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 Ξ Sujet: Samedi querelleur  Dim 19 Oct - 14:25 | |
| Samedi était un jour d'euphorie pour la maison des Poufsouffles, peu réputés pour être de grands travailleurs. On entendait même souvent dans couloirs qu'ils étaient des feignants de première. Et habituellement, bien que ce soit du blabla de mauvaise langue, c'était authentique. Heureusement, il existait quelques exceptions à cette vérité générale. Sarah était l'une d'elle.
Mais aujourd'hui, il pleuvait et la salle commune des Poufsouffles était remplie à ras-bord. L'ambiance était chaleureuse, comme toujours. Et personne, absolument personne, même les bosseurs, n'était motivé pour travailler. De toute manière, si l'un des jaunes et noirs avait cette idée, c'était raté pour lui, car le vacarme de la salle l'empêcherait de se concentrer. Sarah avait vainement essayé pendant une dizaine de minutes puis avait abandonné pour se poser sur l'un des fauteuils de la salle commune, situé devant le feu qui brûlait à plein régime. En sachant que la chaleur des corps humains s'additionnait à celle de la cheminée, il était facile de deviner à quel point la salle était chaude.
C'était d'ailleurs l'une des seules choses qu'on pouvait lui reprocher. Le reste était parfait selon Sarah, et bizarrement, elle se sentait mieux que dans son immense maison à Londres. Elle avait trouvé un refuge pour la vie, et il s'appelait Poudlard. Cela faisait bête de s'avouer ça, mais elle ne pouvait s'empêcher de le penser. Ici, elle était à l'aise, elle n'était pas obligée d'être exemplaire. Même si elle préférait l'être.
Sarah était en train de penser à ça, quand une étrange scène se déroula derrière elle. Des injures fusèrent entre deux jeunes premières années. Sarah se retourna, interpellée. Ils étaient tout deux debout, se menaçant respectivement de leur baguette magique. La jeune poufsouffle était avec eux en cours, tout les jours, et reconnut Thomas Smith et Sean Peter. Elle n'avait jamais observé de comportements agressifs de leur part, surtout qu'ils se disaient extrêmement amis. La dispute semblait porter sur une jeune fille, lui semblait-il. Elle entendit même :- Elle est à moi !
- Y'a marqué ton nom sur son front ? J'ai autant le droit que toi de lui parler ! Surtout que tu ne sors même pas avec elle ! Si ça s'trouve, elle te déteste... Tu lui parles presque jamais !
Sarah se leva avec grâce et se dirigea vers les deux protagonistes. Elle n'avait rien à voir avec l'histoire (du moins, elle l'espérait  ) et souhaitait un mettre un terme. Ils ne se rendaient surement pas compte, mais ils avaient jeté un froid sur la pièce, jusqu'alors si paisible. Mais avant même qu'elle n'arrive devant les garçons, l'un des préfets de sa maison les enguirlandait déjà. Elle décida de laisser là l'affaire et retourna s'asseoir. Le fauteuil en face d'elle, jusqu'à cet instant, était vide. Maintenant, il y avait une personne qu'elle ne connaissait pas. Sarah s'exclama :
- C'est fou ce que les gens sont près à faire pour conquérir un cœur innocent !
Elle devait paraître bête à son interlocuteur, de parler philosophie à des inconnus. Elle attendit néanmoins une réponse, en jouant avec l'une de ses mèches de cheveux, un tic chez elle. Même si ces cheveux étaient un peu courts pour le faire, elle adorait le contact que ça produisait.[551 Mots] 539 AAA |
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