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Invité
Ξ Sujet: Le 3 Janvier. [Pv] Lun 18 Aoû - 2:21 | |
| { Privé pour les personnes concernées par MP =) ] Le soleil se levait lentement sur le Manoir de la famille Horuni. Dehors, on pouvait contempler la neige qui tombait lentement. Juliette se tenait devant sa fenêtre, regardant d’un air vide à l’extérieur. Même deux semaines plus tard, elle n’en revenait pas. Depuis qu’elle était toute petite, notre petite brunette en avait eu à subir, des épreuves. La perte de sa mère, l’éloignement constant, le changement de pays, la difficulté de tout recommencer à zéro, la solitude... Mais jamais elle n’avait connu quelque chose d’aussi dur. Jamais. Depuis le 20 novembre, une partie de son âme avait rendue l’âme. Depuis ce temps, chaque jour de sa vie (sauf en cas d’exception, bien sûr), Juliette se sentait seule et vide. Nathan avait toujours eu une place de premier ordre dans sa vie. Il avait été à ses côtés lorsque sa mère l’avait rejetée, lorsqu’elle était entrée à Poudlard, il l’avait toujours épaulé et aimé. Toutefois, maintenant qu’il était parti, Juliette ressentait cette tristesse, ce vide qui ne pouvait pas être comblé. C’était comme si elle se sentait orpheline, sans une partie de son âme. Bref, un sentiment qui n’était vraiment pas agréable à ressentir. Contemplant toujours la neige blanche qui recouvrait petit à petit l’extérieur, Juliette réfléchissait. Toujours perdue dans ses pensées, telle elle était. Songeant toujours à son frère, la bleue et bronze ne pu se retenir plus longtemps. Elle éclata en sanglots, comme toutes les autres fois durant lesquelles elle avait songé à son grand frère qui n’était plus de ce monde. C’était tellement dur de s’imaginer qu’il ne reviendrait plus jamais à la maison, qu’il ne rirait plus jamais avec elle, que tous les deux ne feraient plus jamais de Quidditch ensemble... | July | « Juliette, on t’attends, il ne manque plus que toi. »La belle mère de miss Horuni venait d’entrer dans sa chambre. Elle en ressortit toutefois aussitôt, laissant la brunette seule à ses pensées nostalgiques. Vêtue d’une robe noire et de talons hauts, la Serdaigle se leva et quitta sa chambre, des larmes coulant toujours sur ses joues. Elle éteignit la lumière et ferma sa porte avant de descendre dans le hall d’entrée. Lorsqu’elle y arriva, plus aucune larme n’était sur ses joues. Se forçant d’avoir l’air correcte, Juliette suivit son père et July à l’extérieur, pour ensuite monter dans la limousine. | Juu’ | « On va chercher Ana’ & Ro’ ? » Demanda Juliette une fois entrée dans la voiture. | Robert | « Oui ma puce. » Répondit son père avant de lui déposer un baiser sur le front et de la serrer contre elle. Depuis que Nathan était parti, le père de Juliette prenait souvent sa fille dans ses bras, ce qui n’était pas dans ses habitudes. Il devait enfin avoir compris que sa fille avait besoin de lui plus que n’importe qui en ce moment. Sa mère loin, son frère mort, waouh, quelle joie... En y songeant, Juliette retint avec une extrême difficulté les larmes qui voulaient contaminer ses joues. Elle se contenta de soupirer et de fermer les yeux, espérant que le trajet allait paraître plus rapide. Heureusement, ce fut le cas. En moins de deux, Anastazya, Rosaly, Eustache et Amanda étaient dans la limousine. Anastazya et Rosaly s’installèrent aux côtés de Juliette sans parler. Elles devaient savoir toutes les deux que Juliette n’en avait pas envie. Elle voulait simplement les avoir à ses côtés, voilà tout. Toutefois, la Serdaigle ne voyait pas d’inconvénients à leur faire un câlin. Ce qu’elle fit, d’ailleurs, sans attendre. Serrant Ana’ et Rosaly dans ses bras, Juu’ se sentit soudain plus forte. Elle était entourée de monde qu’elle aimait, et franchement cela l’aidait beaucoup. En moins de temps qu’elle l’eut crut, la famille Horuni se retrouva au cimetière où Nathan allait être enterré. Sans dire un mot, Juliette sortit de la limousine, suivit de son père, de July, d’Anastazya, de Rosaly, d’Eustache et d’Amanda. Bref, de tout le reste de la famille. Lorsqu’elle sortit et qu’elle vit la tombe de Nathan, Juliette eu la sensation d’avoir reçu une roche en pleine figure. Aïe, franchement, ça faisait mal... { 686 Mots. ] { Priorité Léa, ensuite c'est ok. =) ] $$$
Dernière édition par Juliette Horuni le Jeu 21 Aoû - 22:47, édité 1 fois |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Le 3 Janvier. [Pv] Jeu 21 Aoû - 16:57 | |
| Il était encore tôt. Léa était assise sur son lit d’hôtel vêtue d’une robe noire et d’une paire de talons aiguilles noires. Ces cheveux roux étaient ramenés sur son épaule gauche, liés à hauteur de la nuque. Légèrement tournée vers la fenêtre, les mains croisées sur ses cuisses, elle observait les flocons tomber de ce ciel gris et épais, comparable à une épaisse couche de coton. Dans sa position, on pouvait se demander si elle posait pour une photo ou un tableau. Mais il n’en était rien… La jeune femme attendait tout simplement … que le temps passe, que le temps s’efface. Les traits de son visage n’exprimaient pas le moindre de sentiment. Figés comme ceux d’une poupée de porcelaine. En ce moment, elle en avait fortement l’allure dans sa tenue de cérémonie. Une petite fille serait vite dupée d’ailleurs et pourrait confondre l’être avec le non-être. Dans sa tête, peu de pensées s’entrechoquaient. Les souvenirs seulement, les derniers instants, un baiser volé avant de se quitter, un éclat de rire soudain, une étreinte passionnée, … Doucement, ses mains se séparèrent pour venir se frotter avec une extrême lenteur ses bras nus comme pour se réchauffer, se réconforter, se consoler. Un bruit interrompit ce moment de recueillement. La porte de sa chambre résonna et un jeune homme entra. Laean apparut et se dirigea vers sa cousine qui ne prêta pas attention à son intrusion. - Le taxi est là., annonça-t-il en posant sa main sur son épaule. Geste qui traduisait une certaine inquiétude du sorcier vis-à-vis Sans émettre le moindre son vocal, elle glissa du lit pour se tenir sur ses hauts talons. Quittant la pièce, elle gagna le salon commun où Quentin attendait également habillé pour la circonstance. Les parents de l’irlandaise, présents également, vinrent enlacer leur fille avant que le père hoche de la tête pour donner le signal de départ. Laean, toujours aux petits soins pour elle, vint lui tendre son manteau en tweed qu’elle enfila sur ses épaules. Sortant de l’hôtel, ils se dirigèrent vers la voiture qui les attendait. Un vieux taxi londonien noir qui permettait de transporter cinq personnes ‘adultes’. Léa retarda la marche, hésitante, mais Quentin qui la suivait posa sa main à sa taille, l’autre se glissa dans la main frêle de la Serdaigle et un simple échange de regard la fit reprendre la marche jusqu’au véhicule où elle prit place entre son meilleur ami et son cousin. Le trajet se déroula le calme total. La jeune fille affichait toujours cet air absent. Balancée par les vibrations de la machine, elle posa sa tête sur l’épaule de son ami Serpentard et s’assoupit le temps d’arriver au cimetière. Sentant l’engin ralentir et puis s’arrêter, elle ouvrit les yeux et découvrit par la fenêtre la famille Horuni près de la tombe. Attrapant la main de son voisin de droite /Quentin/, elle la serra fortement pour se donner du courage à sortir de la voiture, ce qu’elle fit après que son cousin exerce une légère pression sur son épaule. C’est à la suite de ses parents et du préfet qu’elle se dévoila, portant le deuil, ses pieds en partie dénudés s’enfonçant dans la neige qui avait gagné en centimètres. D’un pas lent, elle s’élança vers la famille du défunt, le cœur serré. Elle n’avait plus pleuré depuis hier soir, on pouvait lire la fatigue dans ces yeux bleus ciel, mais à l’approche du couple Horuni tout tremblait en elle. - Robert, July, sa voix chevrotait, mes condoléances.Et c’est en se tournant vers Juliette que l’ex batteuse de Quidditch fondit en larmes. Prenant sa petite sœur de cœur dans ces bras, elle la serra fort. - Juliette… il me manque tant !/617 mots/Merci de laisser Quentin poster après pour plus de logique.La tenue de Léa:- Spoiler:
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| | | | Quentin Montgomery-Bones
Parchemins : 1648 Âge : 35 ans [16/05/80] Actuellement : Gérant de la Jobarbille - Ménagerie magique Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le 3 Janvier. [Pv] Jeu 21 Aoû - 21:33 | |
| Quentin se tenait droit dans le salon en attendant Léa. L'hotel était extremement luxieux, ce qui n'arrangeait rien à son malaise. Il venait de terminer de se préparer et était donc sorti de la chambre avec Laean. Vétu d'un costume entièrement noir, pas une seule trace de couleur ni de blanc ne perçait dans sa tenue. Seuls ses yeux offraient un contraste frappant chez le jeune homme, le bleu ressortissant plus que jamais avec tout ce noir. Les deux jeunes hommes (Leaen est le cousin de Léa) avait logés dans la même chambre de l'hotel et avaient donc fait plus ample connaissance. Alors que Leaen décida d'aller chercher sa cousine dans sa propre chambre, Quentin resta là, immobile, constatant par la même occasion l'arrivée des parents de Léa dans le salon. Les deux Serdaigle arrivèrent ensuite à l'uer tour dans le salon, ils pouvaient partir.
Les 5 “invités” sortirent donc de l'hotel pour se rendre à l'enterrement. Oui, l'enterrement. En effet Nathan Horuni, le petit ami de Léa, frère de Juliette et cousin de pas mal de monde de Poudlard avait tragiquement péri. Le métier d'auror était un métier difficile, on ne le cachait pas, et extremement dangereux. N'avait on jamais dit à Nathan que ce métier était à hauts risques ? Bien sûr que si, des dizaines de fois, mais son courage l'avait trahit, il avait été tué. Tout le monde été bien entendu annéanti. Même Quentin, qui ne l'avait jamais rencontré, ne pouvait s'empêcher de penser que cette perte était tragique, elle ne faisait que réfléter les évènements actuels et le futur du monde magique. Cette mort ne présageait rien de bon.
Mais nous n'étions pas en pleine recherche stratégique de qui ou quoi serait la prochaine cible des Forces du mal, non là, nous étions en deuil, un deuil que Quentin partageait avec toute la famille de Léa et de feu Nathan. Alors que les parents de Léa et son cousin avançaient rapidemment vers le taxi, Léa trainait, visiblement aussi peu en forme que la veille. Quentin posa une main sur sa taille et prit sa main dans l'autre. Ils échangèrent un regard et Léa se remit à avancer. Dans le taxi, Léa s'assoupit et appuya sa tête sur Quentin. Celui lui caressa timidement les cheveux. Il ne connaisait pas bien ses parents et son cousin, il ne pouvait pas se permettre de traiter Léa comme sa meilleure amie de Poudlard, la situation était beaucoup plus sérieuse. Une fois arrivés au cimetière, Quentin ressentit ce qu'il avait prévu, un malaise des plus totals.
Il ne connaissait bien évidemment personne et se sentait de trop. Il était certes là pour soutenir Léa mais tout de même, les liens familiaux et autres étaient quelques peu dérangeant pour le jeune homme. Léa et lui se prirent néanmoins la main pour aller vers les parents de Nathan. Quentin redoutait leur réaction, il détestait voir les gens mals, ça lui minait le moral au possible, c'était d'ailleurs pour cela qu'il avait toujours évité au possible les enterrements de sa famille. Une fois arrivé devant Mr et Mrs Horuni, Léa leur présenta ses condoléances, avant que Quentin ne puissent les faire. Il se devait lui aussi de les leur présenter, même s'il ne se sentait pas capable de supporter leur chagrin. « Mrs et Mr Horuni, je vous présente mes plus sincères condoléances. »
Sa voix ne tremblait pas mais on sentait bien qu'il n'était pas à l'aise, bien que sa voix grave ne reflétait aucun sentiment quelconque. Il avait juste craint une seconde que les parents de Juliette ne lui demande qui il était, ce qu'il aurait eu du mal à répondre sans se sentir encore plus de trop ici. Léa se tourna et alla se plonger dans les bras de Juliette qui était juste derrière, pour exploser en larmes. Quentin resta figé, les lèvres pincées, attendit que Juliette soit seule pour lui présenter ses condoléances à elle aussi. Quand Léa cessa de pleurer pour lacher son entreinte de Juliette, Quentin l'attrapa vers lui pour ne pas la laisser seule et lui posa un bras sur l'épaule, tout en la serrant contre lui. « Je suis vraiment désolé pour ton frère Juliette. Nathan manquera à beaucoup de monde... » Pour commencer à Léa, qui était une des principales concernées. Sans parler de la famille proche bien sur, qui devait vivre ce drame comme un catastrophe. Quentin ne pouvait que comprendre...
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Le 3 Janvier. [Pv] Ven 22 Aoû - 10:37 | |
| Cordélia avançait en silence. Elle connaissait Nathan depuis plus de huit ans, apprendre son décès avait été un choc. Elle avait beaucoup pleuré mais s’était caché pour le faire. Son fils, Stephen, aujourd’hui âgé de six mois, ne devait pas voir sa maman pleurer, du moins pas trop. Au départ, elle avait failli fuir, retourner en Amérique avec son fils, et ne pas venir donner un dernier hommage à son ami. Si elle n’y allait pas, peut être que sa mort lui semblerait moins réel ? Jan l’en avait dissuadé. C’était cruel pour leur ami d’agir en lâche. Elle le savait…
Ces derniers temps, Julia travaillait pour Cordélia depuis la Bulgarie. La mère de cette dernière était très malade, elle ne pouvait pas se déplacer, ni assister à l’enterrement. Elle avait cependant fait parvenir des fleurs.
Stephen dans son landau, Cordélia marchait à petit pas en direction de la famille de son ancien camarade. Si elle était venue, c’était aussi pour Léa. Un an auparavant, Cordélia avait cru Jan mort parce qu’il avait disparu. Elle se souvenait de cette douleur, elle se souvenait du mal que cela faisait… Et elle était plus âgée que Léa, plus mûre en un sens, de plus, elle était enceinte à l’époque ce qui lui avait donné de l’espoir et, quoi qu’il arrive, une raison de vivre. Finalement Jan était revenu sain et sauf, il avait disparu pour une raison bien moins dramatique. Léa n’avait pas cette chance. Arrivée, près de la famille Horuni et près de Léa, Cordélia laissa le landau et s’approcha avec Jan des parents et de la sœur de Nathan. Son visage était triste mais ses yeux secs. Sa tristesse ne devait pas s’ajouter à celles des personnes plus proches de Nathan. Elle sera les mains du père puis de la belle mère de son ami… Elle prononça ensuite les paroles qu’à l’origine elle ne voulait pas dire.
« Toutes mes condoléances… »
Sa voix au lourd accent américain retomba dans le silence pénétrant de l’hiver. C’était dit. Nathan était mort. Les larmes lui montèrent aux yeux mais elle les retint. Le landau eu une petite secousse et Stephen se mit à pleurer faiblement. Il cherchait ses parents dans cette ambiance sinistre. Cordélia se dirigea avec lenteur vers lui, repoussa les couvertures et prit Stephen dans ses bras. Elle lui murmura ensuite « Tout va bien mon cœur, maman est là… » et les pleurs cessèrent instantanément.
Ne pouvant le laisser, c’est avec son fils dans les bras qu’elle s’approcha de Léa et de son ami ainsi que de la sœur de Nathan. Une fois devant sa jeune amie, la jolie brune fit un petit sourire à son amie, un sourire triste, et passa sa main libre sur la joue pâle de Léa.
« Je suis de tout cœur avec toi ma puce… »
Cordélia posa un instant ses yeux embués de larmes sur le garçon inconnu mais ne posa aucune question. Elle lui fit juste un petit salut de la tête. Stephen remua dans ses bras, il n’aimait pas cette ambiance. Sa mère non plus, mais il fallait bien dire un dernier au revoir à Nathan…. Celui qui aurait dû être le parrain de Stephen…
Interceptant un regard de Juliette, Cordélia baissa les yeux et murmura un « Mes condoléances Juliette… » sans trouver autre chose à dire. Elle ne connaissait pas la sœur de Nathan, elle n’avait fait que la croiser à Poudlard lors du Tournoi… Mais elle restait tout de même triste pour elle, triste pour tout ceux qui comme elle avait aimé Nathan, parfois bien plus qu’elle, et l’avait perdu… |
| | | | Ernie MacMillan
Parchemins : 683 Âge : 37 jets de cheveux (7 Octobre 1979) Actuellement : Adulte [Département de la coopération magique internationale] Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le 3 Janvier. [Pv] Ven 22 Aoû - 16:17 | |
| Trois janvier. Il y avait de meilleures façons d'honorer la nouvelle année que de se rendre à l'enterrement du frère de sa petite amie. C'était du moins l'avis d'Ernie. Le jeune garçon avait cauchemardé toute la nuit : de sombres histoires de mangemorts le poursuivant dans les rues sombres de Londres. Si lui, qui ne connaissait pas Nathan, était à ce point chamboulé par sa mort, mieux valait-il ne pas imaginer ce que pouvait bien souffrir Juliette. Le Poufsouffle s'était réveillé en sursaut, au petit matin, pile au moment où les mangemorts s'apprêtaient à le torturer dans un rire grimaçant. Il n'avait pas été capable de se rendormir. Allongé sur le dos, les couvertures tirées jusqu'au menton et les yeux perdus dans le vide, il avait laissé ses pensées tournoyer dans sa tête tandis que le réveil égrenait inlassablement les secondes. Des secondes qui, pour Nathan Horuni, s'étaient figées à jamais.
Lorsque l'heure de se lever avait sonné, Ernie s'était tristement extirpé du lit, l'air grave et morose. Il avait revêtu un costume sombre que lui avait prêté son père et s'était battu quelques minutes avec sa cravate noire avant de parvenir à la nouer convenablement. Une fois habillé, Ernie se donna un rapide coup de peigne - l'heure n'était pas au "coiffé décoiffé" et s'était lavé les dents - l'heure n'était pas au pschiiit, pschiiiit - avant de quitter l'hôtel où il avait passé la nuit, sans avaler de petit déjeuner. Il n'avait pas faim. Bien au contraire, son estomac lui semblait plus dur qu'un bloc de béton. Le jeune garçon était venu seul. Ses parents avaient bien insisté pour que l'un d'eux l'accompagne mais il avait tenu bon. Les MacMillan étaient certainement anxieux quant à la réaction de leur fils face à une telle tragédie, seulement, dans l'esprit d'Ernie, ce n'était pas le fait d'avoir son père ou sa mère à ses cotés qui l'aiderait à se sentir moins... Démuni.
Oui, démuni. Car que pouvait-il faire ? Que pouvait-t-il dire, dans de telles circonstances ? Rien, probablement. Il ne pouvait même pas comprendre la peine indicible de Juliette lui qui, de sa vie, n'avait jamais perdu quiconque, si ce n'était Diggory avec lequel il n'était pas particulièrement proche. Certes, il souffrait. Mais il souffrait parce que Juliette était malheureuse. Il souffrait parce qu'il commençait à comprendre qu'au dehors de Poudlard, la guerre faisait rage. Et il ne souffrait parce qu'il devenait évident que tôt ou tard, il lui faudrait lui aussi risquer sa vie pour défendre les valeurs qu'il croyait justes. Mais il ne souffrait pas parce que Nathan était mort. Il était choqué, atterré et, disons le franchement, un peu effrayé.
Sombre et muet, Ernie était arrivé au cimetière alors qu'une foule déjà compacte, de noir vêtue, se pressait déjà devant les hautes grilles. Le Poufsouffle leva les yeux au ciel, comme s'il y cherchait des réponses à la foule de questions qui occupaient son esprit. Mais bien entendu, l'Univers resta muet. Il n'en avait pas grand chose à faire, de la mort de Nathan, l'Univers. Avec un léger soupir, Ernie baissa la tête et vit du coin de l'oeil la famille Horuni arriver. Il se mordit la lèvre au sang en apercevant Juliette, visiblement accablé par le poids de sa peine. Il aurait aimé courir vers elle pour la consoler mais ce n'était ni le lieu, ni le moment et Ernie était bien trop civilisé pour briser mes convenances.
Il prit machinalement place dans le cortège qui s'était formé pour aller présenter ses condoléances à la famille. Il lui sembla reconnaître quelques élèves ou anciens élèves de Poudlard, un peu devant lui toutefois, il ne leur prêta aucune attention particulière. D'ailleurs, personne ne parlait. Les enterrements sont des cérémonies étranges au cours desquelles le temps semble suspendu. L'assemblée avait l'air de marcher sur des oeufs, comme si elle craignait de réveiller un enfant malade en faisant trop de bruit. Pour sa part, Ernie avait le sentiment étrange de sortir d'une longue et terrible maladie. C'est long, d'être un homme, une chose. C'est long, de renoncer à tout.
- Mes plus sincères condoléances, dit-il d'une voix grave en arrivant devant le père de Juliette.
Puis, vint Juliette elle-même. Ernie la fixa d'un oeil peiné et lui serra doucement les mains en pinçant légèrement les lèvres. Mais il ne parla pas. Pour dire quoi ? De simples condoléances lui auraient paru trop plates, vides de sens. Mais il ne pouvait pas non plus prétendre partager ne serait qu'un tiers du chagrin de la Serdaigle. Il y a des situations où toute parole semble vaine. Le jeune garçon restait ainsi une dizaine de secondes avant de s'éloigner à nouveau, sentant que la personne derrière lui s'impatientait. Il ne quitta cependant pas Juliette des yeux. Comme s'il craignait qu'elle disparaisse à son tour.
(803 mots) |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Le 3 Janvier. [Pv] Ven 22 Aoû - 17:49 | |
| Les yeux toujours rivés sur la tombe de son grand frère, Juliette pleurait. Voir gravé sur une tombe le nom de Nathan venait de lui faire réaliser qu’il était vraiment parti. À jamais. Il ne reviendrait jamais, jamais. S’apercevant que son père la regardait, Juliette sécha ses larmes. Elle détestait voir que quelqu’un la contemplait lorsqu’elle n’allait pas bien, c’était ainsi. Toutefois, il allait en falloir plus pour que son père n’aille pas la voir. Tant pis, trop tard. Robert s’approchait déjà de sa fille, lui aussi les larmes aux yeux. Il avait ces derniers très rouges, ce qui voulait sans dire qu’il avait pleuré, lui aussi. La pensée que son père éprouve de la peine face à cette tragédie réconforta quelque peu Juliette, même si c’était étrange à penser. Depuis qu’elle était gamine, la sorcière avait toujours vu en son père un homme de marbre, sérieux, qui n’éprouvait que très rarement des sentiments. Du plus lointain qu’elle se souvenait, la fillette n’avait jamais vu son père pleurer. C’était un grand moment, qui était toutefois accompli dans un cimetière, endroit assez inusité. Il avait tout de même fallu que Nathan meure pour que Robert émette des larmes. Tant qu’à elle, Juliette aurait préféré garder son frère et ne jamais voir son père pleurer....
La prenant dans ses bras, Robert éclata lui aussi en sanglots. Plus loin, on entendait les reniflements sonores de July qui pleurait aussi. Quel bel évènement, vraiment. Toujours dans les bras de son père, Juliette pleurait elle aussi. Comment retenir un déversement de liquide lacrymal devant tant d’autres gens qui pleuraient eux aussi ? C’était impossible...
| Juliette | « Papa, je... Je t’aime... » Sanglota t-elle entre deux reniflements.
Ces mots, Juliette ne les avait que deux fois dans sa vie. La première, ce fut lorsque Robert lui ouvrit la porte, suite à la mise hors de chez elle effectuée par sa mère. Elle pleurait aussi, cette fois là. Toutefois, même si la brunette pleurait, il n’en restait pas moins qu’elle ressentait et pensais ce qu’elle venait de dire. Elle aimait son père très fort, oui. Sa mère loin d’elle, elle avait besoin de lui, plus que jamais. Surtout depuis que Nathan était mort... Plus aucun homme dans sa vie, mis à part lui... C’était vraiment dur, il fallait l’avouer. Après une longue étreinte, Juliette se décolla de son père. Lorsqu’elle aperçu Léa, Quentin, Cordélia et Ernie, la gamine figea. Tous ces gens avaient donc acceptés de venir l’épauler, ce qui n’était pas rien. Vraiment, elle leur était reconnaissante. S’avançant vers Léa qui semblait craquer tout autant qu’elle, la Serdaigle accueillit sa grande soeur de cœur dans ses bras. Lorsque Léa éclata en sanglots, Juliette fit de même, pour la dixième fois depuis le début de la journée.
| Juliette | « Il, il... est.... Est parti... Parti... »
Ces mots la frappèrent en plein visage. Comme si Nathan, sortant de sa tombe, venait de la gifler. Aïe, ça faisait mal. Vraiment, c’était désagréable. Le jeune grec était parti, parti à jamais... Dans le ciel. Levant les yeux vers les nuages desquels il tombait de la neige, la brunette se décolla de Léa et émit un sourire. Ce fut excessivement difficile, mais elle y parvint. Ce fut à ce moment qu’elle ressentit une étrange chaleur, comme si Nathan venait de passer en coup de vent, sous une quelconque apparence. Gardant toujours les yeux rivés vers le ciel, Juliette pria. * Mon seigneur, j’espère que Nathan est arrivé sain et sauf au Paradis. Je vous demande de veiller sur lui. Je ne peux pas concevoir qu’il soit si rapidement parti... Je ne peux pas m’imaginer qu’il soit en sécurité, où qu’il se trouve. Il ne l’a pas été une fois, alors il peut l’être n’importe quand. Veillez sur lui, seigneur. * Puis, elle s’adressa à Nathan. * Grand frère... Si tu m’entends, sache que je t’aime. Je t’aime à la folie, et ce, pour toujours. Prends soin de toi là-haut, tu le mérites. Veilles sur Léa, je te le demandes. Elle est vraiment désespérée, si tu savais... Prends soin d'elle. Amen. * Juliette avait demandé à Dieu de protéger Nathan parce que même s’il était dans le ciel, jamais elle ne pourrait penser qu’il était en sécurité. Il avait été attaqué une seule fois, alors qui sait, peut-être pourrait-il l’être à nouveau ? Lorsque Quentin lui adressa ses mots, Juliette lui décrocha un sourire triste. Il était si gentil de venir à l’enterrement... Accompagner Léa, c’était vraiment sensationnel. En plus de lui parler à elle, c’était adorable. Ce fut pourquoi Juliette ferma les yeux pendant un moment, avant de prendre la parole.
| Juliette | « Tu as raison... Et merci, Quentin, merci beaucoup. Merci d’accompagner Léa, je sais qu’elle a eu besoin beaucoup de toi récemment... Merci d’être présent, ça me fait franchement chaud au cœur. Tu es un modèle à suivre. »
Sur ce, Juliette salua d’un geste de tête Quentin et s’approcha de Cordélia. Cette dernière lui confia ses plus sincères Condoléances. Un sourire triste à nouveau d’affiche sur son visage, Juliette la remercia d’un petit « Merci, Cordélia... » Avant d’apercevoir Ernie, au loin, seul. Il s’était montré entre deux personnes, mais s’était éloigné tout de suite après. Le jeune étudiant la regardait, comme s’il avait peur de la perdre lui aussi. La Serdaigle marcha à travers le groupe et alla retrouver son Poufsouffle. Aussitôt qu’elle l’eut retrouvé, Juliette attrapa sa main et déposa un baiser sur ses lèvres. Elle était vraiment heureuse de voir que son petit copain avait décidé de venir. Lui faisant une étreinte, Juliette lui murmura dans l’oreille quelques petits mots :
| Juliette | « Tu es un ange tombé du ciel... Je te remercie d’être venu... Je t’aime tellement... »
Ces mots, alors là, elle les pensaient. Elle n’avait jamais été aussi sincère, en fait. Elle aimait Ernie comme tout l’univers entier. Elle espérait que ce dernier le sache, pour tout vous dire. Déposant un baiser sur sa joue, Juliette tint la main d’Ernie et l’entraîna vers le groupe. Robert s’éclaircit la gorge avant de parler.
| Robert | « Je tiens à remercier tous ceux qui nous ont transférés leurs plus sincères condoléances. Ce geste est très apprécié. Ensuite, je tiens à remettre une lettre à certaines personnes. Léa, Cordélia et Juliette, avancez vous s’il vous plaît. »
Lorsqu’elle entendit son nom, Juliette sursauta. Elle ne s’attendait pas à cela, non, loin de là. Lâchant délicatement la main d’Ernie, la bleue et bronze s’avança vers son père. Léa et Cordélia sortirent elles aussi et s’avancèrent à ses côtés. Puis, Robert jugea bon de poursuivre.
| Robert | « Lorsque Nathan a eu sa promotion et qu’il est devenu Auror, j’ai décidé de lui parler. Étant moi-même un Auror depuis plus de quinze ans, je sais combien le métier est difficile. J’ai décidé de lui faire comprendre les risques qui l'attendaient. Il m’a dit qu’il était prêt et qu’il avait quelque chose à me donner, pour que je le transmette aux personnes concernées, si jamais il en venait à mourir. » Il sortit de son veston trois lettres. Reconnaissant l’écriture de son frère, Juliette retint ses larmes avec une difficulté extrême. « Ces trois lettres sont destinés à vous trois. Il les a écrite au mois de Novembre. Léa, prends la, elle est à toi. Voilà pour toi, Cordélia... Juliette, tiens. »
Lorsque la Serdaigle pris la lettre de Nathan dans ses mains, celles-ci tremblaient comme si elle était atteinte de Parkinson. Son corps frêle, la gamine ouvrit péniblement l’enveloppe et déplia la feuille.
« Ma petite puce,
Si tu prends consciences de ces mots, c’est que j’aurai quitté ce monde. Je peux facilement imaginer ta peine, si tu savais. J’espère que tu comprends que je suis fier d’être mort. Cela peut être étrange à penser, mais je vais t’expliquer quelque chose : J’ai décidé de devenir Auror pour défendre le monde de la magie blanche, contre la magie noire. Tu le sais, avant, j’adorais cette branche de magie, mais maintenant, c’est du passé. Je préfère avoir rendu l’âme en combattant un Mangemort plutôt que de rester en vie sans rien faire. Tu es la première à me comprendre, alors écoutes. Je tiens à te dire que je t’aime et que je t’aimerai toute ma vie. Je suis actuellement sur un joli nuage, dans le Paradis, et je te regarde. Je t’envoie tout mon amour et tu as ma promesse que je veillerai à jamais sur toi. Tu es mon rayon de soleil continu, celui qui éclaire mes journées lorsqu’elles sont maussades. Garde espoir, je t’aime de tout mon cœur. Un jour, le bien triomphera du mal, tu as ma parole.
Ton grand frère, Nathan. »
Décrochant ses yeux de sa feuille, Juliette éclata en sanglots. Elle se sentait à la fois privilégiée d’avoir reçue une lettre de son frère et à la fois désespérée de savoir qu’il l’avait quitté. Maintenant qu’elle lisait une telle lettre, elle comprenait pourquoi son frère avait toujours voulu être Auror : Il était l’homme le plus courageux du monde. Jamais, au courant de ses quinze années d’existence, Juu’ avait rencontré un homme aussi courageux que Nathan Horuni. Aujourd’hui, en ce trois janvier, les gens ici se devaient de faire un trait sur sa vie comme il le fallait. Ce fut pour cela que la Serdaigle s’approcha au centre du groupe, prenant la parole.
| Juliette | « ... Je voudrais remercier également toutes les personnes qui sont présentes aujourd’hui. Par ce simple geste qu’est la présence à cet enterrement, vous nous aidez beaucoup à traverser cette rude épreuve. Vous avez ma gentillesse et mon amour en retour, je vous en remercie. Ensuite, je voudrais simplement vous dire un petit mot. Nathan Horuni était l’homme le plus courageux de toute la terre. Je n’ai jamais rencontré un homme ayant plus de hardiesse que lui. Aujourd’hui, il est parti. Oui, vous avez raison. Il nous a quitté, je vous l’accorde. C’est excessivement difficile de voir partir quelqu’un ainsi, vous avez raison. Toutefois, il faut se souvenir des bons côtés. Nathan était fort, intelligent et il est décédé en combattant la magie noire. Il a toujours été du côté des bons et nous a laissé en se battant. Je crois que nous devrions lui accorder quelques instants de silence, simplement pour le remercier. Il a tout donné, même sa vie... »
Sur ses propres paroles, Juliette se tut, fermant les yeux. Cet instant allait être long, du moins, pour elle...
{ 1 756 Mots . ] { Léa, réponds en premier, s'il te plaît =) ] |
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Ξ Sujet: Re: Le 3 Janvier. [Pv] Lun 1 Sep - 22:39 | |
| Léa se positionna non loin de la famille Horuni. Encadrée par ses parents, son cousin et son meilleur ami, elle tentait de reprendre ses esprits. Se laisser abattre devant tout le monde ne servait à rien, puis elle ne voulait pas que les gens pensent qu’elle en faisait de trop. Mais ceux qui venaient à croire une telle chose, ces gens ignorent l’amour que Nathan et elle avaient partagé, et qui vivait encore au sein de son être.
Quentin se montra des plus adorables en présentant ses condoléances à la famille de son défunt aimé. Laean passa ensuite accompagné des parents qui se rencontraient par la première fois. Ils auraient largement préféré que la rencontre se fasse dans de meilleures circonstances. Mais voilà, Betty et Howard étaient principalement présents pour leur fille fragilisée par la perte de Nathan.
Se réfugiant près de son cousin, elle aperçut Cordélia arriver en compagnie de son fils et Jan son compagnon. Elle retint d’éclater à nouveau en pleure mais elle devait se montrer plus forte que ça. La main de son amie caressant sa joue, elle esquissa un sourire qui en disait long ainsi que son regard baignant dans les larmes qu’il contenait.
Ernie apparut. Léa et lui partageaient de temps en temps les même cours étant dans la même année. C’était quelqu’un … au fait elle l’ignorait. Jamais ils ne discutèrent tous les deux. Uniquement si le cours les amenait à travailler ensemble. Enfin c’était énormément attentionné de sa part d’être présent pour Juliette.
Le groupe se réunit, peut-être était-ce du au froid qui régnait. La neige tombait délicatement sur la scène funeste… Le père Horuni remercia le témoignage des personnes présentes avant de prendre Juliette, Cordélia et l’irlandaise à part. Pourquoi que se passait-il ? L’homme leur remit à chacune une lettre signée de la main du défunt. Pour réaction, elle fixa le parchemin … Perdue, elle ne savait pas quoi faire. Le froissement de celle destinée à la petite sœur fit sortir la rousse de ces pensées, contrairement à elle, O’Gara n’eut le courage de la lire de suite, et préféra la ranger dans son sac à main. L’endroit n’était pas approprié pour découvrir les mots que son amour disparu lui avait destinée.
La jeune Serdaigle, après avoir pris connaissance de la lettre de son frère, se plaça au centre des personnes présentes et prit la parole. Léa l’écouta, le dos tourné, elle ne voulait pas montrer combien son petit discours la touchait droit au cœur. Les larmes déferlaient sur son visage. Demandant le silence afin d’honorer la mémoire du mort, la demoiselle aux longs cheveux roux inclina la tête. Du coin de l’œil, elle vit Laean la prendre à l’épaule, et sa tête se posa automatiquement sur celle de son cousin. De l’autre côté, Quentin vint soutenir la jeune fille. Il ne fit aucun geste mais sa présence suffisait amplement pour la réconforter.
La minute lui semblait interminable, à nouveau, les souvenirs revinrent dans sa tête. Elle sentait encore ses mains la caresser, ses lèvres l’embrasser ainsi que sa voix et ses yeux la bercer, lui murmurer des je t’aime, la rassurer, calmer ses craintes… Nathan était parti.
- Laean. Quentin. Je… j’aimerais rentrer., demanda-t-elle avec souffrance.
Son cousin acquiesça et partir annoncer le désir de sa cousine auprès des parents qui discutaient avec le couple Horuni. La jeune femme, se retourna sur Juliette. La serrant à nouveau dans ses bras, elle ne pleurait plus. Ca allait être dur de vivre sans lui, sa présence était si forte…
- On se voit à Poudlard ma puce. Je t’aime fort.
Un baiser sur la joue. Sa main glissant le long de ses bras, elle s’éloigna en lui prenant la main avant qu’elles ne se séparent… Et c’est entourée des deux jeunes hommes, et de ses parents qu’elle regagna le taxi, ses pas crépitant dans la neige, laissant derrière elle le seul être qu’elle ait jamais aimé. Nathan… Adieu.
/FIN pour Léa/ |
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Ξ Sujet: Re: Le 3 Janvier. [Pv] Sam 27 Sep - 13:34 | |
| Cordélia prit connaissance de la lettre qui lui était adressée. Elle la lut en silence puis la rangea soigneusement dans son sac à main. Jan ne disait pas un mot, peut-être souffrait-il plus qu’elle. Nathan était son meilleur ami après tout. Que ferait-elle si Julia, sa sœur de cœur, venait à disparaître brusquement ? Ce serait… douloureux. Elle ne serait peut-être pas capable de s’en remettre. Mais elle avait confiance en Jan, elle avait confiance en leur couple et en leur avenir. Ils avaient Stephen pour les obliger à se lever chaque matin au milieu des tumultes. Peut-être devraient-ils partir pendant quelques temps dans le pays de Jan ou dans le sien… Ils n’en avaient encore jamais parlé, mais se réfugier en Amérique était peut être encore la meilleure solution… ils pouvaient aussi rejoindre le pays de Jan s’il le désirait. Cordélia avait peur pour Stephen. Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom n’hésitait pas à tuer des enfants, il avait bien essayé avec Harry Potter.
Vous vous demandez peut être ce que contenait le dernier message de Nathan. Il était en réalité assez court. Il demandait principalement à Cordélia de soutenir Jan et il lui souhaitait beaucoup de bonheur et d’amour au sein de leur petite famille. Elle était touchée que son ami ait pensé à elle pour ses derniers mots. Elle espérait qu’il n’avait pas trop souffert et qu’où qu’il soit maintenant, tout allait bien pour lui. Peut-être les regardait il ? Dans ce cas, il devait être affreusement triste de les voir tous le pleurer.
Stephen gigota dans les bras de la jeune femme. Il avait froid. Il ne fallait pas qu’il attrape un rhume… Comme la cérémonie touchait à sa fin. Cordélia tourna la tête vers Jan et lui murmura en bulgare « Allons nous en… » Tandis que Léa s’éclipsait elle aussi. Elle enveloppa un peu plus de sa chaleur corporelle son fils qui se calma et elle transplana pour rejoindre leur domicile Londonien, un appartement chic des belles banlieues.
Ni Jan, ni elle ne dirent un mot. Cordélia sortit de l’alcool fort pour eux deux et des sucreries pour elle seule juste après avoir couché leur fils qui, loin des tracas de ses parents, s’étaient endormis aussitôt. La jolie brune lui enviait cette innocence qu’elle possédait il y a encore peu de temps… Mais c’était ainsi, lorsqu’on devenait adulte, il fallait en passer par les joies et les peines que cela entraînait… On ne pouvait y échapper. Pas même lorsqu’on s’apellait Cordélia Warldof.
[Terminé pour Cordélia] |
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Ξ Sujet: Re: Le 3 Janvier. [Pv] | |
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