| | | -[ Une façade de glace ]- -[PV]- |  |
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Invité 
![-[ Une façade de glace ]- -[PV]- Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) | Ξ Sujet: -[ Une façade de glace ]- -[PV]- Dim 31 Aoû - 15:42 | |
| Le parc blanchit par la neige défilait sous les pas d’une jeune silhouette. Marchant lentement dans ce paysage hivernal, l’ombre était indéfinissable. De taille moyenne, elle semblait être plutôt carrée d’épaule. Une cape noire couvrant ses épaules, une capuche tombant sur son visage, cachant ainsi des yeux d’un bleu étrangement pâle et transparent ainsi qu’une chevelure d’un joli blond cendré. A sa main, un étui d’instrument. Etant donné sa taille et sa forme, il devait s’agir d’un violon ou d’un alto. Poursuivant sa marche dans le décor calme et silencieux, la silhouette marchait sans but précis. S’arrêtant par moments puis repartant lentement. Derrière elle se dessinait des traces de pas dans la neige encore immaculée. N’étant tombée que la veille au soir, elle était encore propre et régulière. D’ici quelques heures, les étudiants courraient sur la vaste étendue glacée. Les boules de neiges voleraient et le calme présent disparaîtrait jusqu’au lendemain.
Une larme glissant sur sa joue, la silhouette poursuivit sa marche en l’essuyant d’un geste mécanique et rageur. Lorsqu’elle s’arrêta, elle se trouvait devant le lac de Poudlard. Elle resta debout, contemplant la vaste étendue de glace. Essayant d’échapper à ses sombres pensées, elle tenta alors de perdre son regard dans les profondeurs aqueuses, mais rien n’y faisait. Les yeux transparents ne voyaient qu’un éclat doré, accompagnant deux yeux bleus rieurs et doux. Fermant les yeux, ce fut des éclats de rire, une voix douce et mélodieuse qu’il avait aimé et qu’il ne savait oublier. Une douceur maternelle qui l’avait entourée la veille, lui semblait-il. Pourtant, cette douceur avait disparu il y a plus d’un an. Et malgré le temps, c’était comme si elle était encore là… présente, encrée dans son âme et son cœur. Comme si chaque battement lui rappelait cet amour perdu.
La silhouette n’était pourtant que celle d’un jeune garçon de 15 ans. Que savait-on de l’amour à cet âge là ? Pouvait-on vraiment aimer comme les adultes s’aimaient. Pouvait-on dire qu’on était amoureux et pas qu’on vivait simplement une amourette ? Pour le jeune homme cependant, il était sûr et certain qu’il avait aimé cette jeune fille. Il l’avait su sans même la voir comme les autres. Il l’avait su à sa voix, la façon qu’elle avait de le faire vibrer et de l’adoucir plus encore qu’il ne l’était déjà. Elle avait été sa muse, et même maintenant, quand il repensait à elle, elle savait lui donner de l’inspiration et un souffle, aussi douloureux soit-il.
De longues minutes s’étaient écoulées lorsque le jeune homme se remit en mouvement. Comme s’il venait de sortir d’une transe, il commença à agir de façon mécanique. Retirant sa cape, il laissa tomber sa capuche sur ses épaules, dévoilant ainsi de fines ondulations blondes et ce regard translucide qui rappelait à ses interlocuteurs son mal passé depuis un an maintenant. Retirant sa cape de ses épaules, il la déposa sur la neige avant de déposer dessus, l’étui de son instrument. Il ouvrit alors lune petite pochette avec précautions, et en sortit un bandeau noir qu’il noua sur ses yeux, se voilant ainsi la vue. Entouré par l’obscurité, il caressa doucement l’étui de l’instrument jusqu’à ce que ses doigts rencontrent les attaches qu’il ouvrit avec aisance. Sa main glissa ensuite, laissant ses doigts courir avec douceur sur les cordes de l’instrument. Souriant doucement, il sentit son cœur s’alléger instantanément. Il saisit son archet, passant ses doigts sur le bois, il le saisit avec fermeté, et prit son violon.
Debout à présent, face à l’étendue aqueuse qu’il ne voyait plus, sa vue étant totalement brouillée, il laissa ses sens reprendre le dessus, comme il l’avait fait après avoir perdu la vue. Erwan refusait de jouer du violon en regardant ce qu’il faisait. Il se sentait désarmé et ridiculement mauvais. Il préférait laisser son ouie prendre le dessus sur le sens visuel pour obtenir plus de chaleur et de substance dans ses gestes et sons. Laissant son archet courir sur les cordes, la mélodie commença à s’élever. Sans avoir d’autre pensée que l’instant présent, il laissa son esprit mélancolique heurtait le mur de l’expression et exprima son amour et sa peine avec son violon. Erwan n’avait jamais parlé de sa douleur à personne. Il préférait éviter avec Williams et Shawn, souhaitant garder un visage sollide. Il n’avait jamais pu en parler à Keira ou à Dawn. Et il en avait encore moins parlé à merryl. Non, il préférait se taire et rester avec ses songes. Il ne voulait pas qu’on le voit faible, il ne voulait pas qu’on connaisse ses faiblesses. Il avait vu où sa mère avait été menée à cause de ça, et préférait éviter pareil sort. |
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| Ξ Sujet: Re: -[ Une façade de glace ]- -[PV]- Sam 27 Sep - 17:26 | |
| Insensiblement, l’automne avait cédé sa place à l’hiver, laissant ainsi la possibilité , à la neige de se déposer en fine couche sur les paysages anglais. Marchant, tout en cherchant à ne pas sombrer dans la lourde couche de mousse blanche, Andgy Kortigas, jeune jouvencelle amoureuse à ses perdues, flânait, sans destination particulière, dans le panorama, qu’offrait la célèbre école de magie, qu’était Poudlard. Inexplicablement, elle n’appréciait guère, grandement l’hiver, néanmoins elle reconnaissait que la bergerie était plutôt belle à regarder, lorsque cette dernière se voyait recouvert de neige blanche. Frémissant un brin, elle fourra ses mains, vêtus de gants, dans ses poches et huma, gaiement, l’air froid répandu un peu partout à l’extérieur avant de jeter un regard vague, en direction de la forêt interdite, qui était ambigüe au lac. Le tableau était, à la fois, imposant et étrange. Tout était blanc, tout était calme, comme si la nature semblait s’être endormie, au même moment, où l’automne avait poussé ces derniers râles. Devant cette dernière, tout n’était qu'une vaste plaine blanche avec quelques légères dunes par endroits, certaines cassés ce décor si intact, vierge à cause des pas laissés par les autres élèves, d’autres resplendissaient et ne donnait qu’un seule envie à la Gryffondor : se prélasser à l’intérieur.
Soupir.
Elle n’osait esquinter, un peu plus la nature, comme l’avait fait ces camarades, trop stupides et arrogants, pour éprouver un minimum de respect à l’égard du dessin. Inopérante face à cela, elle détourna le regard et poursuivit son chemin, n’ayant toujours aucune idée sur le lieu de sa direction. Inutile de se voiler la face. Elle ne savait pas, simplement, ce qu’elle faisait dehors. La pensée de déambuler à l’extérieur lui avait traversé l’esprit, tel une envie de déguster une pomme ou encore, de suppléer une chaussette par une chaussette, parce la précédente ne lui convenait point. Il fallait dire, qu’en ce moment, elle était plus rêveuse que censée. Immanquablement une période de l’adolescence, s’était-elle dit, lorsqu’on lui avait fait la remarque mais au fur et à mesure, elle s’était faite à l’idée, qu’il y avait quelque chose, qui clochait chez elle. Diagnostiquer le problème était quelque chose, mais saisir le problème en était une autre. Un je-ne-sais-quoi bien trop complexe à élucider, alors autant le laisser la où il est, en avait-elle conclue ou bis de rejeter la faute sur l’ambiance qui dépérissait au château, en raison des événements d’actualité. Cela se voyait sur le visage de ses concitoyens qui devenaient plus mesquins. L’atmosphère joyeuse avait été perdu dans les méandres du temps et de l’espace. L’habituel soleil hivernal commençait déjà à émerger au loin, amenant de la même manière une légère teinte ocre, qui se reflétait seulement sur les endroits, à couleurs unis. Perçant d’un coin de l’œil vif et rapide un rocher, qui ne demandait qu’à être occupé par quelqu’un, autre que la neige, la jeune Gryffondor s’empressa d’y prendre place, parcourue, une nouvelle fois, par un frisson, lorsque son postérieur (haha !) entra en contact avec la mousse blanche. Barbouillant son sac, qu’elle avait apporté pour la même raison qu’elle avait entamé une marche sans conviction, elle en sortit le livre, dont elle dévorait l’histoire, chaque soir avant de dormir. C’est ainsi que plusieurs minutes passèrent, voire même des dizaines. Selon elle, ce recueil n’était pas seulement passionnant. Il était de surcroit réaliste et complet. Il s’agissait d’une autobiographie de la célèbre artiste-sorcière Magenta Comstock.
On expliquait, en détail, les nombreuses péripéties de sa talentueuse vie et son inexplicable suicide, qui avait secoué le monde magique. L’envie de farfouiller les archives de la réserve la concernant, avait longtemps charmé la préfète cependant elle souhaitait saisir le sens de la vie à Magenta, à travers ce livre. Alors, qu’elle s’apprêtait à commencer un nouveau chapitre, une mélopée s’éleva de nulle part, et brisa, sèchement, le silence respectueux, qui s’était installé depuis fort longtemps. Cupide par tant de tristesse, émis à travers un quelconque instrument, Andgy laissa de côté son bouquin, ainsi que son sac et s’orienta, vers la source du son. Malgré son titre de musicienne, elle avait beaucoup de mal à reconnaitre le matériel musical, utilisé. Après moulte réflexion, elle pencha pour l’alto et se promit, intérieurement, que si elle avait raison, elle aurait le droit de piocher un paquet de dragées surprises de Bertie Crochu, dans la réserve secrète de Rowen. Plus petit et moins épais qu’un alto, il s’agissait malencontreusement, d’un violon. Dommage. Elle éprouvait du mal à différencier les deux instruments, si proches.
Portant beaucoup moins d’intérêt vis-à-vis de l’instrument, elle braqua ses prunelles azurs, en direction du violoniste. Un gabarit d’homme musclé, des cheveux aux reflets dorés et argentés, un visage plutôt fin, pas de doute : c’était bien l’ami de Keira. Le garçon au nom imprononçable. Le tombeur de ses dames. Le Poufsouffle vaniteux. Oui, c’était bien lui, qui déferlait une tristesse inexplicable à travers son violon. Cambrant un sourcil, elle ne réagit pas sur le moment puis, ne s’avisant pas de le déranger, elle prit place à ses côtés, imperceptiblement, persuadée, qu’il ne savait pas, qu’elle était là, juste à côté …
[Pardon pour THE big retard >0<] |
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| Ξ Sujet: Re: -[ Une façade de glace ]- -[PV]- Sam 27 Sep - 23:19 | |
| [Pas de problème^^]
Cette mélodie qui avait fait venir jusqu’à lui la jeune lionne comme l’avait fait le célèbre joueur de flûte avec les rats, puis les enfants dans le conte du joueur de flûte, du célèbre Hamelin, était en réalité une composition d’Erwan. Le jeune homme l’avait faîte peu de temps après sa rupture, lorsqu’il était dans sa période ‘pourquoi ai-je rompu avec Merryl’. Il l’avait composée en se bandant les yeux, comme il le faisait encore maintenant. En réalité, il n’avait testé le violon avec la vision qu’une seule fois, et il en avait été fortement dégoûté. Il avait eu la sensation de perdre tous ses sens, tous ses moyens, alors qu’au contraire, il venait d’en récupérer un, comme quoi la vie est souvent bien étrange. Les notes s’envolaient avec douceur et douleur dans le ciel, colorant les nuages d’une sombre mélancolie, accompagné d’un brin de remord. Erwan vivait sa musique. Pour lui, ce n’étaient pas que des notes alignées sur des feuilles qu’on se contentait de transposer auditivement après, non c’était bien plus fort que ça. La musique était une entité à part entière, elle était vivante mais avait besoin d’êtres intermédiaires pou pouvoir s’exprimer pleinement. Erwan était un de ces êtres. Tout comme les prêtres étaient les messagers de Dieu, le roumain, lui était le messager de la musique, et sa muse se nommait Merryl.
Alors qu’il transposait sa douleur sur l’instrument, sa tête maintenant l’instrument contre son épaule bougeait très légèrement, mais la vie se trouvait surtout dans ses gestes. Ses bras vivaient vraiment la musique, les doigts dansant sur le manche, l’archet étant guidé par un mouvement souple et très harmonieux du poignet dans les moments doux, puis avec plus de raideurs et de contractions lorsque le morceau devenait plus violent, plus brutal. Le tout s’enchaînait très naturellement. Erwan aimait la musique, c’était plus qu’évident. N’importe qui le voyant ainsi, pouvait le sentir très aisément. Il laissait ses sens s’envoler avec les aigus, redescendre selon les graves, puis repartir de plus belle. La musique était une sorte de monde parallèle où la notion même de frontière semblait ne plus avoir le moindre sens. Comme si tout devenait plus simple, plus doux… la souffrance, la joie, tout devenait notes et sensations, mais ne touchait plus seulement l’interprète, s’élançant avec douceur mais force et persuasion vers le public pour lui faire à son tour sentir ce que souhaitait l’auteur. C’était comme si une personne pouvait transmettre à tous ses sentiments, et le tout sans user de la moindre parole, juste par la voix auditive, par la musique. Erwan se sentait vivre, tout simplement. Concentré par son propre son, il n’entendit pas immédiatement la jeune lionne. Il poursuivit alors sa mélopée, jusqu’à ce que des picotements se fassent ressentir dans sa nuque. Il su alors qu’il n’était plus seul. C’était un de ces vieux réflexes qu’il avait conservé de sa cécité. Cessant de jouer, il resta immobile, écoutant attentivement, puis, se tourna vers la jeune fille, le regard toujours bandé. Il resta immobile un moment, puis finit par sourire :
« Andgy… »
Il retira son bandeau pour voir le visage de la jeune fille. Oui, il avait reconnu son parfum. Il lui adressa un sourire, et posa son violon dans son étui, le fermant pour le protéger du froid, maintenant qu’il ne s’en servait plus. Il vérifia la fermeture, puis se retourna vers la rouge et or, lui souriant avec joie.
« Je ne pensais pas trouver quelqu’un ici… Et toi encore moins. Tu vas bien ? »
Même s’ils n’étaient pas de grands amis tous les deux, ils se connaissaient un peu, Andgy étant une très bonne amie de Keira (et cette dernière parlant tout le temps d’elle à Erwan), elle était aussi amie avec Merryl, autant dire que le monde est vraiment petit quand on y regarde de plus près ! Le jaune et bronze vint s’asseoir aux côtés de la lionne, son archet à la main.
« Alors, que fais-tu de beau dans ce parc ? »
Erwan était souriant, simple et gentil, il n’avait jamais cherché d’embrouilles à beaucoup de personnes et encore moins à Andgy. D’après lui, elle devait être une fille gentille et intéressante. Elle était même plutôt mignonne, fallait bien se l’avouer. Il passa sa main dans sa tignasse blonde (ze geste qui fait tomber ces dames d’après Mister Mag, le magazine pour homme très à la mode dans le milieu... /sbaaf/). Le sorcier repris :
« Au fait, je vous ai vu joué cet été, au Chaudron baveur… C’était vraiment sympa, vous avez bien géré pour un premier concert, c’était impressionnant. »
Bon, le plus gênant c’était les chansons de Merryl qui étaient clairement à son intention… mais bon… |
| | | | | Invité
| Ξ Sujet: Re: -[ Une façade de glace ]- -[PV]- Sam 18 Oct - 16:57 | |
| Résolument, il ne faisait pas chaud. Et le misérable corps de la préfète n’avait pas la fonction d’emmagasiner la chaleur. C’était donc une petite fille au briquet, qui s’était assise près d’Erwan. Les cheveux épart, et l'air d'une souillon en pull cachemire, elle s’était courbée en avant, comme elle avait l’habitude de faire, afin de mieux assimiler cette musique. Sacristi ! Ce chant décrivait tellement la morosité et la tristesse, qu’endurait en général les humains, qu’il était difficile de comprendre pourquoi la jeune lionne souriait, telle une intoxiquée au sommet de sa satiété. En fait, elle se demandait elle-même par quoi était provoqué cette surélévation si soudain de ses pommettes et cette extension de sa bouche en un rictus. Enfin un peu plus puisqu’on pouvait le qualifier de sourire. La chose la plus sûr était que ce sourire n’était sûrement pas dû par son entrain habituel. Erwan, à l’effigie d’une poupée de cire, ne bougeait pas d’un pouce. On pourrait croire, qu’il avait eu affaire à un détraqueur. Andgy, un brin trop aliénée, eut envie de voir s’il était en mesure, outre le fait de jouer du violon, de bouger, de sourire ou encore de danser ? Cette pensée était tentante néanmoins, elle restait trop inadéquate à la situation, et était de surcroit, trop Kortigas (si vous voyez, ce que je veux dire …) S’agissait-il d’une pure coïncidence ou bien était-ce le fruit de son imagination ? Erwan s’était mit à parler. Du moins, il avait prononcé son prénom, comme si il avait toujours su, qu’elle avait été là. Sur le coup, elle ne réagit pas brutalement ou excessivement mais elle réagit. Elle fronça les sourcils légèrement les sourcils puis, articula ces quelques mots :
« Comment as-tu su ? »
Quelle question puérile ! Du Andgy, tout craché, d’ailleurs. Une lueur d’engouement et de curiosité dans les yeux, elle lui sourit, comme il avait si bien fait, précédemment, ouvrit la bouche pour rajouter quelque chose puis se ravisa, finalement. Qu’avait-elle à ajouter ? A priori rien, cependant, elle avait eu le désir, un instant, de réformer sa question, de manière à être plus mature. Que voulez vous, il arrive à tout le monde de divaguer ? Quoique .. ! Assidûment posée, elle l’écouta la questionner. Qu’insinuait-il ? Etait-elle trop, elle-même, pour pouvoir fréquenter un lieu tel que le lac ? Dès l’abord, elle se sentit agressée ( ? ) puis, voyant qu’il n’y avait rien de méchant là-dedans, lui répondit de sa voix, la plus assurée et engageante :
« Disons que je vais bien . Non, affirmons plutôt. C’est toujours meilleur d’affirmer ! Et toi ? Ça va bien ? J’ai entendu dire que tu n’étais plus … (aveugle ? trop brutal ) Que tu avais retrouvé la vue. Félicitations ! Hum ; à moins, qu’il ne s’agisse que d’une rumeur ? »
Léger regard interrogateur. Passons. Andgy cherchait, à présent, de quelle manière allait-elle « répliquer » à la deuxième interrogation d’Erwan , concernant sa présence en cet endroit, alors qu’elle-même, n’en avait aucune idée. Tout en ne passant pas pour une fêlée, cela s’entend. En règle général, en cas de difficultés, la jeune Gryffondor opte pour la solution : « Je t’en pose des questions, moi ? » mais sachant, qu’Erwan était un garçon, avec qui elle entretenait des liens amicaux plus que positifs, il était préférable, voir conseiller, d’adopter une attitude indubitable en sa compagnie. « Je me baladais. Seule. J’avais besoin de prendre l’air. Un peu comme toi, j’imagine ? » Voilà qui était dit. Un sourire mièvre s'étala sur le visage d’Andgy (c'était rare, mais ça arrivait parfois) lorsque le Poufsouffle reprit pour la troisième fois consécutive, la parole. Aaah, le premier concert de Carnal Spark. Bonheur, joie, plaisir, béatitude et succès avaient été au rendez-vous ! Et c’était aussi avec plaisir, joie, bonheur, béatitude qu’Andgy avait reçu les congratulations de ces camarades ( celle d’Erwan, incluse !)
« Merci, c’est sympa. C’est vrai que maintenant en prenant du recul , je peux vraiment dire qu’on s’est pas mal débrouillé. Ma mère m’a même dit, qu’un producteur à la recherche de nouveau talent a bien aimé notre musique ! » AAA par A.S. le 20.10.08 |
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| Ξ Sujet: Re: -[ Une façade de glace ]- -[PV]- Mer 29 Oct - 21:46 | |
| [Désolée du temps de réponse...]
Erwan observa la jeune lionne qui lui faisait face. Elle portait une tenue bien légère pour sortir en une pareille saison. Non, elle n’était pas en bikini (dommage d’ailleurs, elle devait être sacrément belle dans cette tenue-ci… *pervers*) mais elle ne portait sur le dos qu’un simple pull. Oh, elle avait sûrement quelque chose dessous (Erwan ne pensait pas aller vérifier néanmoins…) mais ça lui semblait être… logique. Le roumain referma avec soin l’étui de son violon qu’il couvait comme un poupon. Une fois l’instrument bien à l’abri de l’air ambiant et de la neige, il souleva l’ensemble, récupérant sa cape et rejoignit la lionne en quelques enjambées pour s’asseoir non loin d’elle. A côté, d’elle en réalité, mais pas accolé à la jeune fille non plus. Lui souriant, il lui tendit sa cape, puisque même si dernièrement, Erwan n’avait pas été l’exemple même de la galanterie (étant donné le nombre de copines qu’il avait eu) il n’en demeurait pas moins bourré de principes, quand il s’agissait de ses amis (en plus là, il s’agissait aussi de la meilleure amie de Keira, alors mieux valait garder des distances s’il tenait à sa vie ^^’).
Répondant à la jeune lionne tout en lui tendant donc sa cape, le Poufsouffle conserva une attitude plutôt joyeuse et décontractée. Andgy faisait parti des personnes qui le mettaient naturellement en confiance. Il était naturel, calme, ne se posait pas trop de questions dans ces situations là.
« Et bien je pense que ça vient de ton parfum… Enfin, tu sais les réflexes d’aveugles, c’est dur à expliquer… »
Pour Erwan savoir qui l’entourait sans les voir avait été comme une seconde nature. Ce n’était pas un jeu mais vital pour lui. Il avait grandi ainsi et avait donc appris à agir en fonction de son handicape. Et même si à présent, il voyait à nouveau, il n’en gardait pas moins quelques… réflexes et aptitudes que ses amis ne pourraient sûrement jamais connaître ni même comprendre. C’était en tout cas ce qu’espérait Erwan. Sa vie d’aveugle n’avait pas été facile. Il s’en était sorti, mais avait dû se battre, et même si ça ne se voyait pas forcément ainsi, il avait dû se montrer fort qu’il ne le paraissait.
Erwan écouta ensuite la jeune demoiselle lui répondre avec un certain… enthousiasme. Sa voix ne manquant nullement d’entrain, elle enchaînait les paroles avec naturel. On voyait bien en elle le charisme de la chanteuse qu’elle était. S’exprimer si aisément, sans hésiter, elle avait trouvé une bonne place dans Carnal Spark. Erwan prit sa question sans se froisser.
« Oui je vais bien. Les rumeurs sont exactes… je ne le suis plus depuis l’hiver dernier, mais je restait sous surveillance et traitement, au cas où. A présent c’est vraiment fini. Je vais quand même aller à sainte Mangouste une fois par an au minimum, mais si on considère mes rendez-vous trimestriel passés, ce n’est vraiment rien. »
Erwan passa sa main dans sa chevelure blonde, froissant légèrement sa tignasse qui n’était nullement coiffée, mais donnait ainsi à son allure un côté… sportif craquant (enfin c’était ce que lui avait di une de ses ex…). Ecoutant de nouveau la jeune lionne, il hocha la tête. Oui, lui aussi avait eu besoin de prendre l’air. Souriant, il répliqua donc.
« Les grands esprits se rencontrent, à ce que je voie. »
Un sourire perça les lippes du roumain. Puis, écoutant avec le sourire son amie parler du fameux concert, il conserva un air enjoué et fier.
« Ouaou, ça c’est vraiment cool ! Vous en avez déjà parlé entre vous ? Les filles en pensent quoi ? Ce serait vraiment génial que vous perciez, et puis votre musique est vraiment sympa. C’est pour une société sorcière ou moldue ? »
Erwan était un peu inquiet du fait que Keira ne lui ait pas parlé de ça, aussi se demandait-il si elle était au courrant, mais connaissant Andgy, elle en avait sûrement déjà parlé à Merryl et Keira… Et puis, Keira semblait être assez… étrange depuis quelques temps, bien qu’elle conserva son sourire éclatant et sa fougue habituelle, il avait le sentiment qu’elle s’éteignait sans savoir ni pourquoi ni comment. Mais ça, il préférait ne pas en parler. |
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