Petit thé entre amies... [PV]

C'était une journée ensoleillée, celle d'une longue lignée d'autres avant elle et cela réchauffait le coeur de notre directrice. Son petit potagé prenez le soleil tranquillement, tandis qu'elle-même s'affairait dans sa cuisine à la recherche de tous les ingrédients nécessaires à la préparation de ses chaussons aux pommes. Oui, aujourd'hui était un jour différent des autres pour la rousse, aujourd'hui, elle avait invité Wilhelmina Gobe-Planche, anciennement professeur à Poudlard et qui l'avait énormément aidée dans ses études, à venir prendre le thé. Evidemment, comme à sa grande habitude, elle voulait que tout soit presque parfait ! Trop parfait aurait été de trop et puis en plus, Mafalda n'était tout de même pas le genre de personne à idolatrer la perfection, elle aimait simplement que les choses soient présentées de la manière la plus satisfaisante et agréable possible, mais sans en faire trop non plus. Vêtue de son tablier à fleur rose te à lapin, ses cheveux soigneusement attachés en queue de cheval, elle concoctait tranquillement l'une de ses pâtisserie préférées. Pour aiguailler un peu le tout, n'ayant pas de "poste radio" comme disait les moldus, elle chantonnait tranquillement de vieilles chansons à mourrir d'ennuis en
baladant ses mains sur une pâte "feuilletée" remplit d'un mélange de jaune d'oeuf, d'un peu d'eau et de compote de pommes. Elle mit le tout au four, leva les yeux sur son horloge et grimpa dans sa chambre pour enfiler une petite robe d'été verte à motifs blanc et des petites sandales blanches ; détacha ses cheveux qui roulèrent gracieusement dans son dos, les brossa soigneusement, mit son collier de perles blanches et, satisfaite, redescendit pour s'installer dans son jardin et attendre son invité.

Une demi-heure plus tard, on entendit du bruit à la porte d'entrée et se précipitant, Mafalda ouvrit la porte sur une petite bonne femme presque toute trapue au regard un peu fatiguée. Faisant son plus beau sourire, Mafalda se poussa pour la laisser entrer tout en l'acceuillant chaleureusement.

« Madame Gobe-Planche ! Quelle plaisir de vous voir ! Vous êtes rayonnante aujourd'hui, serait-ce le soleil ? Puis-je vous débarrasser de quelque chose ? »

Certaines personnes disent qu'on peut connaitre le caractère du personne à la façon dont celle-ci aménage son jardin si elle en a un. Wilhelmina Gobe Planche, en regardant son jardin ce matin, se demandait si on pouvait vraiment connaitre son caractère à elle. Elle était ordonnée certes on ne pouvait pas le nier en voyant son jardin. Le potager était sur le fond du jardin. De multiples fruits et légumes y poussaient. En cette saison elle s'était principalement occupé des plants de Pomme de terre. Un parterre de fleurs ornait son jardin sur le côté droit et le côté gauche de celui-ci. Des tulipes, des hortensias, il y avait un peu de tout de quoi rendre son jardin accueillant. Au niveau de la pelouse, celle-ci était taillée grâce à la magie. Wilhelmina préférait se servir de la magie plutôt qu'utiliser ces tondeuses maléfiques qui vous font perdre un membre de votre corps à chaque fois. Revenons donc un peu à notre Wilhelmina notre chère Wilhelmina. Celle-ci alla découpé, dans un de ses parterres de fleurs, un petit bouquets de fleurs de chaque type. Pourquoi? Car aujourd'hui c'était un jour spécial. La vieille femme allait rendre visite à une jeune femme que vous connaissez tous, Mafalda Hopkrik. Dans le temps, Wilhelmina avait aidé cette Mafalda Hopkrik dans ses études puis elle l'avait aussi eut comme élève. Mais cela remonte à tellement longtemps sans parler de la mémoire défaillante de Wilhelmina. Pour l'occasion, Wilhemina avait aussi acheté un vase, un vase blanc cassé qui pouvait se marier avec toutes les couleurs. Elle y mit un peu d'eau grâce au sortilège Aguamenti puis y entreposa le bouquet de fleurs. On aurait pu le confondre avec un arc en ciel. Il avait toutes les couleurs qu'a un arc-en-ciel. Wilhelmina patienta dans son salon, un verre d'eau à la main, scrutant l'horloge qui ornait la pièce. Tic Tac Tic tac, les minutes passaient, les secondes passaient, et se fut l'heure de partir. Une chose que détestait Wilhelmina c'était arriver en retard et arriver en avance. Certains se disent qu'arriver en retard c'est normal de détester ça puisque bon c'est impolie mais ça ne leur vient pas à l'esprit qu'arriver en avance est tout aussi impolie puisque ça oblige l'hôte à se presser. A présent, maintenant, ce fut enfin l'heure de partir. Il ne faisait pas spécialement froid mais Wilhelmina prit quand même un petit gilet pour se couvrir. Cela faisait longtemps que la vieille femme n'avait pas vu cette Mafalda Hopkrik et pourtant les deux femmes n'habitait pas très loin l'une de l'autre. En fait tout s'explique par le manque de temps de Mafalda qui d'après nos sources, travaille au ministère de la magie.

Wilhemina en marchant salua ses nombreux voisins moldus, ceux qui l'aidait dans la vie de tous les jours lorsqu'elle avait besoins d'aide. Oui vous comprenez, à son âge. Traversant de nombreuses rues, la vieille Gobe Planche arriva enfin chez les Hopkrik. Elle sonna deux fois comme à son habitude et elle vit la jeune Mafalda Hopkrik l'accueillir à la porte. Celle-ci n'avait pas changée, toujours aussi ravissante. Ses cheveux roux était resplendissants, son visage clair était frais et agréable. La jeune commença à parler puis Wilhelmina répondit:

- Je te remercie Mafalda, tiens voilà mon gilet. Dis donc tu es toujours aussi fraiche que dans ton enfance dis moi.

Wilhelmina marcha jusqu'au salon de la jeune femme.

- Alors, dis moi, c'est vrai ça, tu travailles au ministère de la magie?

Comme nous disions donc, on avait sonné à la porte et Mafalda, bonne hôtesse qu'elle était, alla ouvrir pour acceuillir son ancienne professeur et grand aide pour ses études. La faisant rentré, accompagnant l'une et l'autre leur première phrase de compliments envers l'autres, elles souriaient toutes deux, ravies de se revoir après un certain temps sans nouvelles. Oui, on peut expliquer cette absence par le temps inconsidérable que la jeune femme passait à son travail, travail qui, en passant, elle avait dû se battre pour obtenir ! Au début, on pense toujours que ce service là n'est pas très éfficace, que le personnel n'a rien presque rien à faire puisque soit disant la population magique ne fait jamais d'erreurs ni d'usages abusifs de tel ou tel sortilège, mais en vérité, il faut chaque jour faire un rescencement, s'occuper de la paperasse administratif et s'occuper soigneusement de chaque dossier, si peu nombreux puissent-ils être parfois. Bref, Mafalda est donc une femme presque surchargée de travail et il est donc juste, que ses journées de repos soient donc, très détendus. Lorsque je dis détendus, cela veut donc dire, le moins de visite possible, de fêtes, de journées prévus, juste, une belle grosse sieste dans son jardin lors ce qu'il fait beau et de la lecture.

La gentille Wilhelmina, adorable qu'elle était, avait eu la politesse d'amener un petit cadeau, un joli vase blanc cassé remplit avec une variété de fleurs qui devait provenir du jardin de la vieille dame en personne. Mafalda laissa apparaître un énorme sourire, ce vase irait parfaitement sur le placard à verres de son salon ! Se dirigeant avec la vieille dame vers le salon, elle en profita pour le poser délicatement sur le meuble en question et admira le résultat avec fierté. Oh ! J'ai oublié de décrire son salon : Grand, spacieux, en face de la porte du hall d'entrée, se trouvait la porte vitrée menant au jardin, au milieu trônait un grand canapé blanc avec des dentelles bleues, devant ce même canapé, une petite table en bois de saule luisante sur laquelle était déjà installé un pot de fleur avec des tulipes. Le reste de la pièce de comportait que, sur la droite, le placard à verrerie dont je vien de parler, et sur la gauche, un petit pouf bleu sur lequel était allongé un chat, tricolor s'il vous plait.

Mafalda proposa à Wilhelmina de s'assoire et l'aida même à s'installer sur la canapé. La particularité du canapé était qu'il n'était pas trop ferme, mais légèrement moelleux ce qui pouvait être agréable pour certaines personnes. Ne s'assayant pas elle-même, elle regarda une dernière fois le vase, rayonnante de plaisir et se tourna de nouveau vers son hôte.

« Aussi fraîche que dans mon enfance ? N'exagèrons rien... Mais merci tout de même. » Répondit-elle en rigolant légèrement. Puis en entendant la question suivante, elle s'étonna un peu.

« Oui, il est vrai que j'y travail, au service des Usages Abusifs de la Magie. J'en suis la directrice, mais croyez-moi, ce n'est pas de tout repos, malgré les apparences ! Voulez-vous un rafraîchissement ? Ou bien quelque chose à grgnotter, j'ai fais des chaussons aux pomlmes si cela vous dit ? » Proposa-t-elle gentiment.

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