Dilemme & Problèmes #Pv

Friedrcih était tendu. Pas tendu, comme lorsqu'il craint qu'un élève le rattrape non, tendu parce que beaucoup de questions lui tournaient dans la tête, et qu'aucune ne semblait vouloir recevoir de réponse. Il en était au point qu'il oubliait d'aller régulièrement à la salle sur demande pour jouer d'un instrument ou d'un autre, si bien que sa musique s'en ressentait.

Le guitare qu'il avait subtilisée en début d'année était toujours dans la salle commune de Serdaigle, et c'était bien le seul instrument dont il pensait encore à pincer les cordes. L'inspiration n'était pas au rendez-vous en ce moment. Trop préoccupé par toutes ses interrogations, ses compositions étaient bloquées.

A quoi pensait-il? A Olwen et Nathanaël, ses « amis » de couloirs. Mais aussi à Seth et Axel, qui s'étaient mis en tête de le faire un peu changer. Pour du bien ou du mal, aucune idée, on verrait les résultats plus tard. A Sydney aussi. C'était la dernière année qu'il pourrait se réfugier auprès d'elle. Craig était là aussi, mais c'était un Gryffondor, contre Olwen dans la salle commune de la maison bleu et argent, Friedrich serait seul. Et puis il y avait Helena. Surtout Helena. Et Ute aussi. Mais beaucoup moins, bizarrement.

Il en était à se torturer l'esprit pour essayer de trouver un compromis. Sa Gryffondor de petite amie n'était pas au courant pour les dilemmes de la famille. Mais il allait bien falloir qu'il lui explique que ses parents lui avaient déjà trouvé une âme sœur (oui, enfin... pas très sœur non plus d'ailleurs...) Mais il voulait surtout avant de faire n'importe quoi, expliquer à tous ces germains que il avait désormais l'intention de faire comme bon lui semblait à lui. Crise d'ado? Non non! Prise de confiance, ça oui!

Il pinçait les cordes de la guitare qu'il avait posée sur ses genoux. Pas très inspiré, il avait quand même avec lui une partition particulière, qu'il avait composée il y avait de cela plusieurs années déjà. Il avait apporté de nombreuses retouches au jet originel, et le mouvement mélodique était proche de ce que Fried avait en tête. Mais il manquait un détail sur une voix. La voix chantée notamment. Il lui faudrait un soliste pour expérimenter le tout, et voir ce qu'il pourrait changer.

C'est là que Roze fait son entrée. La cousine de lAllemand, fiancée, non pas comme ses parents le désiraient à un Allemand, mais à un garçon qu'elle s'était choisie elle, ici, à Poudlard, et qui par dessus le marché avait une voix magnifique. Ni une ni deux, Fried n'eut pas à réfléchir trente ans avant de l'interpeller. Quoi de mieux que de demander l'avis de la personne pour qui on a composé le morceau?

« Roze! Roze, tu tombe exactement pile au bon moment, j'ai besoin de tes lumières! » avait-il dit dans un souffle en se levant, et en se précipitant sur la petite. Ben, oui, elle a beau être plus âgée que lui, elle est minuscule, et lui, brave petit d'homme en pleine croissance, gagnait de nombreux centimètres en quelques semaines à peine. Il eut conscience ensuite que peut-être il la génait alors qu'elle allait retrouver son élu, ou peut-être qu'elle n'avait pas de temps pour lui. Alors, tout penaud, il freina ses ardeurs, et lui demanda, d'une petite voix, avec un regard de chien battu « Est-ce que... Est-ce que je peux te retenir quelques temps ici, j'aurais besoin de ton aide, s'il te plait? » il désigna les fauteuils, l'invitant ainsi à se joindre à lui, près de la cheminée encore éteinte, mais c'était là que se trouvaient les meilleurs fauteuils de la salle. Sa main était tendue vers la jeune fille, afin qu'elle y pose la sienne et qu'il l'accompagne jusqu'à la place qu'il désignait. Et oui, n'est pas rebelle qui veut! Les bonnes vieilles habitudes refont parfois surface bien trop vite. Les cousins Griffins avaient du pain sur la planche!

Pour Roze, et Nehya si elle se sent xD

654 mots

Âge : 36 ans [14-02-1980]

Roze Maiden était maintenant – attention accrochez vous à vos tabourets – fiancée ! Et elle se la pétait XD Enfin plutôt, elle relevait la tête, montrant bien que les mauvaises langues prédisant la fin de son couple à court terme avaient eut tord. Elle était avec Edward et ils s’aimaient plus qu’au premier jour… qu’on se le dise ! Pour fêter la rentrée et aussi un surplus de convictions personnelles (l’Angleterre a de sérieux problèmes, c’est elle qui vous le dit, mais c’est pas ses oignons, qu’ils se débrouillent !), elle s’était couper les cheveux. Elle l’avait aussi fait parce qu’elle voulait qu’ils soient longs pour son mariage mais pas fourchu et c’est connu que couper les cheveux ou les ongles leur redonne une seconde beauté plus grande que la première. De fait, elle avait une coupe mi-longue légèrement ondulé qu’elle venait tout juste de faire elle-même dans la salle de bain des filles de Serdaigle. Elle était plutôt de bonne humeur et elle discutait avec une petite souris qui se trouvait par là et qui la suivait docilement, écoutant son babillage ininterrompu. Cependant, elle ne tarda pas à fuir car un autre genre de souris venait à sa rencontre. Plus grand, plus humain et plus blond, la reine de cœur demande le valet de trèfle ! Il s’agissait bien évidemment de son cousin Friedrich bien qu’il fallut être un peu fou – un peu comme elle quoi – pour suivre ses raisonnements et ses métaphores toutes plus tordus les unes que les autres. C’est sans surprise qu’elle le reçut bien qu’elle l’eut peu vu durant les deux mois d’été. Lorsqu’elle était en Allemagne, elle préparait son mariage, et lorsqu’elle était en Angleterre, elle tâchait d’aider sa cousine – sœur de Friedrich – à persuader son oncle et sa tante de ne pas l’envoyer à Durmstrang. Tout un programme accomplit avec le doigté et l’intelligence qu’on connaissait de la part de la blondinette allemande.

« Friedrich ! » lança-t-elle d’une voix chantante en apercevant son petit-grand cousin. Pourquoi était-elle la seule de cette famille à ne pas dépasser les un mètre quarante cinq ? C’était très frustrant… mais tant pis. Friedrich semblait avoir quelque chose à lui dire. Il semblait aussi avoir peur de la déranger. Allons, Roze avait toujours le temps pour la famille ! Du moins pour ses cousins. Elle prit la main de Fried’ et le suivit jusqu’à un fauteuil où elle prit place avec élégance. C’est là que l’on voit à quel point les leçons de Liza Maiden étaient profondément ancré chez les deux serdaigles. « Tu as tout mon temps et toute mon attention. Que se passe-t-il ? Rien de grave j’espère. » Et tout en posant son regard azuré sur son cousin, elle commença à jouer avec une mèche de ses cheveux blonds fraîchement coupés. Elle était curieuse de savoir quelles lumières elle pouvait apporter à son cousin… Il était rare qu’il les demande après tout… Mais soit, elle était toute prête à les lui fournir du moment qu’elle pouvait effectivement l’éclairer. Non pas qu’elle doute de ses propres connaissances mais les affres de la pensée masculine pouvait se révéler très complexe et Roze était un peu hors-norme sur tout les sujets. Elle ne savait d’ailleurs pas si c’était vraiment bon pour la réputation de son cousin de lui parler aussi ouvertement… n’était-elle pas après tout Roze la folle ? Enfin… Il y avait au moins une personne à ne pas penser ça, peut-être même plus en comptant sa famille… Et à cette pensée, elle tourna sa bague de fiançailles avec son pouce d’un air lointain, un sourire sur ses lèvres roses.

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[hs : erf le bleu clair, ça pète les yeux là...)

Quelle gentillesse! Si seulement Fred' pouvait lui ressembler un peu! Ou si sa tante pouvait bien l'adopter! Mais ceci n'était pas à l'ordre du jour, et encore moins dans les projets futurs. « Non, non, rien de... rien de grave, rassures-toi... Enfin ça dépend pour qui. » Il cacha sa gène de plus en plus palpable derrière son sourire triste et ses yeux brillants. « En fait, j'ai deux problèmes. L'un plus important que l'autre, mais bon. » Il ne savait pas par où commencer ses explication. La musique pour détendre un peu l'atmosphère ou ses parents?
Il se prit la tête dans les mains, trop torturé pour réussir à aligner les mots comme il le voudrait. Finalement, il osa. « Tu sais, c'est que... Mutter und Vater, ils... ils m'ont fiancé, avec Ute dont-j'ai-oublié-le-nom. » il s'en voulait pour la pauvre Ute, si elle savait la gentille fille. Mais il savait aussi que Roze ne le jugerait pas, alors tant pis. « Sauf que, non seulement cette fille ne m'intéresse pas, mais c'est qu'il y a cette autre fille, et...Et » Il avait l'air tellement perdu, le pauvre bichon. « Et elle, c'est pas pareil. » Enfin il avait un petit sourire content et des étoiles dans les yeux! Il faut dire aussi, que tout en elle était spécial. Spécial rien que pour Fried d'ailleurs. Mais il chassa bien vite l'image d'Helena de devant ses yeux et revint à sa question qu'il n'avait pas encore posée. Il grimaça, en serrant les dents, puis finalement, n'y tenant plus, il 'explosa' gentiment« Bref, comment t'y es-tu prise, pour que tes parents et ton fiancé te fichent la paix? » il avait dit ça en soupirant, mais sur un ton agacé. Le petit Fried de l'année dernière aurait gardé sa rancœur au fond de lui, et aurait demandé le plus poliment du monde comment elle s'y était prise pour avoir ce qu'elle voulait sans échauffer les esprit, mais le nouveau Friedrich Maiden, en pleine croissance actuellement, n'avait plus tellement envie de tout garder au fond de lui, et la situation l'agaçait prodigieusement. Il ne voulait pas mettre ses parents mal à l'aise, blesser la pauvre Ute, mais il était à présent hors de question que quelque chose se mette sur sa route qu'il voulait désormais partager avec sa gryffondor.

Il mordillait l'un de ses ongles, méthode anti-stress acquise depuis peu, en écoutant attentivement ce que Roze pouvait lui dire. Il reposa à un moment son regard sur sa partition. Il attendit patiemment qu'elle finisse de lui expliquer sa méthode, il poserait des questions ensuite. Il prit les papiers dans ses mains, et continua de les fixer, lorsqu'il s'adressa à sa cousine. « J'aurais une autre demande à te faire. En fait, c'est plutôt une faveur. J'ai un soucis avec une partition, un chant pour être plus précis... Et je me demandais, si... Enfin si tu voudrais bien la chanter? Et je t'accompagne à la guitare. »

La guitare était posée pas très loin de la cheminée, il n'avait qu'un bond à faire pour aller la chercher. Mais encore fallait-il que Roze accepte la demande. Elle savait bien, elle qu'il composait non? Il ne savait plus trop à qui il l'avait déjà dit ou non. Enfin bref, tant pis, si elle ne savait pas, elle le découvrirait avec ce morceau-ci. Ou pas. Il faut dire quand on prend soin de noter « Unknown » dans la case réservé au nom de l'auteur-compositeur, cela n'aide pas. Mais la première page portait le titre de la mélodie. "Kleine Sonnenschein". Un petit clin d'œil à sa cousine, il l'avait parfois appelée ainsi lorsqu'ils étaient enfants, en Allemagne. Mais pour ce qu'il s'en rappelait, Roze n'y avait jamais réagit. La mélodie était légère et enjouée, avec quelques petits passages bancals encore, mais surtout, surtout, ce passage si discordant qui ennuyait tellement notre Mozart... Est-ce que Sonnenschein allait pouvoir l'aider à résoudre son dilemme musical?

Sonnenschein : rayon de soleil

657 mots

Âge : 36 ans [14-02-1980]

Roze écoutait son grand-petit cousin avec attention. Contrairement à ce que pouvait laisser présager sa folie douce, elle savait très bien écouter. Le problème tenait plutôt aux réponses qu’elle pouvait faire par la suite car elle avait une philosophie de vie un peu particulière. Roze était une fille à part, continuellement dans des rêveries que personne ne cherchait à comprendre. Autrefois, elle y était même tellement plongé qu’elle tenait à distance la réalité. Maintenant – bien qu’elle continua à parler avec les animaux et les objets – elle savait mieux se contrôler, c’est peut-être aussi pour ça qu’elle avait de plus nombreuses conversations avec les autres membres de sa famille. Pourtant, dans un premier temps, elle ne comprit pas du tout où son cousin voulait en venir. Quel genre de problème pouvait en être un selon la personne ? Dans un esprit de logique implacable, Roze se demandait où son cousin voulait en venir. Fort heureusement, il y vint rapidement. Visiblement, Fried’ avait le même questionnement qu’elle il y a quelques années… sauf que pour Roze la réponse avait tout de suite été évidente. Cela ne s’était pas très bien passé au début mais avec de l’acharnement et de la finesse, on vient à bout de toutes les difficultés.

« Friedrich… Je ne sais quoi te dire car il n’y a malheureusement pas de solution miracle. » Mais elle allait quand même lui dire comment elle avait procédé, cela pourrait peut-être lui servir. « Quand j’ai commencé ma relation avec Edward, j’ai tout d’abord écrit à mon fiancé – Romuald – pour lui signifier que nos fiançailles étaient annulés. Ensuite seulement je me suis occupée de Mutty. Vater est toujours très occupé, il s’est peu occupé de cette affaire… » Ou plutôt, il laissait sa femme agir pour lui, c’était son rôle après tout de s’occuper des enfants ! Oh bien sûr, Hans et Liza s’entendaient très bien, ils s’aimaient même, ce qui n’était pas le cas des parents de Fredericke et Friedrich, victimes innocentes des mariages arrangés… Mais ils restaient dans un esprit traditionnel où c’était à la mère de gérer les enfants et leurs questions existentielles. « Tu le sais, notre famille a beaucoup de terre mais peu d’argent pour les entretenir. Je me suis arrangée pour gagner beaucoup d’argent et ensuite j’ai dit à Mutty que je ne les aiderais à restaurer le château que s’ils annulaient mes fiançailles… Ils ont finit par le faire. » Elle passa sur le moment où Romuald cassait Suu par vengeance parce que ce moment de sa vie restait très douloureux pour la petite Serdaigle.

Son cousin lui tendit ensuite une partition qui portait le surnom qu’il lui donnait quand elle était petite. Un sourire rêveur revint sur les lèvres roses de la petite poupée qui posa son regard azuré sur le jeune garçon. « Elle semble écrite pour moi. » Et son regard quitta le visage de Friedrich pour revenir sur la partition. « C’est toi qui l’a écrite ? Donne moi l’air, les premières notes, nous allons voir ce que cela donne. » Car Roze n’était jamais contre pousser la chansonnette même si cela entraînait invariablement une arrivée massive d’animaux en tout genre. Mais Friedrich le savait, non ?

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[J'avoue... du coup j'ai édité mon premier poste ^^"]

La réponse de sa cousine ne le satisfit pas outre mesure. Certes il s'était préparé de toutes façons à essuyer une des innombrables et mémorables colères de ses parents. Mais du fait de leur entente difficile, il tablait beaucoup son idée de stratégie sur leur compréhension de la situation, et sur le fait que même s'il était nécessaire que la lignée Maiden soit respectueuses des anciennes traditions, qu'ils n'oublient pas qu'il était leur fils, et qu'ils ne voudraient jamais lui imposer ce qui avait couté à tous les deux une vie heureuse. Il faudrait qu'il y réfléchisse plus profondément.

Il avait une ride de stress au front, toujours la même, qui ne le quittait jamais, depuis qu'il était petit. A force de remuer les sourcils comme s'il était en tord quoi qu'il fasse, c'était presque une partie de lui. Mais pourtant, récemment, elle s'était faite plus discrète, moins visible. Le jeune homme, lui n'en avait cure en fait, il ne pouvait pas la voir. Mais c'était un détail qu'Helena sûrement n'avait pas raté. Il faut dire qu'il se sentait moins coupable d'exister, au fur et à mesure que le temps passait. Grâce à ses protecteurs, à ses amis, et à sa nouvelle petite amie aussi.
« Je devrais commencer par écrire à Ute, tu as raison. » soupira-t-il. Pauvre fille. Elle était bien gentille, mais vraiment pas le type pour Fried. C'était une des seules personnes sur terre, qui arrivait à mettre le garçon en colère. Pas au point de le faire hurler, mais au point qu'il lui parlait assez sèchement. La demoiselle, elle, n'en avait que faire.

L'ébauche de sa lettre était déjà en train de se former dans sa tête, lorsque Roze accepta de chanter pour lui. Il rougit violemment, lorsqu'elle lui fit remarquer que la chanson était pour elle. Après tout, comment avait-il pu douter qu'elle ne soit pas perspicace. Il bafouilla quelque chose qui ressembla à un acquiescement, les yeux baissé et fuyants, les doigts nerveux. La Serdaigle demanda alors à son cousin de lui jouer les premières notes, afin de l'aider à mieux s'imprégner de la mélodie et la restituer au mieux.
Tout content d'avoir une diversion pour pouvoir éluder les réponses aux questions, il sauta sur l'occasion pour se dépêcher d'aller chercher la guitare qui était posée contre le mur. Dommage qu'elle soit si proche, après réflexion, il aurait pu marcher un peu plus dans la salle et en faire le tour, que ça l'aurait aidé à se calmer. Mais bon, la vie est ainsi faite qu'on ne peut pas toujours avoir ce que l'on veut...

Il attrapa donc l'instrument, et se reposa sur son fauteuil. Il avait les mains qui tremblaient un peu trop, et donc respira un bon coup pour tenter de se calmer. Son tremblement passa de ses mains à sa jambe libre en coton (heureusement qu'il était assis d'ailleurs!). Il en profita pour gratter doucement les premières cordes, faisant lentement résonner leur note, puis prenant confiance, après tout ce n'était que ça cousine, bon sang! Il joua un peu plus fort avec les cordes, respectant les mesures, les temps que son tremblement lui donnait, s'accordant avec les notes qu'il avait écrite. Mais il y avait toujours cet accord qui lui chatouillait les oreilles, à cet endroit précis. « Tu entends? » demanda-t-il lorsqu'il le joua pour la deuxième fois. « ca ne sonne pas correct. Je n'arrive pas à trouver comment le jouer pour qu'il sonne bien avec le reste. » lui dit-il, avec son air triste. Il rejoua l'accord désaccordé encore, en essayant de changer une position de doigt ou de main, mais rien n'y fit, cela ne passait pas. Il interrogea du regard sa cousine, alors que lui, génie de la musique, n'arrivait plus à composer correctement...

629 mots

Âge : 36 ans [14-02-1980]

Roze était une chanteuse exquise mais sans méthode. Sa voix faisait tout mais elle savait à peine lire une partition bien qu’elle joue du piano presque aussi bien qu’elle chantait. De fait, elle entendit bien l’accord qui gênait son cousin mais elle ne parvint pas à mettre le doigts sur le problème. La petite blonde fronça ses sourcils paille et sembla réfléchir un instant intensément. Sortant sa baguette, elle attrapa une bûche destiné à remplir la cheminée. « Musicus Transformus » murmura-t-elle en touchant la bûche de sa baguette avec délicatesse. Suite à ce geste, il n’y eu plus de morceau de bois mais bien un clavier de taille moyenne dont les touches noirs et blanches brillaient aux lueurs de la cheminée et du soleil d’automne. Roze prit place, le clavier sur les genoux et observa la partition un moment avant de la quitter des yeux pour de bon. « Attends voir… » Demanda-t-elle à son cousin tandis que ses mains courraient sur le piano instinctivement. Ses paupières étaient closes et elle jouait en répétant exactement les notes que Friedrich lui avait fait entendre à la guitare. Arrivé à l’accord fatidique, elle éleva sa voix claire pour chanter ce morceau et ses doigts touchèrent alors le clavier sans qu’elle y pense. C’était un accord un peu différent de celui d’origine, trop différent peut-être…

« Peut-être comme ça, qu’en penses-tu ? » Demanda-t-elle en rouvrant les yeux et en regardant son cousin qui tenait toujours sa guitare. Avant de connaître Edward, Roze savait chanter et jouer du piano mais cela lui semblait sans grand intérêt. C’était son fiancé qui lui avait appris que la musique pouvait être poésie et qu’elle pouvait canaliser son étrange pouvoir dans le chant. « Je vais recommencer du début, tu permets ? » Mais elle n’attendit pas la permission parce que c’était Roze voyez-vous et qu’elle faisait toujours les choses comme elle les sentait. Sa voix s’éleva et son pouvoir se mit en marche. Par une porte ouverte (celle de la salle de bain des filles), une multitude de papillons (les animaux préférés de Roze) apparurent et volèrent non loin d’elle et de son cousin en une sorte de ballet. Bien que complètement inutile comme pouvoir, Roze adorait le sien… C’était jolie et mignon, puis, les animaux étaient toujours si gentils avec elle. Perdue dans la musique du piano et dans la chaleur des paroles, elle oublia la réalité, son regard contemplant les quelques papillons qui leur faisait la grâce d’une apparition. Il y en avait bien moins en automne qu’au printemps mais peu importait pour Roze. Elle aurait aimé être un papillon. Leur durée de vie est courte mais ils profitent de chaque instant…

Quand elle reprit contact avec la réalité – à l’endroit de l’accord qui posait problème – elle fronça les sourcils. Les papillons se posèrent sur les bouquets ou les tentures qui décoraient la salle et notre Serdaigle pinça les lèvres. « Je ne sais pas… Cela ne me semble ni bon, ni mauvais… Essaie toi, c’est ta chanson après tout ! » Et Roze accorda à Friedrich un grand sourire pour le motiver. Ce n’était pas quelques notes qui allaient les arrêter ! Ils étaient des Maiden après tout ! On leur répétait assez depuis qu’ils étaient nés…

[555]

# TOUS COMPTES # BILL

Nehya déambulait dans les couloirs de Poudlard, un livre de sortilège ouvert dans les mains. Elle avait trouvé cet ouvrage à la bibliothèque récemment. Il répertoriait un certain nombre de sorts intéressants à pratiquer et assez amusants. La jeune fille était d'ailleurs surprise d'avoir pu trouver un tel livre dans les rayons de Mme Pince mais depuis qu'elle l'avait en sa possession elle ne pouvait s'empêcher d'en dévorer les pages une à une. Elle sortait actuellement de la grande salle et cherchait à se rendre à la salle commune. Elle avait toujours le livre entre les mains, les yeux rivés dessus. De ce fait, elle ne regardait pas trop où elle allait. Plus d'une fois elle se cogna contre une armure ou une personne. Mais ça ne la décourageait pas dans la progression de sa lecture.

Au bout de plusieurs pas, la jeune fille s'arrêta pour relire un passage. Il expliquait les effets d'un sort de couleur qui avait l'air très amusant. En dessous était décrite la marche à suivre pour pouvoir l'utiliser : mouvement de la baguette à l'aide d'un schéma, formule à prononcer. Regardant soudainement autour d'elle, la bleu et argent remarqua que par chance elle était seule et qu'une armure se trouvait à proximité. Elle eut immédiatement l'idée de tester le sort sur cet élément de décoration. En plus ça rendrait un peu de vie à cette armure terne. Nehya se concentra avant de lancer le sort en direction de l'armure. Ce qu'elle n'avait pas prévu c'est que le sort serait dévié et rebondirait sur l'armure. Manque de chance un élève venait juste de pénétrer dans le couloir et ses cheveux furent touchés par le sort. Ses cheveux ainsi que tout ses autres poils devinrent rose. Ses cils et sourcils ne furent pas épargnés.

Nehya ne savait pas ce qui avait pu arriver mais ce qu'elle savait c'était que l'élève était à Serpentard au vu de son blason et qu'il était fortement mécontent. Elle n'attendit pas qu'il lance les hostilités et commença à détaler dans les couloirs pour rejoindre au plus vite sa salle commune. Le serpy rose la poursuivait en lançant des menaces sur elle et sa famille pour avoir oser faire une chose pareille. Elle ne comprenait pas comment cela avait pu arriver mais elle n'avait pas lu les petites lignes au bas de la page du sort. Ces petites lignes stipulaient que ce sort était inefficace sur les surfaces métalliques, qui réfléchissaient en fait le sort.

Dans son malheur elle avait de la chance. Elle n'était pas tombée sur un préfet ou un préfet en chef qui aurait pu lui donner des sanctions officielles. A la place elle était tombé sur un Serpentard un peu enrobé qui n'était pas doué pour la course à pied et qui prenait de plus en plus de retard sur elle. En plus elle n'était plus très loin de son but et donc de la sécurité de ses quartiers. Ce n'était pas un mal d'ailleurs car elle commençait à s'essouffler à force de courir comme une dingue dans les couloirs. Arrivée à la porte elle prononça rapidement le mot de passe et entra dans la salle avant de fermement refermer la porte et de s'y adosser. Quelques secondes après on entendit un gros « DONG » comme si quelqu'un s'était pris une porte...

Ne jetant pas un seul regard autour d'elle, la jeune fille se laissa glisser au sol le long de la porte. Si un serdy voulait entrer tant pis pour lui il attendrait. Puis tout à coup la petite éclata en sanglots. Ses nerfs qui avaient accumulé une pression pendant la cavalcade se relâchaient complètement.

608 mots

BILL

» Dilemme (LIBRE)
» On a tous des problèmes. [pv]
» Une Avalanche de problèmes [PV Ava]
» Trop de problèmes
» Balais & autres problèmes