En Mai fais ce qu’il te plais.
C’était ça, faire ce qui lui plaisait. Se lever, petit-déjeuner, faire un tour, déjeuner, discuter philosophie avec des crétins, flâner dans le parc, ne pas dîner, s’asseoir dans la salle commune et ?!
Une question qui lui vint alors à l’esprit, assise dans un fauteuil de la salle commune des Serpents, somnolant presque, dans un état proche de l’inconscience mais pourtant encore bien réveillée, simplement éclairé par les flamme dans l’âtre de la cheminé les traits paisible du visage de cette chère Ksénia se dessinaient, bien distinct, courbes fines et attirantes. Elle regardait une chose lointaine sans vraiment la voire, profitant du silence pour respirer. Oubliant quelques minutes les tracas d’une vie d’élève de Poudlard, quelques tracas insignifiants qui s’évaporaient quand elle avait le loisir de se retrouver seule. Pensives, silencieuse, Demoiselle Ksénia se contentait sans indulgence de juger, sans gêne d’emmètre quelques opinion déplacées et malvenues.
Les gens ne l’aimaient pas, ne l’appréciaient pas, pour certains c’était la de la haine qu’elle inspirait, pour d’autre de la peur, et d’autre encore une l’indifférence totale, et Ksusha ne s’en portait pas plus mal. Peu désireuse d’être aimée, elle se contentait de parler quand l’envie lui en prenait, de n’apparaître dans la foule que quand l’occasion en valait la peine. Radieuse, ou d’une humeur massacrante, Demoiselle Nabirotchkina se laissait parfois emporter par le sarcasme, ne s’autorisant une pause que lorsque ses paroles avaient eu pour effet pleur sanglots ou cris. Déversant de flots de paroles ininterrompus des plus impolies, mêlant méchanceté gratuite et morgue venimeuse Ksénia passait aux yeux des élèves et peut-être bien des professeurs pour une peste sans cœur.
Assise dans son fauteuil d’un calme et d’une douceur inhabituel, ce n’était pas cette effet là qu’elle aurait put faire à un quelques conque spectateur. Un coude posé sur un accoudoir faisant de sa main un cousin parfait, sa tête posé sur cette main, elle semblait sereine, pour changer. Rien dans son regard ne laissait paraître une envie de méchanceté, son attitude, au repos. Douce, un visage radieusement calme. Les quelques élèves qui passèrent ne s’arrêtèrent pas à ses cotés, tan mieux, il ne la verrait comme ça que sous ses jours les plus délicieusement désagréables.
Un regard perdu dans on ne sait qu’elle lieux fixant la seule chose animée dans la salle, le feu. Les flammes montant dans la cheminés dégageant une fumé invisible, léchant avec délice les bûches qui se consumaient peu à peu. L’on aurait put croire que notre jeune russe analysait avec minutie les flammes rouge et or.
Emétiques aux regards des élèves de sa maison qui ne faisaient que passer dans le salon, ces élèves aux caractères qu’elle déplorait de plus en plus, ces élèves qui chaque jours faisait honte à Salazar Serpentard et à ses descendants, par leurs réactions, par leurs non ingénuité, par leurs alliance factice avec les autres maisons. Certains audacieux auraient put lui faire remarqué, qu’elle était seule, sans bouquins, pauvre élève de cinquième année assise dans son fauteuil, mais personne. Pas une remarques désobligeante. Ksénia se faisait un plaisir pendant sa première année de venir rompre la paix de aînés, qui tranquilles dans les fauteuils de la salle commune respiraient en paix.
Un soupir lasse anima son corps avant de la laisser retomber dans cet état de réflexion. Ses longs cheveux sombre tressé tombant sur le côté, absente…
Fais ce qu’il te plais…
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