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| Have a break, have a Pratchett /pv Esther/ | |
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Invité
Ξ Sujet: Have a break, have a Pratchett /pv Esther/ Mer 6 Mai - 15:50 | |
| Quand on voulait calme et tranquillité, il n'y avait dans ce château qu'un seul lieu approprié. Rien ne servait de courir par monts et par vaux à la recherche du couloir isolé. On n'y était pas à l'abri d'un indésirable, qui, dangereux ou inoffensif, n'en restait pas moins indésirable. Au pire, on risquait de surprendre une activité répréhensible en ces temps noirs, ou encore de se faire prendre par un Carrow et d'emménager dans une salle de torture pour le reste de l'année, à moins qu'on ne passe l'arme à gauche d'ici là. Il y avait pourtant bien des lieux où l'on pouvait s'isoler en paix maintenant que le soleil avait daigné montrer le bout de son nez dans le ciel écossais.
Mais Claes avait trouvé pour ces heures de liberté qui se profilaient dans l'après-midi le lieu le mieux gardé du château. Il n'aurait même pas à défendre sa tranquillité puisqu'une autre que lui s'en chargerait : la redoutable Madame Pince.
Claes s'était découvert depuis son arrivée à Poudlard un penchant pour la sociabilité qu'il ne se serait jamais soupçonné. Mais il n'en demeurait pas moins le jeune garçon qui aimait s'isoler des heures durant pour dévorer du Pratchett. A peine arrivé, il avait gratifié la bibliothécaire de son grand sourire "peut m'importe que vous m'aimiez ou pas je m'en fiche je vais lire et vous ne pouvez pas me virer parce que je ne dérange personne mouhahahaha" (un sourire prétentieux et sûr de lui en somme), puis était parti s'installer confortablement dans un coin relativement désert de la bibliothèque, mais pas trop loin de Madame Pince histoire qu'elle puisse repérer les parasites susceptibles de le déranger dans l'intense concentration que nécessitait la lecture des tribulations du guet ou la description détaillée du chapeau de Nounou Ogg (Nounou Ogg avait des moeurs bizarres mais comme elle possédait une paire de bottines rouge, Claes en avait déduit qu'elle avait malgré tout très bon goût).
Il se cala dans sa chaise, un sourire serein dont les replis anticipaient déjà les fous-rires à venir. Enfin une minute sans travail, seul avec un Pratchett et dans un silence religieux. Pourvu que ça dure. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Have a break, have a Pratchett /pv Esther/ Jeu 7 Mai - 22:56 | |
| Il se dégageait des bibliothèques une atmosphère savoureuse. Cela tenait en une odeur, un grincement, une luminosité. L’on vivait une bibliothèque plus qu’on la parcourait, déambulant parmi les hauts rayonnages dans l’air embaumé de poussières et de l’odeur de l’encre. L’on transcendait les âges et les époques, passait à travers les modes et les tendances dans le seul but d’accéder à un savoir comme interdit. Un savoir réuni dans les pages vieillies et jaunies de grimoires non ouverts depuis des années peut-être. Le parquet grinçait, les rayons du soleil accédaient péniblement par les fenêtres poussiéreuses et trop épaisses. Dehors il faisait beau et l’odeur de renfermé de la bibliothèque renforçait le caractère intemporel du lieu. Tous ces facteurs étaient là pour permettre au plus idiot des élèves d’arriver à cette conclusion : c’était un endroit où il était conseillé de se taire, le royaume des Serdaigle, où tous néanmoins jouissaient de la plénitude de la connaissance. Bref, rien de ce qu’on aurait pu croire être l’atmosphère préférée d’Esther. Ce matin, toutes ses camarades avaient été ravies de voir le soleil se refléter sur le plafond enchanté de la Grande Salle et pendant tout le petit déjeuner, elles avaient longuement exhorté Esther à les accompagner faire un tour près du lac. -Je suis désolée. Grand-mère tient absolument à ce que je lui envoie mes dernières trouvailles. -La correction de la formule de la potion d’antivieillissement ? Mais lui envoyer ne va pas te prendre toute l’après-midi ! -Qu’en sais-tu ? Tu n’y connais rien. Il faut que je me relise, que je veille à ce qu’il n’y ait aucune faute et une fois ceci fait, que je lui envoie, en réécrivant tout au propre, avant de me lancer à la recherche d’Aphrodite. Et ça prendra bien plus de temps qu’une simple petite balade au parc, juste avant que la pluie ne vous surprenne ! Odieux mensonge. Tout d’abord, Esther n’avait jamais vu la formule finie et commercialisée de la potion antivieillissement. Seulement la première ébauche qu’en avait faite sa mère avant son suprême « Eurêka ! » et quand bien même aurait-elle eu l’occasion étudier la version finie, elle n’y aurait rien compris, et n’aurait certainement pas été habilité à faire remarquer la moindre erreur au maître des potions qu’était sa grand-mère. D’autant plus que c’était l’une des plus compliquées de la gamme. Non, le niveau d’Esther se limitait aux savons à la lavande et elle avait bien des difficultés avec la technique des shampoings. Rien qui ne justifie une telle arrogance. De toute façon, de son point de vue, ce n’était pas vraiment un mensonge. C’était cette Clara qui avait tout de suite mis sur le tapis la potion antivieillissement. Esther aurait tout aussi bien pu parler d’une eau savonneuse au savon que ça n’y aurait rien changé, non, ce n’était pas un mensonge, c’était la simple exploitation de la bêtise de Clara. Esther devait effectivement écrire à sa grand-mère. Sacharissa lui donnait parfois des devoirs extrascolaires, loin d’être une plaie pour Esther. Si cette dernière se désintéressait parfois des cours, il y avait des domaines qui la passionnaient suffisamment pour qu’elle y accorde de l’importance. Il y avait les potions, la métamorphose et les devoirs que lui donnaient Sacharissa. Ce pouvait avoir trait à la botanique ou aux conventions d’écriture des formules en potion. Qu’importe le domaine, il avait toujours la capacité de canaliser l’énergie d’Esther et de la concentrer quelques heures. Aujourd’hui, néanmoins, elle avait pris du retard. Ce fichu devoir de Défense Contre les Forces du Mal avait occupé sa semaine, et si elle ne l’avait pas bâclé, c’était simplement parce que la dernière colère de son père était encore très présente dans son esprit. Il avait été clair : elle devait progresser avant la fin de l’année. Bref, Esther avait mis de côté la lettre de Sacharissa et s’était concentré sur un sujet aussi ennuyeux qu’inutile. Pourquoi se retrouverait-elle un jour devant un quelconque danger ? Certes, « l’époque est sombre », disait les journaux et surtout son père, mais elle était Esther Tugwood et un sourire suffirait à terrasser la plus immonde des créatures rattachées aux « forces du mal ». Mais il lui avait fallu finir ce fichu devoir, et elle l'avait fait. Maintenant, elle avait pris du retard et devait se dépêcher de s'occuper de la missive de Sacharissa. La voilà donc en ce samedi après-midi à la bibliothèque, donc. Elle privilégiait cet endroit quand elle avait des choses agréables, à faire. Hors de question d’y pénétrer quand –par exemple, elle avait un devoir de DCFM à faire (elle l'avait fait en grande partie dans son lit). Elle refusait d’associer l’endroit à des choses désagréables –des devoirs, notamment, quand elle aimait tant les bibliothèques. Mais ceux de Sacharissa n’étaient pas pénibles, bien au contraire. C’était des casse-tête au bout desquels on arrivait avec beaucoup de satisfaction, et Esther devait les avoir finis avant demain, au moins, pour ne pas déroger à leur rituel. Il s’échappa de la bouche de la bibliothécaire un bruit étrange quand Esther passa le seuil de la bibliothèque. Comme un grincement, comme si elle faisait partie des meubles. Le détail amusa la jeune fille qui lui lança un sourire resplendissant, dont la réponse tint en un second grincement –peut-être un « bonjour » amical et admiratif, en langage sylvestre. On ne pouvait être qu’amical et admiratif d’Esther. D’ailleurs, quelqu’un le serait forcément aujourd’hui puisqu’il restait peu de places libres, dans la bibliothèque et qu’elle serait contrainte de tenir compagnie à quelqu’un. Justement, dans son angle de vue, il y avait ce petit gringalet, en train de bouquiner, parfaitement placé dans le genre « regardez, madame, j’étudie », c’est-à-dire orienté vers Pince. Esther admira la manœuvre, mais il lui fallait apprendre à ce Gryffondor que ce ne serait pas suffisant pour cette fois. Elle avança à grands pas vers sa table et tira la chaise devant lui. Sur celle à côté, elle avait déjà posé son sac. Ton avenant, sourire rayonnant. Esther était radieuse, d’autant plus que Sacharissa avait joint aux devoirs un carton rempli de « potions cheveux lisses », qu’elle s’était empressée d’étudier en les appliquant sur sa chevelure d’ébène. Bref, les salutations avaient été faites. Elle y joint même un clair et chantonnant : « Je suis Esther Tugwood ! » en s’installant. Bruyamment, elle sortit de son sac la lettre à l’écriture ronde mais serrée de sa grand-mère et quelques feuilles de parchemin. -Zut. J’ai oublié ma plume. Tu en aurais une, s’il te plait ? Odieux mensonge n° 2 de la journée. « Non, ce n’est pas un mensonge ! », s’obstina à penser Esther. Il était vrai qu’elle n’avait pas sa plume, mais c’était une négligence dont elle avait été conscience au moment de faire son sac, ce matin. Dans son sac, toutes ses plumes se cassaient constamment et elle préférait prendre celle des autres. Elle sortit son encre, arrangeant bien joliment ses affaires et avec un air d’enfant modèle, attendit la plume du lecteur. L'enfant modèle avait néanmoins bien du mouron à faire, vu le niveau sonore de ses paroles. Esther n'était pas habituée à faire attention au travail des autres ou aux atmosphères solennelles et avait bien des fois éclaté de rire dans une bibliothèque ou en plein sermon paternel. Elle lança un sourire d'excuse à Mrs Pince, qui l'avait regardée les sourcils froncés et se réintéressa au Gryffondor, face à elle. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Have a break, have a Pratchett /pv Esther/ Sam 13 Juin - 17:41 | |
| Ce que Claes aimait dans cette bibliothèque, c'était son silence (même si ça exigeait de sa part qu'il s'étouffe plutôt que de laisser échapper le/la moindre petit rire/ricanement/amorce de fou rire -exercice périlleux s'il en est lorsqu'on était en pleine lecture de Terry Pratchett). Et la fille qui venait d'entrer au moment même où l'un des cochons de La Mort-qui-est-de-sexe-masculin-en-fait-et-qui-se-prenait-pour-le-Père-Porcher venait de se soulager dans un grand magasin, elle, n'avait pas l'air franchement de connaître le sens du mot silence.
Claes, malgré sa folle jeunesse dans le salon huppé et fort porté sur les artifices féminins supposées apporter amour gloire et beauté ailleurs que sur france 2, ne porta aucune attention à l'éblouissante chevelure d'Esther, trop occupé à lui jeter un regard noir. Elle venait d'interrompre sa concentration tout de même. Un regard dédaigneux plus tard, il replongea dans son livre afin de savoir comment la Mort s'en tirait en tant que messager de joie. Hélas hélas, il avait dû piétiner un trèfle à quatre feuilles ce matin-là, car la chance avait clairement décidé de le bouder.
Parmi la centaine (bon d'accord plutôt demi-douzaine) de places disponibles dans la bibliothèque, il avait fallu qu'elle le choisisse LUI. Lui plutôt qu'un Serpentard avec qui elle aurait pu copiner en échangeant les recettes de beauté de Vous-Savez-Qui grâce auxquelles il gardait un teint de mort-vivant si frais. Lui plutôt qu'un gentil Poufsouffle qui lui aurait fait ses devoirs. Lui plutôt qu'un studieux Serdaigle qui aurait travaillé sans lui accorder la moindre attention.
Mais pourquoi lui bordel ?
Il décida de l'ignorer simplement pendant qu'elle s'asseyait (bruyamment), s'installait (bruyamment) et se présentait (bruyamment). Là où Esther se voyait belle et rayonnante, Claes ne voyait qu'un parasite. Il baragouina son nom entre deux lignes de son roman et se replongea (encore dans son roman).
Il retint avec difficulté un soupir d'exaspération lorsqu'elle lui demanda sa plume. Est-ce que cette fille était envoyé par le gouvernement pour l'empêcher de finir un livre moldu ou quoi ? Ou alors Terry Pratchett n'avait jamais fini ce roman et ne voulait pas que son plus grand fan le découvre. Aussi faisait-il en sorte qu'il ne finisse jamais son livre.
Mais, loin de se laisser submerger par ses émotions (tout au moins le cacha-t-il bien), le jeune garçon leva lentement le nez de son livre, plongé ses yeux bruns dans ceux de la fillette, resta quelques secondes à la fixer avant de se contenter de répondre :
"Non"
Et de replonger dans son livre. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Have a break, have a Pratchett /pv Esther/ Ven 10 Juil - 18:51 | |
| Esther avait une connaissance des autres toute relative. Elle avait rencontré bien des gens qui prenaient du temps à lui répondre, la dévisageant comme une idiote, puis, condescendant finalement à répondre d’une voix calme et détachée, souvent un peu tendue, allez savoir pourquoi. Esther avait prêté cette lenteur d’action à la bêtise la plus innocente, tout simplement. Objectivement, elle n’avait pas tort puisque la plupart du temps, ces gens-là la croyaient idiote et c’est cette stupéfaction qui les paralysait presque. Mais Esther, elle, pensait que c’était eux les idiots, qu’ils étaient incapables de la satisfaire rapidement et qu’ils la faisaient perdre leur temps. Et miséricordieuse, elle leur accordait son pardon avec un sourire des plus compatissants, allant parfois jusqu’à leur toucher le bras avec sollicitude. Cela étant, le regard glaçant du jeune homme lui échappa. Elle excusa l’absence de présentation et imputa le dédain du Gryffondor à sa nature craintive et timide. Après tout, elle était Esther Tugwood. Peu de gens avait un jour remis en cause sa classe –due à l’éducation du clan féminin Tugwood, pour ne pas dire à celle de Sacharissa. Son intelligence, en revanche, c’était une autre affaire… Parfois, le regard d’Esther était vide et son sourire fade. Il l’était, ce n’était pas un jeu. A force de jouer aux sottes, il lui arrivait d’en être une, plus seulement de l’incarner. Ce n’était pas ses notes qui l’indiquaient, c’était son attitude. Elle contrôlait encore plutôt bien ces deux côtés de sa personnalité mais plusieurs fois, son père l’avait vexée en la reprenant. Il avait cette façon de la disputer qui empêchait Esther de se sentir suffisante. Il répondait à ses arguments un à un, avec méthode et répartie tant et si bien qu’elle n’osait jamais le contredire. Et puis aussi, surtout, il n’admettait pas aussi facilement que le reste de la famille l’intelligence de sa fille. Il la comparait souvent à Mary, la voisine moldue, qui avait de bien meilleures notes et qui était –presque, aussi jolie qu’Esther. Bref, son père la faisait souvent se remettre en cause et n’était pas un de ses plus fervents admirateurs, à son grand désespoir… Sa mère aussi, la disputait, mais elle reconnaissait l’intelligence de sa fille. Esther ne savait pas comment contenter son père, qui ne saluait ni l’esprit observateur et calculateur de sa fille, ni son charmant minois. Voilà sans doute pourquoi Esther était si proche de sa grand-mère qui, si elle s’occupait de sa petite-fille comme d’une poupée, l’aimait sincèrement et ne cessait de louer, lors de rencontres mondaines, ses mérites ; Et à ces moments-là, Esther se redressait toujours, un sourire modeste sur les lèvres, en allongeant le cou et l’oreille. C’était exactement la même posture, qu’elle avait, en attendant la plume de Mister l’Asocial Gryffondor. Oui, il s’appellerait MAG, puisqu’il refusait de se présenter ! Ou Maggie, c’était plus simple… Esther ne lui avait pas demandé clairement son prénom. Elle s’était simplement présentée elle. Mais c’était une question de bon sens ! Mais bon… Maggie était lente, c’était comme ça, tout le monde ne pouvait pas avoir la même énergie et la même panache qu’elle. -Tu n’en as pas ? Ah… C’est dommage. Je n’ose pas vraiment aller voir aux autres tables. Je crois qu’ils révisent pour leurs BUSES. Le nez d’Esther-Pinocchio s’allongea pour la xième fois de la journée. Elle ? Redouter des plus vieux ? Ou hésiter à les déranger ? Ah ! Non, elle essayait inconsciemment de meubler la conversation, de faire connaissance, d’être aimable, mot qui ne semblait pas ancré dans le vocabulaire de la charmante Maggie. Qu’on avait asexué le temps de ce RP. Il faut suivre, lecteur ! -C’est fâcheux… Pas de plume, pas de devoirs ! Ah… Presque-vérité ! Esther fronça les sourcils en se souvenant du travail qu’elle avait à faire. Elle en avait envie, mais elle avait aussi envie de faire connaissance avec ce Gryffondor muet. En faisant racler la chaise au sol, elle se leva d’un bond, plissa sa jupe et alla à la rencontre des occupants de la table d’à côté. -Chhuuuut !, grinça Pince Esther l’ignora, passa commande et revint la minute d’après avec une plume. Elle aurait pu être plus rapide. Seulement Ralph –le gentil propriétaire de la plume, avait voulu lui en refiler une toute mâchouillée. Beurk. -J’en ai trouvée une !, dit Esther, ravie, en levant la plume sous le nez de Maggie. Puis, sans attendre de réponse, elle prit devant elle les parchemins qu’elle avait sortis (et qui avait envahis la partie de la table revenue à Maggie) et en se massant les tempes, entreprit de comprendre le problème posé par Sacharissa. - Citation :
- Mrs Tugwood veut concocter à sa petite-fille un parfum. Elle dispose de deux branches de Pissardii, de feuilles séchées de Mandragore, d’essence d’Asphodèle et de racines de Cranson officinal. Le Pissardii et le Cranson officinal réagissent bien ensemble, sauf si on y ajoute de la Mandragore. Si on marie le Cranson et la Mandragore plutôt que de marier le Cranson et le Pissardii, l’odeur des veracrasses n’est pas dissimulée et elle est même mise en note de tête par la présence de l’essence d’Asphodèle. De plus, la présence de Pissardii rend la note de tête plus persistante et entêtante. Que faire ?
Esther leva les yeux au ciel. C’était d’une simplicité enfantine. Il suffit de se passer des branches de Pissardii, dont les propriétés ne sont pas magiques. Cela dit, j’imagine que ce problème s’inscrit dans notre ligne de Produits de beauté moldus. Dans ce cas, on garde les branches de Pissardii et on remplace l’Asphodèle par de l’alcool, comme le font les parfumeurs moldus français. Cela permet d’éviter d’atténuer l’odeur des veracrasses. Pour éviter d’en sentir tout simplement, on marie le Pissardii à la Mandragore et on sèche les racines du Cranson pour l’ajouter sous forme de poudre. Quant aux veracrasses, de toute façon, l’alcool aura suffi à étouffer l’odeur.
Elle justifia son résultat par quelques calculs et schémas compliqués. Puis, elle retourna la feuille pour continuer ses exercices. Là, son visage se décomposa ; Sacharissa avait écrit au verso, à l’encre rouge : la gamme Tugwood n’utilise pas d’alcool pour ses produits ! Esther pesta intérieurement. Il était vrai que l’essence d’Asphodèle était utilisée dans tous les produits… Elle maudit ces fichues traditions et concentra son attention sur Maggie. Elle posa la précieuse plume à côté de son parchemin et soupira bruyamment. -Tu savais, toi, que l’Asphodèle pouvait être aussi pénible ? Oui, elle était fichtrement pénible. Esther espérait qu'au moins, l'énoncé ne mentait pas et que Sacharissa envisageait vraiment de lui faire un parfum. + de 500 mots |
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