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| L'Art du conseil... [PV Billie] | |
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Invité
Ξ Sujet: L'Art du conseil... [PV Billie] Jeu 19 Juin - 12:08 | |
| Pensez-vous qu’un hérisson peut vivre sans hibou ? Détrompez-vous. Notre ami, le hérisson Sean, qui avait plus d’un tour dans son sac, se rendait compte que la vie sans hibou était des plus difficiles. La correspondance était impossible, il était toujours obligé d’emprunter l’hibou d’un de ses camarades, ce qui ne lui facilitait pas les choses. Il avait, dès son entrée à Poudlard, fortement tenu tête à ses parents, ou plutôt à sa mère, qui avait voulu lui acheter un hibou, refusant son offre en prétendant que cela revenait trop cher et que cela ne lui serait d’aucune utilité. Aujourd’hui, il regrettait son refus. Tout bon journaliste se devait d’avoir un hibou, comme un charpentier avait son marteau. Aussi, le rusé hérisson entoura une date au marqueur rouge sur son calendrier, planifiant son excursion sur le Chemin de Traverse, pour y trouver son bonheur. L’argent lui manquait, il se devait donc de demander à ses parents de quoi le dépanner. C’est là que son plan devenait plus difficile : comment ses parents réagiraient lorsqu’ils verraient que leur fils regrettait une proposition soumise voilà fort longtemps et souhaitait la revoir, longtemps après ? Seraient-ils ravis, ou au contraire, excédés ? Il n’y avait plus qu’à soumettre la requête…
Sean : « M’man… P’pa… J’aurais besoin d’au moins vingt gallions… »
Silence dans la pièce. Les parents étaient en train de lire le journal, et Sean était survenu, engageant le sujet comme un cheveu sur la soupe. Le père haussa un sourcil. Moldu, il ne pouvait pas réellement se sentir concerné par la valeur de vingt gallions, mais il avait acquis une certaine maturité qui lui permettait aisément de comprendre que vingt gallions étaient une somme tout de même peu modeste. La mère fit semblant de ne rien avoir entendu, sachant pertinemment que son compte bancaire à elle, sorcière qu’elle était, s’exprimait en gallions, alors que celui de son mari, en livres. Bref, aussi normal qu’était cette famille, la mère faisait implicitement comprendre au père que c’était à lui de se débrouiller, même s’il s’agissait de son argent à elle. Tout ce raisonnement avait été formulé dans la tête de Sean, en une dizaine de secondes. Son esprit de journaliste lui avait permis, au cours du temps, d’analyser nombre de situations, et celle-ci n’était pas la plus confortable.
Mr Barnaby : « Mais… euh… Je… Enfin, tu nous demandes ça comme ça, là ! Tu penses pas qu’on devrait avoir le temps d’y réfléchir ? Et puis, c’est pour quoi faire, d’abord ? » Sean : « Pour m’acheter un hibou… Je me rends compte que j’en ai vraiment besoin… » Mrs Barnaby : « Ah, ah ! Tu vois ! On te l’avait dit, la première fois, mais tu ne nous as pas écoutés ! Enfin, je te l’avais dit, puisque ton père ignorait à ce moment là l’utilité d’un hibou… » Mr Barnaby : « Voyons, chérie… Voilà longtemps maintenant que je sais à quoi sert un hibou, hein ! »
Mrs Barnaby replongea dans son journal. Son intervention avait trahi son intérêt pour cette demande, et elle été désormais obligée de prendre parti. Mr Barnaby restait là, figé, ne sachant que dire. Finalement, au bout d’un moment, Mrs Barnaby lança :
« Le porte-monnaie est dans la commode, deuxième tiroir en partant du haut. Et j’ai dit vingt gallions, pas vingt gallions et une noise ! » Sean : « Oui, M’man ! Bien sûr ! »
Il avait gagné. Il courut chercher l’argent. Le lendemain, il se leva tôt, et se rendit seul sur le Chemin de Traverse. Il chercha la boutique des hiboux, la trouva, et y entra. Des cris d’animaux divers donnaient au lieu une ambiance spacieuse. De nombreuses bêtes inimaginables s’entassaient dans des cages, criant, gesticulant, répandant parfois des liquides et des essences semblables à du venin. Sean se dirigea vers le fond de la boutique, après avoir lancé un timide « Bonjour » à la vendeuse, et trouva l’emplacement principal, celui des hiboux. Logique, dans un magasin de hibou… Hibou grand duc, hibou moyen duc… Il n’avait que l’embarras du choix. Mais s’il y avait une chose que Sean possédait, c’était bien l’empathie pour les animaux. Pas empathie au sens propre du terme, non, simplement, il ne considérait pas les animaux comme des inférieurs, mais plutôt comme des égaux. Aussi, il avait beaucoup de mal à ne pas se précipiter vers la vendeuse pour lui suggérer de mieux traiter ces animaux, mais il parvenait quand même, difficilement, à se retenir.
Soudain, il se cogna contre quelqu’un.
Sean : « Oh, pardon, je suis désolé… »
Il se retourna vers la pauvre personne, le choc avait été tellement fort qu’il n’aurait pas été étonné de lui avoir déboîté l’épaule. Mais bon, parfois, c’est un bon alibi pour rencontrer de nouvelles personnes… Qui sait, elle l’aiderait peut-être à trouver son nouveau compagnon à ailes… |
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Ξ Sujet: Re: L'Art du conseil... [PV Billie] Ven 20 Juin - 6:39 | |
| Mr Ziegler : Billie ! Je t’ai déjà dit d’arrêter !
S’arrêtant de courir, Billie se retourna vers son père qui ne semblait pas très content.
Mr Ziegler : Quel âge as-tu déjà ?
Oh, il le savait ! Elle aurait bientôt douze ans. Trop vieux pour jouer avec des poupées, trop jeune pour se comporter comme une adulte. Au milieu, il fallait bien se distraire comme on le pouvait. Et ce petit chat noir, juste devant sa maison était assez marrant. Surtout comme ça, effrayé.
Billie : Ben quoi ? Je ne fais rien de mal ! Mr Ziegler : Et si tu allais jouer avec ton frère ?
Kayne, son frère comme il disait, venait de fêter ses 14 ans et si Billie savait bien une chose, c’était que jouer avec elle était la dernière chose qui l’intéressait ! Il préférait bien plus draguer Lussi, la voisine de 13 ans.
Billie : Que je joue avec mon frère ? Pourquoi, tu trouves qu’il drague tellement mal qu’il a besoin d’aide ? Mr Ziegler : Billie !
Si elle continuait, elle allait se faire gronder et bloqué dans sa chambre. Or, il faisait beau et chaud alors elle n’allait tout de même pas être assez stupide pour faire ça !
Billie : Oui, désolée.
Il sembla alors la croire et ne prononce plus un mot, préférant rentrer. De toute façon, il sait que sa fille est bien trop bornée pour s’excuser vraiment alors... Il se contentera de ce pâle ‘désolée’. Décidemment, cette enfant avait un peu trop pris de lui. Souriant à cette pensée il pénétra dans la maison, laissant sa fille seule dehors, avec son chat.
Mais le chat n’était déjà plus intéressant. En riant, Billie remonta à l’étage et frappa à la porte de son frère.
Billie : Ouvres ! Kayne : Je suis occupé dégage ! Billie : Tu fais quoi ? Kayne : Je me gratte ! Je suis occupé alors n’ouvres pas !
Bon, décidemment, son frère n’était pas drôle. Descendant de nouveau en bas, boudant légèrement, elle se dit qu’après tout... Elle pouvait très bien aller au Chemin de Traverse pour faire un tour ! Pour cela, il lui fallait l’accord de son père, sa mère n’étant pas là. Entrant dans le salon, elle le trouva assis sur son fauteuil, en train de lire le journal.
Billie : P’pa, je peux aller au Chemin de Traverse ? Mr Ziegler : Pourquoi ? Tu veux acheter quoi ?
Oui, bon... Billie était connue pour sa folie dépensière malheureusement. Dès qu’elle avait un peu d’argent, elle avait tendance à le dépenser pour acheter tout et n’importe quoi. La dernière fois, elle s’était acheté un tout nouveau ballon de foot, chose assez cher tout de même.
Billie : Rien, je veux aller faire un tour. Et puis... Nan mais sérieux... Allez quoi, je n’ai même pas d’argent à dépenser. Mr Ziegler : Ça c’est bien vrai. Bon, tu peux y aller alors. Mais ne reviens pas trop tard d’accord ?
Souriant à son père, elle lui dit merci assez rapidement et fila en courant. Elle mit une bonne demi-heure pour arriver. Lorsqu’elle fut sur le Chemin de Traverse, elle sourit et inspira un grand coup. Voilà, là elle était dans son univers ! Entre sorcier et sorcières, les personnes qui comme elle, avaient des facultés avec une baguette entre les mains. Faisant un tour, elle finit par passer devant une boutique de hiboux. Décidemment, elle aimait ces animaux. Là, il y avait des tas d’animaux plus bizarres les uns que les autres. Esquivant un liquide que l’un d’entre eux venait de lancer, elle continua d’avancer, sachant que les hiboux se trouvaient dans le fond de la boutique. Mais dans un mouvement trop rapide, elle se cogna à une cage, se retournant, elle percuta alors quelqu’un, un choc plutôt violent. Tellement qu’elle se retrouva sur le cul, sur le sol. Elle l’entendit s’excuser mais bordel, elle avait mal au derrière maintenant !
Billie : Hum... Ouais... Euh... Je n’ai presque pas mal... Aïe...
Décidemment, ce n’était pas son jour. Bon, oubliant l’accident, du moins, essayant d’oublier la douleur, elle décida que de toute façon, maintenant que c’était arrivé, elle n’allait pas se prendre la tête pour si peu. Du moins, elle n’en avait pas envie et puis... Il avait l’air sympa.
Billie : Bon, si on n’oublie le fait que tu me dois une pair de fesses... Moi c’est Billie.
Oui, bon, elle s’en moquait probablement mais après tout... Autant se présenter en totalité. Et puis, il était probablement à Poudlard lui aussi. D’ailleurs, maintenant qu’elle le regardait de plus près, elle était sûre de l’avoir déjà vu.
Billie : On ne s’est pas déjà vu ? A Poudlard probablement. |
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