Mmmh de la Botanique ! [Pv Ethele Val]

-Bien sûr ! Néanmoins, j'ai beau chercher, je ne vois pas comment nous faire connaître à l'insu du corps professoral... Il nous faudra réfléchir à cela. Et hem dis... Tu as aussi prévu un chapeau pour moi ?

Bailee éclata de rire, ce qui rompit le silence pesant de la bibliothèque. Madame Pince lui lança un regard lourd de reproches et Bailee se mordit la lèvre. Elle prit soudain conscience de la présence qui les environnait et s'empara vivement d'une feuille. D'un geste agile, elle attrapa sa plume, la trempa prestement dans l'encre et inscrivit sur le parchemin :

"Il ne faut pas que notre conversation soit entendue. Dialoguons par le biais de ce papier, il vaut mieux. Nous le brûlerons par après."

Même si les jeunes filles avaient fait attention à ne pas élever la voix, Bailee fut prise de sueurs froides à l'idée que l'un de ces élèves ou pire la bibliothécaire ait surpris cette conversation. Elle poussa son bocal d'encre entre elles deux afin qu'elles partagent la même encre, pour plus de facilités. Durant quelques secondes, Ethele avait du la juger folle à se précipiter sur une feuille et à y griffonner. D'ailleurs son écriture, quoique pratique car extrêmement rapide, était assez complexe à déchiffrer et notre jeune Poufsouffle espéra qu'elle n'aurait pas à expliquer la signification d'une des pattes de mouches qu'elle avait inscrite. La pluie tombait toujours dru au dehors et Bailee repensa à la veille et au froid si intense du lac. Comme pour souligner ce fait, elle éternua. Heureusement, elle était bien au chaud au château bien que la bibliothèque ne soit pas la salle la plus alimentée en chauffage du bâtiment, bien qu'elle soit immense. A cet étage, plusieurs pièces inconnues étaient comme parsemées ça et là et attisaient au plus haut point la curiosité de Bailee. Plusieurs fois, la tentation de pousser la porte de l'une d'entre elles lorsque le couloir était désert s'était fait sentir et elle avait dû se faire violence pour ne pas pénétrer dans ces salles mystérieuses.

Le directeur avait pourtant été bien clair, et Argus Rusard aussi d'ailleurs, et avaient dissuadé les jeunes élèves ainsi que tous les autres d'essayer de percer les secrets de Poudlard. De plus âgés étudiants lui avaient néanmoins expliqué que l'ancien directeur, le professeur Dumbledore, avertissait aussi ses élèves chaque année et lançait toujours un interdit : La forêt interdite. Cette forêt avait un pouvoir intense de magnétisme sur notre jeune Poufsouffle bien que rien que de passer devant elle lui donnait froid dans le dos. On disait qu'y vivaient centaures et licornes et même des créatures plus sombres... Une chose était sûre, Bailee n'avait pas envie de percer le secret de ce lieu dans l'immédiat. Surtout dans l'état dans lequel elle était. La maladie ramollissait et même si elle avait l'enthousiasme pour mener des enquêtes et faire travailler ses méninges, les exploits physiques n'étaient pas encore pour elle.

La jeune Poufsouffle avait maintenant hâte de découvrir les enquêtes de Sherlock Holmes car même si elle savait en quoi consistait une enquête, le monde policier lui était toujours étranger. Ethele avait l'air de s'y connaître et elle espéra qu'elle ne prendrait pas Bailee pour une sous-douée lorsque celle-ci commettrait une faute des plus idiotes. Car il y a un début à tout et forcément, tout le monde commet des erreurs. La jeune élève espéra donc qu'Ethele ne la "virerait" pas après quelques mois, à cause de sa maladresse et son hésitation dans ce qui était relatif au monde policier. Il lui faudrait être extrêmement prudente lors de la lecture des aventures de Sherlock Holmes, c'est pourquoi elle n'aurait pas l'occasion de le lire rapidement. Ainsi, elle avancerait pas à pas. Ça y est, Bailee était dedans. Le policier l'entourait et rien que le fait de renifler les pages du livre (une vieille habitude encore une fois) l'enthousiasmait.

646 mots (sauf erreur toujours)

edit Zack ; Non compté pour cause de semaine des 500 mots terminée

Bailee agita sa plume furieusement sur le pauvre parchemin :

Et comment ! Mais il me vient une idée... Je connais une salle qui serait idéale. Une salle... Spéciale. Je te la montrerai demain à l'heure dont nous avons convenue, si tu n'avais pas une pièce en tête bien sûr !

L'idée lui avait foudroyé l'esprit comme un aigle fondrait sur sa proie. La salle sur Demande. Quoi de mieux qu'une salle qui répondrait exactement à leurs envies ? Une salle dont peu de gens connaissaient l'existence... Une planque parfaite. Elle pourrait devenir leur QG, leur paradis policier à la fois confortable et inspirateur ! Bailee avait néanmoins des doutes quant à son absence lors du repas du midi. En effet, elle avait récemment beaucoup papoté avec ses camarades de maison et avait désormais une place habituelle, place qu'on aurait tôt fait de remarquer qu'elle était vide. Mais elle trouverait une solution, une excuse. "Je travaille le midi, j'ai des difficultés en Botaniques" ou n'importe quelle autre phrase portant sur le travail scolaire suffirait. Ce sujet ennuyait les élèves et si on le mentionnait, ceux-ci avaient tendance à n'écouter plus que d'une oreille.

Le problème serait de se faufiler jusqu'à l'étage désiré. Rares étaient les élèves à circuler dans le château à l'heure du repas et elles peineraient à trouver une excuse valable. Voilà quelque chose auquel Bailee devrait sérieusement réfléchir. Bon, si elles tombaient sur le bienveillant Flitwick ou un de ses collègues aimables, elle ne risquaient pas grand chose. Mais si les Carrow ou pire, Rogue venait à s'apercevoir qu'elles mijotaient quelque chose, leur scolarité à Poudlard serait sur un équilibre précaire. La jeune Poufsouffle se demanda si Ethele avait l'intention d'étendre son groupe de détectives ou si jusqu'à la septième année elle resteraient le docteur Ethele et le docteur Bailee, sur le coup comme toujours. Elle pensa que de fil en aiguille, leur réputation pourrait grandir parmis les élèves, en tout cas ceux de première et peut-être pourraient-elles s'occuper d'affaires intéressantes, comme rassembler les preuves d'un châtiment corporel contre un élève (même si elles n'auraient jamais le courage de se plaindre à la direction étant donné que la direction elle-même était pervertie).

Ou peut-être auraient-elles un coup de chance et un quelconque professeur, ayant deviné leur manège, les prendrait sous son aile ? Bien que nous ne puissions ici bas complètement résister aux Mangemorts, une présence hiérarchiquement supérieure pourrait leur être bénéfique. Maintenant que le local était trouvé, un mini-poids s'était enlevé du cœur de Bailee car elle commençait à douter que ce projet se concrétise, malgré leur bonne volonté à toutes deux. Néanmoins cette petite solution trouvée lui redonna du courage et foi en leur entreprise. Fana de la justice et avide de faire régner celle-ci (hum enfin dans la mesure du possible), Bailee était plus excitée que jamais et riait pour un rien. Apparemment, le même état avait envahi sa camarade et celles-ci pouffaient parfois franchement, ce qui était de plus en plus pour déplaire à Madame Pince.

Excellente idée ! Et si je te montrais la salle demain ? Cela te convient ?

Bailee était tellement excitée qu'elle voulait absolument amener son amie à la salle sur demande le plus vite possible. Maintenant qu'elles avaient trouvé une solution à leurs problèmes majeurs, la jeune Poufsouffle croyait en leur équipe dur comme du fer. Elle essaya de se figuer ce qu'elle souhaiterait comme QG. Une grande salle remplie de livres policiers, avec au centre des poufs confortables et des décorations bizarres un peu partout ! Un panneau d'affichage sur lequel elles noteraient l'avancée de leurs enquêtes ou même un tableau ! Evidemment, même si la tentation serait grande, il leur faudrait ne pas passer trop de temps dans leur repaire car celait attirerait bien sûr les soupçons. Néanmoins, Bailee avait une autre inquiétude en tête. Elle savait que la Salle sur Demande était de plus en plus connue des élèves et sil l'un d'entre eux entrait alors que la Poufsouffle et Ethele Val y étaient installées, il leur serait difficile de trouver une explication à ce qu'elles étaient en train de faire. Et si l'élève en question était un préfet, elles risquaient d'avoir de gros problèmes...

Il leur faudrait donc surveiller les allées et venues avec une grande attention. Dommage ! il aurait été tellement bon de simplement se laisser tomber dans un des poufs et de ne plus penser à rien, à part l'enquête sur laquelles elles travaillaient. Et peut-être même la salle leur fournirait-elle une de ces radios moldues enchantées ! La musique manquait cruellement à Bailee qui possédait un de ces walkman moldus (son père s'était d'ailleurs émerveillé devant la complexité de la machine mais Bailee, elle, fut moins ravie car il avait dû pour cela le démonter) et la musique faisait alors partie de sa vie à part entière. Elle avait l'impression d'avoir une musique de fond qui la suivait partout où elle allait, comme si elle était dans un film dont elle en était l'héroïne. Après tout, cette salle était mystérieuse et personne n'avais jamais compris le sortilège qui lui avait été lancé, un peu comme pour toutes les autres pièces de Poudlard.

En y repensant, vivre presque à la manière des moldus dans son enfance avait été plutôt agréable. Bailee était douée pour les technologies et son père était toujours frustré lorsqu'elle lui expliquait comment utiliser son ordinateur. Il disait qu'elle était la "gérénation virtuelle", un mot qu'elle ne comprenait pas encore vraiment, mais qui ne devait pas être péjoratif ^^. Non, décidément, elle n'avait pas quitté le monde des moldus le coeur léger. Elle se sentait maintenant dans son élément dans le monde magique autant que dans celui non-magique et même si elle projetait de travailler au ministère de la magie en tant qu'Auror (une brusque vocation), cela ne lui déplairait pas de vivre à la manière de ceux que l'on appellait méchamment les "Sangs-de-Bourbe".

Bailee, folle de joie, griffonna à tout hâte

Ça me va ! J'ai autant hâte d'y être que toi ! Nous devrions rentrer dans nos salles communes respectives, le repas du soir ne va pas tarder à commencer...

Hélas, l'heure tournait et leur rendez-vous prenait fin trop tôt aux yeux de Bailee qui aurait voulu que celui-ci se prolonge... Néanmoins le ciel tirait au bleu au-dehors (du moins de ce que notre jeune Poufsouffle pouvait en observer par delà le rideau de pluie persistant) : bientôt le repas du soir débuterait et il lui fallait se changer et préparer ses affaires pour le lendemain afin d'avoir la soirée devant elle. Un instant, elle s'envisagea d'emmener Ethele voir la salle ce soir même. Mais la raison la rattrapa vite. Les deux jeunes filles étaient encore malades et se promener le soir dans les couloirs froids de Poudlard n'y arrangerait rien. Mieux vaut se réchauffer devant le bon feu chaud de la salle commune ! En plus, il y avait de plus gros risques de se faire prendre à ce moment-là puisque Rusard redoublait d'attention dès que la nuit tombait. C'était généralement la période où les "criminels" agissaient (voilà au moins une chose que Bailee savait) et il était donc normal que la surveillance soit doublée.

Bailee essaya de réfléchir à qui pourrait être leur premier client. Elle s'était fait plusieurs amis ces temps-ci mais aucun ne lui avait parlé d'un objet qu'il avait perdu ou d'un vol mystérieux ou que sais-je... Aucune enquête à mener de ce côté-là. Il lui faudrait être deux fois plus sociable dorénavant afin de vite trouver des clients. Ethele et elle comptaient sur le bouche à oreille car il n'était pas question de faire leur pub sur les panneaux d'affichage de Poudlard... Bon, une fois les clients trouvés, il est vrai qu'il serait difficile de convaincre ceux-ci de l'efficacité des jeunes filles. Néanmoins, si elles arrivaient à se bâtir une réputation, ce problème ne devrait pas se poser et puis elles avaient devant elle 7 années ! Le temps ne leur était pas compté et sûrement arriveraient-elles à mener une enquête avant leur deuxième année. Ou même deux. Ou mêmes plusieurs, si la chance leur souriait !

Bailee était persuadée que des choses de plus en plus étranges se trameraient dans l'école et que leur travail ne serait pas de refus. On disait qu'Harry Potter ne donnait plus signe de vie et certains le disaient déjà mort. De folles rumeurs circulaient sur lui. Il arriverait à dos de dragon afin de délivrer Poudlard ! Il serait entouré d'une escouade de crétures plus bizarres les unes que les autres afin de jeter Rogue et ses compères du château ! En attendant, l'espoir persistait et c'était cela qui comptait car tant que les gens espéraient, ils se mobiliseraient. il suffisait de voir le nombre d'adhérents à l'AD afin de comprendre que les partisans de Potter n'étaient pas aussi en minorité que cela. Bon, évidemment, il y avait les Serpentards. Et ces Sang-Purs qui voyaient leur heure venir et triomphaient à l'avance d'une chose dont ile ne comprenaient même pas la progression. Et si des élèves aidaient activement le directeur à changer Poudlard ? Si un réseau tel que l'AD ennemi s'était créé ?

-Exactement ! On se voit demain, alors !

Dit Bailee bien fort. Madame Pince, d'un mouvement brusque et expérimenté, se tourna vers la jeune Poufsouffle mais celle-ci rassemblait déjà ses affaires et emboîta le pas de sa camarade afin de sortir de la Bibliothèque, ce haut lieu de savoir. Les deux jeunes filles se quittèrent non sans regret et c'est en sautillant que la jeune fille se dirigea vers son dortoir, déjà heureuse à la perspective du lendemain. Sans doute irait-elle à l'avance aménager les lieux afin que tout soit parfait une fois la jeune Serdaigle arrivée. Ses deux Sherlock Holmes au fond de son sac, Bailee espérait que ces livres ne seraient pas découvert et se décida à s'entraîner au sortilège Lumos afin de pouvoir les lire sous sa couverture le soir, une fois tout le monde couché.

Sur le chemin du retour, elle croisa Miss Teigne et ses yeux rouges la fusillèrent. Finalement, la chatte passa son chemin et Bailee lui adressa une grimace de dégoût. Jamais elle n'avait ressenti autant de dégoût envers un animal, quel qu'il soit (à part peut-être pour les vers de terre). Bailee voulut sortir sa baguette de sa poche afin de s'exercer au "Lumos !" mais elle se rappela à temps que les élèves ne pouvaient utiliser les sortilèges dans les couloirs et avec Miss Teigne dans les parages, Bailee n'aurait eu aucun mal à se faire repérer. La Poufsouffle réfléchit aux évènements du jour et conclut que ce détective, Sherlock Holmes, utilisant l'observation avant tout afin de mener ses enquêtes. Elle ne put s'empêcher de faire le parallèle avec Rouletabille, le jeune détective qui utilisait avant tout sa raison et ne s'appuyait sur les traces matérielles qu'une fois une hypothèse formulée.

Bailee avait lu "Le Mystère de la chambre jaune" il y a quelques mois à peine et même si elle ne comprit pas grand chose à l'aboutissement de l'enquête, le livre lui plut et c'est ainsi qu'elle fut amenée à réclamer d'autres livres policiers à ses parents qui lui avaient rétorqué, nous le savons déjà, qu'une telle lecture n'était pas convenable pour une petite fille de son page. Les couloirs étaient étrangement déserts. Sans doute la jeune Poufsouffle était-elle plus en retard qu'elle ne le pensait. Elle pressa le pas et ses affaires contre elle, tellement lourdes qu'elles glissaient constamment de son épaule. Elle voulait encore avoir le temps de prendre une douche avant le repas, on se sent plus vite sale lorsqu'on est malade. Nénamoins, elle perdit cet espoir en observant la grande horloge affichée dans l'étage où elle déambulait. Tant pis, elle se laverait après avoir mangé, quelque chose qu'elle détestait, elle ne savait pas vraiment pourquoi. Elle pensa toutefois à la journée de demain et frémit d'excitation. Elle ne pensait qu'au moment où Ethele découvrirait la fabuleuse salle sur demande !

Restée seule dans la bibliothèque après le départ de tous les élèves, Pince fureta comme tous les soirs un peu partout dans la vaste salle pour vérifier que tout était bien en ordre, chaque livre à sa place. Ces bandits d'élèves devaient être surveillés en toutes circonstances, ils n'étaient pour la plupart, selon Pince, que des graines de criminels qu'il faut châtier chaque fois que possible.

Ô, comme elle les détestait!! Ces effroyables incultes lâchés chaque jour dans sa vénérable bibliothèque qui contenait des trésors inestimables! Des perles aux pourceaux, oui!! Seule une minorité d'entre eux méritaient vraiment d'entrer ici et d'étudier. Les autres, avec leurs mains maladroite et irrespectueuses, étaient des dangers pour les œuvres d'arts qu'étaient certains livres non reliés, enluminés à la main par des moines copistes du Moyen-Age, et d'autres livres contenaient un sagesse infinie dont la plupart des inscrits à Poudlard n'auraient jamais le moindre début d'idée de toute leur vie, faute d'avoir suffisamment étudié. Des ignards! Presque des analphabètes.

Elle secoua la tête sur son maigre cou, tel un héron qui s'ébroue. Après moultes vérifications, elle s'approcha d'une table autour de laquelle avaient ricané deux affreuses péronnelles, tout-à-l'heure. Si elles avaient été plus discrètes, Pince ne les eut pas repérées, mais comme elles s'étaient désignées elle-même par leur comportement comme suspectes, Pince eut une attention particulière pour leur table.

Enfer et damnation!! Ah, les scélérates!! Des tâches sur le bois vernis! Ah, les mécréantes!! Le sang de la bibliothécaire ne fit qu'un tour; elle ne supportait pas les vandales. Encore heureux pour elles qu'elles n'aient pas abîmé un livre!! Pince se promit de vérifier soigneusement les prochains ouvragess empruntés par les deux misérables. Comment s'appelaient-elles, d'ailleurs?

Pince agita sa baguette au-dessus d'un petit carnet jauni aux propriétés magiques qu'elle rangeait dans sa poche. Aussitôt, apparu sur le carnet un dessin représentant la bibliothèque, et au-dessus des deux places utilisées fraîchement par les deux filles (qui avaient laissés leurs empreintes magiques) les noms, prénoms et Maisons de chacune d'elle.

Pince claqua la langue et écrivit sur une autre page de son carnet: 5 points en moins pour Serdaigle, 5 points en moins pour Poufsouffle. Ensuite, elle alla fermer la lourde porte de la pièce à clef.
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[5 points en moins pour Poufsouffle, 5 points en moins pour Serdaigle. Quand vous commettez un forfait, soyez discrets!]