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| La grande distraction des Peintures... | |
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Invité
Ξ Sujet: La grande distraction des Peintures... Sam 26 Juil - 14:39 | |
| Rien ne semblait manquer à la grande école de sorcellerie. Tout y était et rien n’avait changé par rapport à sa première année. En revanche l’année dernière, Poudlard avait été le théâtre d’évènements notoires. Le plus grand changement, qui fut d’ailleurs à l’origine de tous les autres, imposa une nouvelle directrice à l’école. Bien sûr, celle-ci était arrivée de façon plus ou moins directe pour finalement remplaçait notre bien-aimée Dumbledore, génie de notre monde. Aussi puissante soit-elle, elle ne pouvait remplacer ce mage des plus puissants de notre époque. Pourtant, le ministère de la magie l’imposa à nos côtés. Elle ne dura heureusement pas bien longtemps. Néanmoins assez longtemps pour inventer des milliers de décrets qui contrôlait chacun de nos faits et gestes et nous interdisait de penser librement. Chacune de nos pensées ne devait pas nuire aux aspirations de la grande inquisitrice. Cette dernière dut mettre en place une Brigade pour faire respecter toutes ces règles afin qu’elle puisse trouver le temps de réfléchir à de nouvelles interdictions. Personne ne semblait l’apprécier, à part les Serpentards qui ne pouvaient que se réjouir de la tyrannie, exerçait par quelques personnes que ce soit. Car oui, en effet, il s’agissait de tyrannie !
Mais un souffle de résistance parcourait les couloirs du château… en particulier dans la salle sur demande, dans laquelle se réunissait dans le plus grand secret l’armée de Dumbledore. Malheureusement ces activités considérées illégales par la nouvelle dictature qui prenait place entre les quatre murs du château fut découvert. La perquisition de la salle sur demande ne fut que le feu vert des événements qui suivirent. Mais le plus monstrueux, le plus important, le plus terrifiant était sans l’ombre d’un doute, le retour de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Il avait terrifié les sorciers et avait eu la main lourde sur les sortilèges meurtriers.
Son pouvoir intimidait tout le monde, sauf Dumbledore, à tel point que son nom était devenu tabou, plus personne n’osait le prononce sans que la crainte qu’il vienne nous assassiner dans la seconde qui suive ne nous hante toute la nuit. Nombre de mages avaient quelques doutes sur sa mort, refusant de croire qu’un simple enfant avait pu détruire tout son pouvoir. Etait-il simplement possible de la tuer par la force de l’amour ? La réponse apparut comme évidence le soir de la bataille au ministère de la magie. Il était bel et bien là comme l’avait annoncé Harry Potter une année auparavant. Mais personne n’avait voulu le croire, le traitant de menteur ! Mais tout le monde fut bien forcé d’avouer qu’il était vivant, entouré de sa garde habituelle…
Alyss avait tout de même décidé de revenir à l’école cette année, car les étudiants étaient certainement le plus en sécurité à l’intérieur de Poudlard sous le contrôle de Dumbledore. Ses parents n’avaient pas eu l’ombre d’une hésitation à réinscrire leur enfant. Aucune autre école ne lui inspirait autant confiance. C’est ainsi que Alyss et sa grande sœur avaient rejoint les rangs des élèves qui prenait le Poudlard express. C’est ainsi que sa troisième année avait débutée. Il y avait maintenant une bonne semaine qu’elle était arrivée, mais ce n’était que maintenant qu’elle trouvait le temps de s’accorder une petite visite à travers les tableaux enchantés et les escaliers polissons.
Les tableaux accrochés aux murs l’avaient toujours fasciné. Ce qui était embetant c’est qu’on ne pouvait pas les regarder deux fois sans une nouvelle impression… car en effet, il en reste pas en place ! C’était le cas de le dire, puisque les personnes bougeaient sans cesse, et allait parfois rendre visite à leur voisinage plus ou moins proche. La jeune fille déambulait dans les escaliers sans trop de but, se laissant entraîner à des étages plus ou moins haut, toujours aussi intéressé aux tapisseries qui jonchaient les murs. Sur les tableaux des moldus, la position des bras, le sourire qu’aborait la personne représentée était très important par rapport aux messages qu’avait voulu transmettre le peintre. Mais impossible de mener une certaine analyse s’il ne voulait pas tenir en place ! De plus fixer une œuvre moldu était beaucoup plus aisée, d’autant plus qu’on avait pas à supporter leur remarque cinglante tels que « Qu’est-ce que tu regardes ? » « Afin, regarde ailleurs ! » « Ce n’est pas très poli de fixer les gens comme ça ». La jeune étudiante ne pouvait que s’éloigner en bredouillant quelques excuses polies. Et oui, à chaque fois Alyss était plutôt déçu, mais aller s’attaquer à un autre tableau un petit peu plus loin.
Finalement la meilleure solution qui lui apparut fut d’observer un tableau qui ne pourrait lui faire aucune réflexion… autrement dit dont le personnage était absent ! Certes, celui qu’elle avait choisi au hasard n’avait qu’un seul fauteuil mais la tapisserie était intéressants et valait bien quelques minutes d’analyse. Des rayures verticales bleu clair et foncé tranchait les murs du tableau. En son centre, il y avait un fauteuil bleu également d’un revêtement pareils aux murs qui semblait plus que confortable ! Ses accoudoirs et son dossier étaient généreusement rembourrés. Alyss avait beau se creuser la tête, elle ne voyait vraiment pas pourquoi la personne qui occupait ce fauteuil l’avait laissé ainsi ! C’est alors que son propriétaire re-rentra brusquement dans le cadre et posa ses deux fesses sur le rembourré. Avant d’avoir à se faire renvoyer comme précédemment, miss Fledge ne se fit pas prier et s’en alla.
Soudain, l’escalier ne suivit pas son idée et l’emmena dans une direction complètement opposée. Elle laissa échapper un petit cri de surprise et fut projeté sur la rambarde proche. Rien de bien méchant, plus de peur que de mal à vrai dire. Lorsque les pierres s’immobilisèrent enfin, elle se retrouva dans un couloir jusqu’alors totalement inconnue, pousser par l’envie de découvrir de nouveaux horizons, elle s’approcha et le parcoura silencieusement, toujours intéressé par les tableaux. Elle avançait lentement dans ce nouveau couloir… mais à présent elle s’était étrangement passionnée non plus pour la peinture, mais pour les cadres. Argentés, dorés, ou même couvert de feuillage, ils étaient tout autant intéressant les uns que les autres. Un rien pouvait déconcentrer Alyss qui décidemment ne voulait au début que rejoindre sa salle commune. [1 033 mots] [me revoilà ^^ après une longue abscence, j’avais tout de même dit que je reviendrai pour les vacances d’été] |
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Ξ Sujet: Re: La grande distraction des Peintures... Dim 27 Juil - 5:27 | |
| Cela faisait maintenant une semaine que Krystina avait intégré Poudlard. Elle s'était faite à l'idée des répartitions entre les quatre différentes Maisons que l'on nommait Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle et Serpentard. Pour Krystina, chaque Maison avait ses qualités et ses défauts. Mais, cela, ce n'était pas à cause de leur nom. C'était seulement à cause des personnes qui composaient les Maisons. Par contre, tout cela était bien normal. Après tout, tout le monde à des qualités et tout le monde a des défauts.
Mais revenons en à l'aigle. Celle-ci s'était même aussi fait à l'idée d'être séparée de sa soeur. Elle s'était fait à l'idée de ne plus se faire apprendre les matières comme la science, la physique, les mathématiques, la chimie par des Professeur mais de par soi-même car il n'y avait pas de cours dans ce genre. Elle s'était fait à l'idée des façons d'enseigner fort différentes des Professeurs, surtout, du Professeur Rogue, du Professeur Flitwick (qui était aussi le Directeur de sa maison) et du Professeur McGonagall. Mais il y avait bel et bien une seule chose où elle se faisait toujours prendre malgré son intelligence...
Allez! Vous ne devinez pas? Eh bien! Je vais vous aider. Voici un indice: Ils bougent sans cesse vous faisant perdre votre temps à essayer d'en trouver un autre. Oui! Les plus rapides d'entre vous l'auront compris: Les escaliers qui n'arrêtaient pas de changer de direction quand bon leur semblait. Et, pour tous les élèves car tout le monde s'était déjà fait prendre au moins une fois cette année, c'était une perte flagrante de temps car ils devaient essayer de trouver un autre chemin pour aller à la Salle qu'ils avaient tenté de joindre ou bien, ils devaient attendre que l'escalier revienne à sa place initiale.
NON MAIS! FRANCHEMENT! Ils avaient failli mettre Krystina en retard à son premier cours de métamorphose. Je vous le dis! Ils ne sont pas bien malins ces escaliers!
Krystina était en train de les descendre quand ils décidèrent de changer de direction. Une chance pour eux que Krystina était en pause! Justement, la Serdaigle en profitait pour faire un tour dans les couloirs du Château.
* Wow!! Comme c'est joli! * , songea la Première année, pleine d'admiration pour le tableau dressé devant elle. Elle s'y arrêta examina les personnages. Ceux-ci commencèrent à lui reprocher cette "manie" que tous les élèves du Château avaient. NON MAIS! Espèce de grincheux.
" Quoi! Veux-tu ma photo? Pourquoi me regardes-tu ainsi! Dégage et fiche-nous la paix! "
Krystina ne put s'empêcher de rétorquer:
" Non mais! Vous n'avez pas besoin d'être aussi bête avec moi! Je pourrais bien déchirer votre toile et, à ce moment, vous ne pourriez plus geindre! Mais au moins, vous seriez contents! Plus personne ne vous regarderait! "
* Pauvres idiots!*
Puis, elle remarqua une fille. Elle avait l'air plus âgée que Krystina. Mais cette-dernière était aussi grande qu'elle. Elle alla lui demander (puisqu'elle lavait entendu Krystina engueuler le tableau):
" Sont-ils tous toujours aussi bêtes ou suis-je seulement tombée sur un mauvais tableau?"
NOMBRE DE MOTS: 510 |
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Ξ Sujet: Re: La grande distraction des Peintures... Dim 27 Juil - 13:53 | |
| Alyss déambulait à travers le nouveau couloir dans lequelle elle avait atterri. Certes, cela faisait bien deux années qu’elle errait à travers Poudlard mais ce château regorgeait de secrets et elle n’avait pas fini de le découvrir ! Il lui faudrait encore quelques années pour le connaître parfaitement, sur le bout des doigts. Il paraissait même qu’un certains Gryffondor qui entrait en sixième année se perdait toujours aussi facilement qu’au premier jour : Neville Londubat, connu pour ses bêtises et ses oublis. Miss Fledge était toujours autant passionnée par les cadres des tableaux. La jeune fille avait été particulièrement surprise par un cadre recouvert de feuille de vigne. C’était une idée très originale qui redonnait de la vigueur au paysage vert représenté sur la toile. L’aigle fut soudainement arrachée à ses songes par une petite voix qui venait de derrière. L’étudiante reprit quelques peu ses esprits et tenta de s’interesser davantage aux petit cris qui venaient des escaliers. Il s’agissait dors et déjà d’une fille… qui était en train de s’énerver contre un tableau. Ce dernier lui avait reproché d’être trop curieuse, comme à Alyss quelques minutes plus tôt. Pour ce tableau, une seconde jeune fille qui l’observait de trop près devait être la goutte qui faisait déborder le vase sans aucun doute. Alyss vit s’approcher quelqu’un au fond du couloir qui se dirigeait avec assurance vers miss Fledge. Celle-ci se replongea néanmoins dans l’étude minutieuse de son cadre, pensant que ce n’était pas très poli de fixer d’un regard stupéfaits la personne qui venait dans sa direction. Néanmoins la personne en question la prit à témoin de son incident dans les escaliers et commença à cracher sa colère. Alyss fit volte-face et tomba nez à nez avec une Serdaigle, par un rapide coup d’œil aux couleurs qu’elle arborait, qui faisait la même taille qu’elle. En effet, il faut avouer que la troisième année était particulièrement petite pour son âge, mais la personne qu’elle avait en face était tout de même particulièrement grande. Son visage un peu enfantin néanmoins lui indiqua qu’elle ne devait pas être dans la même classe qu’elle. Son interlocutrice devait certainement être en seconde ou première année. Ce n’était pas facile … plutôt deuxième année vu sa taille ! L’aigle entreprit de répondre à son interlocutrice comme le devait la politesse mais également car elle voulait apaiser sa fureur. Même si elle ne la connaissait pas, c’était toujours mieux d’essayer de faire son possible pour la calmer car ce n’était certainement pas la dernière fois que les tableaux la réprimanderaient. « Hum … à vrai dire il faudra que tu t’y habitues ! Les tableaux sont fascinants n’est-ce pas ? Malheureusement ils sont tous aussi conscient que nous qu’on les regarde. C’est comme si je te fixais en te considérant comme un simple objet. Il y a de quoi être vexée, tout de même, non ? Mais malgré leur réticence à l’admiration des autres, les tableaux peuvent s’avérer particulièrement pratique, quand tu es perdue dans un couloir par exemple, ils peuvent être assez aimable pour t’indiquer le chemin. » Avec tous ces arguments, Alyss espérait l’avoir convaincu de ne pas mettre tous les tableaux dans une même boite : celle des tableaux désagréables qui s’indignent au moindre regard. « Tu sais que certains sont au contraire en manque d’admiration et arrête quelques élèves au passage pour les admirer en train de chanter, danser, ou tout simplement pour profiter de leur conversation. Mais je ne te cacherai pas qu’ils sont plutôt ennuyant… souvent un peu dérangé, vivant dans l’époque de leur tableau plus ou moins moderne hum hum … » En effet, Alyss avait déjà eu à faire à ce genre de peinture. Elle se rendait à son cour de métamorphose quand soudain une jeune femme toute vêtue de rose l’appela. La jeune fille mit du temps à comprendre qu’il s’agissait d’un tableau… La jeune femme jouait aux cartes avec deux autres femmes assez fortes habillées respectivement de vert et de bleu. Toutes trois désiraient absolument qu’elle les surveille toutes car chacune se soupçonner de triche ! Miss Fledge n’avait tout de même pas que ça à faire, de jouer les arbitres, elle s’était donc contenter de dire qu’il fallait qu’elle arrête de jouer aux cartes si elles ne se faisaient pas confiance et bredouilla quelques excuses confuses en s’enfuyant vers sa salle de cour. En sortant de son cour, il fit bien soin de ne pas repasser devant cette peinture, persuadée qu’elle serait à nouveau embêté (à moins qu’un élève ne se soit fais prendre dans le piège avant). De plus, si elle avait passait son cour de métamorphose à rendre service à ces mesdames, Alyss ne serait pas vraiment vu expliquer son retard … Enfin après s’être remémoré ce petit souvenir, miss Fledge souhaita simplement que cela ne lui arrive jamais. Certains tableaux étaient parfois assez féroce lorsqu’il demandait certaines choses… mais on pouvait être beaucoup moins effrayé à l’idée que le personnage ne sortirait jamais de son tableau, contrairement à nous qui pouvions nous éloigner en courant sans risque… Certes il pourrait toujours nous poursuivre à travers les tableaux, mais au grand jamais, nous touchait ! Pourquoi craindre un simple morceau de papier ? Qui pourrait en être effrayé ? Est-ce quelqu’un avait déjà vu dans la Gazette des sorciers quelqu’un assassiné par un tableau ? Non … pas d’inquiétude alors ! En revanche il était parfois assez intimidant de se dire que les personnages représentés dans les tableaux avaient bel et bien existés, certains mort avaient retrouvés vie dans de l’aquarelle. Voilà pourquoi il fallait respecter leur intimité. Certains avaient vécu quelques années auparavant, tout comme nous. « Vous n’avez pas fini de dire qu’on est grognon et exigeant mesdemoiselle ? fit un tableau tout près. » Où que les jeunes filles aillent il y aurait toujours des tableaux ! Alors que ce soit celui-ci ou l’autre au détour du couloir qui entende les réclamations de la première et troisième année, il y en aurait toujours des vexés ! Soudain, Alyss se rendit compte qu’elle ne s’était même pas présenté. Elle tendit une main maladroite et se rattrapa en lançant avec un grand sourire son nom : « Oh j’avais oublié ! Je m’appelle Alyss Fledge, troisième année Tu dois être à Serdaigle ? Je ne t’avais encore jamais vu …» [1 059 mots] |
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Ξ Sujet: Re: La grande distraction des Peintures... Dim 27 Juil - 20:12 | |
| Alyss Fledge tenta de clamer Miss Fenty En lui disant qu'il faudrait qu'elle s'habitue à se faire réprimender par les tableaux car ces derniers étaient peut-être fascinants mais les personnages qui y "résidaient" n'aimaient pas qu'on les regarde comme on regarde de simples objets. C'était vrai qu'il y avait de quoi être vexé, à la longue, mais Krystina était fille de moldue. Ce n'était pas nécessairement tous les tableaux qui l'attiraient. Mais les personnages y bougeaient continuellement. Il fallait s'attendre à captiver l'attention des Première années dont les géniteurs étaient moldus. Non? Vous n'êtes pas d'accord? Je suis certaine que si. La Troisième année lui expliqua qu'il y avait tout de même une contre-partie: Même si certains tableaux étaient drôlement désagréables, d'autres l'étaient moins et offraient même leur services pour vous aider à retrouver votre chemin lorsque vous étiez perdus. Ahhh mais voilà! Des tableaux sympathiques! Pourquoi Krystina Fenty tombait toujours sur les plus grincheux? Elle haussa les épaules et continua d'écouter Miss Fledge, qui, elle, semblait avoir plus d'expérience en matière de tableaux désagréables. Elle se stupéfia quand la fille de treize ans lui annonça que certains personnages de tableaux arrêtaient les élèves de Poudlard pour leur simples oreilles indiscrètes ou pour une conversation. Quand elle lui avoua que certains personnages de tableaux étaient ennuyants et dérangés, Krystina lâcha un petit rire. Effectivement, sa soeur lui avait parlé d'un certain portrait d'une Grosse Dame. C'était elle qui devait les laisser entrer par un mot de passe, contrairement à elle, qui devait répondre à une énigme pour pénétrer sa salle commune. D'après quelques histoires qu'elle lui racontait, la Grosse Dame faisait partie de ces gens dérangés. En plus, elle devait s'ennuyer à mouuuriiiiiiiiiirrrrr! Mais bon retournons à la conversation entre les deux Serdaigles de premier cycle. Enfin, la Troisième année avait terminé ses explications. C'était plutôt un tableau, un tableau qui semblait très vexé, oui, qui prit part à la conversation. Son personnage lui reprocha: " Vous n’avez pas fini de dire qu’on est grognon et exigeant mesdemoiselle ? " Krystina haussa les épaules échangea un regard avec la jeune fille de treize ans. En tous cas, elles ne bougeraient pas de leur place puisque, le seul endroit où elles seraient réellement tranquilles, c'était à l'extérieur du Château, où il n'y avait pas tous ces portraits, ces paysages, toutes ces toiles qui se mêlent de vos conversations. Mais elles ne pouvaient tout de même pas continuer à parler dans le dos des tableaux devant leur "faces"! Ce n'était pas poli! M'ennnnfiinnn! Les deux aigles changèrent de sujet puisqu'une d'elle se présenta à l'autre en lui tendant la main. " Oh j’avais oublié ! Je m’appelle Alyss Fledge, troisième année Tu dois être à Serdaigle ? Je ne t’avais encore jamais vu … " Krystina serra la main de la jeune fille qu'elle venait de rencontrer. " Enchantée, Alyss. Moi, c'est Krystina. Krystina Fenty. Oui, comme mon blason l'indique, je vais à Serdaigle, tout comme toi. Moi non plus, je ne t'avais encore jamais vue. Ce doit être parce que je suis en Première année. Et donc, un peu nouvelle. Et comme c'est ma première semaine à Poudlard, je n'ai pas encore eu le temps de rencontrer bien des gens! " NOMBRE DE MOTS: 540
OK
TOUT COMPTE |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La grande distraction des Peintures... Lun 28 Juil - 12:27 | |
| Alyss avait longuement hésité quand à l’âge de son interlocutrice. Elle avait beau se creuser la tête pour trouver si elle était en première ou en deuxième année, il n’y avait pas moyen de découvrir la vérité. Il faut avouer que la jeune étudiante n’avait jamais vraiment été bonne à découvrir l’âge des uns et des autres. Ainsi Alyss se trouvait en présence d’un excellent exercice autrement dit !
Mais tout de même ce n’était pas facile… comment la caser quelque part ? Tout d’abord elle était assez grande, presque autant qu’Alyss mais pourtant tout indiquait dans ses faits et gestes qu’elle n’avait pas encore une grande expérience à l’école. De plus la question portant sur les tableaux indiquait qu’elle ne devait pas être là depuis longtemps. Donc, tout indiquait qu’elle était en première année, fraîchement arrivé. Néanmoins la Serdy ne se souvenait pas de l’avoir vu à la Répartition, il faut dire aussi qu’elle avait été un peu détournée du vieux choixpeau rapiécés par un Serdaigle de 5ème année particulièrement séduisant.
Malgrès cette quasi-certitude qu’elle avait en face d’elle une première année, sa taille et sa façon de marcher lui rapella un peu une seconde année. Mais comment diantre savoir ? Alyss était toujours avide d’en apprendre plus, et de connaître les réponses à ses questions, dès qu’une question la tracassait, il fallait qu’elle trouve absolument la réponse.
D’ailleurs la réponse ne tarde pas à venir d’elle-même lorsque Krystina se présenta. Elle était donc en première année ! Eh bien voilà pourquoi elle ne l’avait jamais rencontré auparavant. Fraîchement débarquée, les rencontres avaient du être quelque peu limitées.
« C’est étrange, je ne t’ai pas aperçu à la Répartition… je n’étais pas très concentré sur la répartition en faite… j’ai préféré le beau brun à l’autre bout de la table. Alors dis-moi tu es contente d’avoir été réparti à Serdaigle ? C’est ce que tu espérais ? Personnellement quand je suis arrivée j’avais une petite idée sur toutes les maisons, mais c’est Serdaigle semblait me convenir le mieux ^^ Le choixpeau a un peu hésité, mon cœur battait à 100 à l’heure ! puis finalement il s’est écrié Serdaigle. Enfin j’arrête… j’espère que tu te plairas dans ta nouvelle famille »
Alyss se sentit un petit peu honteuse car elle venait délibérément de raconter sa vie à la jeune fille. Alors que cette dernière ne lui avait strictement rien demandé. Elles s’étaient simplement serrées la main sans en demander davantage sur sa répartition personnelle. Mais Miss Flegde ne s’était pas faite priée et avait enchaîné sur son propre stress lors de son premier jour à Poudlard.
Mais finalement en y réfléchissant si l’enfant n’était pas un peu bavarde et n’avait pas de conversation alors on pourrait la juger ennuyant ! Donc il valait mieux dire quelque chose, que de rester planté sans rien dire bêtement. Finalement Alyss retrouva son assurance habituelle et lui adressa un merveilleux sourire pour la mettre en confiance, en espérant de ne pas paraître trop dingo. Qu’est-ce que cette première année pourrait lui donner comme réputation auprès de ces camarades.
En tout cas le jour de répartition avait été sans aucun doute un jour merveilleux à ses yeux. Elle s’était avancé dans le couloir du Hall d’entrée et avait attendu que le professeur de métamorphose les fasse entrer. Toutes les premières années avaient attendus patiemment leur tour et lorsque la femme avait prononcé son nom haut et fort, elle avait senti les poils se dresser sur son échine et avait frissonné de tout son long. Un peu gauche et hésitante, elle s’était avancée jusqu’au tabouret et s’était hissé à son sommet, le professeur avait mit sur sa tête le grand chapeau qui lui tombait sur les yeux et après quelque secondes de réflexion l’avait envoyé là où elle le souhaitait !
Quelle soulagement ! |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: La grande distraction des Peintures... Dim 28 Sep - 5:46 | |
| [hj. Pardon du retard. J'avais répondu en laissant un message pour que tu m'envoies un MP quand tu aurais répondu. T_T il y a dû y avoir une erreur dans l'envoi. En tous cas, je recommence...]
Alyss semblait perdue dans ses pensées. Comme cherchant un souvenir quelconque. Puis, elle haussa les épaules et expliqua à Krystina qu'elle ne l'avait étrangement pas aperçue lors de la Répartition des nouveaux élèves. Mais elle donna tout de suite une explication. Elle n'avait pas été très concentrée sur la Répartition, mais plutôt sur un brun qu'elle trouvait beau qui mangeait à l'autre bout de la table des Serdaigles. Ce n'était pas si grave après tout. Maintenant, elles faisaient connaissance. Et Miss Fledge était en Troisième année. Elle connaissait les Répartitions maintenant. Et c'était vrai qu'à ce point là, le beau brun est plus intéressant. Même le Professeur Slughorn aurait été plus intéressant... Puis la Troisième année lui demanda si elle était contente d'avoir été répartie à la Maison des Serdaigle. Si elle s'y attendait, ou si c'était ce qu'elle espérait. Si elle était contente... Oui... Non... Peut-être? Krystina lui assura: " Si je suis contente d'avoir été répartie à la Maison des Serdaigle... Euh... j'imagine que... oui. Serdaigle m'aidera à m'épanouir. Mais. J'aurais aimé être dans la même maison que ma soeur jumelle, Jessika Fenty. Elle, elle a été envoyée à Gryffondor. En fait. J'étais certaine que nous allions être envoyées dans la même maison. Nous sommes tout à fait pareilles. Sauf qu'il y avait un problème. Nous étions toutes les deux bonnes pour les deux maisons. Serdaigle, pour notre soif de connaissance et notre sérieux envers les études. Et Gryffondor, pour notre courage et notre envie d'aventure. Mais le Choixpeau, après avoir longuement décidé, nous envoya chacune dans une maison. Ça nous permet de vivre un peu l'une sans l'autre. Mais j'aurais vraiment aimé être avec elle... " Puis Krystina haussa les épaules en souriant. " On ne peut plus rien y faire hein... Et de toutes façons, on ne peut pas contredire le Choixpeau... Et je savais que j'allais être envoyée soit à Gryffondor soit à Serdaigle, après avoir pris connaissance des maisons. Après tout, qui me connais mieux que moi-même?", ajouta-t-elle. Alyss lui expliqua alors que lorsqu'elle était arrivée, elle avait une idée des quatre Maisons ( Poufsouffle, Gryffondor, Serdaigle et Serpentard ). Mais que c'était Serdaigle qui lui convenait le mieux. Puis que le Choixpeau avait un peu hésité mais qu'il avait fini par l'envoyer à Serdaigle ce qui l'avait soulagée. Krystina écouta le récit. C'était drôlement étrange ce Choixpeau. Il vous envoie où vous le désirez. Mais pas toujours comme vous le désirez... En effet, Krystina avait toujours préféré Serdaigle car elle trouvait qu'on pouvait être courageux même à Serdaigle. Mais Gryffondor était quand même pas mal. Oh, enfin. Arrêtons d'en parler et même d'y penser. C'est fini tout ça. Et sauf si vous avez la montre d'Albus Dumbledore, le Directeur de Poudlard, vous ne pouvez pas remonter dans le temps. Alyss lui souhaita qu'elle se plaise dans sa nouvelle famille, à savoir, Serdaigle. Krystina hocha la tête. Elle y comptait bien. Se faire marcher sur les pieds, pas son genre. Elle, elle vivrait sa vie comme elle l'entendrait. Et personne ne pourrait l'en empêcher. Pas même Voldemort. Puis Alyss lui sourit, un peu rougissante. Krystina lui rendit le sourire. Puis elle lui affirma, alors qu'elle était toujours dans ses pensées ( à quoi pouvait-elle bien penser, d'ailleurs... ): " Oh, c'est bien, tu as été envoyée où tu voulais. Je pense que c'est ça que fait le Choixpeau. Il t'envoie où tu veux, mais pas comme tu veux. Il se pense bien malin celui-là. Je veux dire, dans le genre, je suis le Choixpeau, je sais tout sur vous et je vous connais mieux que vous ne vous connaissez. Tu trouves pas? Il n'y a personne qui peut nous connaître mieux que nous-même. Enfin. C'est pas possible. C'est un vêtement qui parle et il se prend pour qui, d'ailleurs... " Puis, elle continua après avoir pris une inspiration: " En tous cas, d'après Miss McGonagall, le Choixpeau, c'est lui qui décide depuis lonnnnnnnngtemps. " * Si longtemps qu'il commence à se décolorer et à se plisser le pauvre... *, songea-t-elle. NOMBRE DE MOTS: 677
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