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 Sur les hauteurs du château [Sujet Clos]

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Ξ Sujet: Re: Sur les hauteurs du château [Sujet Clos]   Sur les hauteurs du château [Sujet Clos] - Page 2 EmptyMar 2 Sep - 12:16

Alyss se sentait différente en la présence du jeune homme à ses côtés. Elle n’était plus la jeune fille excitée qui lançait des répliques à droite à gauche, sans trop savoir ce qu’elle disait. C’était comme si elle s’était extirpée de cette âge bête, où on parle sans réfléchir. Dans cette volière, elle avait revêtis un masque d’intelligence et de sagesse, pourtant son âme restait tout aussi intense, folle. Pourquoi agissait-elle comme ça ? Pourtant la jeune fille n’avait pas l’impression de se contenir, comme si le montre en elle voulait exploser et rire et agir de son habituelle folie. La Serdaigle avait si bien assimilé son masque qu’elle s’y sentait à l’aise. Alors comment arriver à faire la part des choses ? Etait-ce vraiment elle en face de ce garçon, ou rien qu’une couverture pour paraître intéressante. Pourtant tout ce que l’étudiante avait dit était sorti tout seul, naturellement, et les blancs qui normalement la gênait tout particulièrement, ne l’avait pas du tout atteint cette fois-ci. Au contraire, elle redécouvrait le silence, la beauté d’entendre la vie sans aucune agitation humaine. Elle, qui d’habitude aimer parler et les conversations agités, à présent chaque mot qui sortait de sa bouche lui semblait perturber le fragile équilibre du silence si promptement installé.

Que lui arrivait-il ? Pourtant si opposée de caractère avec le jeune homme, elle avait réussi à échanger quelques mots avec lui. Depuis combien de temps étaient-ils ici ? Certainement depuis un bon moment, leurs nombreux silences et leurs longues tirades avaient fais passés le temps rapidement. Ce garçon ne passait pas vraiment inaperçus dans l’école même si cela semblait être son désir le plus profond. Son visage était reconnaissable parmis cent. Il avançait sans but, il n’était pas rêveur, au contraire il semblait avoir plus les pieds sur terre que n’importe qui. Son visage neutre n’exprimait rien, comme s’il subissait la gravité qui le rattachait à ce monde. Aimait-il les gens ? Y était sensible… Avait-il déjà été amoureux de quelqu’un. Mais oui, bien sûr, une jeune fille dans l’école avait forcément cueilli son cœur par un simple regard, comme sur une branche. Mais était-ce réciproque ? Alyss ignorait tout de ce garçon, mais avait-elle besoin de savoir toute son histoire ? Non, bien sûr que non. Elle n’avait pas besoin de savoir tant de choses sur lui, simplement pour pouvoir l’apprécier et discuter avec lui d’un sujet des plus intéressants, qui excluait les bavardages habituels.

La maturité ne s’apprend pas dans les livres de sorcellerie. Ils n’existent pas de guide de l’intelligence, on ne peut pas vouloir du jour au lendemain quitter l’âge bête. C’est une période obligatoire de l’enfance. Mais l’inconnu en face d’elle y avait il eu droit ? D’un côté, on pourrait se dire qu’il a eu de la chance. Même si Alyss se demandait encore quelques fois si elle était vraiment sortie de cette période, elle ne regrettait ces éclats de rire, ces fous rires incontrôlables pour une raison si bête. Mais en cette instant présent, miss Fledge se découvrait une autre facette de sa personnalité. Si ce n’était pas un masque… c’était peut-être… naturel ? Oui, peut-être que ce don soudain d’orateur avait attendu le bon moment pour faire irruption. Comme quoi, on peut être calme et agité et trouvé le bon milieu, mais pour l’instant l’adolescente était plutôt dans les deux extrêmes. Ces amis agités de Serdaigle n’étaient pas là pour l’aider à grandir, mais elle ne le regrettait pas… Car un jour elle fermerait les yeux et les rouvrirait dix ans plus tard, sans s’être rendu compte de tout le temps qui est passés et à ce moment elle regretterait de ne pas s’être assez amusés pendant ses jeunes années.

Cette après-midi pourtant si banale, une simple après-midi d’hiver où Dame nature avait ravagée les herbes par son épais duvet blanc, était pourtant si spéciale et originale. Alyss découvrait un trait de caractère beaucoup plus calme de sa personnalité. Pouvait-elle avoir grandi en une après-midi ? Non … mais elle était peut-être sur la voie ? Fallait-il être effrayé de devoir grandir si vite… Pourtant, il n’y a pas si longtemps elle portait toujours des volants dans les cheveux, cherchant sans arrêt des câlins au creux des bras de sa maman, réclamant les bisous de son père.

Alyss échangea une de ses rares paroles qui se glissait si aisément parmis le silence… Elle lui demanda si un homme profondément amoureux pouvait également résisté aux charmes irrésistibles des Vélanes. L’inconnu y résisterait-il par son profond mépris des sentiments et des gens. Est-ce que son regard éteint ne s’illuminerait pas à la vue d’une de ces créatures parfaites en tout point ? Tant de questions… ce garçon l’intriguait, mais pourtant, certainement pour ne pas casser le mythe, elle ne souhaitait pas en savoir plus que ça sur lui, que le mystère plane toujours autour de lui. L’autre garçon lui répondit que cela dépendait de l’amour que lui portait le garçon. S’il s’agissait simplement d’un béguin plus physique qu’autre chose, ou d’un coup de foudre.


« Même si quelqu’un ne connaît pas tellement la moitié dont il est tombé amoureux, cela peut être un amour sincère… Un simple regard veut tout dire, on peut ressentir tant de chose pour un simple regard. Mais le désir en revanche, n’est pas du tout de l’amour, une simple attirance physique démuni de tout sentiment ne résisterait certainement pas aux charmes des Vélanes. »

Alyss reporta son attention sur la petite fenêtre, et observa une fois de plus le même paysage que tout à l’heure. Mais à chaque fois qu’elle pivotait vers cette ouverture, le parc la surprenait toujours, comme s’il s’était installé une fois qu’elle avait le dos tourné, sournoisement. A un moment elle voyait le parc ravagé par les flocons et par moment elle voyait que la pureté s’était installé sur l’herbe fraîche. Chaque fois le paysage changé, tout en restant le même. Une sensation tellement étrange, mais Alyss aurait pu rester tellement longtemps à le contempler sous toutes ses coutures. La nature était surprenante et changeante, toujours plus originale avec pourtant les mêmes éléments chaque année. Si l’homme n’avait pas agit sur tant d’endroit en construisant toujours plus grand, toujours plus haut, l’originalité serait encore plus saisissante à beaucoup plus d’endroits.

Le jeune homme semblait avoir beaucoup plus réfléchi à la question de la maturité qu’Alyss. Quand cette dernière était encore assez perdu dans ses choix, et la façon dont elle agissait, en revanche le jeune homme en face semblait avoir observé d’un œil si neutre les hommes qu’il en savait tout. Alyss se sentait dans la catégorie de ceux qui apprenait de leurs erreurs… mais observait également. Avoir une grande sœur lui avait appris déjà deux ou trois petits choses à éviter avec ses parents, ou comment éviter de tomber dans des problèmes auxquelles elle n’avait pu échapper. Observer pouvait parfois être également très profitable… l’homme à la chevelure étonnante semblait l’avoir compris, son regard perçant et son air pourtant si inexpressif devait sondé chacun de nous au plus profond pour analyser nos erreurs. Alyss ne craignait pas ce genre de regard, puisque elle-même avait l’habitude le jeter, de regarder au plus profond de l’âme des gens simplement pour voir leurs réactions qui en disaient long sur leurs caractères. Lorsque quelqu’un s’adressait à elle, la jeune fille aimait regarder les gens bien dans les yeux, comme si c’était la seule partie du corps sur laquelle on pouvait se poser sans offenser personne et en étant polie et tout simplement parce que les yeux étaient une des parties les plus intéressantes à regarder… les mains aussi …

Tout deux soutinrent leur propre regard avant que le jeune homme lâche dans un murmure… qu’il l’aimait bien et un premier sourire s’afficha sur son visage. Il sembla le métamorphoser de la tête au pied. Une petite voix dans sa tête lui dit que pour ne rien gâcher il fallait à présent s’en aller et laisser l’un et l’autre à leurs songes. Un sourire aux lèvres, elle se dirigea sans un mot vers la sortie, et dans l’embrasure de la porte, elle se retourna doucement et plongea à nouveau son regard dans le sien :


« Je m’appelle Alyss… Alyss Fledge »


Dire son nom sembla être un peu l’équivalent de sa phrase à lui, cela montrait son attachement à cette personne qu’elle venait de rencontrer. Il méritait de connaître son nom (comme pleins d’autres d’ailleurs, mais la délectation avec lequel elle avait prononcé son nom le rendait plus spéciale que pour d’autres) et le retiendrait-il ?


Oui … il le retiendrait certainement.


Sur ceux, elle tourna les talons et s’échappa de la volière, son hiboux volant au loin vers ses parents, le jeune homme restant dans la tour et elle dévalant les escaliers.


[Alyss est partie ! Sujet clos]
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