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| Un endroit calme [PV Juliette] | |
| Auteur | Message |
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Ernie MacMillan
Parchemins : 683 Âge : 37 jets de cheveux (7 Octobre 1979) Actuellement : Adulte [Département de la coopération magique internationale] Points : 0
Ξ Sujet: Un endroit calme [PV Juliette] Lun 2 Fév - 21:38 | |
| La rentrée n'était déjà plus qu'un souvenir. Les vacances de Noël n'était encore qu'une lointaine promesse. Le vent du Nord amoncelait des nuages blancs de neige au-dessus de Poudlard. Pas de doute, le premier trimestre arrivait à son apogée. Triste apogée ! A l'instar de la plupart de ses camarades, Ernie n'était toujours pas parvenu à digérer la nomination de Rogue à la tête de Poudlard ni le nouvel ordre tyrannique qui s'était installé au sein de l'école. Désormais, il était de bon ton de trembler devant les punitions infligées par les Carrow, docilement servis par Rusard. Même le reste du corps enseignant paraissait nerveux. En réalité, il n'y avait que les Serpentards qui semblaient trouver la situation amusante et certains d'entre eux avaient - si tant est que la chose était possible ! - redoublés d'arrogance. Face à tant d'injustice, l'Armée de Dumbledore était un faible exutoire ! Ernie commençait même à croire qu'il ne finirait pas son année scolaire, à l'instar de Dean Thomas, qui avait fui l'école quelques jours plus tôt. Dean. Ernie le connaissait mal mais il lui avait toujours semblé être un garçon sympathique et il se surprit à prier pour qu'il aille aussi bien que faire ce pouvait.
Le blondinet eut un jet de cheveux pensif. Mains enfoncées dans les poches, il gratta la terre gelée de la berge du lac du bout du pied. Il avait bien conscience qu'un rendez-vous dans la brume et le froid n'était pas ce qu'il y avait de plus réjouissant, mais il n'avait pas trouvé mieux. Les murs avaient des oreilles, ces derniers temps, à Poudlard, et il ne voulait surtout pas que quelqu'un de mal intentionné puisse entendre ce qu'il avait à dire à Juliette. Juliette. L'amour qu'Ernie lui portait n'avait pas failli et plus que jamais, il s'inquiétait des risques qu'elle pouvait courir. Il se sentait d'autant plus mal à l'aise qu'ils avaient eu très peu l'occasion de se voir au cours des premières semaines de classe. Bien entendu, ils se retrouvaient souvent à l'Armée de Dumbledore ou au club de Slug', mais ils étaient alors sans cesse entourés, ce qui limitait considérablement leurs échanges car bridait leur intimité. Le malheureux Ernie se tordait encore les mains de désespoir quand il songeait qu'ils n'avaient même pas pu fêter dignement leur premier anniversaire de euh... Copinage ? ça se dit, ça ? Mais peu importait. Ou plutôt non, peu n'importait pas. Il était très important aux yeux d'Ernie de se rattraper. Il ne voulait surtout pas que Juliette pense qu'il se désintéressait de ce genre d'événements ou pire, qu'il la délaissait ! Il avait envoyé un Hibou à la Serdaigle en début de semaine pour lui suggérer un rendez-vous au bord du lac, en s'excusant d'avance pour le temps glacial.
*Je lui prêterai ma cape, si elle a trop froid ! Et aussi mon échape !* se pormit-il, dans un élan de galanterie typiquement MacMillan.
De nouveau, il se passa une main dans les cheveux, cette fois-ci pour vérifier nonchalamment que son coiffé décoiffé était bien en place (il avait utilisé le shampooing à la pomme verte, celui qui, visiblement, faisait fureur sur Lavande était une très grande réussite) avant de tâter du bout de ses doigts gantés la poche intérieure de sa cape. Le petit paquet s'y trouvait bien. Parfait.
*Rhô, est-ce que j'ai le temps de prendre un coup de pschiiit-pschiiit avant qu'elle n'arrive ?* se demanda-t-il en lança des coups d'oeil - en apparence - détachés aux alentours.
Non. Sans doute pas. D'ailleurs, il était allé pschiiitpschiiiter quelques minutes plus tôt (pschiiit-pschiiit de l'automne, senteur champignon de Paris mûre et cassis. Ce qui va avec le shampooing) et s'était savamment brossé les dents avant de venir. Inutile d'en rajouter. Résistant donc à l'impulsion du pschiiit, Ernie scruta la brume, du côté du château, dans l'espoir de voir arriver Juliette. Pour pouvoir crier Bouh !
(650 mots mais Word peu fiable !) |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Un endroit calme [PV Juliette] Mar 3 Fév - 0:21 | |
| L’automne avait toujours été la deuxième saison préférée de Juliette. Elle avait toujours adoré voir les feuilles multicolores tomber gracieusement par milliers, particulièrement dans le Parc de Poudlard. C’était comme si d’année en année, le spectacle était de plus en plus beau. Mais cette année, tout était différent. Les feuilles qui tombaient restaient les mêmes, mais l’atmosphère qui les entouraient était dorénavant différente. La tyrannie donc les Carrow et Rogue faisaient preuve était vraiment insupportable. Seulement deux mois s’étaient écoulés depuis la rentrée, et Juliette était sur le point de virer folle. Elle ne pouvait tout simplement pas croire qu’une telle injustice était possible. Bien sûr, elle combattait comme elle le pouvait, que ce soir dans l’Armée de Dumbledore ou dans le Club de Slugh’, mais pour elle, même si elle faisait tout pour que la situation change, la simple pensée que des gamins de onze ans soient exposés à des meurtriers comme Alecto ou Amycus Carrow la rendait tout simplement désespérée.
Mais une chose, une toute petite chose, parvenait à faire oublier tout le mal qui entourait Juliette. Et cette chose, c’était Ernie MacMillan, son petit ami. Depuis peu, cela faisaient maintenant un an qu’ils étaient ensemble. Une année complète aux côtés du plus merveilleux garçon du monde, ce n’était pas peu dire. C’était pourquoi la jolie brune se trouvait particulièrement chanceuse d’avoir un petit copain. Dans des temps difficiles comme ceux qui s’étaient présentés en début d’année, Ernie comptait quadruplement dans son cœur. Sa place avait toujours été VIP, mais dans des temps comme ceux-ci, elle l’était encore plus. Ce fut pourquoi la simple lettre de son amoureux la fit sauter de joie. Elle allait enfin pouvoir passer un peu de temps intime avec lui, ce qui n’était pas peu dire ! Juliette avait hâte de le voir, parce qu’en plus de passer une journée complète à ses côtés, elle avait également quelque chose à fêter. Son cadeau toujours dans son sac à main, la jolie brune quitta son dortoir avec un sourire serein sur le visage. L’heure était arrivée, alors elle se rendait dans le Parc de l’école, là où Ernie allait l’attendre. Ils allaient tous deux se rencontrer près de « leur arbre ». Le plus grand chêne du parc, en soit. Après quelques détours de couloirs et escaliers, Juliette arriva enfin dans le Hall et traversa ce dernier en jetant un coup d’œil aux sabliers. Serpentard menait toujours … * Pas surprenant, vu ceux qui dirigent l’école, * Songea la bleue et bronze. Lorsque la jeune fille mis les pieds à l’extérieur, elle sut que son petit copain avait raison. Le vent était décidément glacé, chose due à la fois à l’arrivée précoce de l’hiver, ainsi qu’aux multiples détraqueurs postés un peu partout afin de sécuriser Poudlard. Il fallait avouer que c’était une étrange manière de se sentir en sécurité, mais bon, Juliette savait pertinemment pourquoi et comment est-ce que Rogue avait posté les détraqueurs. * Il ne veut simplement pas que Potter puisse pénétrer les lieux. Son patronus étant un cerf, ils le reconnaîtront d’autant plus facilement si jamais il tente « une intrusion » … * D’où notre brunette tenait toute ses informations ? De l’AD, bien sûr … Après quelques minutes de marche, Juliette aperçu une silhouette au loin. La silhouette de l’être qu’elle aimait le plus au monde, celui qui comptait le plus à ses yeux. S’avançant lentement, ralentie à la fois par le froid et par le vent, la Serdaigle finit tout de même par aboutir à destination. Elle s’approcha d’Ernie et déposa un tendre baiser sur ses lèvres. « Tu m’as manqué. » Lui murmura t-elle à l’oreille. « La rentrée m’a semblée longue et encore plus pénible sans toi. D’autant plus que pour une année bizarre, c’en est une … » La gamine agrippa la main de son amoureux et tous deux commencèrent à marcher. Après tout, par des temps frisquets comme ceux qui les entouraient, il valait mieux se dégourdir les muscles du corps plutôt que de congeler sur place mais après un bout de temps sur place, on se congèle, alors on a plus froid, non ? . « Alors, comment vas-tu ? » Lui demanda t-elle. Il était vrai que bon, ils se voyaient de temps à autres, mais la plupart du temps, ils avaient des conversations d’ordre plus « professionnels » que personnels. Alors bon, peut-être qu’entre deux cours théoriques d’Histoire de la Magie c’était niché un problème dans la tête du beau jeune homme, qui sait … ? Quoi qu’il en fût, il valait mieux poser la question tout de même. | 768 mots. | |
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