En retard [ Pv : Alexander Shinku ]

Le Poufsouffle s'approcha vers elle, jusqu'à là rien d'anormale, mais tout changea radicalement quand celui-ci se baissa et passa sa main sous les jambes d'Inwë, qu'il releva sans grande difficulté majeure. La jeune fille fut encore plus surprise quand il appela « Princesse » Inwë tourna brusquement la tête vers lui, et le regarda surprise par ce revirement de situation qui était inattendu, après elle n'allait pas se plaindre de cela, car entre se faire porter pas un préfet et supporter Ombrage, il y avait une sacrée différence non négligeable. La jeune serdaigle se surprit à se demander pourquoi il y avait aidé ? Bon hormis le faits que le professeur des défenses contre les forces du mal soit une vraie psychopathe bonne pour St Mangouste, Inwë se demandait s'il n'y avait pas une autre raison, attention la jeune fille ne se faisait pas des films romantiques . . . Et puis à force de se torturer l'esprit malgré cet affreux mal de tête, elle trouva la raison à tout cela. Ca serait vraiment fâcheux de voir un gros titre « Une innocente élève tombe dans les escaliers et fait une chute mortelle, le principal suspect est un élève de Poufsouffle » C'est vrai que la situation était légèrement grossie. Le Préfet commença à marcher, et Inwë se trouva coller contre lui, Par chance il ne put voir qu'elle rougissait car elle était déjà rouge à cause de la fièvre.

« Et bien sa m'arrange, moi qui ne voulais pas me retrouver seule . . . »

Inwë osa le regarder, la jeune fille avait peur que le jeune homme arrive à deviner dans son regard de la gêne, gêné à cause de la situation qui paraissait embarrassante pour la Serdaigle. La chose qui énervait Inwë c'est que cela ne le dérangeait pas du tout, comme ci cela était naturel pour lui. Elle se retenu de lui envoyer une réplique du style « Va-si te gêne pas porte moi sans mon consentement » enfin si elle lui disait cela, elle se retrouvait bonne à marcher. Inwë lui dit d'une voix un hésitante :

« Vu qu'on passé une bonne partie de la journée ensemble et bien euhhhh . . . je m'appelle Inwë et vous ? »

Inwë l'avait vouvoyé jusqu'à présent et si elle commençait à le tutoyer cela ferait un peu bizarre. C'est vrai que la phrase avait un sans caché . . . implicitement cela voulait dire « On peu faire connaissance ? » Si la jeune fille l'avait dit comme cela, le préfet aurait sans doute eu envie de rigoler. Inwë baissa la tête en entendant une réponse positive ou négative enfin tant qu'il lui répondait quelque chose cela lui était égal

Alexander commença à descendre les escaliers sous les remarques plus ou moins grivoises des tableaux. Oui, oui, on sait que le préfet de Poufsouffle préfère les blondes mais il ne les prenait pas au berceau, merci pour lui. Surtout qu'il avait déjà une somptueuse petite amie, aussi belle que noble et jalouse comme il en connaissait peu. Et pourtant, il était sorti un an avec Lavande. En bref, il salua les portraits sans répondre sur le reste et finit par donner une réponse à sa protégée du moment sur son identité. Il trouvait toujours lamentable que les premières années ne cherchent pas à savoir qui était leurs préfets mais passons... Il ne pouvait rien faire contre tout ces premiers années certains de leurs prévilèges tandis que les préfets faisaient tout le sale boulot.

"Alexander Shinku, cinquième année à Poufsouffle. Préfet."

C'était clair et concis, ce qui l'ennuyait le plus c'est que la jeune fille ne lui avait donner que son prénom. Comme chacun sait (enfin dans les anciens élèves) Alex vouvoyait et nommait ses interlocuteurs par leur nom de famille. Bah peu importe... Il suffisait de demander, mais avant ça, il fallait arriver au bout de ces escaliers... Un vrai calvaire. Il croisèrent Sire Nicolas, le fantôme de Gryffondor, qui était trop heureux de saluer son jeune ami Alexander, l'un des seuls qui ne l'apella pas "Nick Quasi Sans Tête".

"Excusez moi Sire Nicolas, je n'ai pas le temps de discuter avec vous ce matin, je dois emmener cette jeune fille à l'infirmerie." Le fantôme sourit aimablement et souhaita à la serdaigle ses meilleurs voeux de rétablissement. Le préfet de Poufsouffle le remercia et s'éloigna en se demandant combien de personne désincarnés du château ils allaient encore devoir supporter avant d'arriver à l'infirmerie qui, évidemment, était à l'autre bout.

"Vous avez un nom pour aller avec votre prénom mademoiselle ?" Demanda-t-il essentiellement pour faire la conversation. Il ne tenait pas à ce qu'elle s'endorme dans ses bras pour aussi romanesque que cela soit. Il adorait jouer les chevaliers servants jusqu'à très récemment, maintenant, c'était un peu différent. Il se sentait moins obligé de paraître et de ce fait d'aider toutes les jolies filles qui passaient. Seule Jade comptait. Cependant il y avait toujours sa conscience et sa lutte contre Ombrage dans l'ombre des hauts murs de Poudlard. Il devait aider les jeunes comme il le faisait ce jour là... Mais il préférait autant que ce soit fait vite et bien.

Alexander Shinku . . . Nom de famille asiatique, enfin bref cela l’étonna, du moins il n’était pas typé, il n’a rien d’une personne portant un nom asiatique, et pourtant son prénom était typiquement Anglais, plus anglais que ça, on ne peut pas, enfin c’est ce que pensait la jeune fille, qui commença à se poser des questions sur son propre prénom, Inwë, plutôt celtique et 100% orignal . . . les couloirs était désert ou peut-être mort, on pouvait entendre les pas du jeune homme retentire dans ce couloir qui ressemblait plus à long tunnel qu’autre chose. La jeune fille fut choquée, car un fantôme croisa leur chemin, cela était normal dans croiser dans les couloirs du moins ce n’était pas cela qui la choquée mais plutôt la sympathie qu’il y avait entre le préfet et le fantôme Nick quasi sans tête, enfin Sire Nicolas, car Inwë avait un jour eu la malchance de l’appeler Nick Quasi sans tête, et celui vexé comment dire . . . Enlever sa tête serait les termes justes, cela valu à Inwë de se rendre en vitesse au toilette des filles, de subire les moqueries de Mimi Geignarde, et de ne plus jamais l’appeler comme ça. Le Poufsouffle, continua sa route vers l’infirmerie qui semblait être à dès kilomètre de l’endroit ou ce trouvé la demoiselle, c’est à dire dans les bras du préfet. Elle évita de la regarder du moins de croiser son regard, et elle pensa à ses amies qui gloussait au passage du jeune homme, et qui n’arrêtait pas de parler de lui comme s’il était l’apollon des temps modernes. Elle imagina son sort si elle osait parler de tout ça . . . après mûre réflexion il vaudrait mieux éviter si elle voulait revoir le préfet et le remercier pour tout cela. Perdu dans ses pensées, et dans l’imagination de son futur possible, le jeune homme lui demanda son Nom, elle fut surprise sur le coup, pourquoi il voulait son prénom ? C’est vrai il pouvait l’appeler Inwë il n’y avait rien de gênant à cela. A moins que celui ci ose appeler par leur prénom, ses amis, enfin bref, elle n’allait pas poser une question, alors qu’il n’y avait aucune raison, il fallait qu’elle réponde Point il n’y avait rien à chercher. D’une voix robotique Inwë dit :

« Inwë Alicebury »

Elle le regarda, attendant une quelconque réaction ou bride de mot de sa part. Inwë n’avait plus le temps d’attendre, car l’infirmerie était à quelque pas, enfin elle allait pouvoir se retoucher et dormir, et surtout reprendre son rêve là où il c’était arrêté c’est à dire au moment où son stupide réveille avait sonné et qu’elle avait eu la malchance d’ouvrir ses yeux . . . Elle eut quand même quelques remords de devoir quitter les bras du Poufsouffle qui était assez confortable. La Serdaigle fit une petite moue pour montrer sa protestation, mais elle n’allait pas non plus pleurer quand même quoi que peut-être cela aurait pu lui servir. Enfin bref la jeune fille tourna la tête, lançant un regard à son « sauveur » et tout doucement, elle se décolla pour pouvoir retrouver la terre ferme. Ses jambes étaient engourdies, et sa tête lui faisait mal, comme si elle avait reçu un violant coup de cogneur. Elle regarda Alexander qui lui sembla grand, et elle dit :

« Merci beaucoup de m’avoir porté, et merci aussi de me tenir compagnie »

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