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 Viiite, une cachette ! [PV]

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Ξ Sujet: Viiite, une cachette ! [PV]   Viiite, une cachette ! [PV] EmptyLun 21 Juil - 21:21

[PV Enry =D]


Une journée harassante, éprouvante, épuisante... Bref, tout ce que vous voulez, mais après une journée de cours aussi fatiguante (et en prime, une montagne de devoirs), il n'y avait guère de monde pour avoir le courage de se diriger vers la volière. Tant pis s'il fallait donner une réponse urgente, cela attendrait le lendemain, car personne ne pouvait vraiment écrire quelque chose de constructif un soir comme celui-là (et en plus, il pleuvait, de quoi en démotiver plus d'un). Ce devait être aussi une caractéristique de l'époque. Après les émotions de la rentrée, toutes les nouveautés qui s'accumulaient, c'était comme si une grande vague d'épuisement s'abatait sur tous les élèves. Mais Juliet ne se sentait pas particulièrement concernée, en fait. Le travail n'avait jamais vraiment été quelque chose de pesant pour elle, on ne pouvait pas dire qu'elle passait son temps à travailler (oui, pas bien, pas bien >_<), mais elle arrivait toujours plus ou moins à s'amuser en faisant ses devoirs (un peu étrange, mais quand on doit faire un devoir écrit, il y a toujours quelque chose de satisfaisant pour la jeune Serdaigle). Donc même si la petite sentait la fatigue en sortant de son dernier cours de la journée, elle sentait que si elle suivait tout ce troupeau de moutons pour aller à la salle commune, ce ne serait pas vraiment la bonne solution pour la remettre d'aplomb. Tout en marchant dans les couloirs, elle était en train de se demander qu'est-ce-qu'il serait le mieux de faire. Elle n'avait pas envie de s'attaquer tout de suite à ses devoirs (en fait elle était persuadée que c'était la meilleure façon de s'achever et d'achever sa journée au plus vite), il lui fallait quelque chose de spécial pour la motiver. Une balade dans les cachots ne serait pas forcément la bienvenue puisque les Serpentard aussi étaient fatigués, et peut-être qu'ils pouvaient devenir irritables par la même occasion (même si en soi, cela ne gênait pas la petite, elle n'avait pas envie de tenter de pacifier quelqu'un pour le moment). Son regard s'attarda sur une des fenêtres qui laissait apparaître une pluie battante. Un petit sourire s'afficha sur le visage de la jeune fille. Voilà, ça y est, elle avait trouvé !

Juliet jeta un petit coup d'oeil à droite et à gauche, et s'engouffra immédiatement dans le chemin qui la menait jusqu'à l'extérieur... Dès qu'elle fut dehors et qu'elle sentit les gouttes de pluie dégouliner sur son visage, elle sentit comme un grand sentiment de satisfaction l'envahir. Elle avait trouvé LE truc pour l'apaiser et la remotiver ! Cela lui rappelait sa première année, lorsqu'elle s'était précipitée dehors lors d'un orage, se roulant par terre de bonheur... C'était à ce moment-là qu'elle avait fait la connaissance de Wendy Scott, qui avait été assez gentille pour venir lui tenir compagnie sous la pluie, faute d'avoir pu la résoudre à rentrer. Arf, c'était bizarre comme cela pouvait paraître loin et tout proche en même temps ! Peut-être que Juliet s'était asagie depuis... Ou peut-être pas ! xD En tout cas, cette fois-là, elle n'alla pas jusqu'à se rouler par terre, elle se contenta de courir joyeusement sous la pluie, en essayant de réprimer l'envie de plonger dans le lac... Elle avait même fermé les yeux pour sentir encore mieux cette agréable sensation qui l'envahissait. Ce n'était pas un orage, c'était une simple pluie un peu plus forte que les autres, il n'y avait pas de quoi se rouler par terre... En fait, la petite ne controlait pas du tout ce qu'elle faisait, c'était ses sentiments qui la guidaient. Et là, ses sentiments étaient déjà entièrement satisfaits par le fait de se sentir un peu "mouillé". Au bout d'un moment, Juliet rouvrit les yeux, et aperçut quelqu'un qui avait l'air de se diriger vers elle. En fait, elle ne voyait rien avec les gouttes d'eau qui lui brouillaient la vue, mais elle fut prise par un réflexe un peu stupide. Elle plaqua sa main sur son badge de préfète comme pour le cacher (depuis le début de l'année elle avait tendance à psychoter un peu avec ce badge) et se mit à courir dans la direction opposée de la personne qui se dirigeait vers elle. Elle courut, courut, courut, en sachant parfaitement que c'était un peu débile puisqu'elle allait dans un sens contraire à celui pour retourner au chateau. Zut, où est-ce-qu'elle pourrait aller pour se cacher, alors ?
Peut-être avait-elle peur qu'on la découvre toute dégoulinante de pluie... Non, Juliet n'avait pas peur de ce genre de choses, s'il y avait bien quelque chose dont elle se fichait, c'était bien l'avis des autres. Mais l'arrivée de ce badge de préfète avait peut-être changé bien des choses, de manière inconsciente, bien sûr, car Juliet ne se permettait pas de changer de caractère... Là, elle s'était mise en tête de s'enfuir de cet endroit un peu trop ouvert, par tous les moyens...

*Non, pas la forêt...* pensa-t-elle en serrant son badge encore plus fort (quand je vous dit qu'elle psychotait ! xD)

Elle bifurqua immédiatement (car étrangement c'était la direction qu'elle avait commencé à prendre) et aperçut ce qui allait être sa superbe cachette ! (Elle ne savait plus trop de quoi il fallait se cacher au juste, mais bon, cela ne servait à rien de remettre en cause cette décision, maintenant !) La volière ! Mais ouiii ! Quoi de mieux que de se fondre dans la masse des centaines d'oiseaux ?? (En oubliant le simple petit détail qui était que Juliet ne ressemblait pas trop à un hibou)
La jeune Serdaigle se précipita dans le bâtiment, monta les escaliers à toute vitesse, manqua de se casser la figure à cause des marches rendues glissantes par la pluie, et quand elle débarqua dans le grand espace circulaire où reposaient pleiiin d'oiseaux (il pleuvait, ils étaient tous rentrés au bercail, les zozios !), elle repéra rapidement une "place vide" et alla tout de suite s'y nicher, mettant sa tête entre ses bras, en position foeutale... Quand on disait que la journée fatiguante et la pluie avait dû en décourager plus d'un, on n'en avait bien la preuve, il n'y avait personne dans la volière, du moins pour l'instant (et heureusement pour la jeune Serdaigle, sinon il aurait fallu qu'elle modifie son plan !)

Eh bien, on sait déjà que la fatigue peut provoquer des réactions bizarres, mais on peut aussi constater que c'est hautement plus amplifié quand cela agit chez Juliet ! Surtout que quand on y pense, la personne voulait peut-être juste lui rendre son sac qu'elle avait laissé choir dans l'herbe en sortant de Poudlard...
C'était sûr qu'il y avait de quoi être découragé de sa bonne intention, pour le coup... Maintenant, il fallait se demander aussi quelle serait la réaction d'une autre personne venant tout simplement envoyer une lettre ou rendre visite à son hibou en voyant la préfète de Serdaigle se prendre pour une chouette...


[1159 mots]

[Ouuups, j'me suis bien laissée emporter, là ! xD]

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Ξ Sujet: Re: Viiite, une cachette ! [PV]   Viiite, une cachette ! [PV] EmptyMer 23 Juil - 10:00

Les cours venaient de se terminer à l'instant même où la cloche avait retentis dans tous les couloirs où il y avait cours. Le dernier cours que le Serdaigle avait été le cours de Potion, il se trouvait donc actuellement dans les cachots... L'un des lieux qu'il aimait le moins... C'est pourquoi, il préféra ranger ses affaires 'tranquillement', même si notre petit aigle aux ailes noirs agissait toujours de cette manière. Les couloirs étaient toujours trop encombrés à son goût, et il ne supportait pas de sentir les gens le frôler, mais aussi, par la même occasion être compresser et bousculer par les autres... C'était insoutenable... Le jeune homme ferma un instant les yeux, pour les rouvrirent dans la seconde qui suivait et se lever en jetant son sac machinalement sur ses frêles épaules. Il aurait pu tomber à cause du poids de son sac, néanmoins, il avait pris l'habitude dès sa première année de remplir son sac de livres de tout genre. Sans oublier les livres de cours bien évidemment. Mais, il était toujours préférable d'avoir un dictionnaire en plus... Le garçon quitta la salle d'un pas lent tout en hochant la tête en guise d'au revoir au professeur. Les couloirs étaient déjà beaucoup moins remplis qu'il ne le pensait, tout le monde avait dû se ruer dans leur salle commune. Et c'était bien mieux comme ça d'ailleurs... Notre garçon avait bien envi de faire un tour dehors. Mais avant cela, il n'avait guère d'autre choix que d'aller poser son sac quelque part. Et ce quelque part serait sa salle commune. Pourquoi donc ? Notre garçon n'avait aucune envi que Peeves s'autorise à aller fouiner dedans, même si notre brun n'avait rien à cacher.

Ainsi, d'un pas plutôt rapide, le jeune homme accourut vers sa salle commune. Plus vite c'était fait, mieux s'était. De plus, l'air des couloirs était glacial, et il avait bien envi de se réchauffer juste quelques minutes auprès de la cheminée des serdaigles. Le garçon ne mit aucun mal à rejoindre la tour où se trouvait sa salle commune puis, après avoir donner le mot de passe au tableau, il pénétra silencieusement dans une pièce circulaire qu'il connaissait bien. Ses dires furent confirmés lorsqu'il remarqua qu'une nuée d'élève s'était installé sur les canapés, près du feu entre autre... Ce n'était pas forcément une bonne idée de venir directement ici après les cours. Le jeune homme se sentait toujours obligé de faire ses devoirs lorsqu'il se trouvait ici. Surtout parce qu'il voulait éviter le plus possible qu'on vienne lui adresser la parole. Le garçon repoussa une mèche qui venait de lui rentrer dans l'oeil puis traversa la pièce à la hâte, évitant les élèves qui le regardaient étrangement... Il n'aimait pas quand on le regardait de cette manière, néanmoins, il avait tellement l'habitude qu'on le toise ainsi que son visage parvenait à rester impassible.

Lorsqu'il monta les escaliers en colimaçon, il ne trouva que quelques personnes dans les chambres. Il hocha à nouveau la tête pour les saluer, puis jeta son sac dans le coffre qui contenait ses affaires personnels. Il le referma un peu trop fort, laissant un bruit de petite explosion envahir la pièce puis il fit marche arrière pour sortir le plus rapidement possible de la salle commune. Au passage, il prit une écharpe qui ne servirait certainement pas à grand chose contre la pluie battante... Mais valait mieux ça que rien... Enry s'arrêta un court instant près d'une des fenêtres de la tour, après qu'il soit sortis de sa salle commune. La pluie l'empêchait de voir plus loin que le petit sentier qui menait à la lisière de la forêt interdite. En faite, il ne voyait qu'un quart de ce sentier, et encore, il devait plisser les yeux pour le voir. Ce n'était peut être pas la meilleure des idées qu'il avait eu d'aller se trémousser sous la pluie, mais, il avait toujours préféré supporter une petite déferlante de pluie, plutôt qu'une déferlante d'élèves.

Après une brève observation de l'extérieur de l'école, où du moins, ce qu'il en voyait, il décida d'aller vers la volière. C'était le meilleur endroit où il pourrait rester tranquille. Même si on ne pouvait pas dire qu'il serait bien protéger par la pluie... Il s'en fichait. Il était habitué à la température lacérante de celle-ci, et étrangement, cela lui faisait du bien... Le jeune Stanley ne mit que très peu de temps pour rejoindre le hall, où, comme il s'y attendait aussi, il n'y avait personne. Rusard devait certainement aller patrouiller dans les couloirs dans le plaisir de trouver un élève entrain de faire une bêtise pour avoir un prétexte de le renvoyer de l'école. Et oui... Quand on passe sa vie à Poudlard, qu'on a franchement rien à faire, on trouve toujours un truc pour s'amuser, pas vrai ? Enry afficha un petit sourire amusé, le concierge était vraiment trop bizarre à son goût. Même s'il savait pertinemment que le petit aigle était beaucoup plus bizarre que de nombreux élèves réunis. Mais, chaque personne est étrange à sa manière, après cela dépend comment autrui l'interprète. Le bruit de ses pas résonnait dans l'immense hall de Poudlard, puis, soudain, quelqu'un entra précipitamment dans le hall en tenant un sac à la main. Un sac qui devait appartenir à quelqu'un d'autre qu'à lui, vu la manière négligente qu'il tenait l'objet. Il se précipita vers la seule personne qui se trouvait dans le hall (bien sur...), et s'exclama : " Tu sais à qui est ce sac ? Parce que je l'ai trouvé à l'entrée, et lorsque j'ai voulu m'approcher de la personne qui était sous la pluie... Je n'ai pas vu que s'était, elle s'est sauvée en courant... Et... " Le garçon qui venait de lui adresser la parole avait deux, ou trois tête de plus que lui, et d'après son insigne, il faisait partis de la maison des lions.

Enry haussa un sourcil tout en jetant un regard au sac. " Comment veux-tu que je sache à qui est ce sac... ? Je ne m'amuse pas à regarder les sacs de tous les élèves de cet école... C'est évident... " Enry contourna le garçon sans ajouter un mot puis se dirigea vers la sortie, puis, avant de se trouver sous la pluie battante, il se retourna (au passage, le gryffondor était en train de lui faire de jolie grimace ridicule que le petit aigle ignora) puis rétorqua : " Apporte-le à Rusard. " Enry disparut sous la pluie, tentant avec difficulté de ne pas perdre le sentier qui mener à la volière...

Le petit aigle mit quand même dix bonnes minutes à rejoindre la volière qui n'était pas si loin que cela... Il avait préféré aller lentement et être sur de ne pas se diriger droit vers la forêt interdite. Bon... Okay, s'il se serait retrouvé là-bas, il aurait quand même remarquer une grande différence entre la volière... Mais, il était totalement possible qu'il se trompe, et se dirige en faite, droit vers le terrain de Quidditch. Ce n'était pas si mal non plus après tout... Il y avait les tribunes pour se poser, et qui de plus, était à l'abris... Enry finit par se retrouver en bas des escaliers qui mener à la volière. Savourant déjà un moment de tranquillité intense. Il ferma longuement les yeux, tout en inspirant une bonne bouffée d'air. Comme chaque fin de journée, il était épuisé. Même s'il avait profité de sombrer dans les bras de Morphée adorée lors du cours d'histoire de la magie. Déjà que notre garçon avait toujours envi de dormir, même lorsqu'il était passionné par le cours, alors là... Avec Mr Binns, qu'il qualifiait comme Soporifique Man (et il n'était pas le seul d'ailleurs), c'était pire que tout... Au bout d'une minute, il trouvait le sommeil. Presque mieux qu'une mélodie pour dormir Mr Binns...

Enfin, il n'était pas venu au pied de la volière pour songer au cours de Mr Binns. Il s'avança sur la première marche, puis la deuxième, d'un pas ralentit. La pluie glissait sur sa peau légèrement mate, comme des pics glacés qui ne voulaient qu'une chose le faire souffrir. Mais, cette souffrance gratuite était tellement agréable. Ce n'était pas si douloureux, mais la pluie glacée lacérer son visage, ne lui laissant même pas le temps de se protéger. Par moment, la pluie était tellement violente... Enry sentait que les marches été glissantes, néanmoins, à la vitesse où il allait, il ne risquait guère de tomber. Ou alors, il faudrait qu'un scroutt à pétard adulte apparaisse juste en face de lui pour le faire tomber en arrière. Même si le garçon doutait que le Scroutt ait assez de place pour monopoliser les escaliers qui étaient un peu trop étroit pour lui d'ailleurs...

Finalement, il atteignit l'entrée et pénétra dans l'enceinte de la pièce ouverte circulaire. Il avait passé tellement de temps ici qu'il connaissait les moindre recoins. À ce propos, un détail lui échappa... Depuis quand des êtres humains nichés ici ... ? Enry resta figé à l'entrée, fixant la jeune fille aux cheveux châtains clairs ondulés qui s'était installé à l'abri, c'est à dire où devait niché normalement... un hibou... Il avait certainement un petit soucis de vue... Le garçon aux cheveux ébènes cligna des yeux plusieurs fois, mais se rendit vite à l'évidence que c'était vrai. Mais surtout qu'il avait déjà vu ce visage...

Silence. Quand tu nous tiens...
Enry fit volte-face et se rua dehors sous la pluie lacérante qui n'avait pas l'air d'avoir envi de se calmer. Il colla son front contre le mur, se retenant d'exploser de rire. * Ne pas rire. Ne pas rire. Non... Tu ne dois pas rigoler... En plus c'est... C'est ta préfète... * Non seulement c'était la préfète de sa maison, mais il n'avait pas oublié l'épisode de la bibliothèque. Lorsqu'elle avait tâché son super devoir de potion. Il avait même du reporté le devoir au lendemain, tellement il n'avait plus d'inspiration... Après avoir calmer son fou rire (il s'étonna lui même), il retourna dans l'enceinte de la volière tout en s'adossant contre l'entrée, qui était aussi un parfait abri, il rétorqua de sa voix impartiale qui était néanmoins secoué de petit rire :

" Euh... Désolé de te dérangé dans ta... niche... Apparemment, on a eu la même idée de venir ici... Mais, t'inquiète, je ne risquerais ... pas de te déranger... " Elle devait être un peu dingue. Mais au moins, elle était parvenue à le faire rire sans en avoir l'intention...


[ - 1750 mots - ]

-hj- hey, tu m'inspires Juliet ! =P Sinon, désolé de ne pas t'avoir répondu hier, j'ai été faire les courses avec ma môman et après ma soeur était sur l'ordi... =( *racontage de vie*
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Ξ Sujet: Re: Viiite, une cachette ! [PV]   Viiite, une cachette ! [PV] EmptyMer 23 Juil - 13:50

[Héhééé, c'est cool si t'es inspiré =D C'est pas grave, c'est pas un retard pour moi, ça Razz]

Pourquoi Juliet avait-elle agi comme cela ? Elle-même n'était pas vraiment sûre de le savoir... Cela avait été un réflexe de s'enfuir, et après elle n'avait plus cessé de courir. Il y avait quelque chose qui se tramait dans son esprit et qui avait tendance à laisser des mystères derrière lui. Quoique la plupart du temps la petite n'essayait même pas de chercher à comprendre. Elle s'était enfuie, elle s'était enfuie, point. Cela ne s'expliquait pas plus que son goût pour les orages ou pour la pluie. D'ailleurs, c'était peut-être cette dernière qui l'avait poussée à agir de la sorte. Elle avait sûrement peur qu'on vienne lui dire de rentrer dans le château, et comme elle n'en avait pas envie, elle était partie. Eh oui, elle n'aimait pas qu'on vienne à l'encontre de ses projets, la petite ! (Si on pouvait appeler ça projets...)

Le coeur battant, les cheveux dégoulinants, Juliet essayait de reprendre sa respiration et ses esprits du haut de sa cachette. Elle n'osait pas relever la tête, de peur d'apercevoir en face d'elle l'élève qui l'avait poursuivie (oui, car elle pensait qu'il l'avait poursuivie, même si ça n'avait pas été le cas), se disant qu'elle risquait plus de ressembler à une chouette si elle restait immobile que si elle se mettait à pousser des hululements... En cet instant, elle avait aussi les paupières qui tombaient (sûrement dû à la fatigue de la journée et à sa petite course), et ce n'était pas l'obscurité dû au petit refuge créé par les bras de Juliet dans lequel elle avait enfoui sa tête qui allait arranger les choses. Fallait-il qu'elle lutte contre le sommeil ? Après tout, elle avait satisfait ses envies, personne ne pourrait lui reprocher de somnoler quelques instants. De toute manière il n'y avait personne pour le faire. Et c'était tant mieux. La petite cessa donc de lutter contre le marchand de sable (elle serait bien allée chercher les moutons avec Hainoa, mais ce n'était pas trop le moment), et s'endormit.

Ses pensées furent envahies de tous les côtés, par des choses qui n'avaient vraiment pas de rapports entre elles. Déjà, elle revit sa course, mais au ralenti, cette fois, comme si elle n'arrivait pas à aller plus vite. C'était vraiment énervant ! A ce rythme-là, on l'attraperait sûrement pour lui dire d'aller dans son dortoir ! Mais après tout, qui avait le pouvoir de lui dire cela ? Au contraire, à présent, c'était à elle de faire ce genre de remontrances ! Evidemment, jusqu'à présent, elle n'avait nullement usé de ce pouvoir (ce serait décalé venant de sa part), mais n'empêche, cela lui donnait une certaine liberté, non ? Juliet la diabolique préfète, ça pourrait le faire ! MWHAHAAAAAAA ! Twisted Evil

Aaaaargh, va-t-en, maudit badge, va-t-en ! Remarque... Nooon, ne t'en va pas ! Oui, c'est cela, fais fuir tout le monde sur ton passage... Sème la terreur, laisse la petite Juliet tranquille ! Elle n'a pas besoin de toi pour échapper un élève qui viendrait perturber sa paix intérieure ! Quoique, si, elle a besoin de toi, mais pas tout à fait !

Même si les pensées (ou devrions-nous dire les rêves) de Juliet étaient un peu agitées, celle-ci ne bougeait toujours pas. En fait, il s'agissait d'un combat dans sa tête, pas dans son corps. A vrai dire, son corps se sentait particulièrement bien dans cette position plutôt inconfortable, et si elle avait eu un sommeil profond sans rêves, cela n'aurait pas été plus mal. Mais là, son esprit s'embrouillait, entre la pluie, sa fuite, et... son sac ! Oh, mais elle l'avait oublié celui-là ! Et voilà, bravo, maintenant il serait trempé... Bon, à la limite, que le sac soit trempé, ce n'était pas bien grave, mais les affaires qu'il y avait à l'intérieur. Heureusement, il n'y avait aucun carnet à Juliet, sinon cela l'aurait sérieusement embêtée.

Mais tandis que la jeune fille avait réussi à éloigner ces pensées qui l'embêtaient plus qu'autre chose pour d'autres rêves plus agréables (avec des patates fleuries, pour changer), il y eut comme une sorte de bourdonnement extérieur qui la tira de cet état qu'elle commençait à apprécier. C'était une voix... Oui, évidemment... Il ne pouvait y avoir que cela pour la tirer de son sommeil, car les cris des hiboux et des chouettes, elle s'y était tout de suite habituée dès le moment où elle avait pris la place de l'une d'elle. Et si elle ne réagissait pas à cette voix qui manifestement lui parlait ? Arf, elle en avait bien envie... Elle avait réussi à trouver son équilibre, loin de toutes ces histoires de pluie, de badge et tout ça. Juliet venait de décider de continuer à dormir (oui, oui, elle pouvait décider ça dans son sommeil xD) quand quelque chose d'autre la poussa à relever la tête. Peut-être que c'était sa voisine la chouette qui avait décidé d'aider l'interlocuteur de Juliet en lui mordillant le bras, toujours est-il que la petite sortit de son cocon (ou à moitié). Ses yeux mirent quelque temps à distinguer les contours des choses autour d'elle, et à travers la pluie qui tombait, elle vit la silhouette d'un jeune garçon.

Tiens, il lui disait quelque chose, lui... Aaaaargh ! Un Serdaigle ! Dans le même réflexe que précédemment, Juliet plaqua sa main sur son badge, qui était de toute façon déjà caché par ses genoux qu'elle avait replié sur elle-même. A la limite, si cela avait été un Serdaigle qu'elle connaissait à peu près, il ne se serait pas étonné de la voir comme cela. Ou alors, si c'était un Serdaigle qu'elle ne connaissait pas du tout, il aurait pu ne pas la reconnaître et passer son chemin. Sauf que là, c'était entre les deux. Juliet venait de reconnaître un deuxième année qui avait déjà eu la chance de croiser son chemin à la bibliothèque, et qui avait aussi eu la chance de voir son devoir de potions arrosé de chocolat grâce à Juliet... C'était justement ce genre de personnes que Juliet ne voulait pas voir en ce moment... Car lui avait tout à fait des raisons de se dire "mais pourquoi on l'a nommé préfète celle-là ?" et elle venait de lui donner une raison de plus de penser cela. Bah, après tout, depuis quand se souciait-elle de ce que pensaient les autres ? Depuis qu'elle était sensée avoir une conscience de préfète, peut-être ? Raaah, Juliet chassa vite fait cette idée de son esprit, et tenta de trouver l'explication la plus... plausible :


"Il pleut dehors."

Waoh, ça c'était de l'explication ! Mais il fallait bien avouer que la petite n'était pas très convaincante... Elle reprit pour une deuxième tentative :

"Et j'attends une lettre."

Mmmmmh, gros mensonge. Juliet n'avait pas vraiment l'habitude de mentir. Disons qu'elle ne le faisait jamais exprès. Mais là, elle n'avait pas le choix. Enry paraissait presque rigoler, ce qui n'était pas bon signe pour la petite.
De toute façon, celle-là comptait bien rester dans sa position, elle était parfaitement bien. Tant pis si ses arguments n'étaient pas convaincants, après tout, depuis quand devait-elle se justifier de ses actes ?



[1190 mots]

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Ξ Sujet: Re: Viiite, une cachette ! [PV]   Viiite, une cachette ! [PV] EmptyVen 25 Juil - 4:52

Ce n'était pas drôle, pas drôle du tout. Et puis, la jeune fille risquait de se vexer et peut être lui collerait-elle des heures supplémentaires à cause de cela ? Enry ne la connaissait pas assez pour le dire, il savait qu'elle était assez dingue pour verser un verre (même si elle ne l'avait pas fait exprès) sur le devoir de potion des autres, mais pour ce qui était de coller les membres de sa maison... Il n'en savait rien. Le jeune garçon leva les yeux vers le toit ouvert de la volière, la pluie tombait toujours abondamment, et il n'avait pas spécialement envi de s'approcher de l'adolescente en risquant de se mouiller plus. Bon... D'accord, il était déjà un peu, beaucoup trempé, et cela ne changerait sûrement rien à son état. En plus, notre petit aigle était bien tranquille là où il était, il était à moitié protégé par la pluie, mais, le vent par contre re-dirigeait celle-ci vers lui, il entendait et sentait surtout la pluie taper contre son dos à découvert... Il continua d'observer la jeune fille qu'il ne voyait pas extrêmement bien d'ici, mais dont les contours se dessinaient très bien. Jusqu'à qu'il se rende compte qu'elle mettait un peu de temps pour répondre. Il se pencha légèrement, sentant de l'eau couler le long de sa nuque, puis il s'avança de quelques pas jusqu'à qu'elle lève les yeux vers lui. Elle était donc en train de dormir ?

Enry resta encore plus silencieux, toujours en fixant la jeune fille. Elle était en train de dormir dans la volière, elle était si épuisée que cela pour dormir dans un tel lieu ? Après tout, ce n'était pas ses affaires hein ? Il se retint de rigoler à nouveau, son envi de rire s'était un peu atténué. Il resta là au milieu de la volière, là où la pluie tombait toujours. Il sentait que sa robe de sorcier absorber l'eau puisqu'elle était beaucoup plus lourde que lorsqu'il était partis du château... Le jeune homme aurait peut être du prendre un manteau imperméable, il en avait un, de la même teinture que celui-ci. Pourtant... Il n'avait pas songé à le prendre... Lorsqu'il rentrerait au château, il était persuadé que ses affaires mettraient plus que tout la nuit à séché... Ce n'était pas la seule tenue de sorcier qu'il possédait, mais il se souvenait l'avoir changé la veille... Enry secoua la tête jusqu'à que la voix de la préfète parvienne à ses oreilles. Il quoi ? Comme s'il n'avait pas remarqué... Le petit aigle continua de la toiser, gardant son éternel silence, mais, il avait une grande envie de lui répondre * Non, non. Il neige. * Mais, déjà c'était arrogant, et c'était à la hauteur du mensonge de la jeune fille. Peut être disait-elle cela parce qu'elle venait à peine de sortir du pays des merveilles ? À ce propos, Enry leva à nouveau les yeux vers le toit ouvert, toutes les chouettes s'étaient mise à l'abris de la tempête. Peut être devrait-il faire de même ? Retourner au château ? Ses habits étaient de toute façon déjà trop tremper. Qu'il reste encore ici quelques minutes ou quelques heures ne changeraient rien. Ah si ! S'il restait ici plus d'une heure, il attraperait certainement un très gros rhume. Mais, l'infirmière de l'école savait comme soigné ce genre de chose. L'année précédente, il était venu la voir pour qu'elle soigne son petit rhume. Et, cela n'avait prit que quelques secondes à peine...

Elle attendait une lettre ? Avec un tel temps ? Il doutait que la chouette qu'elle attendrait arriver dans les heures à suivre... Il pensait plutôt que celle-ci attendrait d'abord bien au chaud avant de se lancer vers le propriétaire. Les chouettes n'étaient pas aussi téméraire, bien entendu, il pouvait y avoir des exceptions. Enry vivait dans le monde de la magie depuis maintenant près d'un an, et il n'en connaissait pas encore tous les secrets. Enfant de moldu, et Serdaigle, le jeune Stanley en savait peut être beaucoup sur le merveilleux monde de la magie (même s'il fallait l'avoué que ces temps, à cause de ce qui se tramer, ce n'était pas aussi merveilleux qu'on l'aurait dit), mais, il en savait beaucoup plus sur les moldus, puisqu'il était né dans ce monde, et qu'il avait passé une grande partie de sa vie... Enry soupira avant 'd'enfin' décider à parler, même s'il n'en avait vraiment pas envi :

" Tu sais. Je ne suis pas un imbécile... " Elle aurait très bien pu lui répliquer que si, et que c'était vrai qu'elle attendait une lettre, mais il ne la croyait vraiment pas. Il aurait pu déceler quelque chose sur le visage de l'adolescente, mais pour tout dire, le jeune garçon n'y voyait pas grand chose. Et, il préférait rester au milieu de la pièce, aspergé de cette eau glaciale, plutôt que d'aller s'asseoir près d'elle. Il aurait pu. Mais... Il se sentait un peu mal à l'aise vis-à-vis d'elle, non pas parce qu'elle était sa préfète de maison et qu'elle aurait bien pu lui demander ce qu'il faisait lui ici, plutôt qu'il venait d'exploser de rire et que la source de ses petites moqueries étaient elle. Ce n'était pas vraiment méchant de se moquer ainsi, en tout cas, cela n'avait pas vraiment eu l'intention d'être méchant envers... Comment elle s'appelait déjà ... ? " Et, tu es ? " Enry aurait peut être du prendre plus en considération le panneau d'affichage de la salle commune où était inscrit le nom des préfets... Parce qu'il devait bien être le seul imbécile dans sa maison à ne pas connaître le nom de la demoiselle. " J'ai oublié... " Mine de rien, les deux étaient très doués en excuse bidon...

Enry continua d'observer l'adolescente, il ne faisait jamais trop attention au panneau d'affichage, et ce n'était pas la première fois qu'il ne le regardait pas. Parce qu'il considérait que les gens parler assez dans les chambres de ce qu'il y avait d'inscrit sur les panneaux, et qu'il pouvait se contenter de ce qu'il disait, plutôt d'aller voir de lui même ce qu'il y avait d'inscrit. Pour ainsi ne pas avoir d'informations déformés...


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Ξ Sujet: Re: Viiite, une cachette ! [PV]   Viiite, une cachette ! [PV] EmptySam 26 Juil - 7:02

Juliet n’était qu’à moitié réveillée, mais elle pouvait quand même remarquer que le jeune garçon s’était approché d’elle au fur et à mesure, quitte à être sous la pluie battante. Forcément, il y avait de quoi se moquer… Sans blagues, il pleuvait réellement ? Remarque, si le garçon s’avançait sous la pluie, peut-être qu’il ne la sentait pas… Il était peut-être équipé d’un super Kawé (aucune idée de comment ça s’écrit !) ou alors avait un super sortilège qui lui faisait oublier le mauvais temps… Dans ce cas, certes, il aurait de quoi se moquer de Juliet. Mais bon, après tout, elle ne faisait que constater ce qui était vrai. En revanche, son mensonge était un déroulement argumentatif un peu moins convaincant. Certes, il pleuvait, ce qui pouvait justifier sa position fœtale pour s’abriter du mieux qu’elle pouvait, mais il était quasiment certain qu’aucune lettre n’arriverait, à présent. Ou alors, elle serait illisible car durant le trajet elle aurait largement eu le temps de s’imbiber d’eau et de noyer l’écriture… Le jeune garçon semblait avoir remarqué la faille du raisonnement de Juliet. Zut ! Il ne put d’ailleurs s’empêcher de lui faire une petite remarque à ce propos devant laquelle la petite fille resta muette comme une tombe. Il n’avait on ne peut plus raison. Mais remarque, il était bien là, lui aussi. Et s’il avait compris la faille de l’argumentation de la jeune fille, cela voulait dire qu’il n’attendait pas non plus de lettre. Or, tout élève normalement constitué - à part Juliet… Enry était la deuxième exception ? - n’aurait pas l’idée d’aller à la volière par un temps pareil, surtout s’il n’y avait aucun courrier urgent à la clé. La petite fille trouva son raisonnement bien trouvé (en tout cas bien mieux que le précédent) et s’empressa de le faire remarquer au garçon avec un petit air satisfait :

« Mais… Si tu penses que ce n’est pas la peine d’attendre du courrier… Qu’est-ce que tu fais là ? »

À la limite, c’était exactement le genre de questions auxquelles la petite aurait été elle-même incapable de répondre. Quoique là, si, elle aurait pu répondre, mais bon, elle se doutait que la réponse « Je me suis enfuie pour pas que l’élève qui me poursuivait me reconnaisse et maintenant j’adopte l’attitude caméléon en me prenant pour une chouette » n’était pas vraiment une réponse satisfaisante. Ou du moins, compréhensible pour les autres personnes qu’elle. Mais… Et si la personne qui la poursuivait était le jeune garçon ici présent ? Cela aurait pu expliquer sa présence ici. Oui, maintenant qu’elle y pensait, c’était obligé que ce soit cela ! Argh ! Il l’avait donc repérée ! Et maintenant, il commençait petit à petit à la coincer, en se rapprochant de plus en plus, et en l’empêchant de quitter son refuge. Que faire ? Lui sauter dessus et lui lancer un « Oubliette » ? Non. Déjà, la petite ne connaissait pas ce sortilège, et puis, si ça se trouvait, ce n’était pas lui qui l’avait poursuivie… Oui, elle avait couru tellement vite, la petite, qu’elle avait dû semer la personne en route ! Toutes ses interrogations retombèrent quand le garçon… lui demanda qui elle était ! Oooh ! Incroyable ! Quelqu’un à Serdaigle qui ne la connaissait pas ! Et ce n’était même pas un première année… Bien sûr, dit de cette manière, cela peut paraître extrêmement prétentieux de penser que tout le monde vous connaît, mais à vrai dire, Juliet n’avait pas fait grand chose pour. Il avait suffi d’un simple petit badge pour que tout le monde vous catalogue dans la série « élève modèle dont il faut que je me méfie pour pas qu’il me punisse », ce dont Juliet avait horreur. Cela faisait encore encontre à ce truc des préjugés, ce que la petite essayait de combattre depuis toujours. Donc, en théorie, s’il ne la connaissait pas, cela voulait dire qu’il ne savait pas qu’elle était préfète, donc, qu’il ne pouvait pas être victime des préjugés. Donc, elle n’avait aucune raison de se planquer ! Car c’était bien cela ! Toutes les choses qu’elle s’était permise de faire durant ses deux premières années à Poudlard, elle ne pouvait plus trop les accomplir avec la conscience tranquille ! Même si elle essayait de ne pas y prêter attention. C’était cette fichue conscience qui lui avait sûrement dicté sa course jusqu’à la volière !
Ouf ! Elle était tombée sur la bonne personne, alors ! Maintenant… Fallait-il se présenter réellement ? Peut-être que son nom résonnerait durement à ses oreilles, et que du coup, tout serait perdu ! Trop tard de toute façon, Juliet n’avait pas eu le temps de trop réfléchir qu’elle avait déjà répondu de sa manière automatique :


« Juliet Knightley, Serdaigle, deuxiè… Heuuu… troisième année. »

Elle n’avait jamais réussi à se présenter normalement. Cela sortait toujours de manière automatique chez elle… Cela pouvait faire rire les gens… ou les exaspérer. Mais Juliet avait trop le cœur léger pour penser à cela. Elle était tombée sur quelqu’un qui ne la connaissait pas, et cela l’enchantait. Elle en oubliait même toute prudence. Chassant la chouette qui se trouvait à côté d’elle, elle attrapa le bras du garçon (ce n’était pas la première qu’elle faisait ça, la dernière fois elle l’avait entraîné sous la table pour échapper à Madame Pince >_<) et le força à s’asseoir à cet endroit.

« Même si tu n’as pas l’air convaincu, il pleut, donc il faut s’abriter. »

Waoh, ça, c’était du raisonnement ! Il était sûr qu’avec ça, Juliet était exemplaire ! Très représentative de l’image qu’on se fait des Serdaigle, d’ailleurs… Mais laissons de côté tous ces préjugés, encore une fois ! L’intelligence, elle est en soi, elle n’est pas forcément à l’extérieur… (Vous aimeriez en être persuadé pour Juliet, hein ? xD)


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Ξ Sujet: Re: Viiite, une cachette ! [PV]   Viiite, une cachette ! [PV] EmptyVen 19 Sep - 22:23

Certes, il n'y avait guère de raison de se retrouver ici, surtout par un temps aussi agité et aussi peu habiller. L'idéal aurait été de transporter un toit au dessus de sa tête. Hors, c'était une chose très peu possible, surtout qu'Enry n'avait pas vraiment le niveau pour faire voler un toit. Et quel toit choisir pour s'abriter ? Il y avait beaucoup de choix dans l'école, mais, il doutait que Dumbeldor ou un autre professeur accepte qu'un de leurs élèves emprunte le toit du château pour s'abriter jusqu'à la volière. En y réfléchissant bien, c'était une chose fort stupide... Encore fallait-il connaître la formule qui permettrait de faire voleter un... toit. Mais, aussi une autre question se posait ici, comment décrocher le toit du reste du château ? De drôle de chose tournoyait dans l'esprit du jeune serdaigle, peut être était-ce ce temps maussade qui dégradé ses réflexions intenses sur le monde, en réflexions complètement stupide sur un toit... Le jeune Stanley grelottait légèrement lorsqu'il sentait l'eau couler le long de sa nuque, mais son visage restait figé, continuant de fixer l'adolescente qui se trouvait toujours étrangement assise dans cet abris pour hiboux. Drôle de manière de trouver un refuge tout de même. Si elle était venue ici pour se trouvait un abri, pourquoi la brunette n'était donc pas simplement rentrer dans sa salle commune. Peut être avait-elle aussi d'un peu de solitude et de silence ? Ce qui l'étonnait un peu, c'est que se soit la préfète (qui est normalement censé être présent pour les petits aigles qui ne savent guère encore voler de leurs propres ailes.) qui se trouvait ) l'extérieur à respirer l'air glacé de la solitude. Chose étrange tout de même lorsque de nombreuses responsabilités reposer sur nos épaules. Enfin bref, ce n'était pas vraiment le soucis du moment, et ce n'était guère très intéressant de s'occuper de la vie d'un de ses préfets de maison... Le petit aigle aux ailes sombres se fichait totalement de savoir si elle s'était installée ici pour voir les hiboux, pour respirer la solitude, pour s'évader dans un autre monde... Il y avait beaucoup de possibilité à envisager... Le jeune garçon avança encore d'un pas, il n'était pas à l'abris de cette fontaine qui tomber du ciel. Il était une victime sans vraiment l'être, puisqu'il avait décidé de venir se "balader" sous cette pluie torrentiel... Il arrivait qu'il y ait des gens pas très net dans cette école. Peut être même que la préfète des aigles faisait partis de ces gens spéciales ?

Ce qui faisait là donc ? Une question qui méritait une réponse, mais une réponse qui méritait également réflexion. Car, une partie de lui même ne connaissait pas vraiment la raison de sa venue ici. Il lui arrivait souvent de vouloir se balader dans un coin extérieur du château sans réel raison. Une envie de respirer l'air frais du matin ou du soir, de pouvoir savourer encore et encore des instants de tranquillité où il ne sentait guère le regard des autres sur lui. D'accord, son style était à part. Mais, ce n'était pas seulement cela qui obliger les regards de ces crétins à se tourner vers lui, s'était aussi son air neutre et toujours endormis. Chacun était comme il était... Puis finalement, le jeune homme finit par rétorquer d'une voix assez forte pour que la pluie ne cache pas le son de celle-ci... :


" Tout simplement parce que j'ai d'autres raisons pour me trouver ici. Certains n'aime pas la pluie, moi je l'apprécie à sa juste valeur. Elle n'est pas toujours agréable, mais au bout d'un moment, on s'y fait... "

Après, elle interprétait sa phrase comme elle le voulait. Certes, il n'avait pas été précis, surtout parce qu'il n'avait pas du tout envi de l'être. Elle n'avait pas besoin de savoir réellement ce qui l'avait pousser à venir s'installer ici. La volière était l'un de ses lieux favoris, pourtant, lorsqu'il faisait chaud, il n'allait jamais dans cet endroit. Il y avait trop de monde à son goût. Mais, jamais il n'aurait songer à croiser une jeune fille ici. Le petit aigle ne se rendait pas compte qu'au fil du temps, l'eau imprégnait ses habits et que ses pas devenaient plus pesant, plus lourd. Juliet. Il se souvenait de son nom maintenant. Ce qui l'étonna un peu, c'est qu'elle était déjà préfète à son âge. Si le directeur l'avait proclamé préfète des aigles, c'est qu'il y avait une raison. Ce qu'il aurait aimé savoir. Le jeune homme haussa pendant un instant les sourcils puis finalement décida (quand même) de se présenter :

" Enry Stanley. Deuxième année... "

Pourquoi avait-elle hésité sur son année scolaire ? En général, on oubliait rarement ce genre de chose. Puisqu'un ans de plus ravissait toujours les jeunes adolescents... Enfin, quelqu'un... Le jeune Stanley voulut rétorquer quelque chose quand soudain, il sentit quelque chose... ou plutôt quelqu'un l'agripper. Il mit un temps à comprendre que c'était la jeune fille qui venait de lui attraper le bras pour l'obliger (presque) à s'abriter. Il ne résista pas et s'abrita un peu sous le même abri que la jeune fille surtout pour ne pas déranger les hiboux qui nichaient dans les abris sur le coté et qui les fusillaient d'un regard noir et accusateur... Qu'avait-il fait de mal ... ? Hormis peut être utiliser l'abris de ces oiseaux *stupide* pour se protéger de cette forte pluie... Enry resta pendant de longues minutes silencieux, puis finalement rétorqua :

" La pluie est peut être agréable, mais elle permet d'effacer certaines tristes pensées... Enfin. C'est ce que je ressens en tout cas... "

Ce qu'il venait de lui dire n'avait pas vraiment de rapport avec la conversation actuelle. Cependant, c'était à peine s'il s'en rendait compte... Son regard était tourné vers le ciel qui projeter ses larmes sur la terre. Ces gros nuages qui continuaient de les menacer... Une partie d'Enry s'était une fois de plus échapper de son corps, la pluie avait un effet bénéfique sur sa santé mentale, mais cela ne devait pas être le cas pour sa santé physique puisqu'il serait certainement enrhumé pendant quelques jours.

{1o13 mOts}

hj - Désolé pour le temps de réponse... Pardonneuuuh moi ! J'étais débordé avec tous mes rps ! D'ailleurs... Je suis toujours débordée XD


MMM
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Ξ Sujet: Re: Viiite, une cachette ! [PV]   Viiite, une cachette ! [PV] EmptyDim 28 Sep - 0:20

[Encooore merciiiiiii ! Voilà, pour ceux qui lisent ceci, sachez qu'Enry est FORMIDABLE car elle m'a recopié mon poste que j'avais perdu à cause du bug I love you]


A présent, Juliet commençait à être persuadée d'une chose, c'était qu'Enry n'avait pas forcément fait le lien entre ce qui les avait présenté la fois d'avant... Car si on est un être sensé et qu'on reconnaît la fille qui vous a bousillé le fruit de plusieurs heures de travail par un geste plus ou moins accidentel, eh bien on ne se laisse pas embarquer dans une de ses autres histoires. Surtout si on remarque que celle-ci n'a pas l'air d'être guérie de cet état de folie permanente qui semblait l'habiter la fois précédente.
Bref, Juliet s'imaginait sûrement que le garçon n'allait pas se laisser faire quand elle lui avait agrippé le bras pour qu'il vienne s'abriter de la pluie. Oui, enfin, certes, la volière n'était pas l'endroit idéal pour cela, mais on peut se rattraper un peu plus tard non ? Juliet aimait la pluie... Mais là, elle devait absolument rester dans cette position, pour plusieurs raisons. Premièrement, c'est qu'elle avait voulu se cacher, et que maintenant qu'elle était démasquée, cela ne servait à rien de vouloir trouver une autre cachette (vous avec vu cette logique, un peu !). Deuxièmement, cela lui permettait de cacher son badge de préfète qu'il y avait sur sa poitrine, visiblement, Enry n'avait toujours pas fait le lien entre elles et l'autre préfète de Serdaigle puisqu'il ne la regardait pas complètement de travers, ce qui était positif. Troisièmement, c'était plutôt agréable comme position (même si ça faisait un peu "je-me-ratatine-sur-moi-même-pour-prendre-le-moins-de-place-possible").

Les deux jeunes personnes ne parlaient pas beaucoup, maintenant qu'elles étaient assises au même endroit, à regarder la pluie. Chacun semblait plongé dans ses pensées. Mais qu'elles étaient les pensées de Juliet ? A vrai dire, elle ne saurait le dire elle-même... Elle était incapable de rester fixée sur le même sujet quelques secondes de suite. Peut être encore l'effet de sa course... En fait, elle était heureuse qu'Enry ne la dédaigne pas pour le fait qu'elle soit une préfète-qui-va-à-la-volière-pour-se-cacher-des-gens. Remarque, il n'avait pas de raison de la savoir. Elle lui avait sorti l'excuse plus ou moins plausible de l'attende d'une lettre, et il n'avait pas rechigné, mais ce n'était pas pour cela qu'elle savait s'il était convaincu ou pas.
Ce fut lorsque ses pensées s'égarèrent du coté d'un vieux souvenir de première année (quand elle était sortie dehors sous une pluie torrentielle et qu'elle s'était roulée par terre, c'était sa première rencontre avec Wendy Scott) que les paroles d'Enry eurent un effet sur son cerveau. Quoi ? Avait-elle bien entendu ? Quelqu'un qui aime la pluie ? C'était la première fois qu'elle rencontrait une personne qui aimait la pluie ! D'ailleurs, ce devait certainement être pour cela que le garçon était là... Parce que s'il recherchait la solitude, c'était raté.
La petite fille fit un petit saut sur place au moment où elle comprit ela, et se retourna vers le garçon...


" Attends... Tu... tu as bien dit que tu aimais la pluie ? " Et sans lui laisser le temps de répondre, elle enchaîna avec un phrase super banale et qui ne pouvait en aucun cas illustrer ce qu'elle pensait : " Mais... Mais, c'est formidable. "

Deux secondes plus tard, elle se rendit compte de la débilité de sa phrase, et tenta difficilement de se faire comprendre (c'est qu'elle avait toujours du mal à maîtriser cet outil difficile qu'est la parole à sa juste valeur).

" Enfin, je veux dire... J'aime la pluie, aussi. Mais je me suis jamais demandé pourquoi. Oui, peut-être que ça fait une sorte de lavage de cerveau... En tout cas, je ne suis plus capable d'aligner trois pensées quand je suis sous la pluie... "

Ce qui était étrange dans les paroles de Juliet, c'était qu'elle les avait dites avec un enthousiasme qu'on ne lui connaissait pas (ou peu), comme si elle était super contente de ne pas pouvoir réfléchir à cause de la pluie. Et pour appuyer ses paroles, elle se leva d'un bond et leva la tête vers le ciel, pour mieux sentir les gouttes s'écraser sur son visage. Il y avait un petit sourire qui s'était esquissé sur sa face blanche, et c'était comme si le temps s'était arrêté, notre petite Serdaigle était dans un état de complaisance, de pleinitude. Elle en oubliait même le fait que son badge était de nouveau visible aux yeux de tous - et ceux d'Enry, particulièrement.
Peut être aurait-il fallu qu'elle demande à Enry quelles étaient les tristes pensées qu'il essayait d'oublier en venant au contact de la pluie, mais à vrai dire, la petite n'y avait pas du tout pensé. Et puis, vous voyez Juliet psychologue, vous ? (quoique ça peut être intéressant d'avoir un avis qui est complètement extirpé de la société).


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Ξ Sujet: Re: Viiite, une cachette ! [PV]   Viiite, une cachette ! [PV] EmptyJeu 2 Oct - 22:25

La conversation des deux adolescents n'avait rien d'exceptionnel, leurs phrases étaient brèves, et elles n'avaient pas de but précis. Si l'autre ne l'écoutait pas, cela n'importait que très peu son interlocuteur. Mais, peut être que cela ne marcher que dans le sens du petit aigle aux cheveux ébènes... ? Peut être qu'en réalité, la préfète aux cheveux châtains s'intéressait au peu de chose qu'il lui divulguer. Des mots qui pour lui, avaient une importance. La pluie. Quel sublime phénomène. Très peu de personne aimait savourer la pluie, la sentir coulait sur son visage pour venir se nicher dans ses habits. Et, ce genre de pratique - je parle ici de rester sous la pluie longtemps - avait souvent des conséquences sur la santé de l'individu. Entre autre : Tomber malade. Néanmoins, les nombreuses fois où le garçon était sortis sous la pluie, avec pour seul protection, un fin manteau en cuir noir, il n'était pas tomber malade. Au contraire, il était rentré au château presque avec le sourire. - Car, un Enry qui sourit franchement, ça n'existe pas... pour le moment du moins. - Ainsi, les deux jeunes adolescents restaient silencieux à écouter la pluie tomber contre les dalles dans un cliquetis répétitif. Ce bruit apaisait le jeune garçon, et pendant un instant, il crut s'être endormis car il entendit une voix lointaine. Celle de la jeune fille qui partageait le petit abris. Elle parut étonné par ce qu'il avait dit quelques minutes plus tôt, comme si elle n'avait jamais fait la connaissance de quelqu'un qui apprécier ce temps si chaotique. Certes, la pluie faisait des ravages, elle tuait des gens parfois, cependant, de la voir s'écouler lentement, poursuivant son cours à travers les dalles de la volière vers les escaliers pour fuir rendait le jeune garçon euphorique. C'est presque si un sourire béat aller s'étirer sur ses lèvres...

Formidable... ? C'était donc tout ce qu'elle trouvait à dire ? Très léger tout cela... Le jeune serdaigle tourna lentement la tête vers son aîné aux prunelles caramels, pendant un long moment, il la fixa dans les yeux. Y cherchant quelque chose. Parce que bon... Formidable. C'était un mot un peu gros, d'après le jugement de notre jeune Stanley. Car, derrière ce terme, il fallait bien une argumentation, des phrases qui doivent se compléter pour commenter le pourquoi du comment. Dans cette situation, la pluie était la source d'inspiration. Encore fallait-il qu'elle parle. Car, ce ne serait sûrement pas le jeune né-moldu qui ouvrirait la bouche pour parler. Cependant, il pouvait tout aussi bien lui rétorqua un simple : " Et ? " Mais, son esprit était bien trop ailleurs pour cela. Songeant à Noël, lorsqu'il avait fait la connaissance d'une jeune fille à cette endroit même, et chacun leur tour, ils s'étaient mis à décrire à voix haute un sublime paysage blanc. Comme il avait savourer cet instant ! Il avait pu dire tout ce qu'il pensait sans jamais se soucier vraiment des pensées de l'adolescente. Car, chacun était imnobuler par les propos de l'autre. Aujourd'hui, il avait l'impression qu'il se produisait presque la même chose. Sauf que l'élément n'était plus la neige, mais la pluie. Et, avec une toute autre personne.

Bien évidemment, il avait depuis un moment reconnu que l'adolescente n'était personne d'autre que la préfète de sa maison. Et, son interlocutrice devait penser qu'il ne le savait pas, vu l'expression si sereine de son visage pâle. Car, vous avez déjà vu, vous, un préfet se balader sous la pluie pour aller se nicher dans la volière alors qu'il doit vaquer à de nombreuses occupations ! Enfin ! Les préfets avaient des responsabilités, alors, bon nombre de jeunes élèves se seraient demandé depuis l'instant où il serait rentrer dans la volière, pourquoi Juliet se trouvait ici. Alors qu'elle devait se trouver ailleurs... !

À la différence qu'Enry se fichait totalement de son statut. Qu'elle soit préfète, préfète en chef, capitaine de l'équipe de quidditch, ou encore meilleur ami de Rusard... Enfin, il s'en fichait totalement... Le petit aigle plissa les yeux lorsqu'elle parla que la pluie avait un effet de lavage de cerveau sur elle. C'était le même cas pour lui. Alors, sans dire mot, il continua à l'observer. Attendant la suite... Enfin, s'il y en avait une... Finalement, elle se redressa pour aller sous la pluie, levant le visage vers le ciel. Le visage de l'adolescente semblait si paisible à cet instant, que le petit aigle parut fasciner. Il restait toujours sans voix. Fixant son interlocutrice, lorsqu'il rétorqua :

" La pluie a des effets bénéfiques sur les gens. Elle repose l'esprit, elle l'apaise, mais elle peut aussi le tourmenter. Entre autre, les gens qui n'apprécient pas du tout ce climat. Ceux qui préfère le soleil. Moi, ce que j'aime chez la pluie, c'est qu'elle permet de rester seul tout en étant entourer. "

Parfois, il était assez difficile de comprendre Enry, et sa façon de pensée. On ne suivait pas forcément sa logique, et parfois, -souvent même- les gens s'y perdaient. Et, souvent, une catégorie de personnes perdait patience et insultait notre jeune Stanley de fou. Ce qu'il n'était pas, bien heureusement. Le petit aigle plissa les yeux toujours en fixant sa préfète qui laisser la pluie pleurait sur elle, coulant silencieusement sur son visage. Enry finit par poursuivre, toujours nicher dans l'abri à la fixer :

" Et là, à quoi penses-tu ? "

Il avait simplement dit cela par rapport à la dernière phrase qu'elle avait rétorquer. Entre autre : qu'elle n'arrivait pas à aligner trois pensées sous la pluie. Il ne savait guère pourquoi il avait eu envi de poser cette question, peut être parce que cette phrase l'avait amusé.


{ hj - Mais de rien Julieteeeuh adorée ! Tout le plaisir a été pour moi ! J'ai permis à quelqu'un de récupérer un poste ! xD }


Dernière édition par Enry Stanley le Dim 5 Oct - 12:11, édité 1 fois
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Ξ Sujet: Re: Viiite, une cachette ! [PV]   Viiite, une cachette ! [PV] EmptySam 4 Oct - 17:54

[HJ : j'aime trop ton poste I love you]

Bien sûr, Juliet n'était pas du genre à deviner ce que les gens pensaient très forts mais n'osaient (ou ne voulaient) pas dire. En fait, ce n'était même pas sûr qu'elle remarque quoi que ce soit... Par exemple, ici, il aurait été vraiment incroyable que la petite Serdaigle se rende compte qu'Enry attendait une explication supplémentaire quand elle avait dit que c'était "formidable" qu'il aime la pluie. Bien sûr, intérieurement, elle avait bien compris que ses paroles étaient totalement inutiles et n'apportaient rien à la conversation (ce qu'elle détestait par dessus tout d'ailleurs), mais que voulez-vous qu'elle fasse ? Qu'elle dise "bon alors, tu oublies ce que j'ai dit, je recommence". Dans ce cas-là, il y aurait fort eu à parier que la deuxième tentative aurait certainement été plus catastrophique que la première. En fait, elle n'arrivait tout simplement pas à exprimer ce qu'elle pensait. Et ce n'était peut-être pas qu'à cause de la pluie... Elle avait souvent ce problème-là (qu'est-ce-que c'était plus facile à l'écrit !) et la pluie devait certainement accentuer cela. Dans ces cas-là, il ne fallait pas essayer de lutter contre la nature (de toute manière qu'est-ce-qu'elle aurait pu expliquer de plus à Enry ? Qu'elle n'avait pas l'habitude d'avoir une conversation sous la pluie battante ?) et il fallait juste se laisser aller... Et ce fut ce que fit la jeune préfète quand elle se leva pour pouvoir profiter pleinement de la pluie. Alors qu'il lui semblait qu'elle restait une éternité dans cette position, elle entendit de nouveau le garçon parler... Ses paroles pénétraient doucement le cerveau de la petite. Elles étaient profondes. Elles étaient intéressantes. Elles étaient justes. Exactement le genre de paroles que la petite aurait voulu savoir exprimer en langage parlé, sauf qu'elle n'arrivait pas à le faire. Elle n'arrivait qu'à faire des embryons de phrases qui pouvaient vouloir dire quelque chose si on avait un peu d'imagination et qu'on connaissait un peu la petite, et voilà quelqu'un qui arrivait exactement à exprimer ce qu'elle pensait ! C'était incroyable ! Elle en fut si surprise que sa bouche s'entrouvrit légèrement... On aurait pu croire qu'elle cherchait à boire l'eau de la pluie (ce qui n'était pas le plus pratique, il fallait bien l'avouer), mais en fait, elle essayait juste de pouvoir répondre quelque chose qui refléterait vraiment ce qu'elle pensait et qui serait à la hauteur de ce que dirait Enry.

"Et... Et..." Cela commençait bien, n'est-ce-pas ? "Je crois que ça peut apaiser et tourmenter en même temps..."

Et voilà, encore un truc incompréhensible si Juliet s'arrêtait là dans son explication. Remarque, quand on y pensait, les deux jeunes personnes disaient pas mal de trucs incompréhensibles ou du moins paradoxaux comme le jeune garçon qui disait que cela permettait d'être seul tout en étant entouré... Un peu le même principe que ce que disait Juliet. Sauf que la petite ne pouvait pas s'arrêter là. Elle faisait trop d'efforts pour essayer de concentrer son esprit sur une seule chose, ce qu'elle était en train de dire.

"Tu vois... Là, je suis apaisée..."

C'est sûr que pour être apaisée, elle l'était ! Elle disait tout cela avec le visage encore en direction du ciel, avec les yeux fermés, comme si la pluie allait lui donner une inspiration, alors qu'au contraire cela la perturbait...

"Mais la pluie me tourmente aussi, parce qu'elle m'empêche de parler... bien. Elle occupe tout mon esprit. En fait, c'est ça, on n'est pas seul quand on est sous la pluie..."

Les pensées de Juliet allaient à une allure que la petite ne pouvait plus suivre. C'est comme si la pluie permettait d'effacer les barrières entre l'inconscient et le conscient, que tous les souvenirs enfouis remontaient à la surface, que tous les désirs cachés faisaient soudainement leur apparition... Alors forcément qu'on est tourmenté. La petite en avait le tournis, même. Elle avait les yeux fermés et il lui semblait qu'elle tournait sur elle-même et tanguait dangereusement. Cette sensation de bonheur se transformait petit à petit en nausée. Vite, il lui fallait quelque chose pour la soutenir, sinon elle allait tomber. La jeune Serdaigle tendit un bras pour s'appuyer contre un mur, sauf qu'il n'y avait pas de mur. Alors elle trébucha à moitié et tomba par terre, aux pieds d'Enry, pile au moment où celui-ci lui demandait à quoi elle pensait, pile à ce moment donné.
Alors que la petite n'était précisément pas en mesure de répondre puisque la vitesse de défilement de pensées et souvenirs étaient trop élevée, cette phrase eut l'effet d'un bouton "pause". C'est-à-dire que son esprit s'arrêta sur un souvenir en particulier.

***


Vous voyez une petite aux longs cheveux chatains et ondulés, avec de grands yeux noisettes, pas plus grande que trois pommes, sachant à peine marcher... Cette petite tend les bras vers sa maman. C'est son but. Il faut qu'elle arrive jusqu'à sa maman pour lui faire un câlin. Et alors qu'elle n'était plus qu'à deux centimètres d'elle, qu'elle allait enfin pouvoir l'étreindre, sa mère se lève de sa chaise et dit :
"Ils sont trop longs, ces cheveux, faudrait les couper." Aussitôt dit, aussitôt fait, elle prend des ciseaux de couture, fait asseoir la petite Knightley sur ses genoux et voilà de longues mèches ondulées qui tombent sur le sol.

***


Juliet était bloquée sur ce souvenir. Elle aurait bien voulu dire autre chose, mais dans un phénomène étrange, toujours provoqué par la pluie, peut-être, elle sortit ces mots :


"Est-ce à cause de mes parents que je n'ai plus besoin d'amour ?"

Si Juliet avait pu se donner une gifle à ce moment-là, elle l'aurait fait. Sauf qu'elle ne pouvait pas le faire, elle était par terre en train de se demander qui est-ce-qui était en train de diriger ses pensées, et même ses paroles. Elle n'aurait jamais dit ça d'elle-même. Déjà, elle n'avait jamais fait une telle analyse de son propre comportement...
Finalement, cette pluie était-elle si bienfaitrice que cela ?
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Ξ Sujet: Re: Viiite, une cachette ! [PV]   Viiite, une cachette ! [PV] EmptyDim 5 Oct - 19:13

{ Moi j'aime trop le tien !!! Pourquoi je n'ai pas jouer avec toi plus tôt ? o___O }

Le jeune homme fixait toujours l'adolescente, détaillant son visage dans ses moindres traits, trouvant un soudain intérêt à sa personne. Pourquoi donc ? Alors que les propos de l'adolescente n'avaient rien de mirobolant ? Car, Enry avait toujours apprécier les personnes qui utilisaient les mots avec finesse et non avec simplicité. Cependant, il avait parfaitement compris que la pluie avait pour effet de troubler l'adolescente, rien qu'à voir son regard semi-perdu, on saisissait assez vite le fond de ses pensées. Enfin, pas totalement... Le petit aigle n'y déchiffrait pas grand chose. De la joie. De la joie, et de la joie. Mais était-ce le reflet réel des pensées de l'adolescente qui se trouvait en face de lui ? Lui qui n'avait pas l'habitude de s'intéresser aux autres, voilà qu'une fois de plus, il trouvait quelqu'un avec qui parler 'normalement'. Puisque lorsqu'il ne remballait pas trop la personne, cela signifiait -en général- que la conversation lui plaisait... Enry plissa les yeux, sentant l'eau coulait sur ses cheveux. Instinctivement, il passa sa main sur ses cheveux pour les plaquer d'avantage devant son visage. Un mur sombre et noir cachait ses prunelles couleurs ciel. Il cachait surtout ses yeux braquaient sur l'adolescente. Car pour lui, c'était en quelque sorte une honte que quelqu'un remarque qu'il appréciait quelqu'un. Qui dit apprécier, dit ami pas vrai ? Pas pour le petit Stanley en tout cas... Puis, la voix de l'adolescente transperça à nouveau la pluie, venant chatouiller l'esprit du garçon qui plissa à nouveau les yeux. Comment pouvait-on être les deux ? Et bien, pour Enry s'était presqu'aussi logique qu'une cerise ait un noyau. Et, ce point commun sur la réflexion qu'il avait avec Juliet le tourmenta, c'était le moins qu'on puisse dire. Après Alyss, il y avait Juliet. Finalement, il n'était pas le seul être à part sur cette terre. Et cette constatation la ravis, l'apaisa. Vous voyez, on peut être tourmenter, et apaiser en même temps...

Juliet vint avec une petite touche d'humour. Ainsi, elle avait du mal à parler même lorsqu'elle n'était pas sous la pluie. Un lointain souvenir lui vint en mémoire. Qu'est-ce qu'il avait changé depuis le temps... ! Lorsqu'il était arrivé à Poudlard, c'était à peine s'il articulait un mot, et s'il n'annonçait pas la phrase d'une traite. Il mâchait toujours longuement ses mots avant de dire sa phrase, et lorsqu'il parlait, s'était avec une lenteur plus qu'exagéré. Depuis qu'il avait fait la connaissance d'Heaven dans la volière, son caractère avait complètement changer. Mais ceci, seul sa famille et lui l'avait remarqué... Enry avait l'esprit ailleurs, sentant toujours la présence de Juliet non loin de lui. On avait l'impression qu'elle cherchait à boire la pluie, comme si elle était assoiffée. Elle cherchait quelque chose. Une réponse peut être ? À une question intérieur ?

Puis, quelque chose le sortit de ses pensées. Un poids qui venait de s'abattre non loin de lui. Un poids pas si lourd que cela, mais un poids qui raisonna sur les dalles arrachant un sursaut à l'adolescent qui mit un temps à comprendre que Juliet venait de s'écraser à ses pieds. Il baissa les yeux vers elle, haussant un sourcil puis l'autre, écarquillant les yeux par surprise. Mais bon, son expression ne pouvait pas être découverte par qui que se soit, sa mèche le protégeait très bien des regards indiscrets. Que faisait-elle par terre ? Avait-elle eu un malaise ? Les quelques secondes de silence qui suivirent le paniquèrent mais, à peine voulut-il se pencher pour voir comment aller l'adolescente, qu'elle releva légèrement la tête. Enry recula brusquement pour se remettre dans l'abri (espérant qu'elle n'avait rien vu de cet approche, parce que bon, un Enry qui aide quelqu'un, il faut le croire), aussi, il se cogna la tête, ce qui lui arracha un cri de surprise étouffé. Le petit son étouffé qui s'extirpa de sa gorge fut masquer par les clapotis de la pluie, à son grand soulagement.

Il ne fut pas très sur de comprendre le sens des propos de l'adolescente. Surtout parce qu'il ne la connaissait pas assez, mais aussi, parce que ses parents ne l'avaient jamais spécialement rejeté. Chez lui, cela avait été plutôt l'inverse. C'était Enry qui avait passer la plupart de son temps à rejeter ses parents. Le visage décomposait par la tristesse de l'adolescente l'obligea à vouloir dire quelque chose. Ne serait-ce que pour lui remonter le moral. Mais, étrangement. Rien n'en sortit. Il avait beau réfléchir. Il s'enfonçait encore plus...

" Je ... "

Bien... C'était la première fois de sa vie qu'il n'avait absolument rien à dire. D'habitude, il rétorquait une phrase cassante, ou encore, des mots neutres. Mais là, le néant... Parce qu'il n'arrivait pas à comprendre, et lorsqu'Enry ne parvenait pas à décoder un sujet, c'était la foire dans son esprit... Il était si con que ça ? Pour ne pas comprendre ce que ressentait l'adolescente ? C'était simple ! Un énorme vide avait grandis dans l'esprit de son aîné d'une année. Un vide béant, ouvrant sur un enfer flamboyant et crépitant. Elle avait mal. Elle souffrait. Ses parents étaient la causé principale. Voilà ce qu'on pouvait en déduire. Enry posa ses deux mains sur son visage pour plaquer encore plus ses cheveux contre son front, de tel sort qu'on ne voyait plus que ses lèvres qu'il mordait.

C'était stupide de rester à rien faire. Depuis un certain temps, il avait appris à parler plus librement, même si c'était pour remballer. C'était toujours parler. Et là. Les mots ne sortaient pas. Rien le vide, le néant ! Mais... Comment une simple question pouvait-il le mettre à plat comme ça ? Peut être parce qu'il venait de remarquer que depuis tant d'année, il avait fait vivre un calvaire à ses parents ? Non, pas tout à fait. Puisqu'il l'avait su dès l'instant où il avait commencé à les remballer lorsqu'ils disaient la moindre connerie amusante !

" Plus besoin d'amour ? Si tu n'avais vraiment plus besoin d'amour comme tu dis. Tu n'aurais pas d'amis. Tu serais toujours dans ton coin. Je pense pas que tu n'es pas du tout d'amis. Du moins, c'est ce que ton visage montre. Tu es triste, mais, tu arrives parfois à être heureuse à l'aide de ces gens. "

Ah ah ah... Qu'est-ce qu'il ne fallait pas dire pour aider les autres. Certes, il l'avait dit cela d'une manière sèche. Mais, pour lui, l'amitié c'était pas grand chose. Même s'il y avait quand même des gens qu'il appréciait. Que faire ?
Enry se pencha légèrement, l'eau dégoulina de plus belle sur ses cheveux couleurs corbeaux. Il approcha ses doigts du visage de la jeune fille pour lui soulever le visage, -vu qu'il la surplombait largement, on avait l'impression qu'il la regardait d'un air hautain. si vous ajouter en plus ses yeux maquillés de noirs- puis il lui dit :

" Arrête de te noyer dans le passé, c'est complètement ridicule ! Non. Pitoyable ! "

De lui dire ça comme ça, c'est comme si les deux adolescents c'était toujours connu. Ce qui n'était pas vraiment le cas...
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