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Ξ Sujet: De l'air ! [PV Enry =D] Ven 9 Jan - 22:09 | |
| Pfff, cette rentrée, alors... Juliet avait l'impression de faire un effort phénoménal pour la surmonter. Déjà, elle prenait sur elle-même pour paraître à peu près normale auprès des premières années qu'elle ne voulait pas voir fuir compte-tenu de l'ambiance très spéciale de Poudlard (si en plus ils se rendaient compte que leur préfète était complètement à la ramasse, ça n'arrangerait certainement pas les choses). Puis, tous ces cours à supporter. Oui, à supporter, vous avez bien entendu. Jamais Juliet n'avait eu à "supporter" un cours. Même ceux de Rogue... Bon, ok, ceux d'Ombrage, je vous l'accorde. Mais pour ce qui était des cours de Rogue, la petite ne s'ennuyait jamais, car ce prof était tellement mystérieux et tellement injuste, que cela donnait toujours matière à réflexion et à laisser vagabonder l'imagination. Mais là, pas cette année. Depuis que Dumbledore était mort, elle n'arrivait pas à se remettre dans le truc. Le cours d'Etude des Moldus était insupportable. Obligatoire, et insupportable. Mais elle ne pensait pas cela forcément parce qu'elle était d'origine moldue, il se serait inscrit dans un autre contexte, cela serait passé, et Juliet se serait simplement étonnée que des gens puissent avoir un esprit si fermé, et se serait mise à imaginer qu'est-ce-qu'il y avait eu dans leur vie pour qu'ils soient frustrés à ce point. Cette année, elle n'avait même plus envie de se poser la question. Elle était peut-être juste dégoûtée. Dégoûtée par la société. Ou non, pas par la société, mais par le chemin dans lequel elle s'était engagée. Elle commençait enfin à comprendre à quel point cette guerre était la pire chose qui puisse arriver (ce n'était pas trop tôt !). Et puis, à propos, elle se sentait trop ignorante par rapport à tout ça, elle ne faisait que voir les gros titres des journaux que les élèves lisaient le matin, et elle ne comprenait rien. Tout lui échappait. Et elle regrettait de ne pas avoir pu parler à Dumbledore lorsqu'il était vivant... Cela ne lui avait jamais traversé l'esprit avant, mais maintenant qu'il était mort, c'était devenu comme une obsession. Elle le cherchait partout, elle le voyait partout.
Et un jour qu'elle se promenait dans le château et qu'elle avait l'impression de voir un pan de la robe de Dumbledore disparaître de chacun des tableaux devant lequel elle était, elle faillit pousser un énorme cri. Un cri pour exprimer tout ce qu'elle ressentait depuis cette rentrée et qu'elle n'avait pas pu exprimer. Mais elle ne pouvait pas. Les couloirs étaient remplis d'élèves, dont un certain nombre de Serdaigle, et elle se devait de se contrôler. Elle se disait que s'ils voyaient leur préfète péter un câble, ce ne serait certainement pas bon pour le moral. Et pourtant, elle en avait tellement envie, tellement besoin. Il fallait qu'elle crie. Qu'elle fasse sortir tout ce qu'elle avait sur le coeur. Vite, la solution était de sortir. Elle serait bien partie en courant, la petite, mais elle ne pouvait pas, encore ce fichu rang à tenir. Elle prit donc une grande inspiration, souffla calmement et essaya de marcher d'un pas rapide sans avoir l'air stressée. Une fois en dehors du château, elle osa relâcher un peu sa respiration, qui devient plus saccadée (c'était qu'elle commençait à étouffer, cette petite !)
Arg ! Le parc était bondé de monde ! Le lac, ça semblait être la même chose... Viiiite, un endroit où il n'y avait persooonneeee ! La respiration de la petite se fit de plus en plus haletante. Il fallait qu'elle trouve une solution, et vite. Elle marchait instinctivement en essayant de réfléchir, mais elle n'y arrivait pas. Son cerveau était trop brouillé. Elle continua de marcher, marcher... Et où ses pas la menèrent ? Au terrain de Quidditch. Ben ça alors... Est-ce-que c'était un signe ? Non, ce n'était pas le moment de se poser ce genre de questions. Finalement, ses pieds avaient bien pensé, car il n'y avait personne au terrain de Quidditch. Les entraînements n'avaient pas encore commencé. La petite put enfin se mettre à courir, et se dirigea vers les gradins, montant les marches quatre à quatre et manquant deux fois de se casser la figure.
Arrivée en haut, elle monta sur un siège, regarda le paysage qui s'étendait devant elle, et cria. Un long cri. Jusqu'à ce qu'elle n'ait plus de souffle. Jusqu'à ce que tout ce qui lui pesait se soit envolé. Il fallait que ça parte. Loin, bien loin. Que ça ne revienne jamais. Heureusement qu'il n'y avait personne, sinon il aurait certainement eu les tympans bien abîmés. C'était la première fois de sa vie que Juliet criait. Ou du moins, criait de cette manière. Elle avait toujours réussi à évacuer toutes les choses pesantes d'une manière ou d'une autre. En écrivant, par exemple. Ou en disant tout ce qui lui passait par la tête. Mais là, elle n'y arrivait plus. Elle ne pouvait plus dire tout ce qui lui passait par la tête en cette époque dangereuse. Et même si elle écrivait toujours, cela ne faisait qu'accentuer toutes les choses qui lui pesaient.
Elle fut finalement obligée de s'arrêter, n'ayant plus de souffle. Elle sentit l'air frais emplir ses poumons, et se sentit plus légère. Comme si elle n'avait pas réellement respiré, auparavant. Mais tout à coup, elle se sentit épuisée. Comme si en évacuant tout ce qui lui pesait, elle avait évacué toute son énergie par la même occasion. L'énergie de Juliet, dilapidée aux vents, c'était triste... La petite s'assit lourdement sur le siège sur lequel elle était précédemment debout, et ferma les yeux. Le vide dans sa tête. C'était si agréable... Ne penser à rien. Ni à cette guerre, ni à son origine moldue, ni à ses faux-papiers, ni à Dumbledore... Une courte pause. Qui permettrait de repartir. Du moins, elle l'espérait...
[HJ : Désolée, t'as encore droit à une Juliet déglinguée... >_<]
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Ξ Sujet: Re: De l'air ! [PV Enry =D] Dim 18 Jan - 14:25 | |
| Un peu d'air frais ne fait pas de mal, surtout lorsqu'on se sent oppresser, écraser par l'ambiance du château. Poudlard avait changé, c'était certain. Et, s'il n'avait pas rassurer sa mère, il ne serait probablement plus ici. Alors... Pourquoi regrettait-il au fond de lui de ne pas avoir écouter sa mère et d'être rester à la maison ? Avait-il trop peur de retourner dans son pays natale ? L'Irlande était un pays aux paysages enchanteresses, aux couleurs magiques, malgré que le temps n'allait pas tout à fait avec le décor. La nostalgie sûrement. Puisque Poudlard, c'était là qu'il avait trouvé de vrai ami. Du moins, c'est ce qu'il pensait. Ce mot restait toujours en travers de sa gorge comme un morceau de pomme difficile à avaler. Et plus il songeait à la définition concrète de ce mot, plus ce morceau grossissait, cherchant à l'étouffer. Depuis quelques temps, il n'était plus très sur de lui. Son assurance était retombé tel une tuile emportait par la tempête. Enry se sentait impuissant, faible. C'était ridicule ! Lui qui était si confiant d'habitude était en train de plonger lamentablement dans une rivière glacée. Il lui fallait se ressaisir. Et le meilleur remède pour cela, c'était de retrouver ces quelques personnes qui avait été impatient de revoir à l'école de sorcellerie. Peu importe que les nouvelles règles imposés par ces assassins l'empêche de vivre tranquillement, il avait besoin d'un peu de chaleur corporelle, d'un peu de bizarrerie et de joie dans ce monde bien trop sombre. Noir, tout était noir. Pourtant, il avait aimé le noir. Maintenant, cette couleur lui faisait peur. Enry plissa les yeux tout en marchant dans les couloirs, ses pieds martelaient le sol durement, comme s'il lui reprochait quelque chose. Le petit aigle avait fourré maladroitement ses mains dans les longues poches de sa cape de sorcier, il ne regardait personne, ne faisait même pas attention aux personnes qui le bousculaient intentionnellement. Le mieux, c'était d'ignorer. La chose qu'il était toujours parvenu à faire jusqu'à maintenant. Même sa jumelle avait eu droit à ce genre de réaction durant les grandes vacances. Elle n'avait pas trop apprécié, et avait même tenter de lui hurler dessus. Thaïadiss s'était heurtée à un mur...
Alors qu'il marchait dans les couloirs d'un pas pressé, comme s'il allait être en retard à un cours, alors qu'il n'avait aucune heure de cours à cette heure-ci, une idée frappa son esprit. Il recherchait la tranquillité, alors, le terrain de quidditch était le lieu tant désirer par son inconscient ! À cette heure-ci, il ne devait pas y avoir d'entraînement. Du moins, il lui semblait. Le jeune Stanley n'était jamais au courant du tout, car, comme d'habitude, il ne s'intéressait à rien. Et encore moins au quidditch. Depuis qu'il avait participé une fois en tant que remplaçant dans l'équipe de serdaigle, depuis qu'il avait perdu le match, il s'était... promis de ne plus jamais jouer à ce sport. Il avait au moins essayer, et il connaissait maintenant le goût de la défaite. Enry n'aimait pas perdre, surtout lorsqu'il s'agissait de joute verbale... Enfin bref.
Le jeune garçon heurta quelques épaules, n'essaya même pas de s'excuser auprès des personnes qu'il venait de bousculer, puis se précipita dehors. On aurait pu le prendre pour un voleur, mais par chance, il n'y avait personne dans les environs. Seulement quelques Poufsouffles et Gryffondor. Le jeune aigle inspira l'air frais de l'automne, puis marcha en direction du terrain de quidditch. Il n'avait rien emporter, pas même un devoir. Parce qu'il avait simplement besoin d'une pause, d'un instant de tranquillité. Voir même, d'une discussion avec un élève. Étonnant pas vrai ? Lui parler à quelqu'un qu'il ne connaissait pas ? Un hippogriffe avait du atterrie sur sa tête. Le jeune adolescente oublia complètement la potentielle existence des élèves qui avaient besoin d'air, tout comme lui. Il traversa le parc, où des groupes d'élèves étudiés consciencieusement. Comme si de rien était. Des regards se posèrent sur lui, mais il n'y fit pas attention. Il était absent de la réalité, il s'était évadé dans son petit monde étrange, endormis sur son petit nuage de soie.
Enry ne mit que très peu de temps pour trouver une place reculée dans les tribunes. Il choisit d'aller s'allonger au fond dans l'ombre, au cas où quelqu'un voulait l'embêter. Il s'allongea, il eut l'impression que le bois lui rentrer dans les cotes, et c'était fort désagréable. Où peut être que ce n'était là qu'une sale impression. Le garçon se redressa, passa sa main sur le bois qui était bien lisse. Pourquoi avait-il donc cette impression ? Le jeune aigle décida d'oublier ce sentiment désagréable qu'il n'arrivait pas à comprendre. Peut être que l'ambiance de l'école le suivait jusqu'ici comme s'il cherchait à le contaminer... ? Ses prunelles se fermèrent lentement, et il ne remarqua pas l'arriver de " cette fille ". Quand soudain, quelque chose, ou quelqu'un, le réveilla. C'était un cri. Un cri de rage. Un cri qui avait été longtemps enfermé au fond du coeur de quelqu'un. C'était une personne qui avait eu besoin de se libérer de toute cette pression. Enry se redressa lentement tout en passant ses mains sur ses yeux. Il venait d'être tiré d'un sommeil précieux, qu'il avait eu du mal à trouver, et ... il se trouvait qu'il y avait non loin de lui... Juliet. Sans faire aucun bruit (et ce n'était pas le but de lui faire peur, il était naturellement discret), il s'approcha d'elle et demanda de sa voix neutre :
" Juliet... ? Que se passe t-il... ? "
Pourquoi avait-il poser une telle question ? Elle devait ressentir (en partie) la même chose que lui. Mais, en y réfléchissant bien, lui était bien trop tordu pour ressentir les même choses que certaines personnes sur terre. Néanmoins, en y réfléchissant, Juliet semblait être son double. Une autre moitié de lui. C'est ce qu'il avait ressentis la fois où ils s'étaient parlés dans la volière. Le courant était très bien passé entre eux, même trop bien que le petit aigle s'était posé de multiples questions après cet épisode...
{ HJ - Je l'aime bien comme ça Juliet. xD } |
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Ξ Sujet: Re: De l'air ! [PV Enry =D] Lun 2 Fév - 17:50 | |
| [Désolée du retard >_<]
Juliet était donc assise là, sans forces, sans aucune idée lui traversant l'esprit, sans rien. Comme si le temps s'était arrêté. Et cela lui faisait du bien, tellement de bien... Elle aurait pu rester là des heures, sans rien faire. Elle avait toujours les yeux fermés, et il ne se passait absolument rien dans sa tête (pour une fois). Une pause. Juste une pause. Avant d'affronter de nouveau les difficultés de cette année. Juliet était peut-être persuadée que si elle allait moins bien en ce moment, c'était certainement à cause du contexte. Mais bon, avec elle, pouvait-on en être aussi sûr ? Ce n'était pas la guerre qui l'attristait... C'était peut-être juste le fait de devoir jouer une autre personne que la vraie Juliet. Devoir cacher sa réelle identité (et si elle n'avait pas été préfète elle n'en aurait peut-être même pas pris la peine), et devoir contrôler tout ce qu'elle faisait et disait. C'était trop. Ce n'était pas dans son caractère. C'était pour cela qu'elle avait eu besoin de crier, subitement. Et à présent, elle était vidée de toutes forces. Quand elle entendit quelqu'un prononcer son nom, c'était comme si elle venait de briser un miroir à ses pieds. C'est-à-dire qu'elle fut surprise, mais resta un instant sans pouvoir réagir. Son esprit recommença à fonctionner, et à envisager les diverses possibilités. Si quelqu'un avait vraiment été là lors qu'elle avait poussé son cri de désespoir, ce n'était vraiment, mais alors vraiment pas bon du tout... Elle eut donc un réflexe stupide. Elle se protégea la tête. Comme si la personne allait la frapper... Et d'une voix quasi-inaudible et rauque (quand je vous disait qu'elle avait plus de forces ! C'est qu'elle n'arrivait jamais à faire les choses à moitié, cette petite), elle s'exclama (ou du moins voulut s'exclamer) :
"Rien !"
Puis, se rendant compte que cette réponse n'allait certainement pas s'avérer suffisante, elle baissa ses bras et se força à ouvrir les yeux, car elle redoutait ce qu'elle allait voir. Elle ne pensait pas vraiment qu'il s'agissait d'une personne qu'elle connaissait particulièrement. Car depuis qu'elle était préfète, elle avait la chaaaaaance (et là, sentez tout l'enthousiasme de la jeune fille) de voir son nom connu au moins par tous les élèves de Serdaigle, sans que forcément elle connaisse les gens en retour... (ce qui était très frustrant, à son goût) Et là, deuxième réaction bizarre quand elle ouvrit les yeux, elle reconnut Enry, et cacha ses mains dans son dos, comme si cela pouvait effacer sa réaction précédente.
"Ah, c'est toi..." constata-t-elle d'une voix toujours aussi rauque, mais dans laquelle on pouvait quand même sentir le soulagement.
La jeune fille se mit à regarder autour d'elle furtivement, cherchant une réponse un peu mieux que celle qu'elle venait de donner...
"Eh bien... Heuuu... Je... faisais un exercice de théâtre... ?" finit-elle par dire avec une petite pointe d'interrogation dans la voix, car elle sentait que son argument ne tenait pas debout. Surtout qu'elle n'avait plus de voix, pour l'instant, et était quasiment contrainte de chuchoter pour ne pas avoir la gorge en feu. "Sauf que... J'ai peut-être un peu forcé, là... Plus trop de voix..." ajouta-t-elle en ayant un petit rire nerveux.
Elle savait qu'elle pouvait dire à Enry ce qu'il en était vraiment, mais... Cela ne pouvait pas se faire aussi simplement. Les deux jeunes personnes se ressemblaient, et avaient justement pour caractéristique commune de ne pas trop réussir à faire les choses dans la normalité. Juliet n'était pas trop du genre à se jeter dans les bras de quelqu'un pour pleurer... Quoique, elle ne pouvait pas savoir, l'envie ne lui était jamais venue. Tout comme l'envie de crier ne lui était jamais venue. Donc, à présent, on pouvait s'attendre à tout, remarquez.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: De l'air ! [PV Enry =D] Sam 7 Fév - 11:20 | |
| [Pas grave, de toute manière, en semaine d'école, j'ai pas trop le temps de répondre. ] Ce qui l'étonna le plus, ce fut le ton qu'elle employa pour lui répondre. Ce ne fut pas le seul chose qui l'étonna un peu chez Juliet, elle avait brusquement poser ses mains sur sa tête, en signe d'auto-défense. Comme s'il était sur le point de la frapper. Pour quelle raison allait-il la frapper ? C'était une grande question à laquelle il n'avait pas de réponse. Et, il ne la trouverait jamais, c'était une évidence. Les prunelles ciels du garçon toisèrent l'adolescente un an plus âgée que lui, Juliet n'avait pas changé : elle était toujours aussi étrange. Mais, c'était là un trait de sa personnalité qu'il appréciait beaucoup chez elle. La raison pouvait être comique, vu que cette bizarrerie, il l'avait aussi dans ses réactions. Maintenant, il fallait trouvé une explication plausible. Parce que, ce geste était peut être incompréhensible pour 98% des personnes présentes sur terre, mais Enry était bien déterminé à saisir la raison pour laquelle elle réagissait ainsi. Et, ce n'est pas parce qu'elle venait de lui dire "rien" qu'il allait lâché l'affaire. Mouhaha, il allait lui faire un interrogatoire, il sortirait aussi les ustensiles de tortures. Non, non, c'est une plaisanterie hein, n'y croyiez pas ! La jeune fille ne semblait plus avoir de voix, en toute évidence, c'était la raison pour laquelle le ton de sa voix n'était pas habituelle. Pourtant, il avait penser à autre chose. La demoiselle avait peut être cru qu'on l'espionnait, et avait préféré être discrète. Mais, en essayant d'accorder de qui c'était produit quelques minutes plus tôt, on se rendait à l'évidence que si elle avait voulu être discrète, elle n'aurait pas hurler pour évacuer quelque chose. Parce qu'elle n'avait même pas crier, non, elle l'avait hurler, à tel point que les tympans d'Enry avaient faillis le lâcher. Pourtant, il n'était pas à coté d'elle. Juliet ne semblait pas dans son assiette, c'est ce qu'il pensait du moins, d'après la couleur de son teint. Elle était en colère, ou stressée. Cela ne l'étonnait pas trop, en vu des événements qui se produisaient dans le château. La santé mentale de certains élèves en avait pris un sacré coup, pour dire, certains enfants de moldus étaient devenus étrangement transparent, tandis que d'autres n'existaient presque plus. Juliet, d'origine discrète, l'était un peu moins quand elle était seule, apparemment. C'était bien la première fois qu'il l'entendait hurler ainsi. Et, apparemment, cela ne lui plaisait pas trop de savoir que quelqu'un l'avait entendu. Pendant une fraction de seconde, le petit aigle aux cheveux ébènes aurait bien aimé disparaître, comme ça, en apprenant qu'il était (sûrement) la raison pour laquelle elle se protégeait. Qu'est-ce qui était en train de traverser l'esprit de son amie ? [Il faut croire qu'il la considère ainsi maintenant. Même si sa définition du mot ami est toujours aussi confuse] Puis, deuxième réaction, elle cacha ses mains brusquement derrière son dos. Enry se pencha sur le coté. Elle cachait quelque chose ? Hem, peut être bien que oui, peut être bien que non. En tout cas, une chose qu'il n'avait pas besoin d'élucider, quelque chose lui était tombé sur la tête à sa naissance ! Le " Ah, c'est toi " le rendit aussi perplexe que l'instant ou elle s'était protégée de lui. Bizarrement, il avait l'impression d'avoir un miroir en face de lui. C'était son genre de réaction à la base, sauf qu'il y avait un peu plus d'indifférence dans ses propos qu'elle quand il le disait. Le jeune Stanley cligna des yeux, ne sachant pas vraiment quoi dire. Enfin, il n'y avait absolument rien à dire là... La jolie brunette était dans une confusion totale, et elle était en train de contaminé inconsciemment Enry qui essayait de comprendre ses faits et gestes. Heureusement que personne ne passait dans les parages, il aurait tout de suite appeler un professeur pour envoyer ces deux jeunes à l'asile. " Oui. Il se trouve que c'est moi... " Lui dit-il en guise de "pseudo" réponse. Parce que cela n'avait en rien l'allure d'une réponse. Puis, très vite, elle lui parla d'un exercice de théâtre. La brunette avait beaucoup hésiter dans sa réponse. Donc, qui dit hésitation dit : mensonge. Enfin, après l'évaluation de l'expression de Juliet, elle ne pouvait que mentir. Et, vu qu'elle était hyper douée pour mentir, cela donner souvent "ça". " Une pièce... de... théâtre... ? " Répéta t-il comme s'il n'avait pas trop compris ce qu'elle lui avait dit. Pourtant, il était bien assez proche de la jeune préfète pour boire le moindre de ses mots. " J'ai jamais vu de pièce de théâtre dans lequel un acteur hurler comme un dératé. Personnellement. "Sa tendance à remballer les gens revenait tout doucement. Après la stupeur, le caractère de la personne revenait toujours à la charge. Le petit aigle affichait néanmoins un sourire en coin d'un quart de seconde, voir d'un huitième. Au choix. Puis, il se plaça derrière Juliet, tout en posant ses mains sur ses épaules, faisant une pression sur celle-ci pour inciter son interlocutrice à s'asseoir. " T'es plus énervée qu'autre chose. Je ne suis pas aveugle... "[885 mots] |
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Ξ Sujet: Re: De l'air ! [PV Enry =D] Sam 21 Fév - 12:10 | |
| A croire que cela était une habitude que les deux aigles se retrouvent dans une situation étrange. La dernière fois, c'était encore Juliet qui en était la cause... Etait-elle obligée de tout ramener à elle, à chaque fois ? Ce n'était pas vraiment le sentiment qu'elle avait... C'était plutôt le hasard qu'il fallait dénoncer, là. Il fallait que ce soit Enry qui soit présent le seul instant de sa vie où la jeune fille pètait un câble. Et finalement, heureusement que c'était lui et pas quelqu'un d'autre... Juliet s'en rendait compte à présent, et réalisait aussi que sa réaction n'avait pas donné cette impression-là. Sa réaction pouvait très bien être interprétée comme du mépris... Mais imaginez une seule seconde Juliet méprisante... Non, cela ne collait pas trop. Surtout envers Enry. Le pauvre n'avait rien fait. Et quand bien même aurait-il fait quelque chose, la jeune bleue et bronze aurait certainement eu une réaction étrange, mais pas celle-là. Elle voulut rattraper le coup en entendant le jeune garçon répondre à sa remarque, elle ouvrit la bouche mais rien ne sortit. Ce n'était pas parce qu'elle ne savait pas quoi dire, pour une fois, elle était vraiment déterminée à parler et à faire entendre le son de sa voix, c'était plutôt parce qu'elle ne pouvait pas. Comme si le fait de dire les quelques mots qu'elle avait dit avant lui avaient ôté la voix. Prise de panique, elle tenta à nouveau de dire quelque chose, mais la seule chose qui sortit de sa bouche, ce fut une sorte de sifflement assez désagréable et ultra-aigu. Oh non... Pitié qu'elle n'ait pas perdu sa voix. Juliet aurait donné n'importe quoi dans un temps passé pour que cela lui arrive, car cela lui aurait permis d'éviter certains désagréments, elle qui n'arrivait jamais à dire ce qu'elle voulait en parlant.... Mais pas maintenant. Car si elle la perdait maintenant, on lui demanderait forcément pourquoi, et comme elle savait siii bien mentir... Et était-ce le moment d'abandonner le combat ? Car malgré tout, c'était grâce à la parole que pouvait se créer une sorte de solidarité entre les nés-moldus à Poudlard... Et puis, si elle disait, comme Roze, qu'elle avait perdu la voix suite à un événement, un choc moral, que penseraient les Serdaigle ? Leur préfète abandonne le combat... C'était dingue comme Juliet ressentait une sorte de responsabilité peser sur ses épaules. Elle n'avait jamais ressenti ça avant. Si ça se trouve elle se faisait des idées et personne n'en avait rien à faire qu'elle n'ait plus de voix, mais elle, ça la stressait.
Quand Enry mit sa main sur son épaule pour la forcer à s'asseoir, elle opposa une certaine résistance, car elle était en état de trouble, et dans son esprit, s'asseoir signifiait abandonner le combat. Elle eut subitement de grosses gouttes de sueur qui apparurent sur son front, devint plus pâle, et regarda Enry avec un regard qui pouvait signifier qu'elle était en train de devenir folle. Elle plaqua sa main sur sa gorge et fit plusieurs mouvements, ouvrant et fermant la bouche subitement, pour signifier qu'elle n'arrivait plus à parler. Juliet était tellement paniquée, désorientée, qu'elle prit Enry dans ses bras et le serra très fort, comme si cela aurait la vertu de lui faire retrouver sa voix. Quand nous vous disions que tout pouvait arriver, maintenant, nous venons d'en avoir la preuve... La relation entre Enry et Juliet était si bizarre que les contacts physiques donnaient des choses très étranges... La dernière fois, ils s'étaient pris les mains pour tourbillonner en regardant le ciel et les gouttes de pluie qui leur tombait dessus, et nous pouvons parier que cet instant serait gravé dans leur mémoire, tellement c'était spécial comme sensation. Aujourd'hui, c'était encore une autre situation... Toujours aussi étrange. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: De l'air ! [PV Enry =D] Dim 15 Mar - 13:28 | |
| < HJ : À moi de m'excuser pour ce loooong retard ! XD >
L'aigle contemplait le visage de l'adolescente, elle semblait complètement démolis. Si seulement il avait eu l'occasion de lire dans son esprit pour la comprendre, juste pour savoir qu'est-ce qui la bousculait autant. Certes, Enry savait qu'entre eux, l'esprit était lié. Ils étaient pareils sur de nombreux points, il était donc logique qu'il la comprenne. Sauf que là, il cherchait les multiples réponses à une seule et unique question. Qu'est-ce qui se tramait dans l'esprit de la brunette ? Beaucoup de chose, trop de chose, qui se bousculait pour avoir plus de place. Le garçon pinça les lèvres, l'incompréhension était trop grande, et cela l'agaçait énormément. Il aurait été plus simple de lui poser la question directement, sauf qu'il ne savait pas comment formuler sa phrase sans la brusquer. Quand soudain, Juliet ouvrit la bouche. Sûrement pour lui répondre. Puis, la referma aussitôt. La suite, il la comprit encore moins. Etait-ce un nouvel exercice de théâtre dont il était témoin ? Elle faisait comme les poissons dans les aquariums, elle ouvrait puis fermait la bouche. Comme pour tenter de lui dire quelque chose. Enry haussa un sourcil, un peu surpris par ce genre de réaction. Qu'il tentait tant bien que mal de comprendre. Elle essayait de lui faire parvenir une information, tenant sa gorge. Mais oui... C'était ça, elle n'avait plus de voix... ! Le jeune aigle écarquilla les yeux de surprise, il était certain qu'elle avait hurler à se déchirer la voix. Et, elle aurait pu ne plus parler du tout si elle avait continuer à hurler. Pourtant, quelques minutes plus tôt, elle lui avait marmonner des mots, et bien distinctement. Ce pouvait-il que la voix de la brunette s'éteigne ainsi, comme ça ? Le garçon l'avait forcé à s'asseoir, et avait même dû employé son peu de force pour la faire céder. Elle avait opposé de la résistance, comme si son corps tout entier ne voulait pas bouger. Qu'il refusait de faire un quelconque mouvement. Mais, si elle ne s'asseyait, il avait peur qu'elle hurle à nouveau. Des prunelles pleines de peur se tournèrent vers lui.
Le jeune Stanley ne détourna pas son regard, se plongeant dans ces prunelles caramels si profondes et emplis de tristesse. Il pensa aux éventuelles réponses qu'il avait trouvé, il mit ces émotions sur le compte des événements qui se produisaient dans le château. Il voulut à nouveau poser sa main sur son épaule, pour la réconforter. Même s'il était persuadé qu'il n'était pas doué pour ce genre de chose. Néanmoins, il n'aimait pas voir son amie comme ça. Oui, il considérait Juliet ainsi. Car, elle était si spéciale, si différente des autres. Leurs esprits étaient en parfaites communions, et le jeune aigle avait toujours trouvé cela bizarre. Peut être que Juliet était une soeur cachée ? Ou autre chose ? Enry plissa les yeux, quand soudain la surprise l'attrapa par les cheveux. Juliet venait de se ruer dans ses bras. Elle était tellement désorientée, qu'elle ne savait plus ce qu'elle faisait. Les bras du garçon ne bougeaient pas, toujours le long de son corps, tandis qu'il était désormais, lui aussi très désorienter. Il ne savait même pas quoi faire. Peut être l'enlacer pour la réconforter. C'était là la meilleure solution, sauf que ses bras étaient complètement paralyser. Quand je parlais de communion d'esprit, apparemment, leurs émotions étaient aussi très liés. Car, il avait également perdu la voix. Son esprit fut comme vider. Comme si l'on avait ouvert le robinet et laissait couler des litres et des litres d'eau.
Finalement, ses bras vinrent enlacer l'adolescente. Il avait repris conscience, on pouvait dire. La situation était, une fois de plus, très étrange. Il était difficile pour Enry d'appeler cela de l'amitié, c'était peut être plus de la fraternité, ou un truc dans le genre. Ils étaient très proches sans pour autant l'être de trop. Leurs amusements étaient toujours aussi bizarre. Ainsi, que ces enlacements. L'aigle avait donc entouré ses bras protecteurs autour des épaules de la jeune fille. Il avait l'impression qu'elle avait envi de fondre en larmes. L'ambiance du château l'avait complètement chambouler, mais que pouvait-il faire d'autres que l'enlacer et lui dire de doux mots ? Rien ne pouvait réparer cette douleur, hormis la disparition des mangemorts du château.
" Ne te force pas à parler. Ca risque d'empirer. "
Parler pour rien dire prenait tout son sens ici... Il avait réellement envi de lui demander pourquoi elle était comme ça, pourquoi son regard était aussi fou. Et surtout, il avait envi de lui dire qu'elle avait le droit de dire tout ce qu'elle voulait. Après tout, Enry n'était pas le genre de personne à hurler sur les toits les nouveaux scoops de jour. Y comprit celui où Juliet, la préfète de Serdaigle devenait complètement folle. Mais, pour le moment, sa voix s'était éteinte. Et, elle le resterait pendant un moment. Sur. Enry marmonna alors :
" Tu as besoin de te défouler, vas-y. Mais, ne te déchire pas la voix pour ces imbéciles. S'il te plaît. "
Quoi ? Il se proposait pour défouloir ? Peut être bien... Mais, si c'était pour le bien-être de Juliet, il était d'accord. La douleur de la jeune fille était bien plus forte que la douleur physique. |
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Ξ Sujet: Re: De l'air ! [PV Enry =D] Ven 3 Avr - 19:09 | |
| La jeune fille ne savait plus quoi faire. Elle n'arrivait plus à parler, elle s'était jetée dans les bras d'Enry alors qu'elle savait parfaitement que les deux jeunes camarades n'avaient pas du tout ce genre de relations, et que cela pouvait briser quelque chose. Ni Juliet ni Enry n'étaient le genre de personnes qui recherchent absolument le contact physique avec les autres, pour leur signifier qu'ils s'apprécient. Il y a des gens qui ont absolument besoin de ce contact physique, mais ce n'était pas le cas des deux jeunes aigles. Ou du moins, ils ne le montraient pas, ou cela le devenait que dans certaines circonstances. Il fallait vraiment que ce soit une situation de désespoir pour que Juliet se laisse aller à de tels comportements. Vous allez me dire, ce n'est pas très grave d'enlacer quelqu'un, et il était déjà arrivé que la petite enlace quelqu'un, sous le coup de la joie par exemple. Mais ce n'était pas ce genre de relations qu'elle entretenait avec Enry. La communion entre eux, presque la fusion (tellement ils étaient semblables) se faisait d'une autre manière, elle n'était pas physique. Plutôt intellectuelle, on va dire. Mais là, ce rapport s'était totalement inversé. Enry ne semblait plus comprendre la petite, et elle-même n'arrivait même plus à penser quoi que ce soit, tellement son esprit semblait fonctionner trop rapidement pour elle, lui envoyant dix mille pensées différentes. Pourtant, ce n'était pas pour autant que la communication était coupée. Ils communiquaient, c'était sûr. Juliet comprenait à peu près ce qu'il se passait dans le for intérieur du garçon (pour une fois qu'elle pouvait le faire sur quelqu'un, il fallait vraiment que ce ne soit pas n'importe qui). Au début, il fut complètement désorienté, ne sachant pas que faire, laissant ses bras le long du corps et n'arrivant plus à ouvrir la bouche. Lui aussi n'en revenait pas de ce renversement de situation dans le registre de leur relation. Puis il s'y résolut, ou alors remis cette question à plus tard, et prit les choses en main, ce dont Juliet avait absolument besoin. Elle s'était sentie extrêmement seule, l'espace d'un instant, en voyant le mur qui se dressait devant elle. Elle, née-moldue qui ne peut pas être discrète car ayant un poste à responsabilité, trop peur de faire une gaffe à chaque fois qu'elle ouvre la bouche, devait tenir jusqu'à la fin de l'année... Et cela lui paraissait un défi difficile, très difficile. Elle se demandait même comment elle avait pu arriver jusque-là. Elle en arrivait à se méfier de tout et de tout le monde, même de ses amis. C'était aussi le sentiment qu'elle avait eu l'espace de quelques secondes quand elle avait vu qu'Enry avait assisté à la scène où elle pétait les plombs. Mais à présent, elle savait qu'elle pouvait compter sur lui. Il avait franchi les limites qu'ils s'étaient imposés tout seuls, parce qu'il avait vu que c'était nécessaire pour le bien de la petite. Il avait su dire les mots qu'il fallait. Oui, Juliet n'essaierait pas de parler. Ou du moins, pas tout de suite. Elle desserra son étreinte pour pouvoir regarder le brun dans les yeux. Si elle ne pouvait pas parler, il faudrait au moins qu'elle communique par le regard. Elle afficha un léger sourire, tout petit, comme sur le visage d'un enfant qui vient de pleurer et à qui on a donné une sucette pour le consoler. Elle se sentait encore toute chamboulée, avait encore des espèces de palpitations bizarres, mais ça allait quand même mieux. Son sourire et son regard signifiaient "merci". Pour l'instant, elle ne pouvait rien dire de plus. Et d'ailleurs, elle ne voulait rien dire de plus.
Son regard se promena à l'horizon, sur le terrain de Quidditch, les trois anneaux des buts, et tous les sièges qui s'étalaient sous ses yeux. Le soleil commençait à amorcer sa descente, et il y avait une jolie lumière. Cela faisait tellement longtemps que Juliet n'avait pas apprécié la nature, comme ça... Et sans Enry, elle n'aurait jamais été capable de le faire. Elle s'assit de nouveau sur un des sièges pour pouvoir contempler cette nature et reprendre un rythme cardiaque normal, en invitant le garçon d'un signe de tête à faire de même.
Au bout de quelques minutes où aucun des deux ne parla, sans que cela ne gêne ni l'un ni l'autre, c'était simplement le doux retour à la normale, la petite ouvrit la bouche pour dire "ça fait du bien." Mais aucun son ne sortit de sa bouche, encore une fois, ce qui l'attrista légèrement. Pour une fois qu'elle avait eu envie de parler sans se poser dix mille questions pour savoir si elle se compromettait ou pas... C'était dommage, ça ne tombait jamais au bon moment, ce genre de trucs. Elle tourna la tête pour regarder Enry. Elle posa le bout de son index sur le menton du garçon pour lui faire tourner la tête, et qu'il puisse la voir. Ou plutôt l'entendre. Car elle voulait juste prononcer de simples mots, sans son, mais assez simples pour qu'il puisse comprendre en lisant sur ses lèvres.
"Mer-ci de t'o-ccu-per de moi..." Elle aurait bien voulu dire en plus que c'était la première fois que quelqu'un le faisait aussi bien... Peut-être qu'avant elle n'en avait pas eu besoin, mais là, elle était contente que ce soit Enry qui soit à côté d'elle. Tout ce qu'elle ne put rajouter à cette pauvre phrase déjà bien trop longue, elle essaya de l'exprimer par un sourire, tout en sachant que même s'il ne comprenait pas tout ce qui se cachait derrière, il se douterait que c'est quelque chose de bien...941 mots - Spoiler:
[Désolée, c'est un peu dur de faire avancer les choses avec une muette ]
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: De l'air ! [PV Enry =D] Sam 4 Avr - 10:59 | |
| Même avec sa soeur, il n'avait pas toujours ce genre d'approche. Enry avait toujours été un jeune garçon très distant, et encore maintenant, il avait eu du mal à entourer ses bras autour de son amie, Juliet. Cependant, elle avait besoin d'aide, elle avait besoin de lui, hors de question qu'il la laisse tomber. Elle semblait être devenue si fragile, qu'il avait peur qu'elle ne se brise. Son étreinte était à la fois douce et protectrice, comme s'il avait peur qu'elle tombe en arrière. Leurs relations étaient toujours aussi ambiguë, et si quelqu'un les avait vu enlacer ainsi, sans nul doute que ces gens auraient alertés toute l'école d'une éventuelle liaison entre les deux jeunes aigles. Enry plissa les yeux, il avait penché légèrement sa tête en avant pour regarder le visage de Juliet déchirer par de multiples émotions. Elle semblait décomposé, mais, cette étreinte semblait peu à peu lui redonner des couleurs et de la joie.
De la sentir contre lui, bouillante, cela ne le rassurait pas. Il la sentait trembler à cause de tout ce qui s'était passé à l'école. Tiendrait-elle jusqu'à la fin de l'année ? Peut être pas. Mais, ce dont il était certain, c'était qu'hurler lui avait fait le plus grand bien. Tout en lui arrachant la voix. Elle ne pouvait plus parler, elle ne devait plus parler. Pour le moment du moins. Sa voix reviendrait plus tard. Néanmoins, elle avait pu casser ses cordes vocales en hurlant ainsi. Et si c'était le cas, comment réagirait-il ? Enry en avait peur. Juliet avait accumulé tellement de chose, sans oublier qu'elle avait dû endosser, comme l'année précédente, son devoir de préfète. Tout porter sur ses épaules la rendait de plus en plus fragile, et ses jambes ne la soutenaient plus. Il aurait tellement lui dire que tout allait s'arranger, mais, il était possible que cela soit un pure mensonge. Et il ne pouvait pas lui mentir. Lui donner un semblant d'espoir qui s'éteindrait peut être aussitôt quelques mois plus tard. Le jeune aigle plissa les yeux, puis posa son front contre la chevelure brune de la jeune fille. Cette proximité aurait dû le déranger, mais ce n'était pas le cas. Il voulait la soutenir, l'aider à se redresser et à oublier tous ses chagrins. Peu importe les moyens qu'il allait employer, il se fichait du regard des autres. Depuis sa première année il avait dû supporter ces regards terrifiés ou haineux.
Puis, soudain, elle se détacha de lui. Ses lèvres remuèrent sans qu'aucun son ne sorte. Mais, il savait ce qu'elle venait de lui dire. Un remerciement suivit d'un beau sourire. Enry lui rendit un sourire confiant, même si ce dernier était léger, comme à chaque fois. Léger, peut être, mais sincère. Il était ravis qu'elle aille déjà un peu mieux. Le visage blafard de Juliet avait repris de leur couleur, grâce à lui. C'était étrange quand même d'aider autant de personnes. À croire qu'il était de ceux qui avait été envoyé sur cette terre pour aider autrui. Il aidait aussi Keira sur cette pente dangereuse, il aidait aussi parfois Heaven. Et bien d'autres gens. Parfois même des inconnus. Lui qui était d'origine insensible en apparence avait complètement retourner cette carte. Il avait changé au fil des gens pour apprendre à s'attacher à l'amitié. Juliet était l'une de ses meilleures amies. Elle était une partie de lui, et lui était une partie d'elle. Leurs esprits étaient semblables, leurs émotions étaient les même, ainsi que la perception qu'ils avaient du monde. Leurs relations étaient toujours aussi liés, et personne ne parviendrait à briser ce lien si fort qui les unissait. Même dans ce monde de fou, ils étaient capable de s'entraider. Enry cherchait à faire oublier à Juliet tout ce qui se passait ici par une étreinte, et par les mots. Des mots qu'il avait trouvé vide de sens... Enry ne se trouvait pas assez fort. En apparence, les gens croyaient qu'il l'était, mais au fond, il était aussi faible et misérable que son interlocutrice.
Finalement, elle s'était assise, pour contempler le terrain de quidditch. Lui en fit de même : elle l'avait invité à s'asseoir. Il le fit sans demander son reste. Il s'installa près d'elle, tout en se plongeant dans l'immensité bleu. Lui regardait le ciel. Il aimait se croire sur ces nuages, à regarder le monde comme il était, à le détailler, à l'exécrer. Il haïssait ces mangemorts avec leurs opinions. Et, s'il pouvait s'en aller avec Juliet ? Loin ? Très loin... Dans un monde tranquille, où personne ne viendrait souiller leurs pensées.
Juliet lui attrapa le montant, le jeune serdaigle fut légèrement étonner. Et cette nouvelle proximité lui arracha de léger frisson. Il lui alors sur ses lèvres quelque chose qui le fit sourire. Enry s'approcha d'elle en posant sa tête contre son front, puis d'une voix calme il lui marmonna :
" Je suis ravis que tu ailles mieux. Je t'aiderais à surmonter ses obstacles. Je serais toujours là... "
* pour toi *
Un nouveau sourire brillait sur les lèvres du garçon, plus large, plus confiant, plus fleurissant. Ils restaient là, tous les deux, à se transmettre un peu de chaleur. S'éloignant le mieux qu'ils le pouvaient de ce monde si froid. Ils avaient tellement de point commun. En particulier le fait qu'ils soient tous les deux moldus.
[ 880 mots ] |
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Ξ Sujet: Re: De l'air ! [PV Enry =D] Ven 10 Avr - 21:29 | |
| - Spoiler:
Il me fait frissonner ton RP ! Tellement beauu <33 Si seulement les moments comme celui-ci pouvaient être moins rares... C'était vraiment ce genre de moments qui donnaient envie de vivre, de continuer, quoi qu'il en soit. C'était aussi dans ces moments-là que Juliet se rendait compte à quel point il pouvait être ridicule de préférer la solitude (où on s'enferme dans ses pensées au point de ne pas pouvoir s'en détacher) à la compagnie de quelqu'un. Quoique non, des fois, la solitude était bien mieux que la compagnie de "quelqu'un". Il ne fallait pas que ce soit n'importe qui. Mais dans tous les cas, cela montrait que la nature humaine pouvait être aussi belle que cruelle - si on pense aux Carrow et à toutes les atrocités du monde actuel. Enry n'était pas n'importe qui. La petite fille ne savait même pas définir qui il était pour elle, car elle n'avait jamais vraiment utilisé le terme "ami" (même si elle avait beaucoup de connaissances avec qui elle s'entendait très bien), mais dans tous les cas, il y avait quelque chose, que l'on pouvait appeler amitié si on voulait absolument mettre un terme dessus. Le fait que le garçon ait répondu à ses paroles (enfin, à ses tentatives de paroles) en collant son front contre le sien lui faisait extrêmement plaisir. Pour une fois, cela avait été lui qui avait cherché le contact. Tout à l'heure, cela avait été elle, quand elle s'était jetée dans ses bras, et cela avait été une première dans leur relation, eux qui n'étaient pas vraiment habitués à des démonstrations d'amitié comme ça. Et c'était comme si cela avait été un tournant, comme si la surprise liée à cet acte s'était peu à peu envolée pour laisser place à plus de confiance, plus de détente. Juliet souriait, elle aussi, d'un sourire aussi léger que celui d'Enry, mais tout aussi significatif. Elle avait le sentiment de pouvoir rester longtemps, longtemps, dans cette position, front contre front, les yeux dans les yeux. Quoique non, pas tout à fait les yeux dans les yeux... La petite ne voyait qu'un seul des deux yeux bleus du garçon, l'autre étant caché par l'éternelle mèche ébène lui tombant sur une partie du visage. Cela lui fit penser à leur première rencontre, il y a un an. Dans la volière... Là aussi, le contexte avait été un peu particulier, et c'était là qu'était née cette complicité (tout en restant dans la distance, cependant, jusqu'à ce fameux jour présent), cette curiosité vis-à-vis de l'autre. Et cette curiosité s'était manifestée, chez Juliet, justement par cette mèche... Elle lui avait alors posé la question, et il avait répondu de manière assez défensive. La petite repensa à ce moment. Maintenant qu'elle savait un peu plus de choses sur le garçon, cette réaction lui parut normale, c'était tout à fait conforme à son caractère. Le garçon ne se confiait pas au premier venu. Mais maintenant... Est-ce-que cela avait changé ? On pouvait penser que oui, puisqu'ils avaient déjà franchi la barrière du contact physique, comme en témoignait ce moment si agréable. La petite, puisqu'elle ne pouvait pas parler, voulut faire le test. Voir si les si douces paroles du garçon venaient vraiment du coeur. A vrai dire, elle n'en doutait pas, elle sentait qu'Enry avait envie de l'aider. Ce qu'elle voulait savoir, à présent, c'était si lui, était capable d'accepter que la relation aille dans l'autre sens. Maintenant qu'il avait assisté à sa vulnérabilité, est-ce-que Juliet aurait le droit de franchir la muraille qui protégeait celle du garçon ? Une relation va dans les deux sens... Pour l'instant, il y en avait un qui semblait assuré, Enry l'avait prouvé en faisant tout ce qu'il fallait. Mais la petite voulait plus. Elle voulait percer une partie du mystère du garçon, sans pour autant tout dévoiler, sinon leur relation n'aurait plus aucun intérêt. C'était tout cela qui se cachait derrière le geste qu'elle esquissa à ce moment. Une main hésitante, qui semble vouloir poser la question "je peux ?" en se dirigeant tout doucement vers la mèche du garçon. C'était évident qu'elle voulait l'écarter, pour que leur regard se croise enfin pleinement. Pour que Juliet puisse voir Enry autant que lui la voyait. Les doigts fins de Juliet s'approchèrent tout doucement, et saisirent très lentement l'extrémité de la mèche. Pendant un instant, ils s'immobilisèrent, et on pouvait lire une sorte de crainte dans le regard de Juliet. Comme si elle avait peur d'aller trop loin, de dépasser la frontière que peut-être personne n'avait franchie, parce que le garçon avait justement tout fait pour la protéger... Au bout de deux secondes qui parurent bien plus longues, la petite se décida à finir son geste, en écartant très légèrement la mèche, et tout à coup, elle sentit son coeur battre un peu plus vite en apercevant l'oeil bleu ciel du garçon. Le même battement de coeur que celui qu'on a quand on fait quelque chose d'interdit, mais qui nous procure un certain plaisir... Un mélange de plaisir et de peur. Le plaisir de vivre quelque chose d'extraordinaire, et la peur d'aller trop loin. Pourvu que ça ne soit pas le cas... |
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Ξ Sujet: Re: De l'air ! [PV Enry =D] Sam 23 Mai - 17:13 | |
| Il n'avait jamais vraiment chercher un peu de chaleur chez les autres, mais là, cela avait été différent. Ce qui se produisait avec Juliet était étrange. Il n'avait jamais ressentis cela auparavant. Tous les moments qu'il avait passé avec Juliet avait été étrange, il ne savait jamais comment vraiment réagir, sa franchise s'envolait parfois bien trop loin à son goût. Juliet avait un effet étrange sur sa personne. Mais comment l'expliquer ? Leur relation était trop ambiguë pour être une simple amitié. Néanmoins, ce n'était pas de l'amour non plus. Enry le savait, parce que celle qui faisait toujours battre son coeur, c'était Heaven, et personne d'autre. La belle vipère était une image qu'il ne parviendrait sûrement jamais à effacer de son esprit. Le jeune homme pencha légèrement la tête en avant quand soudain, il eut un léger mouvement de recul. Juliet venait de s'approcher de lui, tendant ses doigts vers la mèche qui barrait une partie de son visage. Qu'avait-elle l'intention de faire ? Le jeune aigle n'en avait aucune idée, si seulement il avait eu l'occasion en cet instant de lire dans les pensées de Juliet. Il y aurait trouvé sûrement beaucoup de chose, Juliet était une jeune fille tellement particulière. Tellement différente des autres. Sa manière d'agir, de réfléchir, était aussi bizarre que celle du jeune Stanley. C'était peut être pour cette raison qu'ils s'entendaient si bien.
Le regard des deux adolescents se croisèrent pendant une fraction de seconde. Enry avait lu dans le regard de la jeune fille une question, si elle pouvait agir ainsi, si elle avait le droit. Lui qui avait toujours eu l'habitude de se cacher derrière cette mèche, il ne comprenait pas le désir qui animait la jeune fille. Qu'y avait-il d'intéressant à voir ? Tout son corps s'était raidis, tandis qu'il n'avait pas quitter la jeune fille des yeux, essayant de comprendre ce qu'elle avait l'intention de faire. Le jeune aigle plissa les yeux, mais ne bougea pas. Il n'avait pas l'intention de partir, ni l'envi. S'il s'en alla, ce serait comme s'il laissait tomber Juliet. Et il appréciait trop la jeune fille pour la laisser derrière lui, sans l'ombre d'une explication. Car, il n'aimait pas spécialement qu'on essaye de découvrir cette facette cachée de sa personnalité. Lui qui semblait si confiant et si fort, ne l'était pas vraiment. Une fois, Heaven le lui avait clairement dit. Il baissait les bras trop facilement, et il n'était pas le genre de personnes à aller vers le danger. Enry, malgré lui, était aussi un grand sentimental. Même si tout rester enfermer dans un coffre fort, Heaven était bien parvenue à le découvrir. À comprendre cette partie de la personnalité du garçon. Et si c'était le cas pour Juliet aussi ? Et si elle découvrait qui il était vraiment ?
Les muscles du garçon se contractèrent plus, mais son corps resta immobile, tandis que Juliet soulevait lentement la mèche. L'aigle n'avait pas fermé les yeux, il les avait gardé ouvert, fixant la demoiselle avec cette même intensité, la questionnant, lui aussi par le regard. Pourquoi avait-elle agis ainsi ? Qu'est-ce que cela allait lui apporter ? Cette question silencieuse fut longtemps marmonné par le jeune homme. Enry secoua brusquement la tête tout en baissant les yeux, laissant la mèche retomber sur une partie de son visage. Il se souvenait des questions étranges qu'elle lui avait posé une fois, dans la volière. Cet événement avait marqué son esprit, mais aussi la rencontre des deux adolescents. Il n'avait jamais regretté cette rencontre, la demoiselle lui avait fait ouvrir les yeux sur certaines choses importantes.
La dernière fois aussi, elle avait essayé de soulever sa mèche. Pour une raison qui lui échapper toujours. Mais, cette fois, il l'avait laissé faire, ne quittant pas la jeune préfète des yeux. La question qu'elle lui avait posé autrefois lui revint en mémoire. Devait-il lui répondre aujourd'hui ? Ou devait-il laisser la jeune fille trouver par elle-même des réponses à ses propres questions... ? Cette mèche, si simple soit-elle, était une sorte d'arme supplémentaire. Enry avait l'art de se cacher aux yeux du monde, ce n'était pas parce qu'il souriait qu'il vous appréciait forcément, ce n'était pas parce qu'il vous regardait d'une manière neutre que vous ne l'agacez pas. Ce style qu'il s'était approprié comme beaucoup d'autre adolescent de son âge, la tristesse c'était plutôt moche pas vrai. Pourtant, c'était bien ce qui ressortait de ce style. Il était clair que notre aigle n'avait jamais eu une vie sombre et désastreuse, mais sa manière de détailler les gens l'avaient poussé à les analyser, et à les trouver stupide.
" Que cherches-tu donc ? "
L'aigle cligna des yeux puis se recula légèrement pour laisser la mèche retomber sur son visage androgyne. Il était légèrement gêné après ce qui venait de se produire, le visage de Juliet avait été si proche du siens pendant quelques minutes. De toute manière, chaque fois qu'il était avec elle, quelques choses d'étranges, d'électriques, se produisaient entre les deux. Enry ne comprenait pas vraiment ce qui se produisait, et il n'avait pas envi de comprendre. L'aigle secoua la tête, puis leva de nouveau les yeux vers la jeune fille. Il fallait peut être mieux qu'il rentrer, qu'ils aillent faire un tour à l'infirmerie pour voir si Madame Pomfresh pourrait faire quelque chose... Même si l'aigle pensait que Juliet allait devoir se soigner toute seule. Elle n'aurait plus le droit de parler, du moins de se forcer à sortir des sons. Il fallait qu'elle repose sa voix, tout simplement. Enry s'approcha lentement d'elle, puis d'une voix presque douce, mais teinté d'étranges émotions, il demanda :
" Il vaudrait mieux qu'on aille à l'infirmerie. L'infirmière saura nous dire si ton état n'est pas trop grave et si elle arrive à te faire retrouver la voix, ce serait mieux pour discuter, tu ne crois pas ? " |
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