We Are So Different | Oliver |

Temps de merde. Voilà quelle fut la première pensée de Vincent, en ce jour de mai. Il venait de se lever, on était samedi alors bien sûr, il en avait profiter pour faire une légère grasse matinée. En ouvrant les volets, il avait eu un léger espoir de voir un soleil, un beau temps pour peut être aller se promener près du lac. Vu que de toute façon, il n'avait rien de mieux à faire. Quoique... Peut être qu'il croiserait Fredericke. Mouais, ça serait plutôt sympa ça. A la rigueur, croiser Seth aussi. Bon...

De toute façon, là... Comment dire, il fallait quand même tout bouleverser. Bon en même temps, il n'avait rien prévu de spécial mais bon, en quelques minutes, oui, il avait fait un programme. Ben oui attendez, aux yeux de Vincent, il était hors de question de sortir. Il n'était pas barge non plus bordel ! Il pleuvait à torrent, et vu le mouvement des arbres, il devait vraiment y avoir beaucoup de vent donc, il devait faire froid. Et donc... Pour lui c'était très clair, non merci !

S'étirant, il regarda dans le dortoir parce que son premier réflèxe avait été de venir ouvrir la fenêtre pour voir le temps. Mais bon, vu qu'il n'avait eu aucune plainte, il en avait tout bonnement conclu qu'il n'y avait personne. Quoique... On évitait de le faire chier parce qu'il cognait facilement. Surtout le matin lorsqu'il avait la tête dans le cul ! Là, les choses étaient encore pire !

Se passant une main dans les cheveux, il bailla un coup et se dirigea vers son armoire parce qu'il ne comptait pas se ballader avec son bas de pyjama ! Trop de filles seraient attirées et ça ne serait pas terrible de briser tant de coeurs. Ce n'était pas son genre voyons ! Se grattant la tête, il hésita un instant sur ce qu'il allait pouvoir mettre. Hum... Réfléchissons... Temps de merde. Donc temps froid donc il fallait s'habiller chaudement... Quoique non en faîte vu qu'il ne comptait pas sortir du château et il faisait chaud dans l'enceinte de l'établissement. Cruel dilemne. Mais il finit par opter pour un T-shirt blanc neutre et un jean serré dans lequel il était à l'aise. Il mit ensuite par-dessus son T-shirt une veste noire en cuir

A défaut de ne jamais avoir un seul cadeau ni une quelconque attention de la part de ses parents, ils avaient estimé qu'il était normal, à son âge, de lui ouvrir un compte et d'y mettre beaucoup d'argent. Super, c'était peut être "gentil" à leurs yeux mais aux siens, c'était tout bonnement du foutage de gueule ! N'importe quoi. Bon ça lui permettait au moins de s'acheter des habits vu que même ça ils ne faisaient plus. Et ils se permettaient de critiquer de temps en temps en plus ! Pensaient-ils qu'il n'avait aucun goût ? Ridicule !

Se coiffant du mieux qu'il le put, il soupira. Peut être qu'il allait voir Marie aussi. La jolie Marie... Qui connaissait son histoire... La seule d'ailleurs parce que même Fredericke ne savait pas grand chose. Elle avait été la première à voir la cicatrice mais elle n'avait posé aucune question. Il ne la remercierait jamais assez pour ça mais bon, au final, il avait été dégueulasse de parler à Marie sans raconter avant à Fred. M'enfin... C'était arrivé maintenant hein...

Il regarda un instalt le lit de son cousin. Oliver Vallo. Le crétin... Les parents de Vincent l'adoraient. Sale gosse pourri gâté, c'était peut être pour ça qu'il le détestait. Sale gosse pourri gâté, il se prenait pour ce qu'il n'était pas. C'était encore pire que Vincent à ce stade ! C'était son cousin mais comme chaque membre de sa famille, il le détestait.

D'ailleurs, en parlant du loup, il venait d'entrer dans le dortoir...

- Eh cousin, t'as décidé de polluer mon air ?!

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« -A plus tard Marie...... », chuchota-t-il doucement à la jolie blonde tandis qu'elle avançait laissant derrière elle le délicat parfum qu'elle dégageait naturellement.... Bien qu'elle ne l'ai pas entendu, c'est ce qu'il espérait au fond vu la façon dont elle lui avait soudainement tourné le dos, Oliver lui adressa un large sourire avait de reprendre sa route à son tour.

Fallait avoué franchement, Marie était une sublime créature, petite princesse aux superbes boucles d'or, au sourire malicieux et si irrésistible... Elle était fort craquante dans son genre et d'ailleurs elle le savait bien. Elle n'était pas sans savoir en effet qu'elle faisait craquer plus d'un garçon... et en jouait justement de ça! Mais que vouliez vous lui reprocher? Son sourire d'ange lui pardonnait tout ses péchés, si odieux soient-ils, mais enfin c'était une petite princesse, voilà tout. Son caractère aussi était disons original, elle pouvait se montrer adorable comme insupportable dans la minute qui suivait, c'était ça qui renforçait son idée de femme parfaite... oui, Marie était son idéale, et rien n'y changerait...

Il était encore tôt ce matin, il n'y avait donc par conséquent peu de gens dans les couloirs, enfin pour le moment, on sentait bien que d'ici quelques minutes les couloirs grouilleraient d'élèves énervés se pousseraient et repousseraient dans tout les sens pour arriver le plus vite possible dans la grande salle pour le déjeuner. Oliver avait donc tout intérêt à se grouiller s'il ne voulait pas tomber dans les « embouteillages » du déjeuner, parce que franchement c'était l'enfer! Par chance, il parvenait enfin à sa destination: La salle commune. Enfin, il voulait surtout se rendre dans son dortoir, il y avait deux trois trucs qu'il avait à y prendre.... Passant le pas du tableau ici utilisé en guise de porte, il s'empressa de gravir quatre à quatre les marches de l'escalier.... Il y était enfin, et deviner... quelle superbe surprise l'y attendait? Croyez moi, son sourire, il se le gardait bien là.... Vincent.

C'était inévitable, il était toujours obligé de lui gâcher son bonheur celui là! C'était plutôt brutal comme retour sur Terre, bye bye le petit nuage haut perché, retour à la dure réalité: le cousin bouffeur de vie. Oliver s'était coupé dans son élan en le voyant, soupirant ensuite largement, il ferma brusquement la porte et traça sa route.... Mais bien sûr, comme la réalité avait décidé de s'acharner, décidément, Vincent lui lança un pic. Binh voyons, stoppant tout net, le Serpentard se tourna vers son cher camarade de chambré, il le cherchait, il le trouvait....

« -Te pourrir l'air Vince? Binh voyons.... C'est le seul but de ma vie, bien sûr, tu es le centre du monde... Ne rêve pas trop couillon, j'ai autre chose à faire de plus intéressant que de te pourrir la vie, bien que cela reste assez amusant faut avouer.... », dit-il sur un ton sec, l'air narquois... Après l'avoir fusiller du regard, le Serpentard s'en alla auprès de sa valise, il fallait qu'il y récupère quelque affaire. Il se mit à fouiller longtemps avant de trouver enfin son bonheur..... A vrai dire, il cherchait... sans chercher, cette remarque de Vincent l'avait mit en boule. Il se prenait vraiment pour le centre du monde celui là, mais il pouvait toujours courir, jamais il ne lui boufferait SON espace vital....

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Tous comptés
Voltiflor

Ce qui énervait le plus Vincent au niveau d'Oliver, c'était qu'il avait bien plus d'attention que lui auprès de ses parents... Alors que lui, il n'était que vu comme un monstre, ou quelqu'un d'inutile, d'ignoré aussi parce que ses parents se moquaiet bien de lui. Et lui là, cet imbécile qui se trouvait juste en face d'elle, lui il avait toute l'attention, tous les sourires, tous les compliments, tous les cadeaux... De l'amour quoi.... Toutes les choses que le jeune Vincent Fayr, lui, le jeune enfant de douze ans, n'avait absolument jamais connu. Oliver avait tout ce qu'il n'avait jamais eu. Oui, okay, il devait bien avouer qu'il avait de l'argent, ça oui, il l'avait. Mais c'était tout. Et on lui demandait alors de se satisfaire de ça ? Ridiculle... Débile... Et impossible... Voilà pourquoi il détestait son cousin. Et d'ailleurs, à ses yeux, ce n'était même pas un mot suffisamment fort. Il le détestait plus que tout... Oui, c'était de la jalousie, c'était même le premier à se rendre compte de ça pour dire ! Lui, il était jaloux ! C'était fort quand même ! Mais dans un sens, ça se comprenait... Et c'était, en réalité, ça qui faisait qu'il le détestait. Qu'ils se détestaient même. Parce qu'à la rigueur, ils se ressemblaient beaucoup avec leurs caractères fort. Ben quoi ? Oui bon, un caractère vraiment trèèèèès fort. Mais c'était quelque chose qui aurait pu les lier. Ils auraient été ensemble contre le monde. Mais... Non. Bon, il était clair que ça n'aurait jamais été une alliance comme les Griffins qui ne faisait presque qu'un. Mais bon, ça aurait pu donner quelque chose de sympa quand même.... Mais non, la jalousie de Vincent prenait le dessus et Oliver le détestait aussi de toute façon... Surtout que pour le jeune Fayr, c'était un sujet bien trop important pour pouvoir cesser sans problème d'être jaloux...

Il avait autre chose de plus intéressant à faire plutôt que de lui pourrir son air ? Le simple fait de se trouver là... Et puis il en avait appris une bonne il y a peu. En effet, il avait récemment parlé avec Fredericke lors de son anniversaire ( le sien à lui hein ) et qu'est-ce qu'il avait une nouvelle fois appris ? Que son cousin lui tournait autour. Et ça, disons que ce n'était pas vraiment le genre de chose à lui dire à lui qui avait le poing facile et les paroles si dur. Pour tout dire, c'était affreusement débile mais il était comme ça. Et Fredericke n'était pas un jouet qu'on utilisait pour l'atteindre lui ! Il avait horreur de ça mais c'était ce que bon nombre de personne faisait. C'était débile, incompréhensible et surtout, insupportable bordel... Il détestait ce genre de chose ma parole... Il n'en pouvait plus... Et il voyait mal comment défendre Fredericke si justement à cause de lui, on s'en prenait à elle...

S'approchant d'un pas décidé et rapide d'Oliver, il le saisit par le col et le colla contre un mur. Un regard furieux, une lueur meurtrière dans le regard :

- Ecoute moi bien espèce de pourri gaté de sale gosse de... Bref ! Je tiens à te dire que si tu me cherches, tu vas finir par me trouver ! Je te demanderais de laisser Fredericke tranquille avant qu'il ne t'arrive quelque chose parce que je te jure que tu pourrais le regretter. Je me suis bien fait comprendre ?!

Il le lâcha et s'éloigna avant de ne se mettre à lui taper dessus.

- Et laisse Marie aussi. Elle a meilleur goût.

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Voltiflor

Pour une fois qu'il n'avait pas chercher le conflit... Bon, il avait juster répliquer au pic qu'on lui avait lancer... ça c'était obligé, plus fort que lui, il était impossible de rester impassible à ce genre de remarque. Non mais vous l'avez vu l'autre, sous prétexte qu'il a une réputation de grosse brute, il pouvait de permettre de le prendre de haut de cette façon là... Non, mais il se prenait pour qui cet abruti??

Ca ne le changeait pas ma foie, Oliver était habitué à ce genre de situation que certain aurait pu juger de délicate, bah oui là il était impuissant sous la pression de son cousin qui le collait fortement contre le mur... Remarque un coup bas aurait été parfait mais non, franchement il n'avait pas trop la tête à ça, cela dit une seule parole de sa part et cela pouvait totalement changer... Bien que la prise de son cousin sur ses épaules lui fasse mal, Oliver ne put empêcher d'esquiver un sourire malin s'y habituel chez lui.... Il lui en fallait peu au petit bonhomme pour le mettre en boule, faut dire... vu le caractère, on évitait franchement de le mettre en rogne d'ordinaire, mais Oliver lui n'avait jamais craint les réactions de son cousin qui avaient quand même une sacré réputation, on le disait impulsif comme gars... Oli pouvait en témoigner, ça n'était pas faux, oui. Cela dit, ça l'amusait tellement qu'il aimait même provoquer des colères chez son cousin... C'était la grosse marade assuré, ça je vous le dis!

Vinvent n'avait pas l'air de vouloir la relâcher... Du moins jusqu'à que les choses soient clairs comme il disait. Vous savez, Oliver est le genre de gars a toujours garder le sourire même en cas critique, même s'il sait qu'il finira par se prendre des coups dans la gueule, il gardait son sourire malin, fier, abruti! Et puis des menaces, des menaces, il y avait bien longtemps que cela ne lui faisait plus grand chose, comme il en disait si bien c'était un gosse pourris gâté le petit Vallo à l'égo sur-dimensionné, alors les menaces lui passait au dessus, au fond il se persuadait que ça ne ferait pas mal de toute façon... La tête par contre disait tout autre chose « cours, casse toi tant qu'il est encore temps! » mais non, mais non... il voulait le défier une nouvelle fois... Hum... Le sujet « Maiden » était sujet à le foutre en rogne?? Parfait, abordont le sujet Frédéricke alors...

« -Ca t'énerve donc tant que ça que j'ose m'approcher de Ta Maiden?? Hum... fallait me le dire tout de suite, y'aurais bien longtemps que je me serais approché d'encore plus près d'elle mon gars... Faut dire, la gamine est plutôt mignonne, j'en ferais bien mon quart heure..... », répondit-il malicieusement... Plus clairement, et une fois de plus, Oliver cherchait franchement la merde. Il le cherchait? Il le trouverait comme le disait parfaitement Vincent.. C'est que Poudlard pouvait être sacrément ennuyeux, il fallait donc trouver de l'occupation. En ce cas, emmerder le cousin était franchement sympa....

La seconde remarque de Vicent par contre fût très mal acceuillit par Oliver, ce qui d'ailleurs le calma rapidement. Marie. Oui, le sujet Marie était sujet à le foutre en rogne. Il le savait ce couillon, il ne savait pertinamment que Oliver était totalement béa devant cette fille, qu'il admirait tellement, qu'il l'adorait, l'idolâtrait, l'aimait... Et qu'il ose refoutre ça sur le tapis, mais quel con!! Son visage perdit aussitôt de son éclat, il devenait sombre. Le regard fixe, Oliver fronça les sourcils en regardant Vincent.... Renversement de situation... Oliver attrapa a son tour son cousin par le col -dans un moment d'inattention de la part de son cousin, il y était parvenu- pour le retourner et le plaquer à son tour contre le mur.

« -Daigne me redire ça une nouvelle fois Fayr, et je te jure tu vas en bouffer du poing, ça je te le dit mon gars, tu vas le regretter.... », cracha-t-il. Bah voilà, deux gars en rogne ça donne quoi?? Ahh, j'ai oublié de préciser.... Tout les deux étaient deux grosses brutes, dois-je vous faire un dessins ce qui se préparait??

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Si ça l'énervait qu'il s'approche de Fredericke ? Oh que oui, à un point qu'il n'imaginait même pas d'ailleurs, il n'avait pas le droit. Ni de la toucher, ni de l'approcher et encore moins de lui parler. Il n'en vallait pas le coup parce que déjà, il ne lui arrivait même pas à la cheville alors oui, ça l'énervait qu'il s'approche d'elle. Si encore ça ne gênait pas la jeune Gryffondor, à la rigueur, il ne pourrait rien dire puisque là, elle acceptait sa présence. Mais le problème dans tout ça était tout autre après. Comme pour Adrien, aux yeux de Vincent, il estimait que moins il l'approchait mieux il se portait quoi alors que c'était loin d'être comme ça par exemple. Mais il ne disait rien. Enfin... Certes il ne disait rien mais il avait un peu de mal pour le cacher malgré tout mais sinon, chut, c'était le néant. Sur ce point il ne disait absolument rien. A quoi bon de toute façon. Enfin bref, pour en revenir à l'abruti fini qui se trouvait devant lui, Vincent ne savait pas ce qui le retenait de lui en mettre une.

Y aurait bien longtemps qu'il se serait approché plus ? N'importe quoi ! Qu'il essaie et Vincent ne ferait pas que lui taper dessus. Et Fredericke était le genre de fille qui d'ailleurs, n'aimait pas qu'on la colle de trop et qu'on l'embête un peu trop. Et elle avait bon nombre d'amis. Alors à coup sûr, il allait en bouffer ! Des coups, sérieux, il allait en prendre plein la tête.

Il en ferait bien son quatre heure ? Là, il allait trop loin et même s'il ne s'en rendait peut être pas compte, aux yeux de Vincent, plus rien ne comptait, il allait morfler, et il allait d'ailleurs morfler sévère. Ne réfléchissant pas plus longtemps, Vincent ne retint pas son coup et son poing vînt entrer en collision avec son nez, qui fit d'ailleurs un bruit assez bizarre. Cassé ? En tout cas, ça saignait drôlement beaucoup.

- Ne t'approche pas d'elle ou ce n'est pas seulement le nez que je vais te casser.

Ouh, à coup sûr, le cousin allait mal le prendre. Vraiment mal le prendre. Tout le sang là, il allait pas vraiment aimé ça tiens ! Lui qui était aussi narcissique que Vincent, qu'on abîme son "joli" minois, il ne pouvait pas du tout aimer. M'enfin bon, après, tant pis pour lui hein ! Pis aux yeux de Fayr, il était bien plus beau comme ça !

- Oups, j'ai abîmé ta sale gueule. Tu ne m'en veux pas hein.

Puis le sujet de Marie vint sur le tapis et Vincent ne put s'empêcher de rire. Il craquait pour lui, ça se voyait à trois kilomètres. Il avait trouvé un point faible, et il comptait bien appuyé dessus !

- C'est bête, si on était un peu plus amis, je t'aurais aidé vu que Marie est une de mes amies. Ca te la coupe hein. Tu te rends compte, elle me préfère à toi !

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Vincent était connu pour être un gars super jaloux, impulsif et vraiment pas patient. Dans le genre petit chieur, il était roi, enfin, la famille était rois puisque lui aussi l'était... Enfin bref, on ne parlait pas de lui pour le moment, mais de son cousin qui lui était totalement insupportable. Dans sa façon d'être, de se comporter, c'était la victime, et si on l'écoutait le monde était contre lui... Rhaaa, c'était n'importe quoi, en plus il faisait tous pour attirer l'attention sur lui ce crétin. Bah oui, deux filles super mignonnes étaient à son chevet. Le crétin!

Oliver pouvait paraître super jaloux parfois. Et il l'était, mais de son cousin uniquement. Merlin sait la réaction qu'il l'aurait s'il l'apprenait. Déjà que lui même n'arrivait pas a l'admettre. Vous savez, la jalousie engendre une certaine haine... Cette personne semble tellement parfaite que je vous la haïssez terriblement, et bien c'était ça. Cette haine jamais comprise vraiment par l'un ou l'autre des cousins, durait depuis bien des années déjà... Mais étant tout les deux trop idiots pour chercher un moyen autre que la violence, pour régler leurs différents, rien n'y changeait et n'y changerait plus tard. Le côté très orgeuilleux aussi, c'était de famille. Oui, dans la famille quand il y avait quelque problème, cela était vite régler à coup de baguette magique, celui qui remportait le duel avait raison... Autant dire que la démocratie, ils ne connaissaient pas.

Impulsif, la preuve en image, Vincent n'arrivait tous simplement jamais à maitriser et calmer ses émotions. Et quand il était en colère, il devenait aussitôt violent. Le temps l'avait forger, Oliver s'y était habitué maintenant à ses sautes d'humeur et ses coups non justifié. Vince une fois sortit de ses gonds n'étaient presque plus maitrisable en fait, ainsi le cousin avait beau avoir renverser la situation en sa faveur quelques minutes auparavant, Fayr avait réussir à se détacher de sa prise pour lui foutre un poing dans le nez.... La réaction fut immédiate, son nez fut aussitôt inonder de sang, et ça il lui paierait! Non il ne supportait pas recevoir des coups en pleine tronche et normal, il ne supportait l'odeur écœurante du sang encore frais chaud... sous la narine, cela lui donnait tout simplement envie de rendre son petit déjeuner...

« -Que je ne m'approche plus jamais de Fred?? Crétin, c'est demander si gentiment en même temps.... Je vois que le temps ne te réussis pas, toujours aussi jaloux et violent... Figure toi que, je n'ai pas changer non plus.. imbécile!! », cracha-t-il au visage de Vincent.

Pour le moment, il encaissait silencieusement et surtout se remettait de son coup dans le nez qui l'avait tout de même un peu sonner. Cela faisait quelques mois qu'il avait régner entre les cousins une sorte de paix, a durée indéterminée certes mais c'était déjà ça... Mais il était inévitable que leur prochaine prise de tête serait d'autant plus violente que les précédents. Et bien, c'était le cas, a peine venait-il d'entamer leur engueulade que le premier coup était donner, et bien en plus, le sang coulait à flot!

Rha le con, le con savait parfaitement en rajouter une couche.... Oui, c'était son point faible, Marie, la jolie Marie. Et il le savait, il le savait... « -...elle me préfère à toi ! ». S'en était trop, la ferme crétin... C'était à son tour de sortir de ses gonds, plus vite qu'il ne l'aurait voulu mais il le cherchait, et ne récoltait que ce qu'il avait semer.... Crétin de Fayr. Le coup était partit tout seul, dans la mâchoire du gringalet de Vincent.

« -La ferme Vince...! C'est bas, franchement bas, couillon... Je ne te pensais pas assez crétin, pour t'abaisser a de tels remarques aussi débiles! T'es la honte de la famille faut dire, aller... Y'a de la place que pour l'un de nous deux, et pour Marie, je me battrais jusqu'au bout, tu ne t'en sortiras pas aussi vite, je suis pas du genre à tout laisser tomber, surtout pour un con comme toi.... », susurra-t-il en fusillant du regard son cousin, qu'il tenait toujours par les épaules.

Il n'avait pas changer, Vincent n'avait pas changé. Cool tout ça, mais là tout de suite, dans la tête de Vincent, une chose était sûre oui, là tout de suite, ce débile profond parlait franchement pour ne rien dire et dans sa tête, c'était même plus qu'inutile sérieux ! Il lui tapait sur les nerfs, il le saoûlait et s'il l'avait réellement pu, probablement qu'il l'aurait déjà tué ! Oui voilà qui se trouvait être une parfaite solution. Le tuer. Ce n'était pas quelque chose de bien difficile de toute façon non ? Oui bon, les conséquences auraient par la suite étaient un peu trop grave aux yeux des autres par contre. Mais bon, il préférait ne pas avoir à supporter tout ça. Ben oui, il avait beau être une personne violent, ce n'était pas dans son genre de finir à Azkaban hein ! Non mais franchement quoi ! Il y avait vraiment des choses qu'il pouvait supporter mais devoir finir en prison parce qu'il avait tué son crétin de cousin, ça c'était franchement la totale quoi ! Non, il s'agissait franchement d'une chose qu'il ne pourrait jamais supporter, ça c'était clair ! Il ne s'en remettrait pas mais alors pas du tout ! Bon, allez, assez parler de tuer le cousin, de toute façon, il était certain qu'y penser ne servirait à rien. Et puis à quoi bon hein ?

- Donc, je n'ai pas changé et tu n'as pas changé. Super, tu viens de relever un gros problème phylosophique et au final tu viens aussi de crâcher ta salive sur moi pour rien ! Surtout que tu pues de la gueule gros con !

Bon, okay, en lui disant que la jolie Marie le préférait probablement à lui, ce n'était pas forcément une idée intelligente dans le sens où peut être qu'il le prendrait mal. D'ailleurs, il l'avait pris mal vu qu'il lui avait donné un violent coup au niveau de la mâchoire. Une machoire qu'il crut un instant cassée mais qui ne l'était pas au final.

- Tu frappes comme un bébé. T'es un homme merde !

Marie, la joilie Marie. Oliver parlait et parlait mais dant tout ça, le plus drôle, c'était qu'il parlait dans le vent. Vincent savait qu'il était la honte de la famille hein, il n'était pas débile, et de toute façon, avec le temps il s'y était fait et si le fait que ses parents le disent ne lui faisait plus de mal, ce n'était certainement pas ce que son cousin dirait qui allait le toucher ! Donc... M'enfin bon. Si ça lui faisait plaisir de le lui dire et bien soit hein. Il ne prendrait pas la mouche pour si peu. En tout cas, une chose était sûre, Oliver rêvait s'il pensait que lui, il était capable de jouer avec les sentiments de Marie, tenter d'attirer ses faveurs ou ce genre d'ânnerie. Ce n'était pas son truc de blesser quelqu'un dans le seul but de gagner un défi débile et là, c'était même pire qu'un défi débile en faite ! Faire mal à Marie était une des dernières choses qu'il voulait parce qu'il tenait à elle. Il ne savait pas vraiment à quel point il tenait à elle et le jeune Serpentard savait autre chose. Il n'avait certainement pas assez de facilité pour se faire des amis pour se mettre à faire le con et risquer de les perdre.

- Je ne suis pas aussi con que toi, et je ne joue pas avec les sentiments des autres. Mais ne pleures pas trop cousin. Est-ce ma faut si elle préfère passer du temps avec moi ? D'ailleurs, tu sais quoi ? Hier, elle se trouvait justement là où nous nous trouvons, dans ce dortoir. Rien que tous les deux.

Dans la situation là, il ne disait cela que pour embêter Oliver et non dans le but de faire du mal à Marie ni pour se vanter de sa venue. Parce qu'il était clair que si la situation avait été différente, il n'aurait jamais pris le risque d'en parler. Il ne s'en serait pas du tout vanter. Pourquoi ? Parce qu'elle avait découvert ce qu'il cachait à tout le monde. Et ce n'était pas forcément pour rien mais... C'était arrivé et ça les avait d'une certaine manière rapprochés. Et puis, ensemble, ils avaient découvert une nouvelle partie de la personnalité de Marie : La gentillesse, et la compassion.

Plus la conversation avançait, plus les remarques et réflexions de Vincent étaient basses, même très basses... Cependant, déjà touché par ce qu'il avait dit un peu plus tôt, cela parvenait a le touché encore un peu plus. Oliver était blessé, et son orgueil démesuré en prenait un sacré coup. Le problème philosophique comme il disait, était le fait que jamais, au grand jamais, ils n'arriveraient à s'entendre tous les deux. A la fois très ressemblant, comme si différents, ils avaient beau être cousin directe, faire partit de la même famille, ils savaient pertinemment que quoique fasse, ils trouverait moyen l'un ou l'autre de foutre le bordel encore un peu plus... Y'a des gens comme ça qui ne sont pas fait pour s'entendre, c'était contre leur volonté après tout, si l'autre crétin continuait a jouer son malin, il était normal qu'il réplique en voulait faire tout aussi mal...

Et de fils en aiguille, ils étaient arrivés là... Tous deux dans la même maison, même année, mais école, même dortoir. Ils devaient chaque jour se supporter encore et encore. Autant dire que ce devenait un véritable calvaire... Mais, il fallait de montrer fort et savoir taper le premier! Oui, les coups de poings y'avait que ça se vrai, et puis c'était le seul moyen pour eux de parvenir a fermer la grande gueule de l'autre. Et aller, encore un autre réflexions bête et méchante, c'est qu'il n'avait pas l'imagination très développé le crétin de Fayr aujourd'hui. Une particularité de la maison était de ne jamais plier un genoux devant son adversaire, toujours était prêt d'attaque et ne montrer aucune faiblesse. Malgré les réflexions idiotes de Fayr qui l'avaient profondément, Oliver gardait son sourire narquois, l'air tout à fait naturel, comme si rien n'y faisait...Honnêtement, le jour où il savourait vaincu n'était pas encore arrivé!

« -Garde ton venin pour importer quelqu'un d'autre Fayr... Crois moi, ce n'est pas ainsi que tu arriveras a me faire changer d'avis. La Maiden, je me l'a ferait et quoique t'en dise, quoique t'en pense... ». Lui même n'était pas convaincu de ce qu'il avançait, mais il ne le montrait pas. Il cherchait juste à le pousser à bout, encore une fois... Maiden ne voudrait dans tous les cas pas de lui, et cela était réciproque, pour le bien de tous...

Oliver le foudroyait encore, le regard sombre, noir... Il gardait ses mains étroitement serrer sur le col de chemise de son cousin. Mais qu'il était difficile de faire comme si de rien n'était, le sujet Marie le faisait craquer... Et le fait qu'il en rajoute une couche encore, était la goutte qui faisait déborder le vase. C'était bas, tellement bas... méchant, même plus fort que ça... Et dire qu'ils étaient pourtant cousin! Ça suffisait, il en avait assez entendu pour aujourd'hui, et c'en était déjà trop. Quel crétin, quel idiot, quel con. Oliver le haïssait plus que jamais aujourd'hui... Sentant la tristesse monter en lui, il lâchait aussitôt Fayr. Il avait beau être un Serpentard, un dur à cuire, Oliver restait tout de même une jeune garçon, un homme... là, il avait atteint ses limites, Vincent avait trouver sa faiblesse et en avait jouer... Il avait gagné cette première partie. Mais, la guerre n'était pas finis.

« -Ta gueule Fayr, ta gueule! Maintenant, j'ai autre chose à foutre que d'écouter tes conneries! », et sans un mot de plus, il quittait brusquement le dortoir en attrapant au passage son sac. Qu'irait-il faire là maintenant? Surement trouver un moyen d'extérioriser sa colère, sa fureur... Après? Trouver un moyen d'avoir sa revanche. Oui, il lui payerait... et le prix fort!

[Fin du poste pour Oliver]