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| A coeur perdu... ou presque [PV] | |
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Invité
Ξ Sujet: Re: A coeur perdu... ou presque [PV] Mer 29 Avr - 13:00 | |
| Peut-être qu’Ophélia avait raison. Qu’en savait-elle après tout ? Mais cela ne la consolait pas vraiment parce que de toute façon, les problèmes de Vincent étaient loin d’être résolus. Les siens non plus en un sens, mais elle faisait ce qu’elle pouvait pour les gérer… à sa manière, discrètement elle qui pourtant aimait à se faire remarquer. Il lui manquait, elle avait envie de le voir… Mais elle était avec Ophélia et il ne fallait pas qu’il la voit dans cet état. Aujourd’hui encore, ils ne se verraient pas. C’était quoi l’excuse cette fois ? Non, il commencerait à avoir des soupçons. Elle irait le voir, ce soir au repas, elle mangerait avec lui. Elle demanderait à Serena de la maquiller un peu pour cacher sa pâleur et elle mettrait son uniforme avec sa cape de sorcière. Ainsi, il ne verrait pas qu’elle avait encore perdu un kilo. La cape était ample et l’uniforme loin d’être seyant… tout irait bien, elle y arriverait. Elle n’avait pas spécialement envie de dormir même si elle se sentait fatiguée. Quand elle poserait la tête sur l’oreiller le soir suivant, ce serait encore pour toute une journée. Il faudrait qu’elle passe prévenir l’infirmière… Heureusement que cette année les cours n’étaient pas très intéressant… Elle ne loupait pas grand chose ! Et puis, Roze était tellement douée qu’elle lui expliquait tout avec une facilité déconcertante. Elle demanderait à sa cousine de l’aider à préparer les examens. Elle accepterait sûrement… hein ?
« Ce serait chouette… mais j’y crois pas trop… et si ça arrivait, on serait dans les ennuis jusqu’au cou. J’ai bien tourné le problème dans tous les sens, il n’y a aucune solution parfaite. » Parce que si Vincent l’aimait plus (ou disons différemment), elle ne pourrait quand même pas sortir avec lui sans trahir ses parents alors… Peut-être que s’il lui demandait de choisir, elle le choisirait lui, mais elle avait du mal à s’imaginer dans cette situation vu qu’elle ne voulait pas blesser sa mère plus qu’elle ne l’était déjà. Si Fredericke fautait, tout lui retomberait sur les épaules… Elle devait obéir docilement pour protéger sa mère… Bref, son problème n’avait aucune issu, quoi qu’il puisse arriver, elle serait malheureuse… elle l’était déjà d’ailleurs mais comme elle se disait que c’était encore de sa faute, ça passait mieux. Elle se sentait seule impliquée. Ses parents n’avaient rien à voir là-dedans, ce que Vincent ignorait ne pouvait pas lui faire de mal… bref, elle était la seule à souffrir et – aussi idiot que cela soit – elle préférait encore ça… Pour le moment. Parce qu’elle avait encore seulement 13 ans et que sa relation avec Vincent (quoiqu’elle en dise) lui convenait comme elle était. Ils faisaient plus couple que certains couples après tout…
« Parfois, justement, ça me fait peur de voir la colère et la peur dans ses yeux quand il me voit avec quelqu’un d’autre. Pas peur pour moi mais pour lui… Parce qu’un jour je partirais… Un jour je… » Elle ne parvint pas à le dire, sa gorge se serrait… elle baissa les yeux d’un air à la fois triste et résigné. « Et il n’est pas vraiment gentil par nature, il ne l’est qu’avec moi. Souviens toi quand il était devenu blond, même avec Marie qui est son amie, il a été dur. Jamais il ne me parlerait comme ça, même quand on a de grosses disputes. Jamais il ne me dirait d’aller voir Tobias ou un autre… Parce qu’il craint que je le fasse. Et le problème, c’est que quand je lui dis que jamais je ne le ferais… je mens… » Oui, elle lui promettait d’être toujours avec lui, de toujours l’aimer comme maintenant, mais elle était liée par d’autres promesses. Elle vivait au jour le jour et savait qu’elle avait encore plusieurs années avant de quitter Poudlard mais elle se sentait si… désemparée… quand elle le voyait triste et seul… elle voulait croire ses propres paroles car elle ne souhaitait rien tant que d’être effectivement pour toujours à ses côtés pour le soutenir, pour apaiser son chagrin… Mais sa vie ne lui appartenait pas. Ceci dit, ce n’était que des demi-mensonges car Vincent savait depuis le premier jour qu’elle était fiancée à Franz. Tous les deux, ils faisaient juste semblant que ce problème n’existait pas… En un sens, Vincent la poussait lui-même au mensonge en faisant comme si Franz n’était qu’une partie négligeable de la vie de Fred’.
« Peut-être. » Répondit-elle aux dernières paroles de sa meilleure amie. Elle étendit les jambes d’un air absent et lissa un pli sans le voir, machinalement. « Quoi que j’en dise, tout est entre ses mains. Moi, je ne peux rien faire… Même si j’essaie de le faire croire, je n’ai jamais eu et n’aurais jamais de volonté propre. C’est comme ça… Finalement, la plus dépendante de l’autre, de nous deux, c’est moi. Vincent me trouverais une remplaçante, moi, quand je serais enfermée dans ma cage dorée, il n’y aura encore que lui… » Même si elle finissait par accepter et ne plus souffrir, jamais elle n’oublierait Vincent, elle le savait… Il était trop important pour elle. Elle avait le cœur vide et maintenant s’il était rempli à ras bord, c’est parce qu’elle l’avait rencontré un jour de septembre et qu’immédiatement, ils avaient su tous les deux qu’entre deux c’était… une « Union bénéfique »… ce qui ne signifiait pas qu’ils ne souffriraient pas… dommage hein ?
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: A coeur perdu... ou presque [PV] Jeu 30 Avr - 14:47 | |
| Les problèmes de Fredericke n'étaient pas des plus simples, bien au contraire, et notre petite Ophélia en était bien consciente. Que ce soit au niveau sentimental ou bien encore par rapport à son état de santé, les choses semblaient très complexes, voire peut-être même trop complexes. Si elle l'avait pu, Ophélia aurait immédiatement porté toute l'aide possible à sa meilleure amie, qui semblait réellement désemparée. D'une part, la benjamine de la famille MacMillan voulait lui apporter tout son soutient vis-à-vis de sa maladie, ainsi que son aide pour les problèmes qu'elle avait avec Vincent. Le problème, c'est qu'elle ne savait pas réellement comment faire. C'était la première fois de sa vie qu'elle était vraiment confrontée à la maladie, et qui plus est une maladie assez rare, et il était vrai que, par moment, elle ne savait absolument pas comment réagir. Cela dit, Ophélia faisait tout de même de son mieux pour surveiller sa meilleure amie, mais aussi la réconforter, comme c'était le cas maintenant. Enfin, ce n'était bien évidemment pas au sujet de sa maladie, bien sûr, mais au niveau sentimental, là. Lui parler permettait, en un sens, à Ophélia de lui apporter son aide et son soutient, et puis notre petite Jaune et Noir avait l'impression que faire parler son amie la faisait se tenir éveiller. En effet, en comparaison avec le début de leur conversation, Fredericke avait tout de même l'air plus vive ce qui était plutôt bon signe.
La réponse que formula sa meilleure amie ne fit, par ailleurs, que confirmer ce qu'Ophélia pensait précédemment. Les problèmes de Fredericke étaient très durs à résoudre, et même si elle essayait de trouver une solution, elle se rendait tout de même compte qu'il n'y en avait pas. Notre jeune Poufsouffle était très certaine beaucoup trop optimiste, par moment, et ce même si elle ne s'en rendait pas réellement compte. Cependant, pour elle, il existait très certainement une solution à tous ces tracas, même si, pour le moment, la jeune Rouge et Or ne la voyait pas, pour l'instant, tout du moins. Aussi, Ophélia désirait plus que tout que tout s'arrange pour sa meilleure amie, et ce qu'elle craignait vraiment c'était qu'elle ne cherche coûte que coûte une solution à tout ceci, se créant donc de plus en plus de problèmes, peut-être... Le mieux, d'après notre jeune MacMillan, était qu'elle attende, et qu'elle vive, en un sens, selon ce qui advenait.
- Tu sais, peut-être que tu devrais attendre un peu, et voir l'évolution des choses... ce que je veux dire, c'est que tout peut être envisageable et que tu ne sais pas vraiment de quoi demain sera fait, alors... Alors je crois que tu devrais essayer de ne pas trop penser à l'avenir... Vincent t'aime énormément, et ça se voit, alors profite des instants que tu passes avec lui, et ne te pose plus de questions... pour le moment, en tout cas...
Ophélia ne savait pas vraiment si ses paroles serviraient vraiment à sa meilleure amie, mais quoi qu'il en soit, elle pensait réellement que c'était la meilleure chose qu'il lui restait à faire. Si elle s'inquiétait encore plus, cela ne ferait qu'agraver les choses, et Ophélia le redoutait.
Lorsque Fredericke évoqua la fois où Vincent était devenue blond, la petite Poufsouffle resta silencieuse, et hocha légèrement la tête, en signe d'aprobation, puisqu'elle avait effectivement pu constater tout cela. Oui, le jeune Serpentard était bien différent avec Fredericke. C'était un peu comme si il était quelqu'un d'autre. Aussi, elle ne doutait absolument pas des paroles de sa meilleure amie, lorsque celle-ci lui dit qu'il ne lui dirait jamais d'aller voir quelqu'un d'autre, car Vincent craignait qu'elle ne l'écoute. Il était jaloux, parfois, c'était certain, mais, en un sens, cela marquait très bien tout l'attachement qu'il pouvait avoir pour Fredericke.
- Fredericke, tu ne lui mens pas... Au fond, tu ne sais pas ce qui peut se passer...
Les paroles de sa meilleures amie étaient si sérieuses que personne n'aurait pu douter qu'elle y ait déjà longuement réfléchis. Elle parlait de façon presque résignée, un peu comme si, pour elle, il n'y avait plus rien à faire pour que les choses s'arrangent.
- C'est faux, Fredericke, Vincent ne pourra jamais te trouver une remplaçante. Tout d'abord il ne le ferait pas, et puis ensuite aucune ne t'arriverait à la cheville. C'est un peu comme si tu me demandais de me trouver une autre meilleure amie que toi... Enfin, ce n'est pas vraiment la même chose, je le sais bien, mais ce que je veux dire par là, c'est que ce n'est absolument pas envisageable. Et si un jour il essayait, je suis certaine qu'il le regretterait bien vite, parce que tu lui manquerais beaucoup trop... [ 779 mots ]788 |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: A coeur perdu... ou presque [PV] Jeu 30 Avr - 23:23 | |
| Pour une fois depuis le début de leur conversation, Fredericke approuva de manière visible les paroles de sa meilleure amie. Elle comptait attendre et voir… D’ailleurs, comme elle l’avait dit, elle n’avait pas d’opinion propre, alors elle serait bien incapable de faire autre chose même si elle le voulait. Il y avait, dans tous les cas, plus urgent. Elle devait se soigner avant que Vincent ne découvre le pot au rose.
« Je ne comptais pas faire autre chose. J’ai juste une baisse de forme… C’est la fatigue tu comprends… » Dire qu’elle était fatiguée alors qu’elle dormait plus de 15h par jour pour peu qu’on la laisse faire semblait assez étrange mais c’était la stricte vérité. Elle ne valait pas grand chose pourtant. Elle avait les membres engourdis, elle n’arrivait même plus à exécuter correctement ses chorégraphies... Elle se demandait si elle pourrait aller à la prochaine répétition de Sterne. Si Vincent s'y rendait et qu'il voyait qu’elle n’était pas là... Enfin, il ne posait pas vraiment de question en réalité, mais même s’il ne disait rien ça l’inquiéterait peut-être et c’était justement ce qu’elle voulait éviter en se taisant. Elle avait écrit à ses parents cette semaine… ils s’étaient mis d’accord sur plusieurs choses. D’ailleurs, tant qu’elles étaient ensemble toutes les deux, Fred allait peut-être en parler à sa meilleure amie.
« Si, je sais… Ce qui va se passer c’est que dans trois ans je vais rentrer en Allemagne pour me marier avec mon cousin Franz. » Elle ne voyait pas comment elle y échapperait, du moins pas sans tout foutre en l’air ce qui n’était pas une option pour le moment. Elle n’avait que 13 ans, elle avait besoin de ses parents…
« Mais j’ai écris à mes parents tu sais… Pour leur dire que j’étais malade et que j’avais besoin d’espace. Ils ne sont pas méchants… ils ont compris… Je vais passer l’été au château de mon oncle. Je ne serais pas loin de mes parents mais pas dans la même maison… ce sera plus facile pour tout le monde. » Elle croisa les mains et posa son regard un peu terne sur le sol. Dire qu’elle était d’habitude si pétillante ! Mais elle était trop fatiguée, elle n’avait pas envie de jouer. Certes, l’envie de dormir était passée, mais elle n’avait pas la pêche pour autant.
Comme Ophélia continuait de lui parler, elle soupira.
« Je ne sais pas. Parfois je me dis que Vincent s’accroche à moi parce que je suis la seule à l’aimer aussi fort… que ce n’est pas un attachement sincère, tu vois ? » Elle sourit tristement. « Mon dieu… il serait tellement triste s’il m’entendait… Tu vois, c’est pour ça qu’il ne faut pas qu’il sache. Je ne sais plus quoi penser et j’en viens à me monter des films… Ou pas, au fond, je ne veux pas savoir. » Une mèche de cheveux blond glissa de son épaule devant son visage mais elle ne fit rien pour la repousser, restant dans une immobilité quasiment parfaite.
« C’est pour ça que je ne voulais pas que ça arrive… que je voulais que jamais je ne… parce qu’on en perd la tête et que j’aime être lucide. » Elle s’était jurée de ne jamais tomber amoureuse… c’était raté ! la barbe !
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: A coeur perdu... ou presque [PV] Ven 1 Mai - 22:48 | |
| A cet instant, Fredericke semblait parfaitement d'accord avec ce que disait Ophélia. De toute évidence, et il fallait bien le reconnaître, c'était tout ce qui lui restait à faire, car elle n'avait très certainement pas la possibilité de faire autre chose, quand bien même l'aurait. Notre petite Poufsouffle resta tout à fait silencieuse pendant que sa meilleure amie reprit la parole, pour lui expliquer que c'était ce qu'elle comptait faire. De façon plus précise, elle voulait laisser les choses évoluer d'elles-mêmes. Aussi, lorsque la jeune Gryffondor dit à son amie qu'elle avait seulement une baisse de forme, et que tout cela n'était du qu'à la fatigue, la petite Jaune et Noir hocha doucement la tête, en signe d'approbation. C'était à cause de cela, certes, mais il fallait tout de même souligner que c'était déjà énorme, surtout lorsque l'on faisait référence à l'âge de Fredericke.
Après cela, cette dernière répondit à sa meilleure amie qui, elle, lui avait laissé entendre qu'au fond, tout était toujours envisageable, et ce peut importe ce que l'on pouvait croire à l'instant présent. Fredericke lui dit ainsi qu'elle savait ce qui se passerait pour elle d'ici sa sortie de Poudlard, et elle évoqua alors son futur mariage avec Franz, son cousin, après être rentrée en Allemagne. Ophélia ne pouvait pas réellement comprendre ce que vivait la jeune Rouge et Or, dans le sens où elle savait très bien qu'elle n'était liée à personne, et que la seule personne qui choisir avec qui elle se marira, ce sera elle-même. Cependant, elle savait aussi très bien que c'était quelque chose de terrible pour Fredericke, et surtout que cela devait être extrêmement dur à supporter, principalement pour une fille de seulement treize ans.
Notre petite MacMillan ne dit rien, préférant laisser son amie poursuivre ensuite, et Fredericke ne mit par ailleurs pas beaucoup de temps avant de reprendre. Elle lui expliqua qu'elle avait envoyé une lettre à ses parents pour leur dire qu'elle allait mal, qu'elle était malade, et ils lui accordèrent d'aller passer tout l'été chez son oncle, de sorte qu'elle ait plus d'espace.
- C'est une excellente nouvelle, Fredericke ! Je suis certaine que cela te fera le plus grand bien ! Ajouta-t-elle avec un sourire.
Du moment que Fredericke irait mieux, c'était une nouvelle vraiment géniale, et même plus encore. Cependant, notre petite Ophélia se demanda si cela empêcherait qu'elle ce voient pendant l'été. Elle avait trouvé très chouette le fait que la jeune Gryffondor vienne passer quelques temps chez elle, durant les grandes vacances, alors elle se demandait. Ainsi, la petite Poufsouffle s'arrêta quelques instants, avant de reprendre.
- Mais dis-moi, on ne se verra pas, alors, cet été ?
Notre petite Poufsouffle espérait bien que, quand bien même Fredericke passerait son été en Allemagne, elles pourraient ses voir un petit peu. Ophélia continua ensuite puis, lorsqu'elle eut terminé de parler, la jeune Rouge et Or laissa s'échapper un soupire. Elle lui expliqua que, d'après elle, peut-être que Vincent ne tenait pas à elle de façon aussi sincère qu'il pourrait le faire croire, ce qui ne manqua pas de surprendre Ophélia. Fredericke se faisait du soucis, et ce par rapport à plusieurs choses. C'était donc peut-être pour cela qu'elle pensait de la sorte.
- J'ai l'impression que tu te fais beaucoup trop de soucis, Fredericke, et surtout vis-à-vis de Vincent... Essaye de prendre un peu de recule, enfin... je veux dire... dans le sens où tu devrais essayer de ne pas voir ce qui arrivera dans le futur... Histoire que les choses soient au moins un tout petit peu plus simples...
Elle marqua une courte pause, avant de reprendre.
- Tu n'y peux rien... C'est comme ça... Les sentiments n'en feront toujours qu'à leur tête. Mais même si tu ne le voulais pas, c'est peut-être une bonne chose, au fond... Non ? [ 639 mots ] Voltiflor Tous Comptés |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: A coeur perdu... ou presque [PV] Mer 20 Mai - 15:18 | |
| Est-ce qu’elles se verraient cet été ? Et bien si ! Sûrement, au moins au mariage de Roze du moins. Mais même ça, ça ne remontait pas le moral de Fredericke qui était au plus bas pour le moment. Elle chercha ses mots et murmura « Si, si… on se verra au mariage d’Edward et Roze, tu sais bien… » Et le sujet revint presque aussitôt sur Vincent. Comme il lui manquait, c’était affreux… mais elle ne pouvait pas se montrer dans cet état. D’ailleurs, elle ne savait même pas pourquoi elle en avait parlé à Ophélia car même à elle c’était trop ! Mais trop tard… c’est comme si elle avait parlé à réfléchit après. C’était probable, Fredericke fonctionnait beaucoup ainsi… mais là, pourtant, elle avait fait de son mieux. Son petit cerveau tournait à plein régime… Dans le vide peut-être ?
« C’est trop compliqué… ça me donne mal à la tête ! » S’exclama-t-elle subitement en se levant. Elle recommençait à se sentir mal. Elle savait qu’elle pouvait être agressive et dangereuse durant ses périodes de crises. Elle devait faire attention, elle ne voulait pas blesser Ophélia. « Je ne peux pas ne pas penser au futur, ma mère m’en parle dans toutes ses lettres comme si… comme si elle avait peur que je brise mes fiançailles ! Oui, c’est ça ! Mais je ne peux pas le faire ! Je ne le ferais pas ! » Elle se tint au mur et prit une profonde respiration. Calme Fredericke… Calme…
Plus facile à dire qu’à faire vu qu’elle avait l’impression qu’elle allait exploser. Elle était fatiguée et triste, elle n’avait qu’une envie c’était dormir. C’était peut-être ce qu’elle allait faire d’ailleurs, en mettant son réveil pour le dîner, pour aller rassurer son meilleur ami, pour jouer la comédie elle qui ne savait pas mentir. Comment en était-elle arrivée là ? C’était pitoyable ! Indigne de son rang et de son caractère… Elle était tombée si bas…
Donnant un coup de pied rageur et étrangement puissant malgré sa faiblesse, elle s’exclama (hurlant presque) « NON ! NON ! Ce n’est pas une bonne chose ! Je voulais que tout soit simple, qu’on soit ensemble, simplement ! Mais rien ne va dans ce sens ! Je ne peux pas le rendre heureux avec ces sentiments parasites ! Ce n’est pas ce qu’il attend de moi ! » Elle continua, vidant sa colère contre elle-même une bonne fois sachant qu’après viendrait inévitablement le silence et la peur. « Il faut que tout reste immobile, il faut que le temps s’arrête, IL FAUT QUE JE M’ARRETE ! » Aussitôt dit, aussitôt fait, elle fut foudroyé par la crise et tomba à genoux devant Ophélia. Elle grimaça et reprit son calme, déglutissant difficilement. C’était bon, c’était passé. Elle ferma les yeux et ravala une nouvelle fois ses larmes.
« Désolé, je ne voulais pas crier… Ce n’est pas contre toi… » murmura-t-elle d’une toute petite voix à sa meilleure amie avant de se lever et de prendre sa besace. « Je vais aller à l’infirmerie. Tu m’accompagnes ? » Elle allait se coucher et tout irait mieux, elles allaient faire comme si elles n’avaient pas eu cette conversation, du moins tant que Fredericke ne serait pas capable de le supporter. Elle savait que le temps guéri tout, elle avait déjà souffert, il lui suffirait d’être – tout simplement – patiente…
[Terminé pour Fredericke]
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Ξ Sujet: Re: A coeur perdu... ou presque [PV] | |
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