EPREUVE ORALE DE SORTILEGES ET ENCHANTEMENTS (COEFF 1)

Faire danser l’ananas que vous voyez devant vous sur le bureau. Finissez par faire graviter 10 secondes l’ananas au moyen du sortilège de lévitation

Susan tremblait, en entrant dans la salle d’examen. Le mois de juin était bien là, pourtant, apportant avec lui, même dans le coin le plus reculé de l’Angleterre, ses rayons de soleil qui semblaient n’appeler qu’à une chose : le bronzage.
Non, le tremblement de la fillette ne provenait certes pas de la température mais relevait d’une peur viscérale. Elle s’était raisonnée, pourtant. Hélas ! Les bonnes résolutions semblaient s’être envolées pour des cieux plus propices lorsqu’elle s’était retrouvée devant la porte de la salle d’examen. A présent, elle se demandait avec angoisse si ses jambes la porteraient assez longtemps pour qu’elle puisse passer l’épreuve sans s’étaler aux pieds du jury.

Fillette timide et impressionnable, Susan n’avait, dans toute sa jeune vie, jamais passé d’oral. Bien entendu, l’école de musique qu’elle avait fréquenté quelques années habituait ses élèves aux représentations, mais c’était totalement différent, ne serait-ce que parce que perdu, dans la foule des musiciens, on était moins repérable, y compris – croyait-elle à tort – en cas de fausse note.

Aujourd’hui, la situation était différente et Susan avait la désagréable sensation qu’une guillotine se promenait au-dessus de sa tête, n’attendant qu’à s’abattre sur elle. Toute la matinée, elle avait contemplé, estomac noué et visage blême, les oiseaux s’ébattre dans le parc, les enviant avec une force dont elle ne se serait jamais crû capable.

Comme tous les enfants, elle se souvenait de cette histoire du petit garçon qui, devenu oiseau, avait réalisé que la vie volatile n’était pas des plus réjouissantes, finalement. Il n’en restait pas moins que la Poufsouffle aurait donné n’importe quoi pour être à la place de la petite mésange qui n’avait rien d’autre à faire de sa journée que penser à l’heure du prochain repas, si tant est que les heures de repas existent chez les mésanges.

Mais il était impossible de reculer, maintenant. D’ailleurs, si elle sortait de la salle en baragouinant quelque chose comme «Désolée, je crois que je ne vais pas le faire, je repasserai l’an prochain, d’accord ?», elle allait être la risée de l’école. Pire encore, elle récolterait un 0 bien mérité alors qu’elle ne risquait rien à essayer de réaliser l’exercice demandé (en tout cas, rien de pire qu’un 0, au final). Quant à ses parents, en bons sorciers qu’ils étaient, ils ne toléreraient certainement pas un abandon de sa part. La magie, les Bones avaient ça dans le sang depuis des générations.

Cette pensée n’était pas rassurante pour autant. Dans toutes les familles il y aurait un mouton noir. Et si elle était le mouton noir, justement ? Secouant la tête pour en chasser cette dérangeante interrogation, Susan s’avança vers l’examinateur, un sourire crispé collé aux lèvres et avec l’étrange sentiment que son cerveau se liquéfiait au fur et à mesure qu’elle approchait du bureau. Elle bredouilla un «Bonjour» pour le moins hésitant avant de lancer un coup d’œil apeuré au sujet de l’exercice.

Jusqu’à il y avait 30 secondes, Susan avait toujours vu les ananas comme de sympathiques fruits, excellents en salade. Sa vision venait subitement de changer. Cet ananas était son bourreau. Il allait lui faire regretter les dizaines de tranches qu’elle avait pu avaler au cours de ses quelques années de vie, et tout particulièrement celles qu’elle avait dégusté avec délectation la veille au soir.
La fillette jeta un bref regard suppliant au fruit, l’air de dire «Pitié, je suis trop jeune pour mourir». L’infâme osa rester de marbre.

Dans un geste purement mécanique, Susan tira sa baguette de sa poche, tandis que ses neurones affolés fouillaient son encéphale à la recherche de la formule adéquate. Oh, Merlin ! Et si sa voix venait juste de décider de partir faire une virée du côte de Tokyo, elle faisait comment ? Tiens, d’ailleurs, les sorciers muets, c’est possible, ça ?

Cette fois-ci, songea-t-elle avec le sentiment qu’un cube de glace venait de prendre place dans son estomac, ça y est, je débloque complètement

Pouvait-elle utiliser le «mobili trucmuche ?». Comment on disait «ananas», en latin ? Pas de panique, surtout pas de panique, tout va très bien. Où était le Gaffiot quand on avait besoin de lui ? Qui a dit que le latin ne servait pas ? Les ignorants, quelle était la langue officielle du Vatican si ce n’était pas celle-ci ? Et surtout, pourquoi, mais pourquoi n’apprenait-on pas le latin dès 6 ans ?
En désespoir de cause (et principalement en désespoir tout court, d’ailleurs), Susan pointa sa baguette en direction du fruit et bredouilla avec un manque de conviction total :

- Tarantallegra...

Il fallait bien essayer quelque chose alors ça plutôt qu’autre chose… Un réflexe l’avait poussée à fermer les yeux au moment fatidique, comme si elle tentait de formuler une prière muette.
Lorsqu’elle osa finalement les rouvrir, non sans avoir au préalable inspiré profondément, son ananas dansait une petite gigue tout à fait ridicule qui ne réussit pourtant pas à arracher un sourire à la pauvre Susan, bien trop préoccupée par l’état de son estomac pour seulement y songer.

D'ailleurs, il restait la seconde partie de l'épreuve, donc, rien n'était encore gagné.
Dans un petit geste délicat, Susan pointa sa baguette vers le sol. Aussitôt, l'ananas, finalement plus conciliant que ce que sa peau épineuse laissait paraître, cessa de se trémousser au rythme d'une musique invisible.

Susan se mordilla la lèvre inférieure d'un air terrifié et pointa à nouveau le petit bout de bois si utile aux gens de sa "race" vers le fruit. Se souvenant à la lettre des recommandations du professeur Flitwick, elle prononça d'une voix ferme, tournant et abaissant en même temps sa baguette :

- Wingardium Leviosa !

Docile, comme quoi, les nuits de révision payaient, finalement, l'ananas s'éleva dans les airs où il se stabilisa à environ 2 mètres au-dessus du sol.

Restait la concentration. Les yeux fermement rivés sur le fruit, le regard étrangement décidé et la mine vindicative, Susan s'obligea à la concentration la plus sévère, tenant si fermement sa baguette que ses articulations en blanchirent.
Elle compta soigneusement jusqu'à 20 - sait-on jamais, des fois que son chronomètre aurait des ratés ! - et laissa retomber en douceur le fruit sur le bureau.

Enfin, elle allait pouvoir s'affondrer dans les toilettes. Les oreilles bourdonnantes et la gorge sèche, elle salua rapidement son examinateur avant de quitter la salle en quatrième vitesse.

Cela faisait bientôt une heure que Diabalzane attendait son tour. Avec un nom comme Södergren elle n'allait pas être la première à passer et elle le savait. Elle tentait de passer le temps du mieux qu'elle le pouvait, sans vraiment laisser la place au stress. Elle tenait sa baguette du bout des doigts, avec grâce et délicatesse. Le bois brillait sous les chandelles magiques de la grande salle et des dizaines de sorts passaient dans la tête de la jeune fille blonde. Les premiers élèves sortaient sans vraiment savoir s'ils avaient réussi ou non et vu l'expression de certains ils étaient sûr d'avoir fait exploser l'objet du sortilège.

La peur n'était donc pas au rendez-vous, seul l'avis de ses parents lui importait quelque chose et pour l'instant ils n'avaient pas à se plaindre de ses notes au sein de l'école. Mais de toute manière, quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle dise, sa famille ne serait jamais tout à fait fière d'elle. Elle n'avait pas envie de donner le meilleur d'elle même et pourtant elle voulait prouver à tous qu'elle était capable de faire des choses incroyables et d'obtenir les meilleures notes même si les Serdaigle la dépasseraient sans doute. Mais le nez toujours plongé dans les bouquins n'était pas une situation qui l'intéressait, elle voulait apprendre par la pratique, des heures, des jours, des années de pratique et devenir plus puissante qu'érudite.

Que penseraient ses camarades si elle obtenait des notes catastrophiques ? Si elle ne passait pas en deuxième année ? Ils se moqueraient d'elle, diraient qu'elle était idiote malgré ce qu'elle laissait paraître. D'un autre côté elle n'avait de compte à rendre à aucun membre de sa maison ou de l'école entière. Elle faisait ça pour elle... Les parents tenaient souvent ce genre de discours, pas SES parents, mais les parents des Sang Mêlés qui avaient peur de passer l'examen de fin d'année.

Elle soupira, les mains posées à plat sur ses genoux, attitude typique qu'elle affichait lorsqu'elle s'ennuyait ou s'impatientait. La porte s'ouvrit pour laisser apparaître le petit professeur de Sortilèges et Enchantements tenant un énorme rouleau de parchemin à la main... Elle plissa les yeux. Le professeur Flitwick finit enfin par dérouler l'interminable liste pour appeler le nom de la russe.

-Södergren Diabalzane.

Elle hocha la tête et le suivit. Elle s'installa en face du sorcier et observa avec attention ce qui allait se produire. Monsieur Flitwick fit apparaître un ananas face à elle et la jeune fille ne put s'empêcher de lever un sourcil. Il lui exposa ensuite l'exercice. La difficulté n'était pas grande, les deux sortilèges avaient été étudiés en début d'année et Diabalzane s'en souvenait parfaitement.

Elle pointa sa baguette sur l'ananas et se concentra un instant. Elle imaginait l'ananas danser. Elle ferma les yeux un instant puis les rouvrit pour anoncer clairement.

- Tarantallegra.

L'ananas n'hésita pas à se trémousser pour enchainer soubre-sauts et cabrioles. Le professeur Flitwick semblait beaucoup s'amuser de ce spectacle qui devait être drole mais Diabalzane se contenta de regarder quelques secondes son examen danser la samba.

- Finite Incantatem.

L'ananas se figea, droit et fier. Les yeux gris de la jeune fille parcoururent la salle et elle pointa de nouveau sa baguette vers le fruit.

- Wingardium Leviosa...

Elle avait parlé d'un air un peu mystérieux, comme pour donner à sa voix une sensation légère. L'ananas s'éleva au dessus de la table, elle le fit tourner sur lui même et lentement elle le reposa sur le bois massif.

- Voilà Monsieur...

Neville n’avait pas fermé l’œil de la nuit. En fait, pour être tout à fait honnête, il ne dormait pratiquement plus depuis le début des examens, d’où les cernes à faire pâlir un groom qui ornaient le dessous de ses paupières. Nul doute que quand il rentrerait chez lui, sa grand-mère passerait toute une journée à critiquer son manque de tonus… Mais au moins, il serait en vacances, ce qui signifiait avant tout que les examens, quelle que soit leur issue, seraient achevés.
Et justement, parlons de l’issue des épreuves. Un échec tuerait son aïeule. Le dernier descendant de la lignée des Londubat se devait de se montrer à la hauteur de ses illustres ancêtres (en tout cas illustres pour la famille).

Pour ne rien gâcher, le jeune garçon avait été incapable d’avaler quoi que ce soit au petit-déjeuner, bien trop préoccupé par la perspective de ce qui l’attendait. Il avait entendu les jumeaux Weasley glisser à d’autres élèves que les professeurs avaient pour habituer de pendre par les pieds, au niveau de la tour d’astronomie, les élèves qui échouaient aux examens. Mais c’était nécessairement une blague, non ?

La meilleure façon de ne pas le vérifier était encore de réussir brillamment, même, si c’était possible. Plus facile à dire qu’à faire. Neville vérifia pour lé énième fois l’heure de sa convocation et toqua d’une main hésitante à l’impressionnante porte de la salle d’examen pour signaler sa présence.
Ceci étant fait, il la poussa en tremblotant et entra, telle une petite souris sur le point de se faire dévorer, dans la pièce.

Déglutissant avec difficulté – il avait soudain l’impression qu’une bonne partie du Sahara s’était faufilé dans sa gorge – il parvint à coasser un fort inaudible «Bonjour» à son examinateur. Bien, maintenant, il devait avancer jusqu’au bureau. D’un pas lent et totalement mécanique, le Gryffondor alla se placer face au professeur, les yeux résolument fixés sur le sol, comme s’il craignait qu’une fosse à crocodiles y ait été creusée durant la nuit.

Plus moyen de reculer, à présent. Il était étonnant de constater à quel point on pouvait souhaiter être en mesure de jouer avec le temps, parfois. Ainsi, en cette minute précise, Neville aurait donné cher pour être dix minutes plus tard. Hélas ! La maîtrise des fuseaux horaires était totalement impossible, ne serait que parce que personne (hormis Bergson, respects !) n’a encore compris que seule la durée existe.

Très bien, disons donc que Neville aurait aimé pouvoir agir sur sa durée. Il aurait pu, par exemple avancer sa propre durée de quelques secondes. Au lieu de quoi, il allait devoir se confronter à la durée perverse d’un examinateur sadique, quoique «examinateur sadique» soit un pléonasme de la pire espèce.
Et s’il tombait sur quelque chose qu’il n’avait pas révisé ? Et si sa baguette ne voulait pas obéir ? Et s’il s’évanouissait ? Autant de possibilités alarmantes qui ne pouvaient que faire augmenter la panique du malheureux Neville.

‘Bon, on va pas y passer la nuit non plus, avec des si, on rendrait une mandragore douce comme une brebis…’

Cette sage réflexion ayant été formulée, Neville redressa lentement la tête, tel le condamné à mort qui doit bien, à un moment ou à un autre, affronter le regard aveugle de la corde, comprenant du même coup que tout espoir de grâce est vain. Il lut plusieurs fois le sujet de l’exercice tandis que sous lui, le sol semblait pris d’une folle envie de danser. Séisme ? Peu de chance. Neville en déduisit donc que ce n’était pas le sol, qui bougeait, mais sa tête, qui tournait.

Poussée d’adrénaline oblige, il fut soudain submergé par une bouffée d’énergie étonnante pour quelqu’un qui survivait depuis une semaine à grand renfort d’oranges, kiwis et autres fruits susceptibles de lui apporter quelques vitamines salvatrices.
D’un geste presque assuré, il tira sa baguette de sa poche et prononça d’une voix, certes fluette mais néanmoins confiante :

- Tarantallegra.

La baguette fermement pointée en direction de l’ananas, Neville respira un grand coup pendant qu’une image particulièrement tenace d’ananas dansant la salsa s’imprimait dans son esprit.
Durant quelques horribles secondes, il eut le pressentiment que rien n’allait se passer. Toutefois, les ananas devaient être de fins altruistes. Celui-ci, en tout cas, l’était. Comme s’il avait perçu l’angoisse Nevilienne et décidé d’y remédier, il entreprit de se trémousser de manière cocasse sur le bureau.

Neville retint un soupir de soulagement. Il savait que tant qu’il resterait concentré, le sort fonctionnerait. Maintenant, restait à le stopper. Pour ce faire, il lui semblait se souvenir avoir deux solutions : soit baisser sa baguette, rompant ainsi sa concentration ce qui conduirait le fruit à s’arrêter rapidement, soit prononcer le sempiternel Finite incantatem ce qui permettait au passage de montrer au professeur qu’il connaissait un minimum de sorts.
Optant pour cette solution, Neville clama d’un ton tonique :

- Finite Incantatem.

Le fruit stoppa sa petite danse – dommage, pour une fois qu’un ananas a l’occasion de remuer – et redevint aussi immobile qu’un ananas sait l’être.
Mentalement, Neville se repassa les conseils de Flitwick lorsqu’ils avaient appris le sortilège de lévitation, en tout début d’année.
D’ailleurs, il était un peu perplexe. Ils avaient eu le temps d’étudier d’autres sorts un tantinet plus évolués au cours de l’année alors pourquoi demander aux élèves de réaliser celui-ci, un des plus simples, le jour de l’examen. Notez, il n’allait pas s’en plaindre.

- Wingardium Leviosa, dit-il d’une voix décidée en tournant puis abaissant sa baguette dans un geste souple du poignet.

L’ananas s’éleva doucement dans les airs. Le jeune sorcier raffermit sa prise sur la baguette et égrena lentement les secondes. Parvenu à dix, il laisse retomber doucement le fruit sur le bureau.
Voilà, sa durée avait coulé. L’examen était fini, du moins jusqu’à l’année suivante. «Le sort en est jeté» comme dirait l’égocentrique César en franchissant le Rubicon.
Neville n’avait pas la prétention d’être autre chose qu’un misérable vermisseau aussi ne lâcha-t-il aucune grande phrase historique au sortir de la salle d’examen.

Axine était un peu nerveuse de la venu des examen, mais elle savais que si elle voulais passer en année supérieur elle devait les réussirs. La veille , elle avait lu et relue toutes les notes qu'elle avait pris tout au long de l'année dans ces cours. Se matin elle devait passer un examen de sotilèges et enchantements. Elle aimait bien cette matière, et espèrait vraiment réussir ce test.

Essayant de se persuader qu'elle n'était pas nerveuse, le matin assise à la table des poufsouffles, elle regardait ces tartines remplies de confiture sans grande envie d'en avaler une seule miette. Elle quitta la salle a manger bien avant tout les autres. La jeune fille monta à sa salle commune pour aller encore étudier, Nerveuse? Moi? jamais..!


Après une demie heure d'étude elle regarda l'heure, c'était bientôt son tour. La demoiselle ferma son livre et se leva, fouillant dans sa poche pour s'assurer que sa baguette y était. Elle sortit de la salle elle se dirriga vers la salle d'examen, arrivée à la porte elle regarda a nouveau l'heure pour être sur de ne pas avoir pris du retard dans son trajet. Elle cogna a la porte, se sentant encore plus petite qu'elle ne l'était. Elle tourna la poigné et ouvrit la porte.

Elle avança doucement, sentant chaque pas comme si elle devait soulever un dragon. Elle referma la porte derrière elle et salua son examinateur. Elle avanca jusqu’au bureau ou il était assis. la petite Poufsouffle se placa face au professeur et leva les yeux vers lui.

Sur un burau était placé un anana. Elle espèrait que sa baguette ne ferait pas la rebelle. Elle la pointa sur le fruit, l'imaginant dansant, se trémousant comme si il avait de fourmis dans les jambes, comme si il était vivant, regardant sa ''victime'' elle dit de sa voix douce

- Tarantallegra.

après quelques secondes l'anana se mit a danser, pendant les quelques secondes qui lui avait parues des minutes, elle avait crue avoir tout raté. C'était assez drolatique de voir une chose inanimée danser avec tant de vigeur, mais elle gardait son sérieux. Tennant toujorus sa baguette bien pointer sur le fruit.

- Finite Incantatem.

Le fruit arrêta tout mouvement, et redevint comem tous les autres ananas. Maintenant, elle de faire l'éviter se fruit pendant au moin 10 secondes

- Wingardium Leviosa

Dit-elle d’une voix assurée, elle tourna puis abaissa sa baguetteé
L’ananas monta lentement en l'air, suivant le mouvement de sa baguette.Elle serra ces doigts sur la baguette et compta dans sa tête :1..,2..,3..,4..,5..,6..,7..,8..,9..,10! Elle baissa doucement sa baguette pour que le fruit se pose sur le burau. Bien, s'était terminé, cellon elle tout c'était bien passer. Elle regarda l'eximinateur noter sur son parchemain.

-Aurevoir..

ajouta-elle en souriant avant de quitter la pièce pour aller se remettre de ces émotions.

Il était quatre heures du matin quand j’eu quitté la salle sur demande, repue j’alla me coucher mais n’arriva pas a m’endormir repassant sans arrêt dans ma tête toutes les formules pour ne pas en oublier une seule. J’avais une double responsabilité, la première celle de réussir mes examens et la deuxième celle réussir les examen pour Aelita. Quand mon réveille sonna je fis un bon car je m’étais un peu endormie mais ce n’était pas un sommeil très réparateur vu que j’avais encore revue des formule. En arrivant devant la porte de la classe de sortilège, il y avait déjà une grande file, je dû prendre patience en attendant mon tour, plus le temps passait plus j’angoissais.

*Je hais les examens pourquoi on doit passer par là ?*, me demandais-je en soupirant.

La porte s’ouvrit alors et je vis sortir Clara de la salle de sortilège, elle n’avais pas l’air bien perdue dans mes pensées je n’avais presque pas entendu les professeurs dire « suivant ». Je déglutit difficilement avant d’entrer dans la salle d’examen.

*Merlin je vous en prie sauvez moi*, pensais je en regardant les professeur.

Je vis alors le professeur Flitwick regarder sa liste et lever les yeux vers moi, je cessai de respirer à ce moment là sans m’en rendre vraiment compte.

Alehandra Stones vous représentez aussi Miss Aelita Stones, si je ne m’abuse, me dit le professeur en me regardant droit dans les yeux, vous ferez donc deux fois les exercices, me dit-il en me souriant.

Je sentis mes jambes trembler sous moi, j’avais peur qu’elle me lâche et que je finisse par tomber dans les pommes, heureusement ça n’arriva pas. Je sortis ma baguette d’une main tremblante et repris peu à peu mon calme. Il exposa alors les exercices à faire et me montra l’ananas qui était sur une table juste devant moi.

*Bon faire danser un ananas ce n’est pas très compliqué*, me dis-je en le regardant.

Puis avec un petit sourire en coin, j’imaginai la tête de Drago Malefoy et sans le moindre problème je dis d’une voix forte et claire.

Tarentallegra

L'ananas se mit alors à danser et je me mis à sourire en imaginant toujours la tête de Malefoy en train de bouger frénétiquement sur la table. Je compta jusqu’à dix dans ma tête et pointa de nouveau ma baguette vers l’ananas.

Finite Incantatem.

L'ananas s’arrêta immédiatement mais sur le côté ce qui le fit un peu rouler sur la table, quant il fut stabilisé. Je pointa de nouveau ma baguette et fit un geste ample et assez harmonieux, j’aimais particulièrement se sort pour le geste que l’on devait faire et je dis toujours d’une voix forte et clair.

Wingardium Leviosa

L’ananas se mit alors à l’éviter dans la pièce et je souris en voyant le résulta, je viens le faire se reposer sur la table et souris au professeur qui me rendit mon sourire.

Voilà, professeur je vais effectuer les mêmes opérations pour ma cousine lui dis-je en pointant de nouveau ma baguette en direction de l’ananas.

Cette fois j’étais plus sur de moi, je savais que j’allais réussir, toujours en imaginant la tête de Drago Malefoy, je récita le sort de

Tarentallegra,

puis je mis fin à la danse infernale de l’ananas en prononçant une fois de plus

Finite Incantatem,

l’ananas s’arrêta pile bien droit cette fois sur la table, j’eu un sourire de satisfaction, puis je refis le geste ample qui me plaisait tant et prononça

Wingardium Leviosa

ce qui fit une fois de plus l’éviter l’ananas dans les air, je le fis se redéposer sur la table.

Voilà, monsieur, je vous souhaite une bonne fin d’après-midi, dis-je avant de sortir de la classe pour une fois fier de ce que j’avais accomplis.

Cho se rongeait les ongles devant la salle d’examen, jetant des coups d’œil anxieux à sa montre. Elle repensait à l’horrible soirée de révision chez les Serdaigle à essayer de retenir divers sortilèges pour l’examen pratique. Avait-elle bien tout revu depuis le début de l’année ? Oui, mais ce n’était pas tout. Côté théorique, Cho se débrouillait très bien, étant une jeune fille intelligente. Mais côté pratique… Soudain, la porte d’examen s’ouvrit brutalement et la Serdaigle crut qu’elle allait mourir.

Pas fermé un œil de la nuit... toute la nuit à ressasser ses pensées sur les sortilèges étudiés en cours... et lorsque Cho pénétra dans la salle d'examen, la première chose qu'elle fut, fut de bâiller. Elle regretta les heures passées à se retourner en cherchant le sommeil en vain et se mordilla la lèvre inférieure. Non seulement elle ne pétait pas la forme, comme on dit couramment, mais en plus -en plus !- elle avait des cernes sous les yeux. Elle attendit son tour en crispant sa main sur sa baguette. Son cœur battait follement dans sa poitrine, et la jeune fille crut manquer d'oxygène lorsqu'elle entendit clairement son prénom précédé de son nom. C'était son tour. Pour peu elle aurait éclaté en sanglot et se serait payé une crise de nerfs. Elle décida d'être plus digne et prit place devant le professeur en esquissant faiblement un sourire.

*Surtout, ne pas laisser le stress m'envahir. Mince, c'est déjà fait. Oooooooh purée...*

Elle écouta les instructions et sentit sa gorge se serrer. Faire danser un ananas ? A coup sûr, ce prof-là avait trop bu d'alcool ! A cette pensée, Cho eut un rire nerveux qui la fit trembler encore plus. Elle serra sa main sur sa baguette pour empêcher ce tremblement qui la faisait ressembler à une petite vieille.

*Allez, Cho, un peu de sérieux ! Oooooh, j'ai la nausée !*

Elle se concentra et une formule lui revint à l'esprit. Tarentallegra. Oui, mais bien sûr ! C'était la formule que Cho recherchait depuis quelques secondes pour faire se trémousser ce fichu ananas qui avait bien l'air de se fendre la poire. La jeune fille leva sa baguette, la pointa sèchement vers le fruit exotique et prononça le plus clairement possible, concentrée de toutes ses forces :

”Tarentallegra !”

Rien. Un bref instant elle se crut sur le point de défaillir lorsque... ô miracle ! L'ananas se releva sans se presser et esquissa une mignonne valse. C’était plutôt comique de voir ce fruit bouger ainsi, et la jeune fille eut l’idée de lui faire danser du rap.Un sourire aux lèvres, Cho commença à la contrôler. Hop ! Un pas chassé, un petit tour sur lui-même à la façon de ces petites rats d’opéra… elle était ravie. Puis la deuxième consigne lui revint en mémoire, elle se concentra de toutes ses forces tendit qu'en fendant l'air sa baguette formait un cercle :

”Wingardium Leviosa !”

L'ananas, toujours dansant, s'éleva. Les dents de Cho pénétrèrent plus loin dans sa lèvre. Avait-on dit que l'ananas devait toujours danser tandis qu'il lévitait ? Elle sentit une sueur froide l'envahir. L'avait-on dit ? L'AVAIT-ON DIT ? Elle s'étouffa avec sa salive et fut prise d'une quinte de toux, puis elle se souvint qu'on ne l'avait nullement précisé, donc elle avait le droit de la laisser se trémousser en l'air. L'ananas retomba sur la table. Il était resté onze secondes en l'air, et Cho fut soulagée. Une pensée agréable l’assaillit depuis le début de cette épreuve cataclysmique. C’était fini. Elle n’avait plus rien à craindre de ce côté-là jusqu’aux résultates.

‘‘Finite Incatatum.’’

Son ananas cessa sa danse et la jeune fille traversa la salle d’examen. Elle poussa la porte, et soupira de satisfaction avant de sortir de cette horrible endroit où elle n’avait pas du tout envie de remettre rien qu’une simple seconde les pieds.

Les épreuves écrites étaient terminées et Hermione devait à présent se concentrer sur les épreuves orales. Entre les deux, c'était le type d'épreuve qu'elle redoutait le plus. Hermione consulta son planning et constata qu'elle commençait par un oral de métamorphose.

Biens sur, elle connaissait les sortilèges par coeur, ce n'était pas le problème. Le souci était qu'elle avait peur de ne pas savoir lequel utiliser, de mal articuler, de perdre ses moyens etc.... Bref ce n'est pas parce qu'on s'appelle Hermione Granger et qu'on est une encyclopédie sur patte qu'on ne stresse pas avant un examen!

La veille de l'examen, Hermione avait reparcouru avec Harry et Ron tous les sortilèges indispensables à connaître. Elle avait même appris des sortilège Hors Programme. Sait-on jamais? La possibilité que le professeur Flitwick soit tombé sur la tête et leur demande de pratiquer de sortilèges de 5ème année était une éventualité non négligeable.

Le matin, Hermione se rendit dans la grande salle pour le petit-déjeuner. Elle était suivie de près par Ron et Harry dont la couleur du visage avait viré au vert en une nuit. Cas très surprenant.

Au cours de la nuit, Hermione s'était rappelé qu'elle avait oublié de réviser certains enchantements. Entre deux tasses de chocolat chaud, elle énumérait les sortilèges qu'elle n'avait pas précisé la veille en insistant bien sur les gestes de la main et la prononciation.

Elle se rendit ensuite avec ses amis devant la salle de l'examen. Le livre ouvert à la main, elle faisait les cents pas et se récitait des formules en attendant son tour.

Quand enfin on l'appela, elle fit un petit sourire forcé à ses camarades et s'engouffra dans la pièce. Un examinateur se trouvait un peu plus loin. Elle articula un timide :

« Bonjour! »

Il la salua et l'invita à se placer devant une table, ce qu'elle fit. Il lui donna alors un énoncé et Hermione lu les inscriptions, le souafle haletant.

Citation :

Faire danser l’ananas que vous voyez devant vous sur le bureau. Finissez par faire graviter 10 secondes l’ananas au moyen du sortilège de lévitation.

C'était tout? C'était aussi simple que ça? Elle qui s'était bêtement prise la tête à apprendre des sorts hors programme. Mr Flitwick n'était donc pas tomber sur la tête.

*Je n'aurais jamais du faire apprendre à Ron les sortilèges de mutisme... *

Se concentrant sur son examen comme jamais, la jeune fille plaça l'ananas bien devant elle sur la table puis recula de quelques pas en arrière. Elle sortit sa baguette magique de sa poche et la pointa sur l'ananas. Elle déclara fortement en faisant très attention à la prononciation:

« TARANTALLEGRA! »

Un jet de lumière perça l'air et percuta le pauvre ananas. Celui ci se mit alors à se dandiner d'une façon très amusante. Hermione qui restait très concentré esquissa un simple sourire discret quand le fruit se mit à faire des bonds et à tourner comme une toupie à 360 degré.

Songeant que la danse incontrôlable de l'ananas avait assez duré, Hermione pointa une nouvelle fois sa baguette sur le fruit ambulant et dit d'une voix forte:

« FINITE INCANTATEM! »

L'ananas redevint immobile et Hermione décida de s'atteler à la seconde partie de l'épreuve. Il fallait faire léviter l'ananas pendant quelques secondes.

Hermione braqua sa baguette sur l'ananas :

« WIN-GAR-DIUM LEVIOSA! » Lança-t-elle en accentuant bien le "GAR".

L'ananas décolla alors de la table et elle le stabilisa dans les airs. La baguette à la main et l'ananas toujours en l'air, Hermione tourna le regard vers l'examinateur et esquissa un petit sourire victorieux.

Quand le nombre les 10 secondes réglementaires furent terminées, Hermione fit descendre l'ananas en douceur jusqu'à ce qu'il touche la table. Elle rangea alors la baguette dans la poche droite de sa robe et salua l'examinateur.

Elle se dirigea vers la sortie le coeur serein et déclara à l'examinateur avant de sortir:

« Au revoir et bonne journée! »