Ξ Sujet: Re: Le repère des Grostêtards [Libre] Mer 4 Mar - 12:27
Il n’y avait pas à dire, les nouveaux arrivants à Serpentard étaient soit de vraies lavettes, comme celui qui était assit dans son fauteuil, visiblement pas pressé de prendre part au conflit, soit de vrais casse-pieds, comme la fille qui pensait bon de se prendre pour meilleure qu’elle ne l’était. Mais s’était sans compter sur Marie et son sort… Un peu trop gentil d’ailleurs, vu que la gamine insolente lui dit merci… On allait voir si elle allait continuer à faire sa maligne en disant merci une fois que Heaven se serait prêtée au jeu. Car si Marie n’avait pas été trop méchante, Heaven elle, ne serait pas aussi tendre. Faisant glisser sa baguette dans sa main droite, la brune joua avec quelques secondes, le temps de se donner une idée de sort, qui vint très rapidement dans son esprit. Un regard vers Marie la décida pour de bon. La pauvre nouvelle allait souffrir… « Pauvre petite, se croyant tellement forte alors qu’elle n’est rien du tout… Incendio ! »
Et pointant sa baguette magique en direction de la robe de la jeune fille très chiante qui était devant elle, la brune esquissa un sourire mauvais. Elle les avait cherchées, comme elle venait de la dire au garçon qui était assit dans le fauteuil sur lequel trônait quelques minutes plutôt mademoiselle-je-me-la-pète. Car si Marie se retenait dans ses sorts, Heaven ne voyait pas pourquoi elle en aurait besoin. Après tout, elle était la reine dans ce château, elle faisait ce qu’elle voulait, quand elle le voulait, et à qui elle le voulait. Et oui, la vie est parfois injuste, mais que voulez-vous, il y a les dominants, et les dominés. Pour le coup, Heaven et Marie étaient les dominantes, et la pauvre fillette qui avait osé leur faire face la dominée. C’est moche la vie, hein ?!
Laissant la gamine se débrouiller toute seule pour éteindre le feu qui léchait avec plaisir sa robe, Heaven elle, se tourna vers Marie. La communication entre les deux filles n’avait pas souvent besoin d’être orale, elles se suffisaient l’une à l’autre en regard et mimique… Leur amitié avait développé des facultés plutôt intéressantes, et se comprendre seulement par le regard ou un geste minime du nez, des yeux ou de la bouche était quelque chose dont tout le monde ne pouvait pas se vanter. Les deux filles, oui, et elles ne se privaient pas d’utiliser ce subtile moyen. Aussi, Heaven finit par jeter un dernier coup d’œil à la fille qui se tortillait encore à cause de ses flammes. Haussant les épaules, Heaven regarda à nouveau sa meilleure amie.
« Et bien bonne nuit, je ne pense pas que rester avec une chose dans ce genre soit très bon pour mon image… »
Tournant les talons, Heaven disparu dans la foule de Serpentard encore présent dans la salle commune. Si elle trouvait Raphaël au détour d’un canapé, elle irait probablement le voir, il ne faisait aucun doute que le jeune homme était mille fois plus intéressant que cette gamine. En voilà une qui d’ailleurs, se rajoutait sur la liste « Ennemis » de Heaven… C’est bien, ça faisait une copine à Luminas pour le coup… Elle pourrait peut-être les tuer en même temps…
[540] [Heaven est partie Mes excuses à la joueuse d’Alice pour le sale caractère de Heaven] Souaffle
Invité
Ξ Sujet: Re: Le repère des Grostêtards [Libre] Sam 7 Mar - 16:06
Pfff quelle soirée. Franchement, la princesse blonde était bien lasse de tous ces cris et enfantillages. Cette gamine se croyait où ? Dans un bac à sable ? Désolé,e mais ici on est grand, calme et on se la ferme devant ses aînés.
Marie trouvait la jeune demoiselle bien plus qu’indésirable. Son existence même devait être remise en question ! N’était-il donc point possible de la faire brûler ici même histoire qu’on l’oublie à tout jamais ? Qu’elle était agaçante par Merlin ! La jeune princesse trouvait son comportement pis que puéril. Sa façon même d’être était d’un désagréable sans pareil. Soupirant, la blonde vit son amie (et ennemie, mais en cette douce et si agréable soirée, elle était considérée plutôt comme une alliée) sortir de sa poche un lapin !!!! sa baguette magique et pouf, la robe de la jeune fille vint prendre feu sous le regard ébahi de Marie. Elle n’aurait pas oser pousser le vis jusque là. Dieu ne l’aurait pas accepté. Heaven se tourna ensuite vers Marie et elles se comprirent.
La brune finit par partir et la princesse blonde daigna enfin se lever, dominant (de deux centimètres, attention !) sa cadette, elle murmura :
« Aguamenti »
Un filet d’eau vint alors sur la robe de la jeune fille et ce fut avec froideur que la blonde siffla :
« Que ça te serve de leçon. La prochaine fois sera pire, je peux te l'assurer. »
Puis jetant à peine un regard sur Othello qui entrait à présent, au regard de la blondinette comme un individu indésirable ET inintéressant (oui oui on peut cumuler !) elle poursuivit :
« Sur ce… Je vous souhaite une scolarité aussi agréable qu’a pu être cette conversation. »
Hum, douce ironie. Ces deux là, elle ne les aimait pas. le garçon parce que c’était une larve et la fille parce qu’elle était idiote (oui Marie, on sait tous que toi tu es parfaite). La blondinette s’éloigna donc des élèves et allait rejoindre son dortoir quand elle vit Quentin passer par l’entrée de la Salle Commune. La blonde fit donc demi tour pour fondre vers le préfet.
« Quentin !!!! Ca faisait longtemps dis donc. Tes vacances se sont-elles bien passées ? »
Oui, elle fayotte et alors ? Elle a de l’ambition elle ! Et en fayotant comme ça, elle pouvait escompter gagner quelques points de popularité (comme si elle en avait besoin, belle comme elle était /sbaaaf/). La jeune fille blonde ne prêta donc plus attention à ces deux nouveaux élèves de toute la soirée, collant une bonne heure son préfet avant de rejoindre son dortoir pour y trouver le sommeil sans plus attendre. Cette rentrée avait été riche en surprises et en émotions. Mais elle était contente d’être de retour. Elle se sentait… renaître. Seul manquait à son bonheur son prince de toujours… Drago avait de toute évidence disparu. Mais peu importait, Marie allait le retrouver, son âme sœur ne pouvait être si loin que ça. Et elle était destinée à lui, alors quoiqu’elle fasse, elle le savait, il reviendrait. C’est beau l’ignorance et la modestie.