La nouvelle année commençait à peine qu’Alehandra se demandait comment elle allait se passer, des choses étranges étaient déjà entrain d’arriver. Harry disparaissait en pleine nuit et personne ne savait vraiment où il était. Alehandra n’écoutait pas d’habitude les rumeurs qui circulaient dans Poudlard préférant tout bonnement penser qu’elles étaient fausses où infondées seulement là ce n’était pas de la bouche de certains étudiants qu’elle l’avait entendue mais, bien des deux meilleurs amis d’Harry. Malgré les résolutions qu’elle avait prise au sujet du jeune homme, elle se sentait terriblement inquiète, elle savait qu’il devrait s’en doute mettre en danger sa vie pour combattre le Lord. Toute fois elle refusait de croire que le jeune homme devrait mourir un jour prochain, non elle se le refusait catégoriquement et elle préférait ne pas y penser.
Alehandra errait dans les couloirs ruminant ses pensées, elle traversa même sans s’en rendre compte Sir Nicolas qui pourtant la salua. Mais, le fantôme ne reçu pas de réponse de la part de la jeune fille qui était bien trop préoccuper. Les examens approchaient à grand pas mais, elle n’avait qu’une seule chose et en tête comment allait Harry et si il se retrouvait blessé ou pire. Elle secoua la tête pour faire partir ses idées noires. Elle poussa alors, un profond soupir en poussant la porte de la bibliothèque.
*Etudier…, encore et toujours*, se dit-elle en se forçant à entrer à l’intérieur de celle-ci.
Elle s’installa à une des tables sorti un parchemin et resta un moment devant ce morceau de peau froissée. Elle se remémora alors, les paroles d’Anthony lui disant qu’elle pouvait écrire une lettre à Harry.
*Lui écrire…, c’est pas si bête que ça en fin de compte… Mais, va-t-il la lire ? Si je lui dis que je suis inquiète s’en préoccupera-t-il ?* songea-t-elle en laissant échapper un énième soupir. *Je l’aime encore malgré ce qu’il m’a dit, malgré que tout est fini. Mon cœur n’a pas encore fait le deuil, je me demande quand le fera-t-il ? Je… je pourrais tout mettre sur papier tout ce que je ressens encore pour lui et ne…, et ne pas lui donner*, songea-t-elle en regardant une fois de plus le morceau de parchemin vierge.
Alehandra regarda aux alentours, il n’y avait pas beaucoup de monde à la bibliothèque de toute façon. Il fallait qu’elle prenne son courage à deux mains et qu’elle lui écrive.
Salut Harry,
*Non*.
Bonjour,
*Non*.
Harry,
*Oui, c’est bien mieux*, se dit-elle en écrivant sur le parchemin vierge.
Harry,
Je m’inquiète pour toi…
*Trop direct*
Harry,
Si je t’écris c’est que je me sens un peu perdue depuis…
*Non, ça ne va pas non plus*
Harry,
Je ne sais plus où j’en suis…, je sais que nous sommes séparés depuis deux ans maintenant mais, ton amitié me manque. Les moments que nous avons partagés ensemble étaient des moments important pour moi… Je sais que je suis loin d’être la jeune fille idéale, celle qui bouleversera ton cœur… Je n’étais qu’un passage furtif dans ta vie mais, sache que tu ne l’as pas été dans la mienne. J’ai apprécié chaque moment que j’ai passé à tes côtés… J’ai appris beaucoup de chose grâce à toi et pas seulement quand je suis entrée dans l’AD. Tu m’as appris le sens de l’amitié et le monde sorcier que je ne connaissais que très peu tout compte fait. Tu te rappels… non, tu dois l’avoir oublié mais, pour moi c’est resté gravé quand je suis arrivée en première année et que tout le monde ne parlait que du survivant… Celui qui avait mis fin au règne de celui-dont-on-ne-pouvait-pas-prononcer-le-nom… Et moi, qui ne savait rien de toi qui ne savait même pas qu’un tel mage noir avait pu exister mon père m’avait caché tout cela pour ne pas m’effrayer… Jamais, je n’aurais cru que tu pouvais être celui dont tout le monde parlait à chaque coin de couloir et pourtant tu m’as impressionné pendant ses six dernières années te l’avais-je déjà dit ? Sans doute l’ai-je pensé sans oser vraiment te l’avouer… Je me suis toujours sentie si inférieure à toi, je ne suis pas faite de la même étoffe que toi et je le sais mieux que personne à présent. Je n’étais pas la fille idéale pour toi…, je ne le serais jamais d’ailleurs. O bien sûr, je l’ai su très vite que je n’étais pas à ta hauteur mais, je t’aimais et je crois que je t’aime encore malgré la distance que tu as mise entre nous. J’aurais aimé qu’on soit de nouveaux amis mais, l’avons-nous déjà vraiment été l’un pour l’autre ? Nous sommes retombés si vite au rang de couple à chaque fois… Tout ce que je peux te dire c’est que tu me manques, les discutions qu’on avait ensemble me manque. Je ne cesse de m’inquiéter dès que j’entends parler de toi dans les couloirs… Moi, qui ne croyait pas aux moindres racontars, j’en tremble rien que de songer que…, que tu es peut-être blessé quelque part et que je ne peux rien faire pour venir t’aider. Tu crois s’en doute que… ça ne me fait plus rien mais, détrompe toi j’ai toujours peur pour toi, qu’il t’arrive malheur mais, non pas parce que le monde perdrait son sauveur mais, parce que je te perdrais.
Je me sens tellement pathétique de t’avouer cela…
Tout en écrivant ses mots des larmes avaient commencés à naître dans les yeux de la jeune Gryffondor.
*Il va me prendre pour une imbécile c’est pour ça que je ne vais pas lui envoyer*, songea-t-elle en relisant sa lettre et en la poursuivant ensuite.
Je me sens tellement pathétique de t’avouer cela… qui plus est tu n’en as peut-être plus rien à faire de moi et de ce que je peux ressentir ou non… Mes paroles ne sont pas méchantes bien au contraire, tu as le droit de ne pas t’en faire pour moi… Après tout tu as des choses bien plus importantes à gérer dans ta vie…
Tout ce que je veux te dire…, enfin t’écrire c’est que tu m’as appris bien des choses au fur et à mesure de ses années et je ne saurais jamais comment te remercier… Tu m’as fait me sentir en sécurité plus que tu ne l’imagines quand j’étais dans tes bras je ne regretterais jamais cela… Pour la première fois de ma vie, j’ai été heureuse d’être si maladroite car, ça m’a permit de te rencontrer.
Je crois que je ne cesserais jamais de t’aimer, pardonne moi…
Alehandra.
Un bruit, la fit alors sursauter et elle cacha vite la feuille de parchemin en dessous d’un livre. Non, il ne fallait pas que quelqu’un la lise et surtout pas celui à qui elle était destinée.
*****
1.125 mots^^
AAA Tous