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 Un hameau où Il demeura.

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Un hameau où Il demeura. Empty
Ξ Sujet: Un hameau où Il demeura.   Un hameau où Il demeura. EmptyJeu 1 Jan - 3:26

Les volutes noires aux acres odeurs de tabac mêlées aux herbes sans nom des forêt du nord, dansait gracieusement dans l’air, toutes droit sortie de la bouche fine et rose d’un vieillard qui tenait sa pipe avec indolence, assit sur un banc situé devant une maison au milieu de nul part. Sur une presqu’ile pour tout dire, aux abords rocheux et coupant qui s’amusaient à briser les vagues dont les morceaux volaient en goutte blanche et retombait dans la mer en amenant quelques mousses tout aussi blanchâtre avec elles. Il faisait froid, malgré le soleil qui était bien présent, réchauffant quelques peau la peau du vieillard qui scrutait l’horizon à travers l’épaisse fumée. Le bruit métronome des aléas de la mer le berçait dans ses pensés avec une bienveillance presque inquiétante.

Cinq années que Mr Flynn vivait céans, cinq année qu’il entendait l’eau faire ses caprices sur les flanc rocheux de sa demeure, c'était à le rendre fou…et fou, il l’était à sa manière. Il avait constamment besoin de bruits les plus réguliers possible. Il avait toujours dans la grande poche de sa bure, un petit objet d’origine moldue, qu’il avait remarqué la premiere fois lors d’un concerto au piano. L’objet simple d’apparence, mauve claire et de forme plus ou moins rectangulaire, avec en son haut un cadran rond facilement tournable a la barrette noire qui indiquait la puissance du murmure, ainsi qu’en son bas, ce qu’un membre du ministère avait qualifié de baffle. Il avait apprit à se servir de l’engin avec habileté, le reglement en fonctions de ses humeurs. Tantôt, lorsqu’il allait se placer confortablement dans une position de songe, afin d’atteindre le sommeil d’un coup de paupière, il le réglait sur « largo » avec une puissance de 52 « clac » par minutes. Parfois, lorsque son cœur battait à sortir de sa cage thoracique a la suite de quelques emportement, la plupart du temps duent à un article de « l’immonde torchon pour sorcier crédule », il plaçait l’aiguille plus haut, allant jusqu'à « allegro 132 » et même « 152 ». Au-delà, le bruit l’agaçait.

A vrai dire, il n’aimait pas spécialement s’en servir, et c’est pour cela qu’ il avait emménagé au bord de mer, loin des sorciers qui, avec les années, l’exaspéraient de plus en plus. Ah que l’eau est douce et que le plaisirs est simple…rien d’autre ne le mettait tant en extase que sa pipe et l’horizon vide et morne d’un océan sans fin, si ce n’est la rosée du matin dans les parcs pour moldus de Londres. Il prit une seconde bouffé de fumé qu’il recracha en formant un « O » parfait avec ses lèvres, jouant quelques peu des joues pour donner à sa fumée la forme d’une sirène, qu’il fit nage dans l’air a l’aide de sa baguette. La mer semblait calme, trop… et Theobaldus de manqua pas, lui aussi de le remarquer. Plus un bruit et le froid, comme si des détraqueurs eut apparut dans le paysage, sauf que la lumière demeurait. Mister Flynn frissonna. Ni le froid, ni l’humidité n’avait causé tel frémissement. Le calme, la pire des hantise d’un être froid et méchant par moment, qui ne pouvait combler les moment de vide que par une grandiloquence exaspérante. Ses yeux devinrent plus noires qu’a l’accoutumé, il inspira encore et recracha à nouveau, mais au lieu de prendre la couleurs du tabac, noire mais transparente, la fumée fut opaque et une seconde fois, le vieillard frissonna.


- Allons Theobaldus ! Reprenez vous…

Il parlait seul et se vouvoyait lui-même avec un facilité déconcertante, comme s’il eut été normal que se parler à soit même et de se faire quelques politesses.

- Maudites vagues traîtresse ! Que n’avez-vous continuer à jouer avec la roche ? Si vous voulez me rendre dément continuez vos intrigues, bougresses.

Il soupira, jetant à la mer un regard méprisant, comme s’il eut s’agit d’une personne. Malgré les menaces, aucun bruit ne vint troubler le parfait silence qui régnait étrangement. A vrai dire, une oreille plus jeune aurait perçu des bruits pas si lointain, mais le temps fane les sens autant que la jeunesse exacerbe les émotions.

- Très bien je…

L’homme semblait prit d’une soudaine panique et tira de sa poche le métronome mauve clair qu’il régla avec négligence sur « Lagio 44 », soit, à une des plus basse fréquence.

- Que vous êtes ridicule Theobaldus Flynn…après tant d’année vous voila encore à chasser le silence.

Il Parlait de lui comme s’il était quelqu’un autre l’aidait à admettre ses propres peurs, et toute la démence de l’homme se lut dans son visage, à l’instant où il se répondait à lui-même.

- Après tout, c’est gens qui me jugent s’il savaient eux ! Ce qu’est passer quinze années de sa vie d’un un lieu noir et silencieux. Silencieux à en mourir…avec comme seul pause lorsqu’un garde hautain vous porte la nourriture, vous jette un bol en métal aussi glacial que son humeurs et que votre cellule. L’on peut supporter aisément la torture avec un peu de ténacité, mais lorsque l’esprit n’est jamais alimenté, l’on finit par mourir, par crever en soit même, comme un gamin qui souffre d’avoir quitté le ventre de sa mère… Diantre que je hais ces idiots qui n’ont pas comprit et que je m’en veut de ma propre bêtise. Se damner pour des idéaux, certes noblement intéressant, mais qui ne pouvaient aboutir tant ils étaient avant-gardistes. Dois-je donc être torturer d’avoir voulut aider les sorciers du monde et servit un homme de talent, plus génial et grand que l’est le Seigneur des Ténèbres ? Certes ces crimes…

Il regarda autour de lui pour voir si personne ne l’écoutait tandis que le « clac » du métronome venait ajoutait à ses mots de l’éloquence.

- …ces crimes je l’ai aient commit, j’en fait foi…quel affable menteur je suis ! Mais il me fallait trahit, être félon à mes convictions car la peine valait cent fois les crimes. Et pourtant les mots me restent en tête tant d’année après comme une douce symphonie de l’horreur lorsque ce jeune fonctionnaire idiot, incapable de comprendre la force de notre but m’a condamné à vie à rester enfermé dans les murs d’un prison que j’avais moi-même aidé bâtir. Nurmengard dont je vit les portes s’ouvrir avec cet écriteau qui nous narguaient et galvaudait avec mépris un adage que nous avions brandt fièrement « Pour le plus grand bien ». Où est le bien à étouffer un génie ? Et pourtant…la solitude me pèse de plus en plus avec cette horrible mer qui se joue de moi comme archet se joue du violon en s’arrêtant brusquement le vacarme de sa vie. La garce ! qu’elle brûlent en enfers pour m’avoir maintes fois réveillé en pleine nuit par son silence trop pesant et lourd. Non ! Je ne veux pas y retourner !

Un spasme avait parcourut sa tête qu’il tourna avec brutalité.

- Et regardez moi, je parle seul comme un sorcier bon à interner. Je veux revoir le monde, parler à nouveau, je n’en puis plus d’être seul et vieux, craint de des imbéciles de moldu qui peuplent cet imbécile de village.Demain, j’enverrai un hibou qui déterminera mon avenir. Je ne veux pas mourir ici, et même à la grande rigueur ne pas mourir du tout.

Il sourit, satisfait de ses bon mots, et dans un geste gracieux, quitta le banc pour entrer dans la petite maison qui semblait à moitié en ruine, de son pas claudiquant, se tenant fermement à sa canne.

Ainsi reparut Theobaldus Flynn.
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