...Une petite nouvelle... [Priorité Siegfried Léthé]

Hell était sur le quai de la gare, elle dit au revoir à ses parents et essaya de suivre son frère seulement celui-ci avait déjà prit l’avance. Il lui avait quand même fait un petit plan de l’école pour ne pas qu’elle se perde lors de sa première année. Hell était assez sûr d’elle et assez confiante pour se dire qu’elle n’en aurait certainement pas besoin mais, vu que c’était son frère qui lui avait fait elle le garderait très précautionneusement.

Il était temps qu’elle monte dans le train et qu’elle trouve un compartiment sa mère lui faisait de grands signes pour lui dire adieux. Elle avait les larmes aux yeux alors que son père tentait tant bien que mal de la réconforter. Hell par contre n’avait qu’une envie c’était que le train soit rapide pour qu’elle soit enfin répartie. Elle fit deux ou trois compartiments avant d’en trouver un qu’elle croyait libre seulement il y avait une malle dans l’un des filets mais, elle ne la remarqua pas.

La jeune fille s’installa près de la fenêtre pour regarder le quai, elle sursauta en voyant la tête de sa mère. Celle-ci lui dit de se lever et d’ouvrir le haut de la fenêtre ce qu’elle fit, non sans lâcher un soupir.

- N’oublie pas que ton frère est déjà là depuis 4 ans !
- Oui, je sais maman ! dit-elle en levant les yeux au ciel.
- Non, je ne crois pas que tu saisisses cela, ton frère à certainement des tas d’amis alors évite de les charmer pour qu’ils t’intègrent, laisse le un peu respirer !

*Mais, je le laisse respirer cela fait quatre ans qu’il respire sans moi !*, pensa-t-elle en faisant un sourire d’ange à sa mère.

- Je te promets maman que je ne l’embêterais pas !

Si Hell aurait pu sortir une auréole derrière sa tête elle l’aurait sûrement fait, sa mère se retira alors et le train commença à bouger. Hell s’installa pour ne pas tomber sous le choc, elle leva alors les yeux au ciel et vit enfin la malle qui était dans le filet.

*Oh, il y a déjà quelqu’un dans ce compartiment… Bon tant pis, j’y suis j’y reste après tout il/elle n’avait qu’à être là !*, se dit-elle en regardant la malle se balancer lentement dans le filet.

Hell sortit alors le morceau de parchemin sur lequel son frère avait gribouillé les couloirs ainsi que les différentes salles de cours et les différentes maisons. Le nom de Poufsouffle la fit rire comme la première fois qu’elle avait entendu son frère prononcer le nom de cette maison avec une pomme de terre chaude dans la bouche.

Siegfried s’était embarqué pour la 3eme année consécutive dans le poudlard express qui devait l’emmener droit vers l’école de magie qui lui paraissait être une oasis de liberté en comparaison de la rigueur et de l’inflexibilité de la vie que lui réservait son tuteur durant l’été. Cet été avait d’ailleurs eu déroulement différent des autres. Ces dernières semaines avaient été passées chez sa Camarade Heaven Clarks, la plus jeune, et la plus motivée des attrapeuses de son équipe. C’était donc en toute logique qu’ils étaient rendus à la gare ensembles, accompagnés par les parents Clarks, mais avant d’arriver sur le quai, ils étaient tombés d’un commun accord qu’ils ferraient mieux d’arriver au train séparément. Oh, ils n’avaient rien à cacher, l’un et l’autre étaient vraiment trop fiers ou trop admiratifs l’un de l’autre pour ressentir le besoin de conter fleurette ensemble. Mais ils préféraient ne pas donner l’occasion à leurs camarades de jaser. Ils arrivèrent donc à 5 minutes d’intervalle pour embarquer, sans savoir dans quel wagon l’autre était monté. Ca n’avait aucune importance, ils finiraient bien par se retrouver bien assez rapidement, ne serait ce qu’en salle commune, ou bien alors durant la cérémonie des répartitions.

Siegfried arpentait les couloirs du poudlard express, rendant compte à d’autres serpentards de sa motivation pour soutenir l’équipe de Quiditch cette année encore, se montrer au mieux de sa forme, et bien sure, flatter l’ego de ses camarades sur leur mine rayonnante suite à leurs vacances salvatrices. Bref, il jouait comme toujours parfaitement son rôle de serpentard, flatter, acquérir l’adhésion des autres, étendre son influence, et ne rien révéler sur soit même.

En passant devant l’un des compartiments, il remarqua une jeune fille qui ricanait toute seule. Visiblement, elle étudiait un plan griffonné à la va vite. Elle ne portait pas de signe distinctif d’une maison, ce qui laissait supposer qu’elle était en première année, de toute façon, qui d’autre a part une première année pourrait étudier les plans de poudlard. Siegfried ne pu s’empêcher d’ouvrir la porte du compartiment pour se moquer.

Siegfried : « Hum, Salut, euh… Tu ris toute seule ? Tu fais bien, continue de te marrer tant qu’on n’est pas encore arrivé. Je ne sais pas qui t’a fait ce plan, mais c’est quelque chose de complètement inutile. Il n'y a qu’un poufsoufle ou un Gryffondor pour avoir une image figée de Poudlard. Les Serdaigles savent très bien que les couloirs de poudlard sont trop complexes, et parfois même changeant pour en faire des croquis. Et les serpentards sont trop fière pour s’abaisser à dessiner des plans. »

Comme il ne la connaissait pas encore, il voulu tenter de lui faire un peu peur, pas forcement l’effrayer, juste lui donner le frisson qui envahissait parfois les 1ere année.

Siegfried : « Tu ferais mieux de jeter ton plan. Tu te perdras 3 ou 4 fois dans l’école durant ta première journée, et après ça, tu sauras te montrer assez maligne pour trouver ton chemin toute seule, et sans carte. »

Hell qui était entrain de se remémorer des souvenirs fut interrompue par un jeune homme qui toussota pour se faire remarquer. La jeune fille leva alors les yeux pour le regarder, il la salua avant de lui demander si elle riait toute seule.

*Il voit une autre personne dans le compartiment ?*, se demanda-t-elle en continuant de fixer le jeune homme.

Hell connaissait le blason de chacune des maisons, ce qui est plutôt pratique pour une élève de première année.

*Penser à remercier mon très cher frère*, se dit-elle en regardant la robe que portait le jeune homme et vit qu’il arborait fièrement celui des Serpentard.

Le jeune homme lui dit qu’elle ferait bien de continuer à rire tant qu’elle n’était pas encore arrivée à Poudlard.

*Mais, pour qui se prend-t-il ?*, se demanda-t-elle en le regardant froidement.

Il continua sur sa lancée en lui disant qu’il ne savait pas qui lui avait fait un plan mais, que c’était quelque chose d’inutile et qu’il n’y avait qu’un Poufsouffle ou un Gryffondor pour avoir une image figée de Poudlard. Les yeux de la jeune fille s’embrassèrent au fur et à mesure que le jeune homme parlait, son souffle devint un peu plus rapide mais, elle essayait de se calmer en serrant les poings sinon elle aurait été capable d’enflammer la robe du jeune sorcier devant elle. Elle fit le décompte dans sa tête comme son père lui avait appris et elle se calma enfin. Il lui dit ensuite que ce n’était sûrement pas un Serdaigle car, ils savaient très bien que les couloirs de Poudlard étaient trop changeant pour en faire un croquis et les Serpentards sont bien trop fier pour s’abaisser à dessiner des plans.

- C’est vrai, qu’un Poufsouffle ou un Gryffondor ne serait jamais capable de faire un plan avec autant de précision que celui que m’a fait mon frère ! lui dit-elle en lançant le bout de parchemin au jeune homme. Oui, comme ça vue de face il a l’air d’un parfait croquis de petit garçon à peine sorti de maternel mais tourne le pour que l’angle de la feuille soit vers toi et tu auras un plan en trois dimensions du château ! lui dit-elle en le regardant toujours avec un regard froid et sans la moindre expression sur le visage. Mon frère est loin d’être un petit Poufsouffle ou un Gryffondor stupide qui n’écoute que son cœur. Mon frère préfère sa raison et je crois que tu ferais bien d’en prendre de la graine petit Serpentard de bas étage ! dit-elle fièrement.

Le jeune homme loin de se démonter, lui dit qu’elle ferait mieux de jeter son plan. Car, elle le perdrait trois ou quatre fois dans l’école durant sa toute première journée et qu’après ça elle ne saurait se montrer assez maligne pour retrouver son chemin toute seule ou sans carte.

- Je dois parler à un connaisseur, lui dit-elle en le regardant. Laisse moi deviner lors de ta première année tu as dû paniquer quand tu as vu pour la première fois le Baron Sanglant ! lui dit-elle avec fierté.

Oui, même les noms des divers fantômes, elle les connaissait, elle savait même leur histoire vue que son père lui avait raconté en long en large et en travers divers comptines à ce sujet quand elle était petite. Elle connaissait aussi bien celles moldues que celles sorcières.

- Mon frère en revanche m’a parlé d’un esprit frappeur appelé Peeves, je dois avouer que j’ai hâte de le rencontrer pour qu’il me donne deux trois idées… A commencer par comment me débarrasser des petits mecs prétentieux et trop curieux ! dit-elle en le fixant et penchant légèrement la tête.

Siegfried aimait se montrer désagréable, provocant, et même effrayant parfois, mais ce qu’il appréciait le plus, c’était de voir un rien de répondant de la part des gens qu’il provoquait. Le monde était généralement fait de personnes idéalistes, timorées, et stupides. La jeune fille ne s’était pas contentée de lui répondre d’un air effrayé ou violent, elle lui avait rendu exactement la même dose de sarcasmes qu’il lui avait envoyé. Et ça, pour lui, c’était trop cool de la part d’une nouvelle. Il afficha un large sourire en la pointant du doigt.

Siegfried : « Toi, tu seras jamais admise chez les poufsoufles, c’est garantie. »

Les poufsoufles étaient trop naïfs, où trop crédules, et lorsqu’on leur racontait une histoire à dormir debout, il leur fallait toujours au minimum 2 secondes de réflexion pour comprendre la supercherie. Et même après avoir compris, la plus part répondaient d’un air gêné, et préféraient éviter la confrontation. Les Gryffondor étaient suffisamment énergiques pour ne pas se laisser marcher sur les pieds, les serdaigle assez intelligents pour trouver comment se montrer plus malins, et les serpentards suffisamment orgeuilleux pour défendre leur honneur. Le jeune Garçon se demanda vers laquelle de ces 3 maisons le choixpeau orienterait la petite nouvelle.

La vendeuse ambulante passa à ce moment dans le couloir, et il du rentrer complètement dans la compartiment pour la laisser passer. Il en profita pour se mettre à son aise sur la banquette opposée à celle de Luminas.

Siegfried : « Pour tout te dire, j’ai rencontré pour la première fois le baron sanglant après avoir compris que les fantômes étaient inoffensifs. Oh, bien sure, ils peuvent t’en faire voir de toutes les couleurs, mais ils ne mettent pas ta vie en péril. Du coup, pourquoi paniquer lorsque qu’on en croise un, aussi moche soit il? Il est vrai que peeve fait exception. Lui c’est une source de problème. »

C’était un terme un peu général, lui-même se considérait aussi comme une source de problèmes, mais Peeve avait quelque chose de plus. Il semblait de pas avoir de but, et il semblait être un poison pour tout le monde juste par plaisir, comme si il avait été crée rien que pour ça.

Siegfried : « Excuse moi, mais je trouve quand même drôle qu’un frère se donne tant de mal pour décrire à sa sœur les moindre recoins de l’école, et en 3D s’il vous plait. Et aussi qu’il se donne la peine de lui parler de tous les fantômes, et de je ne sais quoi d’autre encore. Lorsqu’on entre à Poudlard, c’est pour 7ans minimum, à moins de se faire virer ou tuer. Les 2 se sont déjà vu. Ca laisse largement le temps de tout découvrir par soit même. Alors soit ton frère est du genre à te couver, soit tu es un boulet et il espère que tu ferras moins de dégât en te décrivant ce qui t’attend. »

Il y avait une 3eme option, le frère et la sœur s’appréciaient mutuellement, mais il est difficile de concevoir ce genre de relation lorsqu’on est orphelin.

Siegfried : « J’ajouterais quand même que… Les boulets ne répondent pas comme tu viens de le faire lorsqu’on cherche à les effrayer. »

Le jeune homme lui dit en la regardant et en la pointant du doigt qu’elle ne serait jamais admise chez les Poufsouffles c’était garanti.

- On ne t’a jamais appris que montrer les gens du doigt ça ne se faisait pas ? demanda-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine. Ca c’est sûr jamais, je ne serais admises chez des pantouflards ou des personnes qui croient tout ce qu’on leur dit ! dit-elle en regardant le jeune homme droit dans les yeux.

*Il est bizarre ce garçon…, je me demande ce que fait mon frère en ce moment, j’aurais dû le chercher au lieu de rester dans ce compartiment vide*, se dit-elle en ne cessant de regarder l’autre jeune homme de la tête aux pieds.

La marchande de friandises passa à ce moment là, elle demandait si les personnes voulaient prendre quelques choses. La jeune fille n’aimait pas du tout les choses sucrées et apparemment le jeune homme non plus vu qu’il préféra rentrer et s’installer devant elle.

*Quel culot !*, pensa-t-elle en le regardant toujours en décroisant ses bras et en posant ses mains sur ses genoux recouvert de sa robe de sorcier.

Hell voulu lui dire sa façon de pensée mais, le jeune homme la coupa en lui disant que la première fois qu’il avait rencontré le Baron Sanglant c’était après avoir compris que les fantômes étaient inoffensifs. Il lui expliqua que les fantômes pouvaient être insolents voir même carrément énervant mais, qu’ils ne mettraient jamais la vie d’un élève en danger. Du coup il ne fallait pas paniquer quand on en croisait un aussi moche soit-il, le jeune homme lui parla ensuite de Peeves en lui disant que celui-ci faisait exception et qu’il était une vrai source de problème. Hell eut alors un petit sourire démoniaque qui passa sur son visage aussi rapidement qu’un éclair lors d’un ciel d’orage.

*Une source de problème hein !? Et bien je pense que j’en serais une supplémentaire*, se dit-elle en souriant intérieurement.

Le jeune homme s’excusa en lui disant qu’il trouvait quand même drôle qu’un frère se donne tant de mal pour décrire à sa sœur les moindres recoins de l’école et en trois dimensions qui plus est. Mais, aussi qu’il se donne la peine de lui parler de tous les fantômes et d’il ne savait pas quoi d’autre encore. Il poursuivit en lui disant que c’était pour 7 ans minimum qu’on rentrait à Poudlard à moins de ce faire virer ou tuer. Ca laissait donc largement de temps pour tout découvrir par soit même. Alors soit son frère était du genre maman poule, soit elle était un boulet et il espérait qu’elle ferait le moins de dégât possible en lui décrivant ce qui l’attendait.

- Je ne suis pas un boulet ! Je ne voulais pas de son plan ! Seulement, je suis très attachée à mon frère et je ne me voyais pas, ne pas l’accepter en lui disant que tout irait bien pour moi ! dit-elle en s’emportant légèrement.

*Ce garçon à le don de me mettre hors de moi*, se dit-elle en essayant de reprendre le mieux qu’elle put son calme.

- Il s’inquiète beaucoup trop à mon avis, dit-elle sur un ton plus calme en détournant les yeux vers la fenêtre.

Le jeune homme ajouta alors que les boulets ne répondaient pas comme elle venait de le faire lorsqu’on cherchait à leur faire peur. Hell se retourna alors vers l’intrus les yeux grands ouverts O.o.

*Est-ce qu’il vient de me faire un compliment ? Impossible*, se dit-elle en se retournant une fois de plus vers la fenêtre.

- Je pense qu’il en faut beaucoup plus pour m’effrayer ! lui dit-elle en le regardant dans le reflet de la vitre. Trouve quelques choses ! Allez dis moi ou fait quelques choses qui me ferais peur, ça va me distraire, dit-elle en se retournant vers lui. Je pensais que le voyage allait être ennuyeux mais puis que tu es avec moi amusons-nous ! lui dit-elle avec une lueur de défis dans le regard. Si tu n’en es pas capable tu devras être mon guide dans le château pendant une semaine, lui dit-elle avec un petit sourire sadique.

Au moins, Siegfried était parvenu à acquérir une certitude sur la petite nouvelle, il ne fallait pas trop parler de son frère. Il avait a peine appuyé sur le sujet, et il avait senti une pointe de colère dans sa voix, elle s’était fâchée. Très rapidement bien sure, mais c’était là, c’était présent, maintenant qu’il détenait cette information, il était inutile de continuer à explorer cette voie. Siegfried pensait toujours qu’il valait mieux connaître les émotions des autres plutôt que leurs goûts pour la musique ou la littérature pour les connaître vraiment. Et c’était justement à ce petit jeu la qu’ils jouait sans cesse, provoquer les émotions.

Il sorti une de ses sucette qu’il mit en bouche comme une cigarette, et en lança une sur luminas qui l’attrapa au vol. Habile avec ça… Il tourna 3 fois le bâton entre ses dents, très calmement…

Siegfried : « Hum hum… ça ne sera pas Serdaigle non plus… Tu as des réactions trop vives pour rejoindre cette maison de cérébraux. C’est à croire qu’ils réfléchissent tout, même leur colère doit être le fruit d’une réflexion posée et argumentée. On doit s’ennuyer ferme chez eux. Elle est pas empoisonnée tu sais… »

Siegfried avait remarqué que Luminas ne touchait pas à la sucette qu’il lui avait envoyée. Avait elle peur de lui ? Non, impossible, elle avait un caractère trop bien posé pour être ce genre de personne. Elle avait peut être un problème avec les choses sucrée. Pauvre enfant… Lui il roulait au sucre 24H sur 24. Comme si son cerveau avait besoin d’être perfusé en permanence par une surdose de glucose.
Et puis là, contre toute attente, alors qu’elle semblait vouloir s’enfuir en regardant par la fenêtre, elle lui lança un défis.

Siegfried : « Si tu veux tellement à avoir des émotions fortes regarde le dernier film de Sophie marceau, les acteurs y sont mauvais à faire peur. Ou bien écoute la star académie, magalie Vae en particulier… Ca c’est vraiment horrible… Vous n’avez pas idée de tout ce à quoi vous échappez dans le monde des sorciers… »

Il avait tenté une réponse sarcastique pour passer a autre chose, mais elle semblait tellement déterminée, qu’il ne pu refréner un sourire en coin discret, et à répondre a ce défis.

Siegfried : « Hum… Définition de guide, individu chargé de vous orienter dans un lieu parfaitement inconnu, si cette définition de guide te convient, j’accepte ton petit jeu. »

Les dés étaient pipé des le début du jeu puisque de toute façon, luminas semblait déjà si bien connaître les dangers de poudlard qu’il devait etre impossible de l’impressionner. Mais Siegfried était tellement joueur.

Siegfried : « Définition d’effrayer, toute réaction émotionnelle affaiblissant le sentiment de sécurité, ça te convient aussi ? Et si je gagne, que me proposes tu ? »

Le jeune homme sortit une sucettes de sa poche et la mit dans sa bouche comme si il s’agissait d’une cigarette, il en lança une à Hell qui l’attrapa au vol. Hell n’était pas une jeune fille maladroite loin de là mais, elle ne toucha pas à cette chose si sucrée et qui aurait pu lui abîmer ses jolies dents. Le jeune homme sembla ensuite penser à haute voix en lui disant que ça ne sera pas Serdaigle non plus car, elle avait des réactions bien trop vives pour rejoindre la maison des cérébraux. Il ajouta que dans cette maison ils réfléchissaient un peu trop, même leur colère devait être le fruit d’une réflexion posée et argumentée. Le jeune homme lui dit ensuite qu’on devait s’ennuyer ferme dans cette maison. Hell ne réagit pas même si elle savait que c’était la maison de son frère, le jeune homme n’avait pas tout à fait tord dans ses propos. Elle trouvait que son frère ne s’amusait quelque fois pas assez pour son âge. Le jeune homme lui murmura ensuite que la sucette qui lui avait donnée n’était pas empoisonnée.

- Je n’avais même pas pensée à une telle chose, lui avoua-t-elle mais, maintenant que tu me le dis je vais peut-être me méfier… En fait, je n’aime pas trop ce qui est sucré et puis j’ai de jolies dents je n’ai pas envie qu’elles s’abîment avec ce genre de cochonnerie, lui dit-elle en regardant la sucette.

Après lui avoir lancé le petit défis, le jeune homme lui répondit que si elle voulait avoir des émotions fortes qu’elle n’avait qu’à regarder le dernier film de Sophie Marceau où les acteurs sont mauvais à faire peur ou bien écouter une chanson d’une très mauvaise star de la chanson. La jeune fille le regarda avec des yeux ronds encore une fois O.o ne comprenant pas vraiment où le jeune homme voulait en venir. Il lui disait que ça c’était vraiment horrible et qu’ils n’avaient pas idée de tout ce à quoi ils pouvaient échapper dans le monde des sorciers. La jeune fille se retint alors de rire, ils devaient s’en doute penser que la jeune fille était une sang pure, mais qui avaient encore le sang vraiment pure à cette époque.

- Je n’ai pas vécu dans le monde des sorciers, lui confia-t-elle en le regardant.

C’était étrange le jeune homme qu’elle avait détesté dès son arrivée dans le train lui semblait plus sympathique de minutes en minutes. Mais, elle restait sur ses gardes, elle ne faisait jamais entièrement confiance aux personnes qu’elle côtoyait sans doute pour ne pas être déçue par eux. Le jeune homme eut un sourire en coin discret mais, qu’elle remarqua et il lui répondit que la définition de guide était un individu chargé d’orienter une autre personne dans un lieu parfaitement inconnu et que si cette définition de guide lui convenait, il acceptait son petit jeu. La jeune fille essaya de trouver la faille dans ce qu’il venait de lui, elle était loin d’être stupide.

- Hum…, tu devras me montrer tous les recoins de Poudlard que tu connais et que j’ignore, donc oui c’est bien cette définition là, lui dit-elle en ne le quittant pas des yeux.

Le jeune homme lui donna ensuite la définition du mot effrayer : toute réaction émotionnelle affaiblissant le sentiment de sécurité et il lui demanda si ça lui convenait aussi. Ce à quoi elle répondit en hochant la tête positivement. Il lui demanda alors que si il gagnait qu’est-ce qu’elle lui proposait en retour. La jeune fille réfléchit un moment, pensant à tout ce qu’une première année pourrait faire pour un 2ème voir un 3ème année.

- Et bien, si tu découvres de quoi j’ai peur, je t’achèterais toutes les friandises que tu désires, lui dit-elle en le regardant droit dans les yeux, et ce pendant l’année entière quand penses-tu ? Est-ce équitable ?, lui demanda-t-elle en ne le quittant pas du regard.

Elle avait accepté les règles, elle devrait accepter les conséquences du jeu. L’issue n’était pas bien méchante cependant, corvée de nounou pour Siegfried, corvée d’approvisionnement pour Hell. Et juste pendant une semaine surtout, il avait connu des enjeux plus périlleux. Il ricana intérieurement en songeant que la jeune fille rechignait à mordre dans sa sucette, non pas pour une question de gout, mais avant tout pour une question d’esthétique, ses dents splendides .Les filles sont ainsi faites pensa t il, et il songeât « orgueil » ? Orgueilleuse comme une serpentard ? Non, les gryffondor aussi ont une forme de fierté, alors ? Serpentard ou Gryffondor ? Poufsoufle et serdaigle avaient déjà été écartés, dans quelle maison allait donc être répartie Hell ? Du fond de son esprit opaque, Siegfried poursuivait ses calculs.

Siegfried : « Toi non plus tu n’as pas vécu dans le monde des sorciers ? Intéressant, Poudlard ca va te faire du changement, crois moi. Enfin bon, ton frère t’a probablement déjà briefé à ce sujet. Très gentil ce frère, très prévenant, c’est un gryffondor ? »

Comme Siegfried pouvait s’amuser avec ses petits jeux de devinette, qui est qui, que pensent elle, a quoi croient ils, quelle vérité cachent ils ? Sans même le vouloir, il cherchait en permanence à deviner ce que cachaient chaque visage, chaque phrase, chaque geste. Les non dis, et les attitudes en disaient plus sur les gens que les confidences, et les promesses. Siegfried se pencha en avant e croisa les mains.

Siegfried : « Bien, puisque nous sommes d’accord, je vais te parler un peu de Poudlard. Peut être ce petit jeu nous permettra t il de passer le temps pour la durée du voyage. »

En vérité, à chacun de ses voyage, Siegfried avait trouvé de quoi s’occuper activement pendant les quelques heures qu’il aurait du attendre à ne rien faire. Une excursion sur le toit du train la première année, une course folle a travers les couloirs du train et encore une fois une excursion sur le toit du train la deuxième année, et cette année, un jeu d’esprit. Il fallait juste arracher un peu de peur au cœur d’Hell, un frisson, une crainte, un peu de perte de confiance, quoi que ce soit.

Siegfried : « Bien, tout d’abord, j’espère que tu es excellente nageuse, parce que nous avons un lac à traverser pour arriver au château. Tu vas devoir prendre place sur une barque très instable avec ta robe de sorcier. Tu vas voir, ca tangue, ca remue, et pour peu que tu ais embarqué avec quelques froussards ca peu se renverser. Et avec ta robe, bonne chance pour ne pas te noyer. »

Oh, c’était une petite attaque pour commencer, le jeu allait durer un moment, Siegfried s’échauffait juste.

Le jeune homme lui dit sous forme d’interrogation qu’elle non plus n’avait pas vécu dans le monde des sorciers.

*Hum, intéressant donc lui non plus n’est pas un sorcier de sang pure et pourtant il est à Serpentard*, se dit-elle avec un sourire en coin.

Le jeune homme lui dit aussi que c’était intéressant et que Poudlard allait lui faire du changement et qu’elle devait le croire. Il poursuivit en lui disant que son frère devait s’en doute l’avoir briefé sur le sujet, ce qui n’était pas totalement faux même si c’était son père qui lui en avait le plus parlé. Il lui dit alors que son frère semblait gentil et très prévenant lui demanda si c’était un Gryffondor.

- Non, un Serdaigle, lui répondit elle en le regardant droit dans les yeux.

Hell n’avait pas peur de dévisager les personnes sur celles qui l’intéressaient et ce jeune homme commençait doucement à éveiller en elle un certain intérêt. Après une courte pose le jeune homme lui dit qu’il allait commencer par lui parler un peu de Poudlard et que peut-être que leur petit jeu allait leur permettre de passer le temps de la durée du voyage. C’était en fait ce que la jeune flle espérait car, elle n’aimait s’impatienter et ruminer tout ce que son frère lui avait dit à propos du château. Le jeune homme entreprit alors de lui expliquer brièvement l’arrivée des premières années à Poudlard.

- Oui, je sais que nous devons traverser un lac et qu’il y un calamar géant au fond de celui-ci mais, qu’il n’attaque que très rarement les élèves et les embarcations. Très franchement, je n’ai pas peur de me mouiller et si je me trouve en compagnie de jeunes gens trouillards je me ferais un devoir de renverser l’embarcation, lui dit-elle avec un petit sourire. J’adore nager alors ça ne me dérangerais aucunement, lui confia-t-elle en gardant son petit sourire au coin des lèvres.

La jeune fille attendit que le jeune homme trouve une autre idée, elle regarda son sac en cuir qui était posée juste à côté d’elle. Elle avait plusieurs livre à l’intérieure de celui-ci et elle se dit qu’elle allait peut-être en ouvrir un si la conversion ne portait que sur Poudlard.

Un coup d’épée dans l’eau, évidement, tout le plaisir de ce jeu, c’était aussi d’accepter qu’elle ne se laisse pas impressionner aussi facilement. En fait, Siegfried aurait été terriblement déçu si elle s’était inquiété pour si peu. Il ne faisait que commencer à jouer, il ne fallait surtout pas qu’elle se laisse avoir avec aussi peu d’intérêt. En fait, indirectement, ils se moquaient ensemble des autres élèves plus couards qui allaient s’effrayer d’un rien, d’une ombre, d’un simple souffle dans le cou.

Siegfried : « Hum… Ca ne sera pas gryffondor non plus. Un gryffondor se ferait un devoir stupide de tomber à la place des trouillards pour les sauver. Ce qui est d’ailleurs une entorse aux lois de l’évolution. Le plus fort efface toujours le plus faible normalement. Moi perso, je ferais comme toi, je préfère les avoir dans l’eau plutôt que moi. »

Toutes les maisons avaient étés écartées, il pouvait se tromper bien sure, mais il était presque certain qu’il était entrain de bavarder avec une future camarade de maison, une petite vipère en herbe. Dès lors, il ne s’agissait plus de l’effrayer mais de tester son potentiel. Peut être pourrait elle se révéler être une allier intéressante. Préférant garder pour lui ses pronostiques quand à la futur répartition de la jeune fille, Siegfried poursuivit.

Siegfried : « Lorsque tu auras rejoint le château, vous allez tous être regroupés dans la grande salle, et là, on va vous poser un chapeau magique sur la tète. Ce machin lit dans ta tête, il va fouiller chacun de tes souvenir, chacun de tes vices, et il va t’envoyer dans une des 4 maisons. Soit prête, il lui arrive de te rappeler des souvenirs que tu aurais préféré oublier à jamais, et il pénètre ton intimité sans te demander ta permission. C’est parfois effrayant de sentir quelqu’un plonger comme ca dans ta tête. »

Là, Siegfried bluffait un peu. Lui-même n’avait pas craint ses souvenirs puisqu’il n’en avait pas lorsqu’il était passé sous le choix peau. Il avait senti cependant que l’objet magique avait vu des choses dans sa tête dont lui-même ne soupçonnait pas l’existence… Et il avait supposé que pour quelqu’un ayant des souvenirs, ca devait être passablement dérangeant. Peut être la fillette avait elle des secrets enfouis, ou des choses qu’elle préférait garder pour elle-même, sans jamais n’en rien révéler à personne… elle serait servie avec le choixpeau.

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