de joggings noires foncées et un coton ouaté gris et fila à l’extérieur. Elle ne mis pas de manteau, oh que non ! Si elle avait appris quelque chose, c’était bien de ne pas trop se couvrir lorsqu’on courrait. Sinon, le corps allait surproduire des glandes sudoripares et en conclusion, Juliette allait doublement puer XD. M’enfin, je m’égare (encore !). Lorsqu’elle sortit du château, la fillette respira un grand coup, l’air plein les poumons. Elle chercha d’un geste désinvolte son baladeur dans ses poches et le démarra. Aussitôt que la musique débuta, la Serdaigle débuta sa marche. Elle commença par une marche lente, puis accéléra et finit par courir. Elle courut pendant un long moment, jusqu’à s’épuiser. Elle arrêta sur le banc devant le Lac Noir et y prit place. Elle ferma longuement les yeux et se laissa bercer par les bruits du vent et la chaleur du soleil. Ouvrant à nouveaux les yeux, Juu’ murmura pour elle-même : « Qu’est-ce que c’est beau… » En effet, le paysage qui s’offrait à elle était d’une beauté sans pareille : Le Lac Noir reflétait des rayons azurs et oranges brûlés du soleil. La clarté du ciel illuminait ce dernier, et la température était parfaite. Un monde magique…

{ 701 Mots }
{ Topiic Pv pour Léa <3 }

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Léa s’était cachée dans un coin de la salle commune afin que personne ne la surprenne entrain de réviser. Comme tout le monde le savait, elle n’était pas une super élève comme l’était la majorité de la maison. Certes très intelligente, elle négligea les cours assez longtemps favorisant le sport. On peut dire qu’elle était du genre accro au sport ! Elle s’adonnait à plusieurs disciplines moldues comme le base-ball, le basket-ball, le rugby, le cross, et s’ajoutait à cela le Quidditch. Malheureusement, elle était actuellement condamnée à ne plus pratiquer le vol, et encore moins à manipuler une batte. Elle se plongeait donc dans des tonnes de bouquins liés ou non à ces cours, mais en tout cas elle faisait tout pour ne plus penser au Quidditch, et ne pas avoir envie d’y jouer.

Ses notes remontèrent, tant mieux ! Sa mère s’en réjouissait ainsi que les professeurs qui lui avaient à maintes reprises fait remarquer qu’elle négligeait ses capacités. Quoi qu’il en soit, elle s’était installée sur le large rebord d’une fenêtre couvert de coussins moelleux et révisait sa métamorphose quand le professeur Flitwick, directeur de sa maison vint à sa rencontre.

« Mademoiselle O’Gara ! Savez-vous où se trouve mademoiselle Horuni ? », demanda-t-il en s’approchant d’elle de sa petite taille. Il tenait dans sa main une enveloppe scellée à la cire de bougie. « A cette heure-ci monsieur, elle doit faire son jogging. », répondit l’étudiante en levant le nez de son manuel le temps de le regarder et puis replongea dans son étude. « Hmmm, vous pourriez aller lui remettre cette lettre ? C’est mon accord pour l’entraînement de Quidditch de cette après-midi comme elle me l’avez demandé. », posa-t-il avec hésitation, peur de froisser la blessée. Mettant de côté le livre, Léa prit l’enveloppe sans répondre et hocha la tête acceptant la petite mission.

Rangeant ses affaires, elle se rendit dans son dortoir afin de mettre ses cours en place, et d’enfiler une veste pour affronter les temps frais. Autour du cou, l’écharpe aux couleurs de sa maison, un béret français sur la tête, et enfila des bottes en caoutchouc stylisées assorties à sa tenue. Prête à sortir, elle fit un détour par la Grande Salle où elle se renseigna auprès d’Olivia afin d’être certaine de trouver Juliette au parc. Une fois avoir eu la confirmation, l’irlandaise réajusta son écharpe et s’élança à l’extérieur la lettre du professeur en main.

Traversant l’étendue enneigée, elle trouva la jeune fille assise sur un banc avec vue sur le lac noire. Sans prendre attention au paysage, elle vint par derrière et posa sa main sur l’épaule de son amie afin de se débarrasser de la lettre au plus vite. « N’ais pas peur, ce n’est que moi ! », sourit-elle en faisant le tour pour s’asseoir à côté de la serdaigle.

Juliette avait toujours les yeux rivés vers le Lac Noir, admirant le levé du soleil et le mélange exquis des couleurs printanières. Elle trouvait charmant les paysages que l’on pouvait observer à Poudlard. C’était fascinant de voir à quel point de petites choses aussi banales que le soleil et l’eau pouvaient faire en sorte d’émerveiller des gens. Après tant d’années, cela laissait encore la petite brunette perplexe. C’était toujours aussi mystérieux pour elle… M’enfin.

Soudain, un petit bruit en arrière d’elle, près des buissons, attira son attention. Elle se retourna vivement et rapidement pour sursauter en voyant Léa s’approcher d’elle. Elle lui lança un petit « Ce n’est que moi » que Juliette trouva assez rigolo. Mais pourquoi donc avait-elle eut peur ? Ce n’était que sa grande sœur, après tout ! Laissant Léa prendre place à ses côtés, Juliette lui lança un sourire sincère. « Coucou ! » Avant de river ses yeux à nouveau vers le Lac. Que devait-elle lui dire ? « Comment vas-tu ? » Non, ça fait stupide ! Surtout que Léa avait l’air parfaitement bien. « Pourquoi viens-tu me voir proche du Lac Noir ? » Ça aussi, ça faisait légèrement stupide. Après tout, Léa avait amplement le droit de venir marcher proche du Lac Noir, comme tous les élèves d’ailleurs, et de tomber par hasard sur Juliette ! Cette dernière n’avait donc aucun droit de lui poser cette question.

Soudain, Juu’ aperçu quelque chose au loin. Comme un petit pois dans le ciel. Plus le temps passait, plus le pois devenait gros. Puis, la brunette comprit que se n’était pas un pois, non. C’était un hibou, qui fonçait droit sur elle. Elle fit des yeux ronds, surprise de voir un hibou arriver comme ça, tout bonnement, à huit heures du matin, dans le Parc de Poudlard, droit sur elle. En moins de temps qu’il en fut à Juliette pour réagir, l’oiseau était déjà devant elle, volant sur place. La gamine s’éleva le bras pour laisser le hibou prendre place sur ce dernier. Une lettre était accrochée à sa patte. En deux temps trois mouvements, Juu’ l’avait enlevée. La fillette retourna la lettre, curieuse de savoir qui l’envoyait. Elle fit des yeux ronds en reconnaissant l’écriture de son frère. D’un geste calme, elle ouvrit la lettre.

« Ma petite puce,

Écoutes, j'ai vraiment besoin de ton aide ma chérie. Je ne t'écrirais pas du travail si la raison ne serait pas si important qu'elle l'est maintenant.

Je sais que tu ne dois pas t’attendre à recevoir cette lettre, mais j’ai affreusement besoin de conseils. Tu vas comprendre rapidement, ne t'inquiètes pas. Je ne sais pas si tu le sais, mais récemment, Léa et moi avons pris une pause tous les deux. Dès le départ, c'était une mauvaise idée, et maintenant je le sais. Nous nous sommes disputés parce que Léa s'inquiétait pour moi, concernant mon avenir d'Auror. J'aurais dû me montrer plus clément avec elle, essayé de me mettre à sa place, parce que maintenant, je m’ennuis atrocement d’elle. Tu n'as pas une toute petite idée à quel point. Je ne dors plus. Je mange de moins en moins. Je ne suis plus autant concentré au travail. Je suis perdu dans ma tête, c'est affreux.

Je l’aime petite sœur, tu comprends ? Elle est toute ma vie, j’ai vraiment besoin d’elle. Je m’ennuis de son sourire si charmeur, si adorable. Je m’ennuis de tous les moments que nous passions ensemble… Je m’ennuis de tous nos baisers, de toute notre complicité. Tout cela me manque. Je n’ai jamais connu une relation aussi fantastique avec quelqu’un, je suis sincère. J’aime tellement Léa… Je sais que ça peut paraître stupide que je t’écrive cette lettre, mais tu es une fille. Conseilles moi Juliette, je t’en supplie ! Qu’est-ce que je dois faire ? L’inviter à dîner ? Lui écrire une lettre ? Quoi ? S’il te plaît, aides-moi !

Ton frère éperdument amoureux de Léa,
Nathan. »


Juliette relu la lettre deux fois en entier, puis releva la tête. Elle savait que Nathan et Léa avaient pris tous deux une pause, mais ne savais que Nathan s’ennuyait à ce point de Léa. C’était toute une révélation. Juliette décrocha un sourire. Elle savait que Léa s’ennuyait également de Nathan, d’ailleurs… « Je crois que tu as reçu un cadeau, Léa. » Lança t-elle à sa grande sœur en lui tendant la lettre de Nathan, un sourire sincère et heureux sur le bout des lèvres. Comment Léa allait-elle réagir ? C’était une excellente question !

{ 756 Mots }

Compté
{ Désolée du retard ! }