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 Sur un air d'Opéra... #PV#

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Ξ Sujet: Sur un air d'Opéra... #PV#   Sur un air d'Opéra... #PV# EmptySam 17 Mai - 17:12

L’Opéra est l’Art le plus luxueux que l’on puisse s’offrir. Fins gourmets ou tout simplement avares de musique, c’est un art consommé, que l’on convoite avec une certaine douceur, un certain délice, une certaine jalousie. Le luxe ne s’achète pas : il se cultive. Imaginez des mains qui se posent sur une poignée dorée, reluisant de mille lumières étincelantes, s’ouvrant sur une petite chambre vernie de rouge ouvrant sur un balcon reluisant des milliards d’étoiles incrustées dans de l’or souillé par la sueur des Hommes, avec, au centre, un siège rouge sur un tapis rouge, un tapis parfaitement aligné, ne débordant pas d’un millimètre, s’arrêtant avec précision juste devant la porte, invitant le noble propriétaire des lieux à s’installer sur le siège moelleux et confortable… Le luxe est décidément un trésor, que l’on ne peut se permettre de gaspiller. Un luxe palpitant, illustre et fameux, délicieux et tendre, simple et revigorant.

Severus Rogue se mettait sur son trente et un, en ce samedi soir pluvieux. Les nuages au-dehors du château de Poudlard formaient un ciel gris et orageux, qui ne laissait présager que de la tristesse. Il avait revêtit sa cape la plus noire et la moins traînante possible, qui remontait en un col discret et froid. Il n’avait pas l’élégance, mais il possédait une certaine assurance qui pourrait facilement lui permettre de simuler le luxe, de simuler la beauté de la richesse. Il avait un rendez-vous, ce soir là, qu’il ne pouvait se permettre de rater, car il pouvait s’avérer d’une importance cruciale.

Il sortit de sa chambre, et traversa les Cachots, sa robe discrète et légère flottant derrière lui, formant un petit voile volant au-dessus du sol. Il sortit du château, la pluie commençant à faire rage. Après être sorti de l’enceinte de Poudlard, et s’être assuré que la protection anti-transplanage était loin derrière lui, il disparut dans une pirouette gracieuse. Il se matérialisa devant un immense bâtiment, aux mille lumières, scintillant dans une splendeur nullement rationnelle. Des Moldus passaient devant sans un regard, le charme anti-Moldu qui fonctionnait sur ce gigantesque édifice ne leur laissant nullement la possibilité d’admirer l’architecture, qui était largement Magique. Quelques sorciers en tenue chic et soignée entraient déjà dans le bâtiment, un portier les laissant entrer, leur accordant parfois un sourire qui n’était dû qu’au plaisir de voir leur porte-monnaie s’alléger à son profit.

Severus Rogue s’avança vers l’édifice, et monta les marches, d’une architecture grandiose et soignée, et atteignit la porte d’entrée de l’édifice. Un portier le regarda, l’observa avec suspicion, et sortit sa baguette magique.


« Monsieur, vous devez posséder une invitation pour entrer dans le bâtiment. Dégagez le passage, je vous prie. »

« Qui vous dit que je n’ai pas d’invitation ? Votre intelligence limitée ou votre cerveau qui suffirait à peine à ravitailler une colonie entière de fourmis ? Laissez-moi passer ! »


Il avait sorti son invitation d’une main, et sa baguette magique de l’autre. Son regard lançait des éclairs, et le portier ne sut que dire. Il balbutia quelques excuses, et laissa entrer le Maître des Potions dans le bâtiment. Celui-ci entra dans une gigantesque pièce, qui n’était pourtant que le Hall d’Entrée. Des dizaines de cercles s’étaient formés, rassemblant des sorciers discutant entre eux, parlant d’économie, ou d’autres thèmes intellectuels. Deux hommes gardaient l’entrée de deux escaliers, et un autre se tenait devant une très grande porte, ne laissant personne entrer.

L’Opéra est un luxe. C’est une musique douce est raffinée, réservée à un public amateur et passionné. N’importe quel médiateur, quel maître d’entreprise, Moldu ou Sorcier, a une décence et un comportement scrupuleux en écoutant ces refrains classiques, composés par des Hommes raffinés et d’un autre temps, d’un autre monde.

Lorsque les trois Hommes s’écartèrent, libérant les accès à la porte et aux deux escaliers latéraux, les sorciers et sorcière présents se dirigèrent vers l’entrée qui leur était assignée. Rogue se dirigea vers les escaliers de droite, sans accorder le moindre regard aux autres qui le bousculaient. Le brouhaha ambiant s’était amplifié, et l’on pouvait entendre déjà quelques critiques peu accommodées. Severus monta les escaliers, et un homme, froid et sec, l’accompagna dans un long couloir froid et morne, jusqu’à une porte portant le numéro « 777 ». Puis, il le laissa seul. Sans plus attendre, Severus appuya sur la poignée, et entra dans la pièce. Elle était garnie d’un siège confortable et souple, sur un tapis rouge, et ouverte sur une gigantesque salle, le bord de la pièce étant protégé par un petit balcon. On voyait déjà les gens s’installer, et, sur le côté gauche, une scène, éclairée, mais encore vide.

Mais Rogue n’était pas vraiment venu pour la scène, ou encore pour le spectacle… Il s’assit sur le siège, et attendit que les lumières magiques de la salle disparaissent. Finalement, après une vingtaine de minutes d’attente, les lumières disparurent, et des violons se mirent à retentir un fracassant prélude. Severus se leva, et regarda la pièce par le balcon. Il se mit vers la droite, de manière à ce qu’il puisse communiquer avec la loge de droite, sans aucune difficulté.

Le moment était venu…


« Alors, Mrs Clarks, vous passez une bonne soirée ? »

Dit-il, sur un ton mielleux, tout en continuant de regarder la scène encore vide, un orchestre jouant un morceau violent et acharné. Il avait dit ça sur un ton que nul autre ne pouvait entendre, sauf celle qui était visée.

Le luxe est décidément plus qu’un plaisir : c’est un savoir-vivre…



RP réservé à Ellasandra.
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Ξ Sujet: Re: Sur un air d'Opéra... #PV#   Sur un air d'Opéra... #PV# EmptyDim 18 Mai - 15:01

Dans son manoir de la paisible ville écossaise de Lairg, Mrs Clarks se préparait à sortir. Ce soir, elle avait un rendez-vous, et non des moindre, alors autant faire bonne impression, bien qu’une mauvaise impression de la jolie brune était plutôt impossible à avoir. Comme à son habitude, elle avait revêtu une robe d’un noir parfait, où brillaient quelques petites paillettes d’un vert foncé et d’un argent étincelant. Elle prit ensuite un manteau aussi noir que sa robe, le plaça sur ses épaules et se rendit dans le hall. Elle vivait dans le luxe le plus complet, en était fière et ne se gênait pas de le montrer.

Ce soir, elle sortait seule, son mari étant trop prit au Ministère, ses enfants encore à l’école de sorcellerie Poudlard. Elle laisserait donc le manoir vide, avec pour seuls gardiens, les Elfes de Maison qui servaient la famille Clarks depuis des années. Enfin, elle ne partait pas pour trois mois, et avec tous les enchantements qui protégeaient le manoir, il était quasiment impossible qu’un voleur puisse s’y introduire sans être immédiatement arrêté… Et oui, faire partie d’une famille riche et puissante, c’est tout de même risqué…

Après avoir donné quelques instructions aux Elfes de Maison qui étaient apparus devant elle, elle se dirigea vers le salon, grande pièce dotée d’une cheminée, où elle s’introduisit, et disparu dans un feu de flammes vertes. Elle réapparut à Londres, dans un hall immense et très éclairé. A peine eut-elle mit le pied hors de la cheminée qu’un jeune sorcier en costume noir se dirigea vers elle, s’inclinant en guise de salut.


« Bonsoir Mrs Clarks, vous êtes seule ce soir ? » Comme si cela ne se voyait pas… Enfin bref. Ellasandra acquiesça d’un signe de tête puis sortit une feuille cartonnée, qui était l’invitation de la belle. Elle venait souvent, la famille Clarks ayant une salle à leur nom, et un accès privilégié à l’Opéra, et pourtant, il leur fallait quand même présenter une invitation. Enfin, cela n’était pas trop contraignant, puisqu’ils en recevaient pour chaque pièce, et pour chaque représentation. « Voici mon invitation, et oui, comme vous pouvez le voir, je suis seule. » Sa voix était froide, de manière à faire comprendre à ce jeune sorcier, que Ellasandra ne connaissait pas d’ailleurs – la Direction avait du lui faire apprendre les noms des gens hautement placés par cœur, il n’y avait que cette solution pour expliquer le fait qu’il connaisse son nom- qu’il était impertinent, et qu’il ne valait mieux pas pour lui qu’il recommence.

Les portes n’étant pas ouvertes et les escaliers toujours bloqués, de façon à être sûr qu’aucun accident n’arriverait, Ellasandra ne pouvait donc se rendre dans la pièce qui lui était réservée. Elle se mêla donc à la foule, saluant quelques personnes d’importance, de son sourire chaleureux mais distant. Elle était comme cela, et ce depuis des années, depuis sa tendre enfance même. Belle, froide et distante mais pourtant si aimable lorsqu’on avait la chance de la connaître un peu plus.


« Mrs Clarks ! Mrs Clarks ! » Des voix l’appelaient, de tous les côtés, mais cette fois, la personne insistait, elle ne pouvait donc pas l’ignorer trop longtemps. Se retournant, elle aperçut une personne bien portante, un sourire radieux sur le visage, faisant de grands gestes à son intention. La discrétion parfaite… C’était ironique, bien sûr. Se dirigeant vers l’homme qui l’interpellait, elle lui rendit son sourire et lui tendit sa main, qu’il baisa délicatement. « Bonsoir mon ami, quel hasard de vous retrouvez ici… » La brune remit son manteau en place, pendant que son interlocuteur lui répondait quelques paroles : « Je viens passer le temps, prendre du bon temps, tant que je le peux encore. Mr n’est pas là ? » Poursuivit-il, jetant de petits regards derrière Ellasandra, cherchant son mari des yeux. « Il est très occupé, il n’a pas pu se libérer.. » Une petite musique commença à s’élever, signalant aux sorciers et aux sorcières présents que le spectacle allait commencer. « Oh, je suis désolée, je dois vous laisser, nous nous reverrons sûrement bientôt. Au revoir. » Et sans un dernier regard, elle se retourna et se rendit dans la pièce réservée à la famille Clarks, accompagnée d’un des grooms, qui lui débitait tout un baratin auquel elle ne prêtait pas attention. Elle était là pour quelque chose de plus important qu’écouter un jeune, à peine entré dans la vie active lui raconter sa vie.

Une fois qu’elle fut arrivée devant sa loge, appelons cela comme ça, elle abaissa la poignée et ouvrit la porte. La pièce n’avait pas changée depuis la dernière fois qu’Ellasandra était venue, il y a un mois de cela. Les mêmes sièges de velours rouge et de bois de chêne vernis, le même tapis rouge, parfaitement placé, sans aucune trace d’usure. Cet Opéra était le plus luxueux de tout Londres, il se devait donc de paraître parfaitement entretenu, parfaitement propre. Congédiant le jeune bavard, Ellasandra ôta son manteau, le posa sur un des fauteuils et s’avança vers le balcon. La salle se remplissait petit à petit, au fur et à mesure que les sorciers entrait dans la salle.

Une petite lumière verte la tira cependant de sa contemplation. Il venait d’arriver, celui avec qui elle avait rendez-vous. Elle ne pouvait se tromper, à moins qu’un autre ait prit sa place à la dernière minute, et qu’elle n’en ait pas été informée… Cela était cependant fort peu probable, il tenait toujours ses paroles, c’était lui, elle en était sûre. Elle se dirigea vers le coin gauche du balcon, posant ses deux mains sur la rambarde de bois vernis, et attendit qu’il se manifeste. Il parlerait en premier, comme toujours.


« Alors, Mrs Clarks, vous passez une bonne soirée ? » Oui, c’était lui. Cette voix mielleuse, reconnaissable entre mille. Esquissant un petit sourire, Ellasandra lui répondit doucement, pour que personne d’autre que lui ne puisse l’entendre : « Et elle ne fait que commencer, mon cher Rogue… » Ellasandra se rapprocha encore, de façon à ne perdre aucun mot de son interlocuteur, puis reprit, toujours très doucement, d’une voix audible seulement par ce cher Maître des Potions. « J’ai bien cru que vous ne viendriez pas, Severus… »
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Ξ Sujet: Re: Sur un air d'Opéra... #PV#   Sur un air d'Opéra... #PV# EmptyLun 2 Juin - 21:51

La galanterie n’avait presque jamais fait partie du vocabulaire de Severus Rogue. Il ne considérait pas le plaisir de plaire à une femme comme une priorité, ses pensées étant bien trop obscurcies par ses longues années de solitude. Cette Ellasandra Clarks lui laissait la même impression que toutes les femmes du monde, difficilement accessibles et fortement élégantes, lui avaient auparavant laissée. Il n’y avait nul amour, nulle admiration dans les yeux de Severus, pour cette femme d’un autre univers. Mais plutôt de la compassion, de la rancœur… et, comme tout homme, du désir. Mais s’il y avait une chose que Severus ne se permettrait pas, c’était de tomber sous le charme d’Ellasandra. Et ceci pour deux raisons : elle avait une famille, ses deux enfants étaient même à Poudlard, l’une faisant même partie de son pôle favori. La seconde, évidemment, était beaucoup plus profonde, beaucoup plus douloureuse, beaucoup plus charnelle, beaucoup plus dure à affronter… Severus ferma les yeux lorsqu’il entendit la voix d’Ellasandra et se pinça les lèvres. Il reste silencieux les cinq premières secondes, puis, il reprit une posture normale, en évitant de paraître trop tendu. Après tout, la scène était des plus insolites : séparés par un mur, parlant par l’intermédiaire d’un balcon… Et la musique battait son plein. Apparemment, l’homme qui chantait sur scène avait eu recours à une opération, lui aussi, pour conserver sa voix d’enfance… C’était du mépris, que Severus éprouvait pour ce genre de personne. Il ne comprenait pas quel genre de personnes pouvait s’automutiler pour de tels objectifs, de tels pensées… Mais la musique apportait toutefois à la scène une certaine ambiance apaisante, qui permettait à Severus de se détendre un peu.

« Allons, Ellasandra… Vous me sous-estimez à ce point ? Voyons, Dumbledore me laisse assez de temps en dehors de mes cours, bien que le salaire ne soit pas tout le temps… aussi élevé que ce que je le souhaite… »

Sa voix était devenue indescriptible. Il entrait dans un terrain extrêmement dangereux, voire même périlleux. Le sujet de cette rencontre était purement stratégique, et décisif pour le rôle que pourrait avoir Dumbledore au sein de cette Bataille qui s’annonçait. Il n’était pas le meilleur moment pour laisser traîner quelques sous-entendus qui pourraient laisser croire à Ellasandra des idées fausses… ou au contraire, véridiques. Severus devait revoir sa position stratégique, sa place qu’il tenait dans l’échiquier, et la maintenir, même en face d’une telle femme, au charisme indéniable. Une partie instrumentale, à présent, avait succédé au castra. Des violoncelles venaient se superposer à des violons, graves et mélancoliques. Une certaine atmosphère chaude et pesante s’était installée, ne laissant nullement la place à la fraîcheur. Déjà, de nombreux spectateurs avaient enlevé vestes et manteaux, des gouttes de sueurs perlant sur les fronts rouges de chaleur. Une note aigüe et stridente vint rompre la mélancolie des violons, annonciatrice d’un tourment théâtral, que même l’épicurisme ne saurait relativiser. Un enfant se mit à pleurer, dans une atroce et ostensible musique, entraînant dans toute la salle des petits gémissements de colère, ou même, parfois, des remontrances sévères et grotesques. Du haut du balcon, Severus Rogue écoutait d’une oreille la douce beauté de la musique, sans toutefois reconnaître le talent des chanteurs. Il en avait toujours été ainsi : pour lui, la musique était belle, les artistes étaient des tricheurs. Une philosophie qui demandait bien mûre réflexion, sans toutefois être justifiée par de platoniques arguments.

« Très bien… Je ne peux pas contourner plus longtemps le sujet qui fait l’objet de notre rencontre. Je pourrais très bien vous faire des éloges sur votre fille pendant des heures, mais vous savez très bien que l’inéluctable don dans ma matière que possède Heaven n’est pas l’objet de cette réunion. »

Il baissa la voix, se penchant un peu plus sur le balcon pour vérifier qu’aucun indiscret ne pouvait l’entendre, puis, il reprit, d’une voix failb,e seulement audible pour Ellassandra. Il avait auparavant pris la peine de lancer son sort, le même sort que le Survivant découvrirait un an plus tard dans son livre, le livre du Prince de Sang Mêlé. Il s’agissait bien évidemment du sort d’Assudiato, empêchant les âmes indiscrètes de les écouter. Il avait quand même modelé l’efficacité du sortilège pour que la musique d’opéra soit audible pour les autres.

« Je pense que ma loyauté envers le Seigneur des Ténèbres n’est plus à prouver, aussi, je ne reviendrai pas à nouveau sur ce sujet. Concernant la prophétie, je ne suis nullement au courant de la manière dont Potter pourrait être amené à la récupérer, il est évident que ce n’est pas le principal sujet de conversation que nous avons en ce moment. Le Seigneur des Ténèbres a tendance parfois à l’oublier… Et j’aimerais que vous rappeliez à ce cher détritus qui sert d’assistant à notre Maître que dernièrement, c’était lui qui était censé briefer les espions du Ministère, pas moi. Enfin, je ne sais pas pourquoi le Seigneur des Ténèbres souhaite que vous me voyez, mais sachez que si je viens, c’est d’avantage pour le plaisir d’être à vos côtés que pour parler affaires. Maintenant, j’aimerais bien savoir ce que le Maître vous a demandé de me dire. Je ne suis pas du tout au courant des plans qu’il envisage pour récupérer la prophétie, et j’aimerai bien en savoir plus… »

Severus sentait qu’il allait enfin pouvoir être utile à l’Ordre… Il était sur le point d’avoir enfin les plans détaillés du Seigneur des Ténèbres… S’il savait tout, il aurait juste à le répéter à Dumbledore, et peut-être que la prophétie ne tomberait pas dans l’autre camp… Tout cela dépendait simplement des mots d’Ellasandra… C’était difficile de l’utiliser comme appât, comme outil stratégique, mais il le devait. Si seulement il pouvait avoir ne serait-ce qu’un détail des plans de celui qu’il faisait semblant d’appeler Maître… Ils gagneraient tous un point non-négligeable dans leur lutte contre celui qui avait détruit sa chair, son âme… sa biche.


[Je sais, je sais, tu n’es pas bête, mais je veux juste te le rappeler, c’est de ma faute, pour pas qu’on s’égare… Normalement, Severus ne sera jamais au courant des plans de Voldemort concernant la prophétie, ça sera Harry qui le mettra juste sur la voie avec « Patmol ». Donc en fait, normalement, il n’aura jamais la réponse à ce qu’il demande… Juste pour te prévenir, mais je sais que tu l’auras compris… Wink]
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Ξ Sujet: Re: Sur un air d'Opéra... #PV#   Sur un air d'Opéra... #PV# EmptySam 7 Juin - 18:56

Un chanteur déjà âgé venait de faire son entrée sur scène, dans un costume d’époque, qui collait parfaitement avec les couleurs de salle. Sa voix aigue n’était pas naturelle, sans doute, mais due à une ablation… Enfin, chacun ses choix… Ellasandra faisait peu attention au reste de la salle, aux personnes qui se trouvaient là, cherchant plutôt d’éventuels espions, ou d’éventuels petits chineurs qui voudraient voler les gens, afin de s’enrichir personnellement. Elle restait de marbre, alors qu’en face, ou plutôt, à côté d’elle se trouvait un mangemort puissant, qui pourrait l’abattre au moindre faux pas… Mais, elle aussi était plutôt douée, et l’on savait, au sein même de leur petit comité, combien elle était respectée et admirée. Elle avait un certain pouvoir, qui lui permettait d’avoir une certaine autorité sur les autres, sans pour autant en venir à la violence… La douceur même au sein de la pire des violence.

« Voyons Severus, vous savez bien que cela est faux. Dumbledore est toujours aussi avare sur les salaires ? Changez donc de travail dans ce cas, de nombreuses places peuvent s’offrir à vous, avec un salaire plus que nécessaire… Vous le savez bien, n’est-ce pas ? »

De sa voix douce, mais pourtant froide, pour bien montrer qu’elle ne cherchait en aucun cas à charmer qui que se soit, Ellasandra avait dit ces paroles, sans vraiment attendre de réponse pour ses questions. Non pas qu’elle n’en avait rien à faire, enfin, de l’avarice de Dumbledore, cela était clair et net, mais si Rogue souhaitait changer de métier, c’était son choix, selon ses envies. Elle n’avait rien à voir là-dedans, et ne s’immiscerait pas dans la vie privée de son ancien camarade de maison. Le sujet qu’ils allaient aborder plus tard dans la soirée serait bien plus épineux que ces petites broutilles, ces échanges de politesses. Mieux valait détendre l’atmosphère maintenant, ou du moins faire en sorte que ces deux personnes n’en viennent pas aux baguettes, c’était préférable… Le castra avait laissé place à une douce musique, qui emplissait la salle, ravissait les spectateurs, et qui malgré tout son effort, laissait la jeune femme indifférente à ses sonorités enivrantes, ses crescendo de piano, et autres touches graves de violoncelles. La salle se réchauffait, devenait bien plus pesant, et l’atmosphère qui régnait aux balcons 777 et 778 suivait le cours du temps, bien que Ellasandra aurait préféré le contraire. La musique était un art que notre écossaise adorait, bien qu’elle lui préfère mille fois les livres. La musique laisse trop facilement s’exprimer les sentiments, et notre jolie brune était du genre cœur de pierre, et bien que souriante, elle n’était jamais sincère. Un sourire faux, un sourire froid… Elle était comme ça, et on ne pourrait plus la changer. Et puis, de toute façon, qu’elle soit un cœur de pierre était préférable pour son travail, ou du moins, pour son travail caché. Un mangemort trop sensible, comme cet idiot de Queudver… Quelle honte… Rogue la sortit de ses pensées, décrétant qu’il fallait maintenant passer aux choses sérieuses, et que ce n’était pas le fait que Heaven brillait en potions qui avait amené le professeur de potions à venir.

« Vous m’en voyez déçue… Heaven est ravie d’être excellente en potions… Ne vous rappelle-t-elle pas lorsque nous même étions à Poudlard ? Elle et un certain Siegfried, deux des meilleurs élèves de potions de première année… Comme vous et moi à notre époque…»

Ellasandra esquissa un sourire. Il était vrai que lors de leur propre séjour à l’école de sorcellerie Poudlard, ces deux là s’étaient affichés en tant que meilleurs élèves de potions. Pourtant, ils n’avaient jamais créé de liens qui pouvaient être important. Quelques discussions, par-ci par-là, quelques échanges d’idées pour améliorer les potions, mais jamais rien de plus. A quoi cela aurait-il servit d’ailleurs ? Ils n’étaient pas amenés à se revoir, jusqu’à ce que ces deux là s’enrôlent avec le Seigneur des Ténèbres… Et d’ailleurs, cela ne les avaient pas rapprochés le moins du monde. Ellasandra étant relativement « absente » du fait d’être un mangemort caché et introduit dans la haute société, avec ces chers Malefoy, de façon à avoir des espions haut placés et Rogue étant plus un espion du côté de Dumbledore… Jamais amenés à se voir pendant des jours, en mission ou quoi que se soit d’autre. Aujourd’hui devait même être la première fois que ces deux là se retrouvaient seuls, tous les deux, sans aucun autre mangemort à leurs côtés… Cela n’était cependant pas troublant le moins du monde, Ellasandra ayant l’habitude de ne fréquenter que des hommes de ce côté obscur de la sorcellerie, mais la froideur de Rogue n’était pas non plus ce qu’elle appréciait le plus. Enfin, elle n’allait pas lui demander de danser et de chanter non plus, après tout, c’était de Rogue dont il s’agissait… D’ailleurs, le voilà qui parlait de la prophétie, de la tactique du Seigneur des Ténèbres pour la récupérer, de Potter, de Dumbledore, de sa loyauté envers le Seigneur également… Ah, et voilà qu’il en venait au plus important. Voilà qu’il demandait à savoir ce que Lord Voldemort avait en tête… Visiblement, il ne savait pas que les Mangemort avaient reçu pour ordre de ne rien lui communiquer des plans. Pauvre Rogue, pauvre petit mangemort espion… Le voilà qui était mit à l’écart, alors qu’il n’avait rien demandé… Pourtant, Voldemort était suspicieux, il le savait, alors pourquoi demander à savoir les plans ?

« Le Lord vous communiquera tout en temps et en heure, mon cher Severus. Cependant, si je suis ici, croyez moi, ce n’est pas simplement pour vous dire cela. Le Lors souhaite vous voir, le plus tôt possible. Pour quoi, je n’en sais rien, mais il veut vous voir… Ne le décevez pas, vous savez ce qu’il pourrait arriver sinon… »

Bien entendu, elle pensait à tous ces mangemorts que Le Seigneur des Ténèbres avait tué, pour mauvais services ou traîtrise. Cela serait dommage, qu’un si bon potentiel tel que Rogue subisse le même sort, n’est-ce pas ?


[J'ai inventé un truc complètement idiot, excuse moi, je n'avais franchement pas d'idée XD Enfin, si ça ne te plais pas, n'hésite pas à me le dire =) (Ou si t'as une idée hein !!!!]
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Ξ Sujet: Re: Sur un air d'Opéra... #PV#   Sur un air d'Opéra... #PV# EmptyMar 17 Juin - 10:45

Severus esquissa un sourire à l’invitation d’Ella pour changer de travail. Elle ne savait pas, elle ne savait pas les véritables raisons qui avaient fait de lui ce qu’il était actuellement. Aucun des Mangemorts n’avaient idée de la difficulté de sa position. Aucun. Lorsqu’un Mangemort le voyait, il se moquait de lui et le méprisait, parce qu’il « avait un poste extrêmement confortable et se lovait dans les griffes de Dumbledore pendant qu’ils trimaient pour trouver un moyen de faire reigner l’odre Voldemoresque. ». Les ignorants… les ingrats. Ils n’avaient pas idée de la difficulté de son travail, ils n’avaient pas idée du caractère précieux de sa position… Sans lui, Voldemort n’était rien. Et le plus risible dans cette affaire, c’était qu’il ne travaillait même pas pour lui… Le Seigneur des Ténèbres pensait qu’il travaillait pour son compte, à Poudlard, et que toutes les informations les plus cruciales lui seraient rapportées sur un plateau d’argent. Dumbledore pensait qu’il travaillait pour son compte, en ce moment, et que les informations que lui transmettrait Ellasandra lui seraient elles aussi rapportées sur un plateau d’argent. Il jouait un jeu double, un jeu difficile, et les Mangemorts n’avaient pas idée du caractère insurmontable de ce rôle que Dumbledore lui avait demandé de jouer. Car il travaillait pour Dumbledore, et chaque parcelle de temps passée à donner de fausses informations au Seigneur des Ténèbres constituait un danger pour lui. A chaque minute, Rogue se mettait en danger, plus qu’aucun autre Mangemort, même au sein de Poudlard, car Voldemort ne manquait pas de trouver des moyens originaux pour entrer en contact avec lui, malgré tous les efforts de Dumbledore pour assurer sa protection. Aussi, comment pouvait-on dire que son travail, que son rôle était étriqué, et qu’il était d’une inutilité totale aux deux camps ? C’était cela qui commençait sérieusement à l’agacer. Mais Ellasandra ne faisait que soulever un problème existenciel que nombre d’autres Mangemorts concrétisaient déjà. Et son offre implicite de rejoindre un rang mieux payé ailleurs ne l’intéressait pas du tout. Une silhouette aux cheuveux roux foncés et aux yeux verts n’était pas le seul motif de son reçu… Dans son cœur, Severus était loyal. Et il le serait toujours envers ceux qui l’avaient recueilli… Qui l’avaient protégé. Il serait toujours loyal envers Dumbledore. Et ça n’était même pas l’argent qui l’en dissuaderait…

« Ahh… Ma chère Ellasandra. Voyez-vous, l’argent a ses défauts. Allez en Amérique du Sud, et demandez aux Hopis un bon gîte et un peu de nourriture. Si vous êtes fort sympathique, et que vous ne montrez pas votre attachement au gouvernement Américain, ils seront ravis de vous offrir tout ce que vous demandez, sans aucune condition, et sans rien en échange. Même pas de l’argent. L’argent ne m’a jamais manqué, Ella, et ne me manquera jamais. L’argent ne fait pas le bonheur, c’est bien connu, et j’ai fini par l’admettre. »

Il lui accorda l’un de ses rares sourires, se détendant un petit peu. Il avait complètement décroché son attention de la pièce, concentré sur sa mission. Mais pour le moment, il se devait d’entretenir cette conversation en ne laissant rien paraître de sa hâte de découvrir un morceau du plan du Seigneur t des Ténèbres. Cela était en partie facile, car sa gentillesse envers Ellasandra et son ton doux et mielleux étaitent totalement sincère, et non calculés. Il ferma les yeux, posant une main sur son cœur qui battait trop vite, une chaleur désagréable l’enivrant. L’air de la salle était devenu de plus en plus chaud, et les chants harmonieux de la pièce d’Opéra ne faisaient que le rendre plus mal à l’aise, physiquement, que ce qu’il était déjà. Il ouvrit les yeux à nouveau, et se pencha un peu plus sur le balcon, pour se rapprocher encore plus d’Ella. Elle évoqua alors le temps passé, où les Potions n’avaient plus aucun secret pour eux. Il fit un petit sourire triste… Cette même année, où il avait dépassé tous les espoirs de son professeur de Potions, il avait passé son temps à se disputer avec Potter et à monter dans l’estime de cette chère Lily Evans… Les cours de Potions passés avec Ella étaient extrêmement loin eux aussi, mais il s’en souvenait tout de même, comme si c’était la veille. Mais tout cela était loin. Les souvenirs… Rogue avait une bonne mémoire. Cela lui permettait de mémoriser nombre de choses, et c’était sans nul doute une qualité qui lui permettait d’être un bon Maître des Potions. Bien entendu, nombre de défauts venaient aussi orner sa personnalité extrêmement complexe. Mais ces défauts avaient longuement changé depuis le moment où le Choixpeau l’avait envoyé à Serpentard, et aujourd’hui, il était plus que jamais persuadé que s’il reposait le Choixpeau sur sa tête, il réfléchirait plus longuement peut-être avant de lui dire dans quelle maison il serait le bienvenu. Oh, il ne doutait pas d’être envoyé à nouveau à Serpentard, il se disait juste que le Choixpeau verrait un changement phénoménal en lui qui pouvait fortement l’inciter à réfléchir plus longtemps avant d’entreprendre de l’envoyer à Serpentard. Bref, les faits étaient là : même si Rogue se souvenait de nombre de choses désagréables, cette première année lui suscitait un sentiment de nostalgie qui lui faisait mal, très mal au cœur, que la chaleur de la salle n’apaisait en rien. Il préféra ne pas répodre à Ellasandra, car il savait que cela ne ferait que lui provoquer une douleur plus forte encore que la nostalgie, plus forte même que la tristesse.

A présent, il devait jouer son rôle d’agent double. Il retint son souffle lorsque Ella commença à lui parler affaires, et se sentit légèrement renfrogné lorsqu’elle lui expliqua que tout ce qu’il devait savoir serait sût au bon moment. Ah, ainsi, Voldemort exprimait encore un certain doute sur sa loyauté… Et il souhaitait le voir ! Ah, parce qu’il était censé avoir peur, avoir peur de ce rendez-vous annoncé par Ella ? Voldemort le dégoûtait. Lorsqu’il demandait à le voir, ça n’était pas de la peur qu’il éprouvait, c’était de la colère, et de l’impuissance. L’impuissance de ne pas pouvoir le tuer à chaque fois qu’il regardait ce qui étaient censé être ses yeux, ses deux fentes indescriptibles, qui faisaient ressortir un peu plus le monstre qu’il était. Il haïssait cette chose qui n’avait pas de cœur, cette chose qui lui avait ôté tout ce qu’il avait de plus cher, cette chose qui ne savait rien de la Vie, cette chose qui n’aurait jamais eu la chance de rencontrer le bonheur. Voldemort avait donc envoyé Ella, la seule Mangemorte avec qui il pouvait bien s’entendre, lui communiquer son intention de le voir ? Il tombait bien bas. Hermès n’était donc plus disponible ? Pensait-il que s’il avait envoyé un Mangemort laid et crasseux, il n’aurait pas daigné le rencontrer ? Quelle imbécilité de sa part. Il n’était même pas capable de réfléchir. De un, Rogue aurait été obligé de le rencontrer, car la règle numéro un des Mangemorts était de ne pas désobéir aux intentions de Voldemort. Il avait, voilà déjà un mois, clairement exprimé à Voldemort sa prétendue loyauté, et il désobéirait maintenant à cette règle, alors qu’il avait eu tant de mal à lui prouver son attachement ? Ella était une belle preuve du manque de confiance de Voldemort, ce qui ne faisait en rien arranger les choses. Ainsi, il manquait encore un peu de ciment dans ces briques qu’il avait mis tant de temps à rassembler, pour bâtir un mur entre Dumbledore et lui, pour prouver à Voldemort qu’il était bien dans son camp, il mur qu’il détruirait au moment venu, dans un coup théâtral, pour révéler, il l’espérait bien, ses véritables intentions ? Voldemort n’avait donc aucune âme. Et Ella en était bien la preuve. Mais elle n’y était pour rien, elle était encore l’une des seules de ce monde qui avait le rare pouvoir de l’apaiser.


« Je n’ai pas l’intention de décevoir le Seigneur des Ténèbres. Il souhaite me voir, je le rencontrerai, et je ne le décevrai pas. J’espère qu’il ne remet toujours pas en cause cette fidélité que j’ai longuement démontrée. Ces temps-ci, le Seigneur des Ténèbres est-il fraise, ou nougat ? Tant qu’à faire, que je ne vienne pas les mains vides… »

Severus esquissa à nouveau un sourire.
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Ξ Sujet: Re: Sur un air d'Opéra... #PV#   Sur un air d'Opéra... #PV# EmptyDim 13 Juil - 14:07

Ellasandra avait toujours servi le Seigneur des Ténèbres, et cela depuis qu’elle avait quitté Poudlard… Pourquoi ? Elle ne le savait pas vraiment, mais ce qui était sûr, c’est qu’elle était importante dans l’organisation des Mangemorts, en permettant au Lord d’obtenir les informations du Ministère, en étant un espion sous couverture. Après tout, qui penserait que la belle et froide Ellasandra faisait partie des Mangemorts ? Personne, bien entendu, puisque son bras gauche était vierge de tout tatouage, faveur que lui avait accordé le Lord, afin d’exercer au mieux son travail. –Vous imaginez une femme bossant au ministère, avec des robes sans manche et un gros tatouage, signe représentatif de Voldy ? Hum, moi non plus ! Cela serait du suicide ! – Ellasandra avait donc eut le droit de porter une bague, qui brillait à l’appel de Voldemort, et aussi lorsqu’un mangemort se trouvait près d’elle. Très pratique la petite bague ! Un autre cadeau du même genre lui avait été promis si elle réussissait sa future mission, et Ellasandra espérait bien qu’elle la réussirait haut la main. – En même temps, c’est Ella, elle ne peut que réussir-. La discussion sur l’argent était plutôt, comment dire… Disons que chacun avait sa propre vision des choses. Pour Ellasandra, l’argent était plus qu’important, c’était vital même, mais elle avait été élevée comme cela, elle n’y pouvait rien, elle était née pour vivre dans le luxe, et ne pouvait pas s’imaginer quitter ce monde.

« L’argent fait beaucoup de choses… J’en suis la preuve même Severus, et vous le savez bien… Mais si vous vous plaisez comme cela, alors je ne vois pas pourquoi vous changeriez, vous avez raison… »

Ellasandra avait toujours apprécié Rogue, déjà du temps où ils étaient à Poudlard, contrairement à ce Potter qui s’amusait à le persécuter, lui et ses stupides amis, dès qu’il le pouvait. Severus était quelque de bien dans le fond, et l’américaine n’avait jamais vraiment compris pourquoi il s’était enrôlé chez les mangemorts. Néanmoins, cela faisait un point positif, elle pouvait le revoir -et savoir si ses enfants étaient sages à Poudlard… -. Enfin bon. Pour une raison qui lui était inconnue, le Lord avait souhaité que Ellasandra prenne rendez-vous avec son « ami d’enfance », afin de discuter affaires… Et pourtant, il lui avait interdit de révéler quoi que se soit sur ce qu’il se passait dans l’organisation quand Severus était à Poudlard. Pourquoi ? Qu’avait-il fait ? Il était pourtant là pour espionner Dumbledore, et rapporté au Lord ce que l’Ordre prévoyait de faire… Alors pourquoi lui cacher ce qu’il se passait ? Et pourquoi l’envoyer elle ? Après toutes ces années où elle n’avait fait que lui adresser un vague sourire, lorsqu’ils se croisaient, elle avait été conviée à lui parler… Décidément, le Lord était vraiment imprévisible. Enfin bon… Leur rendez-vous touchait maintenant à sa fin, et Severus supposait maintenant que le Lord n’avait toujours pas confiance en lui… Ella n’en savait rien et fit une petite moue désolée.

« Il souhaite vous voir le vingt Septembre, à vingt et une heure… A l’endroit habituel… »

Le 20 Septembre, 21 heures… Ella serait là, dans l’ombre, juste parce que le Lord l’avait demandé… Il voulait qu’elle soit là. Pourquoi, elle n’en savait rien, une nouvelle fois… Bellatrix le savait peut-être, il faudrait qu’elle pense à lui demander… Elle irait voir Narcissa aussi, sa chère amie, voir comment elle se portait, en sachant que son fils allait bientôt devenir un des leurs… Elle devait avoir tellement peur…

« Severus… Faites attention à vous… Le rendez-vous s’achève ici, nous nous reverrons bientôt, je n’en doute pas. »

Et sur ces mots, la jeune femme quitta sa loge, reprenant ses affaires, puis disparut dans un feu vert, retournant à son manoir. Rogue, de son côté, s’en retournait à Poudlard. Ce soir, il n’avait pas appris grand chose…

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