Les gens changent... Ou pas [ PV ]

[ For Geoffrey <3 ]

Le temps passe et les gens changent. Voilà le sujet des pensées d'Aelys qui regardait le ciel couvert au dehors. Mais l'inverse lui semblait plus vrai : Les temps changent et les gens passent et trépassent. C'est vrai, non ? Les temps changeaient, au plus grand plaisir de la demoiselle, le temps couvert, la pluie étaient devenus le quotidien de chacun et à vrai dire, plus personne ne s'étonnait vraiment de voir la pluie tomber lorsqu'il sortait de chez lui. Le soleil ne semblait plu vouloir pointer de son nez, comprenant sûrement qu'il n'était pas propisce au changement chez les sorciers. Pour Aelys, tout était clair, elle y croyait dur comme fer : Voldemort ne pouvait que gagner et ce pauvre Potter perdre. Après tout, qu'est qu'un gamin de dix-sept complètement dérangé et dépassé par les évènements pouvait faire contre le plus grand des Mages Noirs qu'on n'ait jamais connu ? Ils n'avaient plus qu'à le retrouver, le tuer, et tout irait bien. Enfin, pas pour tout le monde, mais passons. La brune se redressa en soupirant, si vraiment le Lord prenait le pouvoir, certes, tout irait plus que bien pour elle, mais où irait-elle chercher tout ce qu'elle appréciait ? Tout ce qui la faisait rire ? Toute cette souffrance ? Certes, elle pourrait tuer, faire souffrir et tout, mais... Sans la vraie reconnaissance de son Maître ? A quoi bon ?

Les gens passent. Les gens changent. Les deux en fait. Jamais la petite Serpentarde qu'elle avait été n'aurait imaginé être haut placée dans la régie de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, ni être sous couverture au Ministère. Ni être un peu... dérangée. Elle se secoua la tête, oh là, elle s'égarait, elle n'était pas folle ! Elle avait juste des envies et des passe-temps... différents ! Les gens passaient aussi, Dumbledore par exemple. Un frisson de joie parcourut son dos en pensant que ce vieux fou - Elle peut bien parler xD - n'était plus dans leurs pattes; son frère aussi... Cette fois, ce fut un frisson d'amertume. Il n'y avait qu'un frère à ne plus compter dans la famille, il aurait fallu qu'il n'y en ait plus qu'un seul en vie. C'aurait considérablement favorisé l'entente entre les membres de la famille... Enfin, ce qu'il en resterait. La priorité étant de garder April en vie, bonne petite graine celui -là ! Déjà penché sur la Magie Noire... Il pourrait avoir un bon avenir, avec une mère Mangemort, une soeur et toutes deux travaillant au Ministère... Il n'avait plus qu'à le metttre au courant ! xD Bref, lui aussi changerait et passerait.

Aelys décida de prendre un bol d'air, être dans ses pensées la faisait complètement divaguée... Elle avait certes beaucoup de défauts, mais elle ne se connaissait pas pessimiste ! La McFear passa sa main sur son visage et ouvrit la porte; temps qu'elle se baladait, autant aller manger un morceau. Dès qu'elle sortit, la sorcière fut trempée jusqu'aux os, faisant pesque pitié avec les vêtements collés à la peau; la brune frissonna légèrement mais alla néanmoins d'une démarche normale vers un restaurant. Toute fille classe ne courrait pas dans la rue à cause d'une banale pluie ! Et Aelys était une fille classe, je vous arrête tout de suite, il est tout à fait possible d'être sifonnée et classe, bien sûr, avouez que Bellatrix est folle mais qu'elle est quand même classe quand elle lance ses sorts et tout ! On avait appris à Aelys à bien se tenir, à avoir de bonne manière et à se tenir comme toute jeune fille digne de ce nom, et ce n'était pas parce qu'elle avait choisi une voie pas très rose qu'elle ne gardait pas cet enseignement. Elle trouva enfin le restaurant qu'elle cherchait et s'assit à une table au chaud. Elle se frotta les mains et appela un serveur avec la froideur habituelle qui était sienne.

Elle ne se doutait pas de qui était ce serveur et de ce qu'il était devenu depuis le temps...

[ HJ ~ Ensuite on verra la tartine que tu vas encore pondre et on se rendra compte à quel point je suis nulle pour ouvrir xD ]

Il était sept heures du matin. Le soleil allait se lever d’une minute à l’autre et l’on pouvait déjà apercevoir les premiers rayons de soleil à travers les branches du chêne sous lequel était assit Geo. Il fumait une cigarette sans penser à rien, ou plutôt en pensant à tout. Il pensait à ce qu’il faisait là, comment il était arrivé là, pourquoi il devait être ici maintenant et non à un autre endroit. Ses souvenirs étaient flous et sa pensée confuse, cependant, il essaya de se rappeler.

Oui, maintenant, il le savait. C’avait commencé banalement, un jour de pluie, dans les rues de la sombre et mystérieuse Londres, en période de contrôle Mangemort. D’ailleurs, je voudrais préciser que Geoffrey n’en avait absolument rien à faire, autant d’un côté de que de l’autre. Si les méchants ou les bons gagnaient, rien quant à son avenir ne changerait, rien ne le sauverait de la damnation éternelle. Je disais donc que cette histoire commençait sous la pluie, dans une petite ruelle de Londres, assez banalement, Géo se donnait un festin d’une petite fillette un peu maladroite qui était passée trop près de lui. Il finit de la manger et s’assit entre deux poubelles, de façon à ce que personnes dans la rue ne puisse le voir, mais exposa bien le corps, on ne sait jamais, un dessert pouvait passer par là. Et en parlant de dessert, un homme sortit depuis la porte arrière de l’immeuble en face duquel Géo était assit, visiblement serveur dans un quelconque restaurant, vu de quelle façon il était habillé. Cet homme sortit, et s’alluma une cigarette. Il n’eut pas le temps de recracher a fumée que déjà un éclair rouge le frôla, Géo était levé et il montrait les dents. Le serveur leva sa baguette, prêt à se battre pour sa vie, et regardait avec surprise un homme contre qui il n’avait rien qui tentait simplement de le réduire à néant. On pouvait lire dans ses yeux toute cette surprise et toute cette colère qu’il jetait à la fois à la personne qui se tenait en face de lui. Apparemment, Géo et cet homme ne s’était jamais rencontrés, et un sentiment de rage mêlé à de la peur obscurcit le visage du serveur, il comprit qu’il avait à faire à un criminel, probablement un mangemort se disait il, car lorsqu’il leva sa baguette pour se défendre, il cria « A mort les mangemorts ! », ce qui fit, tant bien que mal, un rime qui fit s’éclaircir d’un sentiment de gaieté le visage du criminel. Il esquiva sans mal le stupéfix du serveur en transplanant derrière lui, et sans se faire prier, planta le couteau qu’il avait sur lui dans la nuque du serveur, ce qui aspergea nôtre serial-killer, et toute la ruelle du sang de sa victime. Géo venait à peine d’arracher un lambeau de chaire fraîche et saignante à son cadavre qu’une idée géniale lui vint à l’esprit. Une idée comme jamais il n’en avait eut, ou enfin, qu’il n’avait jamais réalisé. Il allait rentrer là-dedans à la place de sa victime et allait prendre le restaurant entier en otage, il comptait s’amuser le plus possible avec de pauvres victimes innocentes et surtout comptait se faire connaître un peu plus en en relâchant deux ou trois dans la nature, apeurées, comme des bêtes d’intérieur misent en libertés, comme le pendu avant de sauter. Oui, il allait faire ça, il allait se faire connaître, il rependrait encore le sang à la place du seigneur aujourd’hui.

Il avait tout nettoyé d’un coup de baguette magique et avait prit l’apparence de sa victime grâce à son petit secret. Il était rentré dans le restaurant, et déjà un autre serveur l’avait interpellé comme étant « Thomas », qui devait servir « ça » à « cette table ». Géo prit le plat et l’emmena au hasard sur une table qui se présentait à lui. Il fit ça en tombant juste deux fois sur trois pendant bien deux heures, il attendait un moment opportun, quand le restaurant serait bondé. A la fin de la deuxième heure, une jeune femme trempée de vue, mais sèche de regard et d’attitude, lui fit le geste froid l’incitant à venir à elle. Comme un bon petit serveur obéissant, il alla à elle, et Geoffrey reprit le dessus pour quelques minutes. Après qu’il ait prit sa commande, et comme si de rien n’était, il glissa discrètement à son oreille une phrase qui devait sûrement la prévenir contre l’attaque en cours. Effectivement, Geoffrey la connaissais, c’était une fille avec qui il était vaguement lié d’amitié à Poudlard, lors de ses études. Enfin, vaguement, c’était façon de parlé, il l’aimait beaucoup à l’époque, peut-être était-il même légèrement amoureux d’elle, mais sans plus, elle lui inspirait un trop grand respect à cette époque. En la voyant, il se souvint de qui elle était, de ce qu’ils faisaient ensemble et de ce qu’ils se disaient les longues nuits d’hiver, quand Géo ne faisait pas encore trop des siennes. Il se souvint qu’il l’aimait, et qu’il fallait protéger les gens qu’on aimait, et même si son double n’était pas d’accord avec ça, il devait laisser faire, et Geoffrey parvint à glisser cette phrase à son oreille :

« Je sais qui tu es. Tu sais qui je suis. »

Et à peine cette phrase dite le sauvage reprit le dessus, et ferma les sorties d’un coup de baguette magique. Il se défit de sa cravate, jeta ce qu’il portait par terre, monta sur la table, et déclara brutalement, mais d’un ton ferme qui insistait sur le fait que ce n’était pas un canular :

« A partir de cet instant, tous ici êtes en mon pouvoir. A partir de maintenant, tous ici devront m’obéir. A partir de maintenant, tous ici sont destinés à mourir. Maintenant, c’est à vous de décider de quelle façon vous allez mourir, dans votre lit, avec vos proches, ou de ma main, devait une centaine d’inconnus ? »

A cette déclaration, il y eut deux réactions menant à la même conclusion. Un premier jeune homme, prit de panique, courra vers la porte et à peine eut-il comprit que les portes étaient close qu’il mourut d’un coup de formule interdite, et quant à l’autre, il se leva, s’avança, menaçant, tel un homme d’affaire agacé qui souhait faire payer à celui qui lui a fait perdre son temps la monnaie de sa pièce. Cet homme déclara que ce n’était pas un pauvre gamin pré pubère qui allait lui dire qui devait vivre et qui ne devait pas, et mourut torturé par une seconde formule interdite.

« Maintenant, on me croit ? »

[HJ ~> D'abord, j'écris pas des tartine, mais des pavés, et on s'en fous, du m'as bien fais plaisir en commençant ^^]