Boum Badaboum! ~ PV ~

Brrr, qu’il faisait froid en rentrant des cours de Madame Gobe-Planche ! Wendy aimait bien les animaux, mais là dans le parc, ça commençait à sérieusement devenir insupportable. En plus les machins sont plus intrépides que n’importe quel môme sans cervelle, et il faut sans cesse les surveiller, quitte à se faire mordiller les doigts par les bêtes étudiées. C’était d’un frustrant. Wendy s’était retenue plusieurs fois d’en baffer une pour lui apprendre à se tenir, mais le professeur l’avait surprise à tenter, et les gros yeux méchant qu’elle lui avait fait l’en avait dissuadée.
Bref, après avoir soufflé sur ses doigts meurtrie, Wendy avait rapidement remis ses fourrures ses mitaines, ses écharpes et se dépêchait de rentrer bien vite entre les murs du château. En plus, depuis l’autre soir, elle s’approchait le moins possible de la forêt interdite, surtout dès la tombée de la nuit.
Rêvassant au devoir que le professeur Rogue leur avait donné la veille pour la fois prochaine, Wendy loupa une marche de l’entrée, et s’étala de tout son long sur les pavés. Elle heurta le sol dur avec son menton et manqua de peu de se mordre la langue en prime.
Son sac avait aussi profité de l’occasion pour recracher tous les livres de cours que Wendy trimballait avec elle. Surtout l’herbier qu’elle avait constitué pour le cours de Botanique. Ce n’était pas un devoir demandé par Madame Chourave, mais Wendy trouvait que de dessiner les plantes qu’elle étudiait au plus réel l’aidait à se souvenir des propriétés à retenir et des façons de les entretenir.
Elle avait en projet de faire pareil pour le cours de soins aux créatures magiques, mais n’avait pas encore trouvé le temps. Elle voulait justement se rendre à la bibliothèque pour ça. Mais là, étendue par terre, ça serait tout de suite moins pratique de s’y rendre.
Les mains et le menton encore un peu endolori, Wendy soupira de désespoir, soulevant un peu de poussière aux alentours. Elle se releva comme si ça lui demandait des efforts inhumains et regarda le contenu de son sac qui décorait le parvis. Nouveau soupir de découragement.

Elle se baissa pour commencer à ramasser ce qui n’était pas allé s’égarer trop loin de son sac, e aperçu une ombre pas loin d’elle… quelqu’un qui venait l’aider à ranger ses affaires ou se moquer de sa maladresse ?

[PV pour Siegy et Jack ]
(ouh que c'est tout petit! >.<)

Son cours de défense contres le forces du mal venait de se terminer et c'était toujours aussi barbant, même le cours de Rogue lui semblait bien plus intéressant que celui d'Ombrage. Il fallait reconnaître que le cours portait bien son nom avec un prof qui ressemblait à un vieux crapaud déguisé en bisounours. Mais le principal était que la journée se terminait, il n'y avait plus de cours pour la journée et cela faisait plaisir à Jack qui aimait bien les fins de journée pour pouvoir se reposer de son dur et laborieux travail. Maintenant il était temps de retourner dans la salle commune, il aurait bien aimé pouvoir faire une petite balade à l'extérieur, mais le temps n'était pas vraiment là pour l'encourager. Il faisait bien trop froid, il valait mieux rester au chaud à faire une partie d'échec avec celui ou celle qui accepterait, au moins cela le détendrait.

Ses pas le menèrent vers le hall d'entrée, alors qu'il tournait la tête dans tous les sens comme à son habitude, il pus distinguer deux silhouettes qu'il reconnaissait fortement. L'une était au sol à prendre du bon temps, il s'agissait de Wendy. Quant à l'autre, c'était un garçon aux allures si féminines, son meilleur ami Siegfried. Lorsqu'il s'en aperçut, un immense fit son apparition sur son visage et sans plus attendre il se dirigea rapidement vers eux. Il marchait rapidement tout en analysant la situation, il ne comprenait pas pourquoi Siegfried ne l'aidait pas à se relever au lieu de lui tendre une feuille, d'ailleurs il ne semblait pas aussi amical avec elle qu'avec lui. Bizarre. Le jeune Poufsouffle était loin de se douter des désaccords qui se trouvaient entre les deux adolescents, mais il n'allait sûrement pas tarder à le savoir.

Il finit par se laisser glisser avant de s'arrêter tout en se penchant vers Wendy afin de lui tendre une main amicale avec un immense sourire sur le visage, un sourire joyeux et toujours aussi plaisant.

Jack : J'espère que ça va, tu ne t'es pas fait trop mal au moins ? Et laisses pour tes affaires, je vais les ramasser, je m'en occupe.

Le jeune garçon ne savait rien de la réplique cinglante que Siegfried avait lancé à Wendy quelques secondes avant son arrivée, mais il n'allait pas tarder à lui envoyer un regard noir pour la simple et bonne raison qu'il n'avait rien fait pour aider la jeune fille. Ce n'était pas une attitude digne d'un gentleman ni même correct en général, mais bon après tout c'était un Serpentard.

Et il avait fallu que le premier à la voir tomber soit ce type… Cet espèce de Serpentard mal luné. Non Wendy n’est pas rancunière, mais quand même. Il lui avait fait si mal lors de leur première rencontre ! Elle n’avait plus les bleus ni même gardé de cicatrice, encore heureux, mais la douleur restait morale lorsqu’elle le voyait. Heureusement que ça se résumait aux matchs de Quidditch en général !

Bref, nous ne sommes pas en plein match, non, et Wendy était comme une serpillière aux pieds de ce garçon qu’elle n’aimait pas du tout. Il avait quand même ramassé son herbier. Dans un élan de naïveté, elle pensa qu’il était devenu gentil, avec les vacances d’été, tout peu arriver, n’est-ce pas ? Mais non. C’était pour mieux la vanner en fait.

Que faire ? Le snober avec grâce et majesté, ou l’attaquer comme une gamine en réponse à ses blagues piteuses de jeune parvenu ? L’indienne n’eût pas le temps de souffler son premier mot rempli de venin (Ndla > Un blaireau qui crache du venin ? Faudra penser à changer Wendy en putois plutôt…) que Jack débarqua de l’autre bout du couloir, et aida la jeune fille à se relever. Lui au moins, c’était un vrai gentleman.
« Euh, non non, ça va, j’ai rien. » le rassura-t-elle. Elle darda un regard plein de reproches sur Siegfried et persifla « Tu es bien gentil de m’aider, Jack… » Comme pour appuyer le fait que l’autre jeune homme, lui, n’était qu’un ramassis de méchancetés et de vilénies que Wendy se serait bien passée de voir aujourd’hui… et autres jours aussi.

Elle ramassa aussi ses affaires, les rangea un peu en vrac dans son sac, ferma péniblement les sangles, et se remit d’aplomb, en époussetant un peu ses vêtements. Elle gratifia le Poufsouffle d’un « Merci, Jack » bien appuyé.
On entre dans les bonnes grâces de Wendy très facilement, mais pour Siegfried, c’était une autre histoire. Il n’y était jamais entré et avait filé tout au fond de son échelle d’estime en moins d’un quart de seconde. La jeune fille de son coté, ne ferait pas le premier pas pour régler leur conflit, et il semblait bien, de part l’attitude du jeune homme, qu’il pensait la même chose.

Elle récupéra enfin sa feuille d’herbier, que Siegfried avait prise en premier. Toujours en le fixant droit dans les yeux, son geste avait été un peu brusque, déchirant un peu le haut de la feuille d’exercice. Elle la ficha rageusement dans son sac, la froissant encore plus. Tant pis, elle la recommencerait au propre tout à l’heure. Pour le moment, elle bouillait sur place de sauter sur le Serpentard pour l’étrangler. On aurait dit un cow-boy sur le qui-vive, qui attend le signal pour dégainer son colt et refroidir son adversaire.

Elle s’accrocha un peu plus à la bretelle de son sac, et demanda à Siegfried « Alors, tu es toujours dans le club de duel, Siegfried ? Est-ce que tu manies toujours aussi bien le Stupefix ? Tu en envoies combien à l'infirmerie par séance ?» Pour sa part, une fois lui avait suffit. Sean ne l’y avait jamais ramenée. Même si lui s’amusait comme un fou. En même temps, il n’est pas rancunier lui. Wendy non plus, c’est juste qu’elle a du mal à oublier les gens qu’elle n’aime pas, même si au bout d’un temps, elle finit par oublier pourquoi…

570 mots
Je suis désolée du retard! T_T pardon pardon u_u

&&&

[HJ: C'est rien... pardonnée ma petite... On t'aime ^^)

Jack avait offert son aide sans hésitation à Wendy. Rien qu’à voir sa tête, Siegfried devina qu’il avait un certain degré d’affection pour elle. Sacré Jack… amoureux d’aucune fille, et pourtant de toutes à la fois sans jamais appartenir à aucune. C’était tellement pathétique, surtout lorsqu’il s’attachait à ce genre de fille… Elle donnait toujours cette apparence innocente, alors qu’en fait, Siegfried était persuadé que Wendy cachait une nature tellement plus malsaine, plus hypocrite…
Il la pointa du doigt en s’adressant à son ami.

Siegfried : « Jack… Ne me dis pas que tu fréquentes… Ca… C’était pas obligé de l’aider a se relever tu sais, et puis on sait pas où ça a traîné… »

Jack lança à Siegfried un regard qui voulait dire ‘arrête 2 secondes d’être méchant avec elle '. Un message que le jeune serpentard ignora délibérément. Piquée au vif, et nettement agressée, Wendy ne pu s’empêcher de lancer une pique a son tour. Elle n’avait pas oublié à quel point Siegfried avait pu se montrer violent et blessant l’année dernière. Et visiblement, sa remarque fit mouche.

Siegfried : « T’en fait donc pas pour mes stupefix. J’ai appris des choses plus amusantes depuis, et on m’a imposer des restrictions, ne démolir que les hypocrites et les simulateurs. Oh, mince, depuis l’an dernier, j’ai plus eu personne comme ça… »

Sous entendu, ‘tu es une hypocrite, et une simulatrice ‘… Leur mésentente tait partie d’un quiproquo malheureux, Siegfried avait cru faire plaisir a Wendy en lui proposant un match a éjection rapide, et Wendy avait cru se faire humilier… Et au final, c’est Siegfried qui s’était senti humilié.

Siegfried : « Prends garde si tu la fréquente Jack. C genre de fille n’est pas pour toi, pas du tout… Ca joue les saintes, mais en fit, c’est plus pervers qu’une vipère… Crois moi mon pote… »

[HJ : Moi je t’aime plus que lui. xD *En mode chevalier servant*]

L'affaire était belle, très belle. Il se retrouvait entre deux camps en guerre et le pire dans tout cela était le fait qu'il était ami avec chacun d'eux. Bien sûr, c'était différent pour chacun, Siegfried était son meilleur ami alors que Wendy était...était....était....c'est déjà bien qu'elle soit elle. Imaginez en pleine Première Guerre Mondiale, à Verdun, alors que sa pète de partout avec des avions et des types qui se tirent dessus. Votre but est de traverser la zone de combat le plus rapidement possible. Vous finirez sûrement par vous apercevoir des obus éclatant près de vous, les balles qui sifflent à vos oreilles et les hommes qui chargent l'autre camp. Là, c'était pareil pour le jeune Poufsouffle. Il ne pouvait pas laisser Siegfried parler ainsi à la jeune fille qu'il adorait énormément, il se tourna donc vers son ami avec un doigt accusateur à la Phoenix Wright (le jeu avec l'avocat qui a des effets pyrotechniques derrière lui), il était prêt à lui remettre les bretelles en place.

Jack : Eh oh ! Premièrement, je te demanderai la traiter avec un peu plus de respect, s'il te plaît ! Ce n'est pas une chose, c'est Wendy !

Il fallait reconnaître que Jack avait été tenté de dire « ma Wendy », une Wendy rien que pour lui. Cela aurait été génial, il savait désormais quoi demander pour son prochain anniversaire, une Wendy Scotts ! Pour l'achat d'une Wendy Scotts, vous obtenez....une bonne baffe ?

Jack : Deuxièmement, je t'interdis de la traiter d'hypocrites ou même de simulatrice ! Elle n'est peut-être pas une sainte, mais elle est loin d'être une vipère ! Alors, je te prie de retirer tout ce que tu viens de dire sur elle.

Le preux chevalier était venu sur son destrier pour sauver sa belle demoiselle, il avait galopé sur la grande plaine afin de la secourir et la défendre face au méchant dragon. Etrange réaction qu'il venait d'avoir, il n'avait pas fait un tour sur place qu'il avait déjà attaqué chercher le comment et le pourquoi. Après tout, il devait le reconnaître, cela ne l'intéressait pas de savoir cela pour le moment, personne n'avait le droit de s'attaquer à elle et puis c'était tout. Il avait bien sûr remarqué les sous-entendus de sa camarade, mais il ne fit rien pour les souligner, il n'avait d'ailleurs aucun reproche à lui faire. Après tout, c'était normal, il n'avait rien à reprocher à Wendy...si ce n'était un caractère quelque peu bizarre qui pouvait être dangereux dans certains cas.

Mais il valait mieux oublier toute cette histoire désormais et repartir sur de bonnes bases, la bonne humeur et le sourire étaient de bonnes choses. Il se mit donc à sourire pour les deux élèves qui se tenaient près de lui, un grand sourire immense qui montrait à quel point il voulait oublier ce qui venait de se passer.

Jack : Alors, sinon, dites moi comment vous allez les amis ? J’espère que les cours ne sont pas trop dur pour vous, je sors d’un cours de Défense contre les Forces du mal et je dois l’admettre...ces cours sont plus qu’inintéressant !

Pour le jeune garçon tout était beau, tout était bien, sauf Ombrage et ses cours bien sûr. Il n’y avait pas eu de pseudo-dispute ni même de remarques de la part d’un certain premier année. La vie était belle...en quelque sorte !


[boouhh, c'est nul! Désolé :'(]

[Et moi je vous n’aime tous les deux *bisous*]
[Jack : Meeeeuuuuh non c’pas nul ! *Pheonix Wright powaaaa XD J’arrive pas à ce jeu, ça me tue ! X3*]

Alors la, ça lui en bouchait un quoi. Jack connaissait Siegfried ? En en plus le Serpentard se permettait de la traiter comme si elle n’avait pas d’existence propre, elle aurait été un pot de fleur, il n’aurait pas été moins attentionné à son égard.
Elle allait d’ailleurs lui faire une remarque bien sentie, elle avait la bouche grande ouverte pour ça, mais Jack avait été plus rapide qu’elle à le réprimander. Elle décida qu’elle n’allait pas rajouter d’huile sur le feu, les plus intelligents se taisent en premier.
…
Quoique non, c’était plus fort qu’elle ! (Ndla : Wendy ? Se taire ? On aurait tout vu ! X3)
« Moi ? Hypocrite ? Simulatrice ? Pardon ? Espèce de… de… » Elle bouillait tellement qu’elle n’arrivait pas à trouver ses mots adéquats pour le blesser autant qu’il venait de le faire. Elle avait les mains qui tremblaient de rage, et elle serrait les dents pour ne pas trembler de tout son corps, en fait. N’y tenant plus, elle lâcha enfin d’une voix froide « De toutes façons, vous n’êtes qu’une abjecte personne, monsieur Léthé. Vous me méprisez depuis le premier regard que vous m’avez jeté, je le sais, et votre attitude n’a pas évoluée depuis l’année dernière. Vous n’êtes qu’un lâche doublé d’un impoli goujat, monsieur, au moins maintenant vous le savez. » réussi-t-elle à siffler entre ses dents serrées. Si elle avait pu le fusiller du regard, elle ne s’en serait pas privée, et jusqu’à ce que mort s’en suive. La pire personne qu’elle n’avait jamais rencontrée sur cette terre était face à elle, et elle n’avait qu’une envie, lui sauter au cou et l’étrangler.

Mais en jeune fille de bonne famille, elle savait se retenir. Elle préférait se montrer fière et altière, plutôt que s’abaisser à des envies primaires. Ses mains tremblaient toujours un peu, elle avait toujours la mâchoire bloquée, mais savait rester à sa place.

Elle failli ne pas entendre ce que Jack avait trouvé pour changer de sujet. Peut-être qu’il avait raison, et qu’il fallait s’ignorer pour mieux vivre avec Siegfried à moins de cinq cents mètres d’elle. Peut-être arriveraient-ils à avoir une conversation à peu près normale, même avec ce serpent à sornettes dans les environs proches.
« Quoi ? Je vais bien, oui. Pas d’incident particulier, à par mon herbier qui est fichu. Ombrage m’importe peu, qu’elle lise son livre, s’en fasse une salade et s’étouffe avec ! J’ai trop de scrupules à ne pas aller en cours, mais ce n’est pas l’envie qui manque. C’est en botanique que j’arrive le mieux à me débrouiller, et en Quidditch. Mais j’ai toujours du mal en métamorphose et en sortilèges… »

Elle se retint de donner un peu plus son avis, elle sentait comme des mauvais ondes émaner de l’endroit où se tenait Siegfried, et poussée par la curiosité, elle voulait bien savoir ce qu’il pourrait trouver à redire à cette conversation tout à fait anodine sur les cours dispensés à Poudlard ?

Mais pourquoi ce genre de choses ne lui arrivait qu'à lui ? Il fallait croire que la vie avait décidé de lui en faire baver un maximum. Le bonheur était loin de lui avoir dit « tu »...il lui avait même craché à la figure. Cette fois-ci ce fut Wendy qui avait attaqué la première avec une façon très particulière « d'insulter » Siegfried, elle était restée très respectueuse malgré les mots qu'elle lançait au jeune homme qui lui faisait face. Jack était resté incrédule pendant quelques secondes tout en regardant avec un air niais la jeune fille et en ne faisant pas attention à ce qu'elle lui disait par la suite. Il finit par reprendre ses esprits et par montrer son mécontentement envers sa camarde de maison.

Jack : Wendy !!

Il n'avait rien trouvé de mieux sur le moment. Il avait beau apprécié la jeune fille d'une façon très particulière, il n'en était pas moins qu'elle s'en prenait à son meilleur ami et il ne pouvait pas ne pas répliquer. Enfin, ce n'était pas une véritable réplique, mais c'était déjà mieux que rien, il aurait très bien pus ne rien dire et prendre son parti. En fait, non, cela lui aurait été impossible malgré toutes les choses qui se chamboulaient dans son esprit. Trop de complications. Le pire restait à venir, Siegfried en rajoutait une couche à son tour afin d'enfoncer le clou qu'il avait déjà planté, en plus de cela il n'y allait pas de main morte.

Jack : Siegfried !!

Pour la énième fois, on voyait à quel point Jack possédait des talents d'orateur exceptionnel, l'élocution était quelque chose de très abouti chez lui. En plus de cela, il bouillonnait dans son coin, il ne supportait pas de voir son meilleur ami et Wendy se manger le bec chacun à leur tour surtout qu'ils semblaient ne plus faire attention à lui. Il se sentait soudainement oublié par les deux protagonistes qui se trouvaient devant lui. Il avait soudainement eu l'envie de les laisser seul, faire marche arrière et tout oublier, en plus de cela aucun des deux n'allaient remarquer son absence. C'était une option tentante, véritablement tentante. Mais il ne pouvait pas les laisser tout seul, il ne pouvait pas supporter de les voir se chamailler.

Jack : Ça suffit !!

Il était intervenu avant que l’un des deux ne dise quoi que ce soit, il avait levé la voix afin d’être certain de se faire entendre. Il pouvait également constater que les deux visages le regardaient, il avait réussi à attirer leur attention sur lui et cela était une bonne chose. Il fallait désormais passer à la suite du plan : comprendre le comment du pourquoi du c’est qui fait quoi. Le changement de sujet n’avait pas marché, il valait donc mieux changer de stratégie. Il avait laissé planer un silence assez lourd durant quelques instants avant de prendre la parole.

Jack : Maintenant, l’un de vous deux ou non...vous deux allez m’expliquer c’est quoi votre problème, car il est exaspérant de vous voir vous chamailler comme des enfants pour une simple sucrerie...et encore, eux ont une bonne raison...une sucette est une bonne raison.

C’était vrai...une sucette ou même n’importe quel bonbon valait tous les combats du monde. Mais en attendant, Jack était impatient de connaître la raison de toute cette tension entre les deux élèves. Il avait la drôle d’impression qu’il allait être fortement déçu par la raison.

[Désolé pour le retard ]

C’était la grosse surprise. Voir quelqu’un d’habituellement calme s’énerver, c’était déjà impressionnant. Mais voir quelqu’un qui supportait les frasques de Wendy sans jamais broncher, c’était encore plus surprenant !
« Mais, mais… Jack ?! » s’alarma la jeune fille. Elle regarda Siegfried, incrédule, peut-être que lui avait un indice sur ce qui venait de piquer le Poufsouffle, non ? Ils semblaient se connaître déjà, alors il y avait bien un moyen pour lui d’anticiper les réactions de son ami, non ?
Elle avait des grands yeux bien ouverts, et toujours en fixant Sieg, elle haussa les épaules, ne sachant pas vraiment ce qui venait de piquer son camarade. (Ndla : notez l’incohérence des attitudes de Wendy… On la refera pas…*soupir désespéré*)
« Bé, Jack… Tu devrais pas t’énerver comme ça, tu sais. Tu fais vraiment peur… » Avait-elle répliqué, d’une petite voix qui trahissait son envie d’aller s’enfuir et se cacher loin pour ne pas être victime des foudres du jeune garçon. S’engueuler avec Siegfried, c’était une chose, se prendre le bec avec une autre personne, c’en était une autre.
« Euh, ben… » Commença-t-elle pour raconter leur rencontre à elle et au Serpentard. « C’était l’année dernière. Il y avait un club de duel, et Sean m’y a amenée. Pour que je teste mes sorts. Il avait pensé qu’en situation réelle, j’arriverais peut-être à en lancer un correctement… » débuta-t-elle. S’il voulait qu’on lui explique, il aurait tous les détails. Tous, pourvu qu’il ne crie plus sur l’indienne ! « Alors, ben j’ai été volontaire, et quand Siegfried est arrivé en face de moi, il m’a dit ‘laisse-toi perdre, ça ira plus vite’. J’ai pas aimé du tout son ton condescendant, et encore moins le fait qu’il me demande de perdre parce que j’avais l’air faible ou qu’il voulait gagner, alors j’ai attendu le coup de sifflet, et j’ai lancé mon sort plus vite que lui… Et puis, il s’est relevé, et il m’a relancé plusieurs fois de suite l’expelliarmus alors que j’avais plus ma baguette… » Vers la fin du récit, on aurait dit une commère qui colportait les ragots du jour… « D’ailleurs, ils ont dû s’y mettre à 3 ou 4 je crois, pour l’arrêter… Moi j’ai eu droit d’aller à l’infirmerie pour soigner mes bleus, alors j’ai pas pu finir la séance. » avait-elle soupiré, en haussant les épaules.

Raconté comme elle le faisait, on aurait dit juste un mauvais cauchemar qu’elle aurait fait la nuit d’avant. Mais reprenant le dessus sur sa perception des événements, elle replanta à nouveau un regard noir sur le Serpentard de son année, et persiffla encore « Môssieu est un mauvais perdant, et un faible ! » puis elle leva son petit nez de dédain, et croisa les bras sur sa poitrine, comme lorsqu’elle faisait une colère à ses parents, plus jeune. Sauf que là, elle ne voulait vraiment plus voir Siegfried dans son champ de vision ! Elle avait été tentée un instant de lui tirer la langue en plus, mais ça aurait décidément fait trop gamin… « En plus, je serais vous, je ne serais pas fier de m’être fait battre par une fille de Poufsouffle qui ne maîtrise pas ses sorts… C’est pas une grande découverte, le professeur me prend à chaque fois en exemple de ce qu’il ne faut pas faire ! » Là pour le coup, se rabaisser elle-même pour rabaisser un autre, (surtout lui !) ça lui était égal. Puis elle ne mentait pas, elle était décidément irrécupérable en sortilège et en métamorphose.

[Pas graaaaaaaave! ^^ Un câlin et ça repart ]