Le début de la fin... [PV]

Cherise était tranquillement installée dans la salle commune de Gryffondor à une table, en train d'essayer de faire ses devoirs avec Haven. Essayer était bien le bon terme. A vrai dire, c'était même carrément une feinte, parce que cela faisait bien une demi-heure que la petite n'avait pas jeté un coup d'oeil à son devoir de métamorphose. Forcément, elle finirait par le finir à minuit avant de le rendre le lendemain, comme d'hab. Incapable de s'avancer, cette petite... Elle aimait trop profiter de l'instant présent pour se résoudre à s'avancer dans son travail. Et puis, remarquez, elle arrivait plutôt pas mal à travailler dans l'urgence.
Tandis qu'elle riait aux éclats à une remarque du jeune lion, un élève de première année à l'air terrorisé s'approcha d'elle en lui tendant un bout de parchemin :

"Cherise Rowle ? Heuuu, Alecto Carrow m'a dit de te passer ça." dit-il en semblant tout à coup soulagé de n'avoir pas failli à sa mission.

La brunette écarquilla les yeux et regarda Haven d'un air inquiet. Qu'est-ce-que lui voulait Alecto Carrow ? Généralement, cela ne pouvait pas être de très bon augure, ce genre de choses... Elle se saisit du papier en adressant un signe de tête au garçon, et l'ouvrit. Déjà qu'elle avait perdu son sourire dès le moment où elle avait entendu le nom de la personne qui enseignait l'Etude des Moldus (enseigner était un mot trop élogieux, c'était une véritable propagande, ce cours !), elle devint encore plus pâle en lisant le mot.
Elle releva la tête vers Haven, déglutit bruyamment, et finit par murmurer.

"Il faut que j'aille dans son bureau... Tout de suite..."

Ça, ce n'était vraiment, mais alors vraiment pas un bon signe. Être convoquée dans le bureau d'un des Carrow sur le champs, cela voulait sûrement signifier quelque chose d'horrible. Et Cherise se faisait déjà ses films dans sa tête, étant donné qu'elle faisait partie de l'AD... Et si les Carrow avaient compris qu'il se tramait un truc ? Et s'ils avaient compris que Cherise en faisait partie ? Et s'ils voulaient lui faire dénoncer les autres ?
Ou pire, ils pourraient l'obliger à torturer quelqu'un (Haven, au hasard) dans l'espoir de lui faire dire quelque chose... C'était ce qu'elle redoutait le plus, à vrai dire. Des rumeurs bizarres circulaient à Poudlard, en ce moment, sur les nouvelles méthodes pour punir les élèves...
De toute façon, cela ne servait à rien de continuer à s'imaginer tout un tas de trucs, il fallait qu'elle y aille. Elle se leva lentement, toujours en regardant Haven, et dit d'une voix assez faible :

"Je reviens... Bon, j'espère que c'est pas trop grave."

Elle essayait d'avoir un ton un peu enjoué pour ne pas inquiéter son petit ami. Ce n'était pas évident... Mais elle sentait trop que quelque chose d'anormal allait se passer, alors elle ne put s'empêcher de venir l'embrasser comme si c'était la dernière fois qu'elle le voyait.
Notre jeune italienne sortit donc de la salle commune de Gryffondor, la boule au ventre, sans se douter que c'était la dernière fois qu'elle voyait Haven de l'année... Car même si elle sentait que quelque chose n'allait pas, elle était tout de même à mille lieues d'imaginer ce qui allait se passer.

Traversant les couloirs d'un pas rapide, Cherise se sentait de plus en plus mal. Elle était persuadée que sa convocation avait quelque chose à voir avec l'AD. Et en même temps, elle espérait de tout son cœur qu'elle ait tord.
Elle finit par arriver devant le bureau d'Alecto Carrow. Prenant une grande inspiration, elle frappa trois coups et entra peu de temps après.

"OH !" fut le seul mot qui sortit de sa bouche, tellement sa surprise fut grande.

Dans le bureau de la soeur Carrow, il y avait... plein de monde. Cherise sentit son rythme cardiaque s'accélerer, pourquoi tant de gens ? Qu'avait-elle fait de si grave ? Maintenant, elle en était sûre... Ils avaient découvert l'AD et voulaient qu'elle dénonce les autres membres...

"J'ai rien fait de mal !" s'exclama-t-elle instinctivement, se rendant compte tout de suite après que ce n'était évidemment pas le genre de choses à dire, car cela la trahissait plus qu'autre chose.

Au moment où elle disait ses mots, elle aperçut un visage familier. Il avait l'air fatigué, très fatigué, et elle n'avait pas vu ce visage depuis bien longtemps... Non... C'était pas possible...

"Maman ?" demanda-t-elle d'une voix timide, car elle n'avait pas vu sa mère depuis des mois et des mois, et elle n'avait jamais vu sa mère avec un visage aussi tendu, avec autant de cernes...
Cherise sentit les larmes lui monter aux yeux. C'est bon, elle était sauvée ! Si sa mère était là, ce ne pouvait pas être contre elle, alors ! Peut-être qu'elle venait tout simplement la récupérer ! Ou juste la voir !
Elle eut envie de courir pour se jeter dans ses bras mais elle croisa le regard d'Alecto Carrow, regard qui signifiait clairement qu'il fallait qu'elle reste à sa place.
Oh que oui, elle allait rester à sa place ! Maintenant qu'il y avait sa mère, elle était totalement rassurée ! Elle avait été séparée d'elle tellement longtemps qu'elle pouvait bien attendre une minute de plus !



[Topic privé pour : Bellatrix Lestrange, Alecto Carrow, Andrea Rowle, Ellasandra Clarks et Sid Avery Junior !
Postez dans l'ordre que vous voulez ]

Une nouvelle mission, ou pas vraiment, s’était à voir en fonction de chacun. Ellasandra aurait préféré refusé qu’accepter ce que le Lord lui avait ordonné de faire, mais elle ne le pouvait, sauf si elle souhaitait mourir. Car même si elle était en ce moment la petite chérie du Seigneur des Ténèbres, le moindre faux pas pouvait la réduire à l’était de poussière. Elle avait donc accepté, sans broncher, de se rendre à Poudlard. Y entrer n’était pas vraiment compliqué pour elle, il suffisait qu’elle se présente comme une invitée de Severus Rogue, pour un entretien, ou quelque chose comme ça. Ce n’était pas dur d’entrer à Poudlard quand on vous prenait pour un agneau qui venait de naître, alors que vous en étiez tout le contraire. Certes, ce qu’elle allait faire allait lui faire du mal, mais elle pensait à son fils. Comment pouvait-elle lui infliger cela ? Elle ne le savait pas, ou du moins, ne préférait ne pas y penser. Cherise était la seule fille que le garçon n’ait jamais aimé plus que sa sœur jumelle, et voilà qu’aujourd’hui, Ellasandra allait participer à son enlèvement, sa torture, tout ce qui pourrait lui faire du mal… Elle était une mère indigne mais Cherise ne se rappellerait pas bien longtemps de la femme qu’elle avait vue dans ce bureau, du côté des mangemorts.

Ella avait déjà pensé à tout ce qu’elle ferait une fois sa mission, ou du moins la torture achevée. Elle effacerait des souvenirs de Cherise toute image de l’américaine, tous les sons qui se rapportaient à elle, toutes les fois où son prénom serait prononcé. Elle ferait table rase de son personnage dans les souvenirs sombrent de la demoiselle, pour le bien d’elle-même mais aussi de la petite et de son fils, Haven. Car si Cherise se souvenait de tout, elle serait horrifiée par les Clarks, horrifiée par Haven, et le pauvre en souffrirait sans savoir ce qu’il s’était passé.

Ellasandra s’était donc rendue en ce jour de décembre au château de sorcellerie, entrant sans aucun problème, comme elle l’avait prévu. Elle avait débarquée pendant les heures de cours, pour être sûre de ne croiser ni sa fille, ni son fils, ni quelqu’un susceptible de la reconnaître. Elle ne prit cependant pas la direction du bureau du directeur, mais celui d’Alecto Carrow, mangemort désormais professeur de l’étude des Moldus. L’accueil ne fut pas chaleureux, mais Ella n’en tient pas compte, après tout, la jumelle Carrow n’était pas commode… Andrea était déjà là, amenée de force, sans aucun doute. Prenant place derrière cette dernière, Ellasandra attendit que la fille Rowle arrive. Elle aurait préférée ne pas avoir à faire cela, mais avait-elle réellement le choix ? Non, sans aucun doute.

Et Cherise arriva, quelques temps plus tard, l’air paniqué. Cela était compréhensible, vu les échos qu’Ella avait eu de son fils sur l’art d’enseigner des jumeaux Carrow… Et quand on voyait la horde de mangemorts qui l’attendait, s’était tout bonnement justifié. Cherchant à prouver qu’elle n’avait rien fait de mal, Cherise contempla l’assemblée devant elle, reconnaissant sa mère. Andrea esquissa un geste pour se rendre auprès de sa fille, geste qu’Ella stoppa net en faisant une légère pression de sa main sur l’épaule de la pauvre femme. Si elle bougeait, s’en était fini d’elle et de Cherise. Mieux valait éviter le pire…

1/ Désolée du retard >_<
2/ Comme Cody a signalé une longue absence, je me permets de PNJiser Andrea.
3/ Vous avez le droit d'être au courant plus précisément de l'affaire, hein C'est plus facile pour menacer, je crois ^^ (si vous vous en rappelez pas, MP )

Cherise ne comprenait rien à la situation. Elle était plus que mal à l'aise, ne comprenait pas pourquoi sa mère était là, et pourquoi il y avait un si grand comité d'accueil. Elle obéit néanmoins à Alecto Carrow qui lui dit de s'asseoir. Hum, ce n'était pas forcément un signe de bonne augure. Cela voulait certainement dire qu'elle devrait rester là un bon moment. La jeune lionne chercha des explications dans le regard de sa mère, mais celle-ci faisait tout pour pas que leurs regards se croisent. Elle paraissait vraiment mal à l'aise, elle se tordait les doigts de façon nerveuse, et était pâle, très pâle. La petite italienne ne l'avait jamais vue comme ça. D'ordinaire, sa mère représentait le comble du calme et savait parfaitement gérer toutes sortes de situations. Là, elle paraissait totalement dépassée.
Comme Cherise n'apprenait rien en essayant du côté de sa mère, elle se mit à regarder plus précisément les gens qui étaient présents. Il y avait une femme dont le visage lui paraissait familier. Elle ne savait plus d'où... Raaaahn, évidemment, c'était toujours quand il ne fallait pas que sa mémoire lui faisait défaut ! Remarquez, ce n'était pas plus mal pour le coup, car si la petite avait fait le lien entre la personne qui se trouvait non loin d'elle (et qui semblait très impatiente, d'ailleurs) et la fameuse Bellatrix Lestrange que les journaux dénonçaient comme une folle furieuse en liberté, elle aurait peut-être fait une crise cardiaque.
Par contre, sa mémoire se raviva soudainement quand elle vit un visage qui lui était plus que familier... Ellasandra Clarks ? La mère d'Haven ? Mais... Mais... Mais qu'est-ce-qu'elle faisait là, elle aussi ? Déjà que notre petite ne comprenait rien à ce qui lui arrivait, alors là, c'était le pompon !
Peut-être qu'Ellasandra avait appris par Haven que Cherise était dans l'AD, et que l'information s'était diffusée... Non, ce n'était pas possible que la mère des jumeaux Clarks la vende comme ça, surtout qu'elle savait les liens qui unissaient son fils et la petite ici présente... Et puis, même Haven n'aurait pas dilapidé une information aussi secrète.
La petite, de plus en plus pâle, de moins en moins rassurée, ne put s'empêcher de s'exclamer :

"Mrs... Mrs Clarks ? Mais... que faites-vous là ?"

Cherise jeta un dernier regard désespéré à sa mère pour voir si celle-ci était enfin encline à la regarder et à lui fournir une explication. Mais visiblement, Andrea était toujours déterminée à fuir son regard, mais elle semblait ne plus pouvoir rester muette, et elle finit par s'exclamer d'une voix ferme mais légèrement tremblante.

"Arrêtez, là... Déjà, vous me faites venir ici. Ensuite, vous faites venir ma fille. Elle n'a rien à faire dans cette histoire-là, laissez-là en dehors de tout ça... Il y a toujours moyen de s'arranger."

Son discours aurait pu être convaincant si une goutte de sueur n'avait pas perlé sur le front d'Andrea.
Cherise, quant à elle, resta abasourdie. Mais... qu'est-ce-que sa mère avait à se reprocher ? Quelle histoire ? Quelle affaire ? Dix mille questions affluaient à son cerveau à une cadence trop rapide pour qu'elle puisse leur donner une réponse raisonnable. Et comme notre petite détestait rester dans ce genre de situations, même si elle se trouvait en présence d'Alecto Carrow et d'un tas de gens dont la présence restait un mystère pour elle, elle ne put s'empêcher de mettre sa tête dans ses mains en disant d'une voix fluette :

"Mais queeeeelle histoiiire ? Raaaaaaaah !"

Pourquoi diable personne ne lui répondait ? On l'avait convoqué, et personne ne lui adressait la parole depuis le début, à part pour lui dire de s'asseoir, comme si elle n'était pas là ! S'ils avaient des affaires entre eux, autant qu'ils le fassent sans elle, quoi !

"Cherise, s'il te plaît, ne complique pas la situation. Tu comprendras... plus tard." dit fermement Andrea sans pour autant regarder directement sa fille.

Elle avait toujours eu de l'autorité sur elle, mais il y avait longtemps que la petite ne l'avait pas entendue aussi sèche envers elle. Surtout qu'elle ne comprenait pas. Au début, quand elles s'étaient vu, sa mère avait voulu aller vers elle, geste qui avait été réprimé. Mais depuis, elle semblait avoir changé d'avis, comme s'il fallait mettre le plus de distance possible entre toutes les deux.
La petite ne répondit rien à cette remarque, mais fut profondément touchée. Si même sa mère l'abandonnait, alors... C'était comme s'il n'y avait plus d'espoir.

HJ : Cherise ^^ si on associe nos deux prénoms, ça fait un jeu de mots : Sid Cherise XD Loooooooollll !!

Sid n'avait jmais eu son pareil afin de se distinguer du mieux qu'il pouvait... voici bien l'une des piètres qualités d'un Mangemort aussi fou que débile.
Récemment, le Lord avait décidé de lui faire confiance, et ce pour l'initiative qu'il avait pris de faire rôtir dans un feu ardent toute une famille de moldus -la petite dernière étant soupçonnée de posséder des pouvoirs magiques. Le jeune homme ne leur avait ainsi pas laissé le temps de confirmer la chose et s'en était pris à eux, déversant un flot de flammes infernales en plein coeur de leur petit cottage de campagne.
Ne restait plus désormais que des tas de cendres que des bandeaux blancs et bleus de la police venaient encercler pour en interdire l'accès, ainsi que l'échos de leur souffrance dans les oreilels de Sid.

Mais désormais il se trouvait dans une pièce qu'il n'avait jamais vraiment visitée étant plus jeune... La classe d'Etude des Moldus lui avait été strictement interdite par son père et, pour couronner le tout, ce dernier avait ajouté qu'elle était hantée par des farfadets maléfiques cracheurs de venin paralysant -et ce histoire qu'il n'y mette VRAIMENT jamais les pieds !
De ce fait, depuis un bon quart d'heure, Junior se rongeait les sangs à l'idée de voir débarquer une horde de ce farfadets tous prêts à cracher leur poison et à les dévorer séance tenante. Car, tous Mangemorts qu'ils étaient, jamais ils ne pourraient faire face à de tels monstres ! Si petits soient-ils !

Le pauvre petit sorcier aux cheveux noirs et ébourriffés jetait ainsi à droite et à gauche des regards très inquiets tout en rongeant se songles, les yeux exorbités, grands ouverts sur sa peur.
Au même instant la porte s'ouvrit. Il fit un bond de deux mètres ! Ca oui, il aurait pu le jurer !
Une petite fille fit irruption dans la pièce. Le jeune homme laissa échapper un frisson, clignant nerveusement des yeux tout en songeant que cela devait sans doute être l'une de ces bestioles... mais déguisée sous des atours d'adolescente ?! Gaaahhh !!! Ils étaient malins ces... comment les appelait-on déjà ? Enfin, ces monstres sanguinaires !

Un nouseau frisson -se rapprochant plus du tremblement qu'autre chose- puis il resserra ses bras autour de lui, se balaçant d'avant en arrière tout en observant la jeune demoiselle. Elle semblait d'ailleurs plus stupéfaite qu'autre chose. Inquiète et troublée aussi ! Pour quelle raison ? Elle hasarda un "j'ai rien fait" qui rendit immédiatement le Mangemort dubitatif sur sa probable appartenance à la gente farfadettienne... farfadienne ?... enfin, des farfadets ! Il décida de s'attarder un peu plus sur elle tandis qu'il sentait que la tension se faisait de plus en plus palpable. En effet, Bellatrix paraissait plus déterminée que jamais à rentrer dans le vif du sujet. Quant à Ella elle arrêta immédiatement les intentions de la pauvre inconnue demeurée avec eux. D'ailleurs, qui était-elle celle-là ? On le lui avait dit mais il ne s'en souvenait guère plus... ah...

Alecto ordonna à la petite de s'asseoir et elle lui obéit ! Avery roula des yeux ronds comme des soucoupes et attendit le reste de la conversation... qui ne tarda pas à venir.
Un échange plutôt vif et acerbe entre leur étrange captive et la nouvelle arrivante eut lieu -les réponses de la plus vieille fusant à travers la pièce avec froideur, claquantes comme un fouet. Même Sid en avait le tourni tandis que peu à peu la raison de sa présence lui revenait par bribe.

Un nouveau silence se fit, intermède qu'il n'hésita pas une seconde à utiliser pour enfin justifier la confiance que le Lord avait de nouveau placé en lui. Il se leva promptement du bureau où il était assis, traversa la pièce en direction de l'enfant et riva sa baguette juste sous sa gorge, l'empoignant par le col de sa robe avec violence.

"Tu poses trop de question, farfad... petite fille ! Enfin qui que tu sois...
T'as pas entendu ta mère ? Ferme-la une bonne fois pour toutes !".

Il lui tendit un sourire en coin complaisant sur une mine arrondie de clown sadique puis ajouta sur un ton haut perché et rigolard :

"Toute façon moi je compterais pas trop sur ta vieille, la môme ! C'est elle qui nous a mené à toi rien que pour qu'on fasse de toi de la chair à pâté !

Beuhhh ouuuuaaayyyyy !! C'est ELLE qui l'a dit -il se racla la gorge, imitant une voix de femme- "amenez-moi ma fille car ça fait longtemps que je l'ai pas vu et que j'aimerais vraiment vous voir en faire de la bouffe pour chien !" Hihihihihihihihihiiii !!!

C'est pas génial ça, hein ??!! C'est pas délire ??! C'est pas trop marrant ?!!! Yyyiiiiiaaahahahahahhahahahahhaaaa !!!".

Il se plaça alors juste derrière elle, collé à son dos, la pointe de sa baguette vissée sur sa tempe tandis qu'il tendait à Andrea un sourire long partant jusqu'aux oreilles.

"Allez !! Avouez que vous êtes ravie de nous voir, hein, Madame Clarks ?

Tiens, Ella !! Si tu disais un peu pourquoi on est là, hein ?".

Il laissa échapper un rire gutural d'enfant contanté.

Quand la jeune Gryffondor entra dans la salle, elle avait été stupéfaite de trouver autant de monde. Cela était bien compréhensible… Qui pourrait s’attendre à avoir toute une délégation de mangemort pour une simple adolescente de même pas quatorze ans ? Le Seigneur des Ténèbres avait fait fort, peut-être pensait-il que si un seul des siens était présent, Andréa pourrait reprendre le contrôle de la situation… A moins qu’il n’ait cru que Cherise Rowle possédait une force surhumaine, ou la même caractéristique que celle qui avait emporté Evan Hardlex, autrement nommé Siegfried Léthé… enfin, bien trop de moyen pour trop peu de besoins… Pour une fois que s’était l’inverse ! –Bah oui, c’est la crise même pour le forum quoi ! #ZBAFF#-

Laissant Andréa dire à sa fille de se taire, et Sidney en remettre une bonne couche (comme il savait tellement bien le) après avoir fait un bond de surprise à l’entrée de Cherise (il devenait épileptique ou quoi ?) Ellasandra se contenta de rester de marbre, les yeux posés sur Sid Avery, qui semblait vraiment étrange… Quoi qu’un peu plus ou un peu moins, vous me direz, elle avait eu le temps de s’y faire, après 7 ans de scolarité, et de nombreuses années du côté des forces du mal… Mais bon, cela choquait toujours un peu au début…

Ella était consternée par les actes du fils Avery. Mon dieu, avait-il réellement le même âge, ou presque, qu’Ellasandra ? Personnellement, elle en doutait… Si elle ne l’avait pas eu pendant sept années dans sa classe, elle serait probablement en train de se demandé ce qu’un demeuré –excuse moi l’expression Sidouney =D- faisait avec eux… Enfin, elle avait mûrie plus que ce dernier, ça s’était clair et net… Pauvre garçon… Sortant de ses pensées par les mots que Sidney Avery Junior lui adressait, la brune plongea son regard amande dans celui de l’homme. Pourquoi elle ?! Bellatrix semblait avoir plus que jamais avoir envie de parler de cette petite visite surprise ! Ella, elle, n’était là que pour s’assurer que la petite Cherise ne serait pas trop bousculée… Quand on connaissait Avery, il y avait de quoi s’inquiéter, surtout qu’il l’avait déjà secoué comme un poirier deux minutes plus tôt.

« Sid… Pourquoi tu ne demanderais pas à Bella ? Tu ne vois pas qu’elle en crève d’envie ? »

Et en même temps, si tu pouvais me lâcher la grappe ça serait gentil ! En gros, s’était ce que sous entendait les paroles de la brune. Si McGowan était là, il aurait sans nul doute pris la défense de son amante… Ou plutôt, il en avait grandement intérêt s’il ne voulait pas voir leur relation s’arrêter nette… Enfin bref, là n’était pas le sujet. L’américaine avait l’habitude de dire le contraire de ce que disait Sidney, elle le faisait déjà lorsqu’ils étaient à l’école, et même si Rogue trouvait que cela était parfois un peu poussé… Que voulez vous, ils s’adoraient ces deux là (mais oui, bien sûr !) mais s’était bien plus fort qu’eux (surtout quand on voyait la grande gueule qu’avait Sidney, et toute la folie dont était atteinte son pauvre cerveau… Enfin bon !)

Sid avait vraiment pété un cable, même Bellatrix avait été surprise de sa réaction. Mais l'étonnement passé, elle devait bien avouer, qu'il était doué. Non, sans blague, c'est pas elle son prof et pourtant il est presque aussi dégeanté qu'elle. Bien sûr, c'est seulement "presque".

Ellassandra avait été désigné par "l'apprentit" pour expliquer le pourquoi du comment à la gamine. Pourquoi pas Bella? Non mais! Franchement il y avait un manque certain du respect de la hiérarchie. La sorcière lança un regard à l'élève et sa Mère, les deux semblaient aussi peu à l'aise l'une que l'autre. Mais l'une savait pourquoi elles étaient là, l'autre l'ignorait totalement.

Ella sortit notre sorcière de sa rêverie en déclarant qu'elle serait plus amème de faire cette tache. Il lui fallu un petit quart de seconde pour comprendre qu'elle pouvait s'en donner à coeur joie.

- Merci Ella.

Ca n'était pas vraiment une marque de politesse, plutôt pour montrer à Sid qu'il ferait mieux de savoir à qui s'adresser et quand, pour éviter de s'attirer les foudres d'un de ses collègues. En particulier celle de Bella, qui comme chacun le sait, part au quart de tour.

Elle s'avança vers la femme qu'ils avaient déjà un peu brutalisé. Son pas était lent faisant peser les mots qu'elle n'avait pas encore prononcés.

- C'est pas bien de faire de cachoteries à sa fifille! Tsss

Elle retourna auprès de la gamine, et lui enfonça sa baguette dans la joue. La jeune fille était déjà entourée de mangemorts, mais en plus c'était la plus déséquilibrée de cette assemblée qui la prenait à partie.

- Tu vois ma p'tite, ta Môman elle a entendu des choses qu'elle ne devait pas. Elle lui parlait comme à un enfant de 5 ans, en en rajoutant un peu, histoire de rendre tout cela un peu plus sadique par rapport à la femme. Et maintenant, nous on prend la chose qui devrait faire pression sur elle de façon à ce qu'elle tienne sa petite langue... Endoloris!

Le sort était bien sûr dirigé sur Cherise. La mangemort regarda alors la mère avec un sourire ravie de ce qu'elle faisait subir à sa fille. Les mangemorts n'étaient pas du genre à plaisanter, la mère de la jeune sorcière le savait mieux que quiconque, mais Bellatrix tenait à assouvir ses pulsions de torture, tout en lui faisant une petite piqure de rappel concernant leurs pratiques.

Si Cherise avait imaginé ce matin en se levant ce qu'elle allait vivre un peu plus tard dans la journée... Ben, elle serait certainement restée au lit, en fait. Pour l'instant, la situation n'était pas trop grave. La petite sentait qu'il allait se passer quelque chose. C'était obligé, ils étaient tous là, à attendre que ça se déclenche, tandis que Cherise n'en pouvait plus de pas comprendre la situation. C'était intenable, ce suspense. D'autant plus que ça n'était pas vraiment rassurant. Sa mère l'abandonnait en lui disant de se taire, et ils étaient tous en train de la regarder avec un regard insoutenable.

Jusqu'au moment où cela se déclencha. Il fallait bien que ça arrive. La situation ne pouvait pas rester comme ça éternellement. Il fallait que Cherise sache ce qu'elle faisait ici, ce que sa mère faisait ici, et pourquoi il y avait tant de monde... Sauf qu'en fait, cela ne se déclencha pas dans le sens qu'attendait notre petite Gryffondor. Au lieu de savoir enfin ce qu'il se passait, le seul homme de l'assistance se dirigea comme un fou furieux vers elle, lui pointant sa baguette sur le menton et en l'empoignant violemment. Ce fut à ce moment-là que Cherise comprit quelque chose qu'elle n'avait toujours pas compris : des Mangemorts.
Elle était dans une salle remplie de Mangemorts... Mais qu'est-ce-qu'elle avait fait pour se retrouver dans un pétrin pareil ? Entraînée par l'AD, elle tenta de garder son calme face à ce gars qui était en train de péter complètement son câble, de peur que le moindre geste brusque de sa part, la moindre parole ou le moindre cri n'ait l'effet de lui faire jeter un sort qui pourrait être très regrettable pour la petite... Son coeur se mit cependant à battre à tout rompre, et elle dut se pincer les lèvres pour ne pas pleurer (ben oui, une petite de 13 ans, quand même...). Elle était tétanisée. Non seulement elle ne comprenait toujours pas ce qu'elle faisait là, mais voilà qu'elle se trouvait au bord de la mort par un taré qui venait la traiter de farfadet, et tout cela avec un rire démoniaque. C'était surtout ce rire qui faisait trop peur à la petite. Elle était persuadée que ce gars s'était échappé de l'hôpital psychiatrique, c'était pas possible d'avoir un rire comme ça... Un rire qui s'alliait si bien avec sa tête. Cherise l'avait regardé une fois et s'était mise directement à regarder le sol, tellement la tête du gars lui faisait encore plus peur. On aurait dit que ses yeux allaient sortir de leurs orbite pour lui sauter dessus...
Aaaaarghhhhhhh, au secouuuuuuurs ! Mais il n'y avait donc personne pour la sauver des mains de ce malaaaaaade ????? Mais si ça se trouve il était cannibale ! Il allait la manger toute crue, aaargh !
Mais il n'y avait pas que des Mangemorts, dans cette salle, nom de Dieu, il pourrait au moins y en avoir un pour se bouger les fesses et retenir ce fou furieux qui allait la tuer dans moins de trente secondes si personne ne faisait rien ! La petite n'osait néanmoins rien dire tellement elle était figée par la peur, mais elle pensait de toutes ses forces à Ellasandra (la mère d'Haven !!! Comment pouvait-elle supporter qu'on traite comme ça la petite amie de son fils ?)... Sa mère, à la limite, elle comprenait, elle n'avait pas l'air d'être dans une position de force, et le moindre de ses mouvements pourrait finalement être fatal... Mais Mrs Clarks, elle, était en position de force, et elle avait l'autorité nécessaire pour intervenir !

Quand Cherise entendit la voix d'Ellasandra s'élever, elle crut que ses espoirs furent entendus. Mais sa joie retomba aussi sec quand elle entendit les paroles de la mère des jumeaux Clarks... Non... Comment ça ? Non seulement elle ne paraissait pas plus choquée que ça par le fait qu'un timbré soit sur le point de tuer une des personnes les plus chères aux yeux de son fils, mais en plus, elle invitait une certaine Bella à se mêler de la situation ? Peut-être que l'intervention de cette Bella aurait pu être bénéfique pour Cherise, mais ce fut exactement à ce moment-là que la petite fit le lien entre la tête d'une des femmes présentes qui lui paraissait familière et le nom de "Bella".
Bellatrix Lestrange. Noon... La Mangemort dont parle tous les journaux tellement elle est fidèle à Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom et prête à faire n'importe quoi pour sa fidélité. Une tarée...

Et voilà. C'était la fin. Cherise ne pouvait qu'en arriver à cette conclusion-là. Elle se trouvait à la merci de deux tarés, et ce que lui avait fait subir le premier n'était certainement qu'un avant-goût de ce qui l'attendait. Le pire était à venir... En effet, Bellatrix ne se fit pas prier pour entrer en jeu. Une deuxième baguette vient se planter sur le cou de la petite, qui était certaine que son heure avait sonné. Alors que la jeune Gryffondor avait fermé les yeux en attendant de voir le fameux éclair de lumière verte, la Mangemort se mit plutôt à lui parler, avec un ton humiliant qu'elle savait si bien prendre...
Elle avait compris ce qui gênait Cherise. Ce qui la gênait, c'était qu'elle ne comprenait rien à ce qui lui arrivait. Alors évidemment, elle allait jouer avec ça. C'était trop tentant, forcément... Mais la petite avait décidé de fermer ses oreilles. Non, elle ne voulait pas écouter Bellatrix. Elle ne voulait pas écouter ses mensonges, elle ne voulait pas écouter ses paroles qui ne lui expliquaient rien.
Ce fut alors, au moment où Cherise ne s'y attendait plus, que le coup partit. Sous l'effet du sortilège de Douleur, la petite s'effondra de la chaise sur laquelle elle était assise (Sid ayant été obligé de la lâcher) et se mit à tortiller dans tous les sens, au sol, poussant des hurlements de douleur. C'était intenable, insupportable. A cet instant, elle aurait préféré mille fois mourir que de subir ça. Qu'on lui jette ce fichu sortilège de mort, que ça en finisse.

"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH"

Les larmes qu'elle avait tenté de retenir jusqu'à présent se mirent à couler abondamment le long de son visage amoché par une horrible expression de douleur. Quand le sortilège prit enfin fin, alors que Cherise s'apprêtait à supplier qu'on la tue, la petite resta étalée face contre terre, les mains sur sa tête comme pour se protéger, et continuant de sangloter.
Elle entendit à peine sa mère s'exclamer :

"NON ! Ne touchez pas à ma fille ! Vous pouvez être sûr que si vous lui faites encore le moindre mal, je ferais exactement l'inverse de ce que vous voulez ! J'irai tout dire aux personnes que ça intéresse le plus ! Et pourquoi vous ne me tuez pas, hein ? Pourquoi vous vous en prenez à ma fille ? C'est tellement plus simple de liquider ceux qui gênent ! Tssss, vous avez trop besoin de moi, et vous n'arrivez même pas à l'avouer..."

Cherise n'était pas en état de comprendre les paroles de sa mère. Son esprit était embrouillé, elle se croyait morte, tellement l'arrêt de la douleur s'apparentait à la délivrance que pouvait représenter la mort.
Plus jamais elle ne voulait vivre ça. Plus jamais... Et pourtant, c'était peut-être mal parti...