Le blaireau, le serpent, et le truant.[PV Jack]

L’une des principales qualités de Siegfried était la patience. Il savait que pour mener à bien certains projets, il était primordial de savoir attendre le bon moment, la bonne opportunité, de guetter un geste de relâchement de son adversaire. Cela faisait plusieurs semaines qu’il avait évoqué la possibilité de pénétrer le coffre que son tuteur gardait secret à la banque des sorciers. L’opportunité se présenta d’elle-même, un jour que Siegfried brisa son chaudron en tentant une expérience malheureuse. Dès lors, il écrivit à son tuteur qu’il souhaitait aller au chemin de traverse un week end prochain pour en acheter un autre. Siegfried informa Jack de la chose, et il conseilla de faire ce qui devait être fait. Mc Doyle vint chercher Siegfried directement à Poudlard, durant le voyage, il se répéta mentalement comment il allait s’y prendre pour s’emparer de certains objets nécessaires à la bonne réalisation de son projet. Pour les cheveux, ca avait été réglé depuis longtemps. Mais pour la clef… Siegfried Savait que son tuteur gardait toujours la clef sur lui lorsqu’il était hors de chez lui. Il allait aussi falloir trouver un moyen de lui semer compagnie.
Une fois le voyage terminé, et une fois engagés sur le chemin de traverse, Mc Doyle donna une bourse de galions à Siegfried.

Mc Doyle : « Tiens, va t’acheter ton chaudron, et choisi le bien, moi je ne m’y connais pas assez bien, et puis, ce sont tes affaires. Tache d’y faire plus attention à l’avenir. Moi je dois régler quelques affaires. »
Siegfried: « Ah, euh, ok, merci, je… Hey. ! »
Mc Doyle » : « Ah ! Mais fait donc attention, tu as tout renversé par terre, attends. »

Mc Doyle s’agenouilla pour aider Siegfried à ramasser les galions, et à les remettre dans la bourse. En se relavant, Siegfried se cogna contre lui.

Mc Doyle : « Et bien, que t’arrive t il ? Tu es bien maladroit aujourd’hui ! Je t’ai connu plus sur de toi. »
Siegfried : « Excusez moi, c’est le voyage… Je suis engourdi par le voyage, c’est tout. »
Mc Doyle : « D’accord… Bon, nous nous retrouverons ici dans une heure, dépêche toi. »

Siegfried se retrouva donc séparé de son tuteur, il joua quelques instants en lançant la bourse en l’air, et puis il l’ouvrit, il en tira quelques pièces, et puis, il en tira un trousseau de clef.

Siegfried : « T’inquiète pas vieux crouton, il le reste bien assez d’agilité pour te piquer tes clefs. »

Siegfried identifia immédiatement LA clef qui l’intéressait parmi celles qu’il venait de voler à son tuteur.

Belle journée en perspective, Jack allait pénétrer de façon non légale dans un coffre où il ne devait pas se trouver. Non, ce n'était pas un braquage à proprement parler, simplement une visite afin de découvrir certaines choses. Le jeune homme était accompagné de son oncle, William Chandlers, l'homme qui allait aider les deux enfants et prouver, une fois de plus, que la banque des gobelins avait ses failles. Mais avant de rejoindre le chemin de Traverse, l'oncle et son neveu avaient rejoints le Chaudron Baveur à pieds. Ils en avaient profité pour discuter de Siegfried, Jack voulait exposer ses idées à un homme intelligent, réfléchis et qui connaissait beaucoup plus de choses que lui. La baguette, la ressemblance et le comportement de Chatiel...les pièces d'un puzzle qui semblait complexe, mais qui amenaient à une vérité unique et qui, en vérité, était si simple. La discussion dura, ils exposèrent leurs hypothèses. William tentait surtout d'aiguiser l'esprit de son neveu. Il était sur la bonne voie...

Le Chemin de Traverse était toujours aussi peuplé, le duo traversait la foule en jouant des coudes à la recherche du jeune homme de Serpentard. Quand ils le trouvèrent, ils se séparèrent. Jack s'éloigna jusqu'à l'entrée d'une boutique de vêtement alors que son oncle se rapprocha du jeune Siegfried. Alors qu'il se trouva à sa hauteur, il lui attrapa délicatement le bras et l'entraîna avec lui au milieu de cette foule immense.

William : Ne t'inquiète pas, ce n'est que moi. Jack n'est pas loin, il nous attend plus loin. Par contre j'espère que tu as ce que je t'ai demandé, sinon cela ne sert à rien.

Cela était étrangement étrange, il avait accepté la demande de deux gamins, il avait accepté de mettre la vie de son neveu en danger. Il avait tout prévu pour que rien ne tourne mal, mais il y avait toujours des imprévus...d'ailleurs c'était ça le problème : les imprévus. Il y avait d'ailleurs un théorème qui parlait de cela, les moldues l'appelait la Loi de Murphy ou, plus couramment, la loi de l'emmerdement maximum. Si quelque chose de mal peut se produire, cela arrivera. Cela résumait parfaitement cette loi et cette idée des imprévus. Mais le mieux était de penser positivement et de se dire que tout allait bien se passer.

William : J'espère que tu es prêt, jeune homme. On va bientôt passer à l'action.

Sans attendre de réponses de la part de Siegfried, William continuait de le traîner par le bras jusqu'à l'amener à l'intérieur d'une boutique dont Jack tenait la porte d'entrée. Le duo continua jusqu'aux cabines d'essayages tout en étant suivi du jeune Poufsouffle. Bientôt, ils se retrouvèrent serrer à trois dans une petite cabine qui était conçue pour une personne.

Jack : On est un peu à l'étroit ici, vous ne trouvez pas ?
William : Oh, ne t'en fais pas, on ne reste pas longtemps. Alors, Siegfried, où sont-ils ?

Siegfried : « J’espère vraiment que vous savez ce que vous faites. »

Pourquoi une boutique de vêtements ? Le plan de William chandlers était décidément on ne peut plus opaque pour le jeune serpentard. Sans attendre, il sorti quelques cheveux de son tuteur qu’il avait prit soin de coincer entre 2 pages d’un carnet, et surtout, il présenta le trousseau de clefs contenant LA clef du coffre.

Siegfried : « Tenez, c’est celle la… Très franchement, j’aimerais en savoir plus sur la façon dont vous pensez procéder. Oh, dernier détail, on a juste une heure… »

MC Doyle lui avait bien dit « je te retrouve ici dans une heure ». Tout retard serait suspect. Ils se retrouvèrent donc tous les 3, collés, serrés dans cette cabine trop étroite pour eux, cherchant à prendre le moins de place possible, William commença à trafiquer les cheveux.

Siegfried : « Hey ! Quelqu’un m'a peloté le cul là ! »
Jack& William : « C’est pas moi ! »
Une voix masculine venant de l’extérieur de la cabine : « Oh, pardon, je me suis trompé de cabine. »
Jack : « y a pas de mal. »
Siegfried : « Hey ! Y a pas de mal… y a pas de mal… c’est pas toi qui vient de te faire tripoter par un vieux pervers. »
William : « Bon vous vous taisez vous deux, j’essais de me concentrer, vous allez nous faire repérer ! Ca va devenir risqué. »
Siegfried : « Non mais attendez, c’es la survie de mon cul qui devient risquée là. »
Vendeuse toujours à l’extérieur de la cabine : « Mais qu’est ce qui se passe la dedans ? »
William+Jack+Siegfried : « rieeeeeen !!!!! »
Vendeuse : « Eh bon ? Ok… Dégueulasses… »

Les 3 compères firent enfin silence, Siegfried et Jack fixaient William.

Siegfried : « Alors, vous vous en sortez ? »

Oui, parce qu’il ne fallait pas oublier qu’ils n’étaient pas venus là pour se taper un câlin à trois dans une cabine d’essayage. Non, ils avaient une banque à infiltrer… Et… Franchement… Siegfried doutait vraiment que cela puisse bien se passer.

Ils étaient collés les uns aux autres alors que William mettait les cheveux de McDoyle dans une fiole qu'il tendit à Siegfried. Il en sortit une deuxième, mais cette fois-ci ce fut pour Jack.

William : Ecoutez-moi bien. Ce sont des potions de polynectar pour une durée de moins d'une heure, c'est largement suffisant. Bien, Siegfried, tu seras McDoyle, tu le connais mieux que nous, donc ça passera mieux. Jack, tu seras également un auror, un bleu, un dénommé...Teddy.
Jack : Teddy ? Teddy comment ?
William : Teddy Ficil.
Jack: Ce n'est pas que je sois difficile, c'est juste que je veuille son nom en cas de besoin.
William : Ficil...c'est son nom. Monsieur Ficil. Moi ça sera Monsieur Golo, Henry Golo.
Jack : J'aurais plus vu un nom du genre...Vincent Tim...comme tes blagues et tes plans.
William : Tu vois, tu le portes bien ton nom.
Siegfried : Vous n'avez pas fini avec vos jeux de mots bidon ! On est encore à l'intérieur de la cabine je vous rappelle.
William : Et tu voudrais être Alex...Terrieur. Elle était bonne celle-ci ! Ça me fait penser qu'un jour une femme en est morte de rire.
Jack : Je présume qu'elle s'appelait Adèle.
William : Non, pourquoi ?
Jack : Parce qu'elle est morte Adèle...mortadelle.

Et voilà que l'oncle et son neveu, après un regard sérieux, éclatèrent de rire à l'intérieur de la cabine, ce qui était loin de rassurer la vendeuse qui était encore à côté. Alors que les deux étaient hilares, Siegfried avait gardé son sérieux et il avait de bonne raison de s'inquiéter du plan de l'oncle de Jack quand on voyait leurs petits amusements. Mais rapidement, ils reprirent leur sérieux...ou presque. William avait enfin sortit une troisième fiole et la bu d'un seul coup.

William : Bien, c'est à vous de boire vos fioles. Par contre, retirez vos vêtements si vous voulez les garder pour après...vous allez prendre plusieurs centimètres d'un coup.

L'oncle de Jack avait terminé sa transformation, il ressemblait désormais à un homme un peu plus âgé aux longs cheveux noirs et aux yeux marron. Ils purent constater que William avait prévus son coup puisque ses vêtements collèrent parfaitement à la taille. Il sortit de la cabine pour aller prendre des affaires que les deux garçons allaient mettre. Ces derniers, qui étaient encore dans la cabine se regardèrent mutuellement avec un air dégoulinant. Ils allaient devoir...nooooon, ils n'allaient pas faire ça !

Jack : Euuuuh...
Siegfried : Pas mieux de mon côté.

Ils avalèrent chacun leur salive avec difficulté et se tournèrent le dos mutuellement. Ce fut avec des gestes lents qu'ils enlevèrent leurs vêtements petit à petit.

Siegfried : Je te promets que si tu racontes ça à qui que ce soit, je te tue !
Jack : Oh, ne t'en fais pas, je ne vais pas me vanter de ça...quoi que je pourrais le faire auprès de Heaven. J'ai remarqué qu'elle te collait souvent.
Siegfried : Quoi ?
Jack : Ne fait pas l'innocent, ça sent l'amour entre vous deux !
Siegfried : Je suis capable d'aller le raconter à Wendy...
Jack : Tu as gagné...on aurait dû t'appeler Roland...

Ce fut avec difficulté que les deux garçons se retrouvèrent avec seulement leurs chaussettes et sous-vêtements. Sans attendre plus longtemps, ils burent chacun leur fiole et, après transformation ils enfilèrent les vêtements que William leur avait tendu à travers le rideau de la cabine. Quelques minutes plus tard, trois aurors sortirent d'une boutique de vêtements avec un sac sous les yeux interloqués d'une vendeuse qui ne comprenait pas ce qui se passait. Ils dirigèrent vers la banque, McDoyle (alias Siegfried) en tête du trio qui était fermé par un certain Henry (alias William).

Alors qu'ils s'approchaient de gringotts, un groupe de sorciers musiciens jouait devant la banque et sous les protestations de gobelins pas véritablement heureux.

Siegfried une fois la transformation terminée se palpa les bras, passa les mains sur son visage… « Ce n’est pas mon corps, ce n’est pas ma peau… ». Lui qui supportait déjà mal les adultes en général, se transformer en MC Doyle n particulier, c’était à la fois une torture et une humiliation. Siegfried ne voulait pas devenir adulte, et là, l’oncle de son allier l’avait forcé à en devenir un. Avant de quitter la boutique, il attrapa William par l’épaule et lui lança un regard noir.

Siegfried : « Ne refaites jamais ca… La prochaine fois que vous voulez faire de moi un adulte, je veux être prévenu. Je veux être prévenu pour pouvoir vous dire ‘pas question’. J’aime avoir la taille de me faufiler partout, j’aime avoir une voix fluette, j’aime ne pas avoir de cholestérol dans mes veines, et j’aime avoir une eau à utiliser biactol. »
William : « Ah, ne t’en fais pas mon garçon, tu ne resteras pas longtemps come ca. Il te restera de longues années avant de connaitre les joies qui font l’homme. Trouver un travail, acheter une maison, ton premier verre d’alcool, ton premier cigare, ta première cuite, et enfin, ton premier divorce. »
Siegfried : « Je ne serais jamais un adulte. »
Jack : « Mince, et moi qui rêvais d’être ton témoin de mariage lorsque tu épouserais… »

5 minutes plus tard, les 3 compères arrivaient à la banque, Jack se tenait le visage endolori, et le nez écrasé.

Jack : « Putain, mais ca va pas, tu m’as pété l’nez. »
Siegfried : « C’était pour t’empêcher de dire n’importe quoi. »
Jack : « Arrête de te la jouer insensible, Je te connais par cœur. »
Siegfried : « Non c’est moi qui te connais par cœur. »
Jack : « Si tu mens, je suis là pour t’essuyer la bouche. »
Siegfried : « Si tu vas dormir, je suis là pou te raconter une histoire ! »
Jack : « SI TU PRENDS UNE DOUCHE ! J’ACOURE POUR… »
William : « Ah non, AH NON ! Vous allez la fermer vous 2 ! Si je vous mets un bon gros pain sur la tète, à chacun, vous allez enfin vous taire ? »
Jack : « Parjure. »
Siegfried : « Félon. »

En arrivant aux abords de la banque, leurs voix dissimulées par le bruit des musiciens qui dérangeaient tant les gobelins, Siegfried se tourna vers William.

Siegfried : « Il y a quand même un problème. Moi je ne suis jamais venu ici, MC Doyle ne m’a jamais emmené avec lui. Je, Je ne suis pas un habitué des lieux, je ne sais même pas à quel guichet je dois m’adresser… Si je me plante, ca va paraitre louche. »

William : Pas besoin de guichets. Nous sommes du ministère, nous sommes des aurors, nous sommes la loi. Va tout droit et n'hésite pas, tu as tout ce qu'il te faut : le numéro du coffre et la clé. N'oublie pas, il ne faut surtout pas hésiter et te montrer froid, soit McDoyle...un mec pas super sympa et manquant énormément de compassion.

Alors qu'ils s'approchaient de la banque, Jack restait intrigué par ce groupe musical qui faisait un boucan d'enfer. En s'approchant plus près, il remarqua que des gobelins tentaient de les empêcher de rentrer dans la banque. Cela semblait bizarre. Le jeune garçon, qui avait un corps d'adulte, avait la drôle d'impression que son oncle préparait un sacré tour aux gobelins. Il ne s'attarda pas plus longtemps sur cela. Voilà qu'ils grimpèrent les marches de la banque et Jack sentit une drôle de sensation au creux de son estomac. Il avait peur. Peur de se faire prendre, peur que tout cela rate, peur pour lui, son oncle et Siegfried. Mais malgré cette peur, il n'avait pas envie de reculer, il avait peur des évènements qui pouvaient se produire à l'intérieur de cette banque, mais pas assez pour reculer. Il avait envie de continuer, il avait promis à son ami de l'aider jusqu'au bout et il allait le faire.

Le trio faisait enfin son entrée à l'intérieur même de la banque, Siegfried à leur tête. Jack était déjà venu ici il y avait de cela quelques années et rien n'avait changé. Il avait l'impression que l'endroit était plus agité que dans ses souvenirs. Il fallait reconnaître que rien ne tournait droit ces derniers temps et avec la cohue qui se trouvait dehors...mais il y avait cette ambiance malsaine que Jack ressentait, une sorte de force oppresseur et il n'avait pas l'impression que cela venait de sa peur. Son regard tourna de droite à gauche, il jetait des coups d'oeil partout et, de temps en temps, à son oncle. Ce dernier ne semblait pas paniqué, il devait avoir l'habitude de ce genre de situation. Quant à Siegfried...il ne savait pas, il ne voyait que son dos. Il fallait espérer que ce dernier sache bien jouer la comédie, sinon ils allaient se retrouver dans de beaux draps.

Ils marchèrent jusqu'au bout du grand hall, là où se trouvaient de nombreuses portes pour les nombreux clients. Alors qu'ils s'approchèrent d'une des portes, un gobelin commença à se mettre sur leur trajectoire. Ça allait donc vraiment commencer...et peut-être finir rapidement. Tout allait reposer sur Siegfried, il allait devoir être déterminé pour pouvoir passer cette première « épreuve ».

Le gobelin qui se présenta à eux leur barra le passage, et les dévisagea de la tête aux pieds. Siegfried pensa un instant que ces créatures seraient peut être capables de percer la magie de leurs transformations. Et puis… le gobelin parla.

Gobelin : « Monsieur MC Doyle… Cela fait bien longtemps que nous ne vous avions vu… Et vous êtes accompagné… »

Siegfried du faire un effort pour ne pas paraître surpris. Il devait se rappeler toutes les secondes qu’il avait les traits et même la taille de MC Doyle. Les mêmes rides, la même voix, et ceux pour une durée limitée, il ne fallait pas perdre de temps. Ce gobelin le connaissait, il ne fallait pas avoir l’air de parler à un étranger.

Siegfried : « Oui, ces hommes doivent venir avec moi pour… inspecter LE coffre… »
Gobelin : « Et je suppose que… Monsieur MC Doyle… A la clef… »
Siegfried : « Evidement ! Tenez. »

Siegfried tendit la clef au gobelin en s’efforçant de garder un air supérieur et sur de lui, comme le serait son tuteur. Le gobelin grimaça, et prit la clef.

Gobelin : « C’est la premier fois que vous êtes accompagnés Monsieur MC Doyle, je suis surpris. »
Siegfried : « Ce sont des agents du ministère, ils vont m’aider à contrôler le contenu du coffre, ainsi que certains systèmes, c’est une visite de routine. »
Gobelin : « Oui, je comprends. Je me souviens aussi que nous arrivons bientôt à l'échéance. Je comprends que vous fassiez intervenir des agents du ministère pour contrôler l’état du coffre, mais je vous prie de bien vouloir croire que votre visite est bien inutile. Rien ne sort de notre banque sans que nous le sachions. Voici d’ailleurs, l’inventaire de ce que le coffre doit contenir. J’en profite pour vous rappeler que vous devrez nous remettre la clef lorsque l’échéance sera arrivée, et nous la remettrons à son prochain propriétaire. »
Siegfried : « Oui, évidement, tout ceci était convenu. »

Le gobelin leur fit signe de le suivre, ils embarquèrent tous les 3 dans un chariot qui traversa les couloirs blindés de la banque. Tandis que le gobelin conduisait le wagon, Jack jetait des regards interrogateurs à Siegfried. Qu’est ce que c’était que cette histoire d’échéance ? Siegfried n’en savait rien. Un élément leur échappait… L’échéance de quoi ? Il tenait fort sous son bras l’inventaire que le gobelin lui avait remis, il brûlait d’envie de le consulter, mais il n’osait, de crainte que cela semble suspect. MC Doyle connaissait certainement par cœur le contenue du coffre. Non, patience, il fallait attendre d’être dans le coffre. Le gobelin fini par stopper le wagon, ils descendirent touts, et une fois le coffre ouvert, Siegfried se tourna vers William.

Siegfried : « Pendant que nous allons inspecter l’intérieur, voudriez vous bien inspecter les verrouillages et les systèmes de sécurité de l'extérieur avec notre guide gobelin. Et tachez de bien tout vérifier, prenez votre temps si il le faut ! »

Oui, tandis que William retiendrait le gobelin à l’extérieur, Siegfried aurait tout le temps d’inspecter l’intérieur avec Jack.

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