Depuis onze heure, c'était la cohue à la Flèche Enchanté. Les clients entraient et sortaient par paquets de dix, discutaient, braillaient, commandaient leur plat, les serveurs cavalaient entre les tables pour prendre les commandes, servirent et parfois lançaient des injures en entrant dans les cuisines quand ils avaient fait tomber un plat ou quand les clients étaient....comment dire...exécrable, pour rester polie. Il était treize heure et on était samedi. Ethan n'avait plus qu'une heure à tenir aux milieu cette foule de gens qui avait eu le dont de lui faire perdre sa patience légendaire... Ça arrive oui...mais alors faut vraiment qu'on ait fait fort et là ben c'était le cas... Je vais passer les détails sinon ça risque...quoi...vous voulez savoir qu'est-ce qui a pu l'énerver... Bon.
Durant la première demi-heure tout c'est passé comme sur des roulettes, jusqu'à ce qu'un famille et leurs trois gosses débarquent....A partir de ce moment c'est le calvaire qui commença... Ce n'était pas Ethan qui servait ces clients, mais il s'occupait de deux tables voisines et c'est vraiment dans ces moments là qu'il aurait préféré qu'on l'ai assigner à n'importe qu'elle autre tache pour échapper aux monstres...
Les enfants ne tenaient pas en place, criaient régulièrement pour un oui ou pour un non, faisaient des caprices quand ils demandaient quelques que chose que l'un des parents refusait et que l'autre finissait pas accepter... On pensa qu'après les avoir servie, ils commenceraient à se calmer...que nénies ! La trêve dura dix...hum....cinq minutes, et encore je suis sympa.... et c'est une bagarre de lancé de nourriture qui commença... malheureusement les trois marmots étaient des garçons....on aurait pu espérer dans le restaurant que si il y avait une au moins une fille il n'y auraient eu que deux des gamins en train de se balancer de la nourriture malheureusement on tir rarement les bons numéros au loto...
Ce petit jeu dura quand même trente minutes jusqu'à ce que des clients commencent à se plaindre (ils ont tenus vachement longtemps vous trouvez pas !). Le directeur fut appelé et il demanda aux parents de sortir à moins qu'ils ne tiennent leur enfants tranquilles....
Cinq minutes après ils étaient sortis.
Ce petit incident aurait pu rester le seul si n'avait pas suivit une collision entre deux serveurs au passage des portes de la cuisines...
L'un emmenant des plats pour une table de trois et l'autre ramenant les assiettes et couverts sales d'une table de cinq, je peux vous dire que la chute fut rude et bruyante... Ethan qui était non loin du lieu de l'accident commença déjà à désespérer en voyant un nouveau drame se passer en seulement quinze minutes... Mais sans attendre il était partie chercher de quoi débarrasser les débris et, aidé par un collègue, en dix minutes tout était rentré dans l'ordre. Seulement son oncle étant repasser en salle pour aller saluer les clients il avait surpris son neveu et son collègue en train de nettoyer les amas de débris et il s'en pris à eux sans savoir qu'il n'étaient en rien responsable du désastre, ce qui eu le don de faire monter encore le désappointement de l'homme. Finalement, le dernier ennuis arriva vers treize quinze. Un client faillit partir sans payer, mais Ethan qui fut chargé de le coincer, parce que soit disant c'était son client, le rattrapa rapidement il lui fit payer un complément.
Voilà les évènements qui ont réussit à énerver notre cher Ethan ! Quoi vous voulez savoir comment il s'énerve. Tout simple ! Quand il est énervé il se masse les tempes avec ses index et majeur. (quoi c'est tout, c'est pas parce qu'il s'énerve qu'il faut qu'il en fasse tout un plat quand même !) Enfin...
Treize heure trente, les derniers clients s'en allaient repus et les premières tables étaient rangées. Tout l'étage était vide et un serveur était déjà en train de passer le balais. Ethan, au rez de chaussé finit de débarrasser une table et après l'avoir apporté à la cuisine, récupéra son manteau et sortit en vitesse.
Il avait rendez-vous chez sa sœur.
Il récupéra son vélo et l'enfourcha avant de prendre la direction de son appartement. (quoi je vous avez dit qu'il allait chez sa sœur, c'est ce qu'il fait ! sa sœur et lui habite pas loin l'un de l'autre c'est pour ça !)
Il passa rapidement des petites rues avant de traverser une grande avenue et de s'engouffrer dans des ruelles. Après quelques kilomètres il entra dans une rue piétonne et s'arrêta quelques mètres plus loin devant une grande bâtisse. Il descendit de son vélo et marcha jusqu'à la porte, le vélo à ses côtés. Arrivé devant la grande porte en bois il tendis le bras pour faire retentir la sonnette d'entrée et attendit.