[Défi] 30 baisers - Quentin Montgomery [TERMINE]

Citation :

Titre : Maman, es-tu là ?
Couple : Quentin / Erwan
Personnages concernés : Susan, Quentin & Erwan
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème : 28. Médicament
Tomes concernés : Tous
Cadre : Ste Mangouste : Grippe sorcière ou enchantement ?
Nombre de mots :1530

- Lysandre, Eléonore, ne rentrez pas, restez dehors !
- Susan...
- Quentin, Quentin, qu'est-ce qui se passe ?!
- Je n'y vois plus rien... Ça tournait, ça tournait, et là je ne vois plus rien... Qu'est-ce qui se passe, Susan ?
- Ça va aller, reste allongé, je vais appeler de l'aide. Ne bouge surtout pas !

Qu'est-ce qui lui avait prit de toucher ça ? Pourquoi avait-il fallut que ce crétin de Burkwood vienne leur montrer ce stupide cadre ? Quentin en était sûr, ça venait de ça... Il n'était jamais malade, il ne lui arrivait jamais rien, et là, pour une fois qu'un collègue de travail venait leur montrer un objet ancien qu'il avait trouvé chez un sorcier décédé, l'enfer semblait se déchainer sur lui. Pourquoi avait-il fallut qu'il y touche, en plus ?! Tout ça parce que la femme de la photo ressemblait à s'y méprendre à sa mère... Quelle idiotie, le cadre était sans aucun doute ensorcelé, et maintenant, seul Merlin savait ce qui allait lui arriver.

Quentin était maintenant allongé dans un lit, à Ste Mangouste, et il n'y voyait toujours rien. Rien, le noir total... Ses yeux avaient beau bouger, ça ne changeait rien, même pas l'ombre d'une personne, rien. Et tout autour de lui, les voix qu'il entendait lui paraissaient étrangement lointaines, comme à des dizaines de mètres de lui...

- Susan ?
- Non Mr. Montgomery, je suis le docteur Sned...
- Non, non, arrêtez ! Arrêtez !

Quentin porta ses mains à ses oreilles, comme pour faire obstacle à ce qu'il entendait. C'était insupportable, purement insupportable. Un affreux son strident parvenait aux oreilles de Quentin, à tel point qu'il sentait qu'il allait perdre l'usage de ses tympans. C'était atroce, infernal, il préférait encore être sourd à vie plutôt que d'entendre cette attrocité sonore venu d'on ne sait quel coin des enfers. Aïgue au possible, comme un ultrason qui prenait un malin plaisir à percer peu à peu ses tympans, qui prenait un malin plaisir à le faire souffrir. S'ils avaient put, les yeux de Quentin seraient sortis de leurs orbites tellement le son crispait chacun des traits de son visage. Par pitié, que ça prenne fin.

- Mon Dieu, il saigne ! Il saigne !
- Ses tympans se sont percés, le maléfice est plus fort que je ne l'aurai cru...
- Mais faites quelque chose !

Erwan sortit sa baguette, la pointa sur Quentin et immédiatement, les yeux du sorcier se fermèrent. Les mains de Quentin glissèrent le long de son corps, maculées de sang, pour retomber sur son torse. Il était clair que bien que Quentin soit le seul à avoir entendu le son, il en avait souffert. Ses tympans s'était persés, mais Susan n'était pas inquiète pour leur état, les médecins pourraient les soigner efficacement. En revanche, si le maléfice qu'il avait subit allait jusqu'à le rendre sourd, que pouvait il encore faire ?

Quentin, lui, n'entendait définitivement plus rien. Il était comme coupé du monde. Aveugle et sourd, il n'avait même plus la force de bouger son corps. Il le fallait pourtant, sinon il allait sombrer. Quentin – au prix d'un incroyable effort – porta sa main sur son visage. Il la sentit, ce qui le rassura. Elle était fraiche et humide et comme si ce geste traduisait le simple fait d'exister encore, se caressa le visage, à la recherche de plus de sensations. Il voulut sentir sa main, autant au niveau du toucher que de l'odorat car il ne lui restait plus rien... Il ne voyait plus, n'entendait plus, il se sentait mort. Quentin aurait redouté de voir le fameux tunel, avec la lumière blanche à l'horizon, s'il n'avait put en cet instant là, sentir sa main sur son visage. Il sentait l'odeur du sang, et arrivait également à sentir les courbes de son visage. Son nez, sa bouche, ses yeux, il les sentait. Il n'était pas mort. Pas encore du moins, et tout ça, le rassurait.

C'est alors qu'il sentit à présent son autre main, qu'il avait oublié puisque concentré sur l'autre. Quelqu'un la lui prenait, il le sentait. C'était une main de femme, douce, un peu plus petite que la sienne. Elle serra la main de Quentin et Quentin voulut faire de même. Au prix d'un incroyable nouvel effort, Quentin serra la main de Susan - car c'était la sienne - et fut ravi de pouvoir y arriver. Hélas, ce moment de bonheur ne dura pas. Les sensations le quittèrent, sa main semblait tomber, il n'avait plus de force, il ne pouvait plus bouger, il ne pouvait plus rien faire. Quentin venait de tomber dans le coma.

[...]

C'était comme renaître. De la lumière. Des sons. Des sensations. Une lumière blanche, des murs bleus, blancs... ? Non bleus... Des draps blancs, doux sous ses mains. Une sonnerie, qui ne dura pas, mais une sonnerie tout de même. Là, ses jambes, sous les draps blancs... Une perfusion dans son bras, non... deux. Aïe, il n'avait jamais aimé les piqures. Une table de chevet, des fleurs, des roses même, posées dessus. De l'autre côté une fenêtre, avec des volets fermés. Ce devait être la nuit, oui, la nuit. La porte de sa chambre était ouverte, mais, la porte de quelle chambre ? Peu importe, il la voyait.

Sans attendre, Quentin se leva. Il était vêtu d'une simple chemise de nuit, longue et blanche. Quentin sortit du couloir. Il était désert. Quentin regarda des deux côtés mais son regard se bloqua sur le côté droit. Une lumière blanche, éblouissante, apparut au boût du couloir. Une forme se dessina, et il ne fallut pas plus de quelques secondes à Quentin pour voir de qui il s'agissait. Claire, Claire Montgomery sa mère, belle et bien en vie, devant lui. Les yeux bleus de Quentin commençèrent à s'embuer de larmes mais il avança cependant. C'était sa morte, sa mère qui était morte et qu'il voyait enfin.

- Maman...
- Oui mon chéri, c'est moi...
- Maman, qu'est-ce que... Enfin... Pourquoi...?
- Ne te pose pas de question mon chéri, je suis juste venue te voir, juste venue te dire au revoir, parce que je n'ai jamais pu le faire...

Sans attendre, Quentin prit sa mère dans ses bras et se mit à pleurer férocement. S'il avait bien eut un regret dans sa vie, c'était de n'avoir pu voir partir sa mère. Ça avait été si soudain, sans aucun doute un de ses plus grands traumatismes. Autant l'ex-Serpentard se fichait éperdument de ce que pouvait être devenu son "père", autant Quentin tenait plus que tout à sa mère, sans doute plus qu'à Edward et Izzie, même. Quentin déposa un baiser sur la joue de sa mère, et la serra plus fort dans ses bras. Si seulement elle pouvait ne pas repartir, si seulement elle pouvait rester... Pour lui, juste pour lui...

Claire prit les mains de Quentin pour lui faire lâcher son étreinte et le repoussa légèrement, pour qu'elle le voit.

- Je t'aime...
- Moi aussi je t'aime, mon chéri...
- J'aimerai que tu ne repartes jamais. Jamais...
- Quentin, réveillez-vous, réveillez-vous !
- Quoi ?

La voix de sa mère avait brusquement changé. Ce n'était plus la sienne, mais bel et bien celle d'un homme. Quentin porta son regard vers celui de Claire et se retrouva face à face avec un homme de sa taille, un homme qu'il connaissait, mais qui n'était certainement – par définition – pas sa mère.

- Quentin, c'est moi, votre médicomage, reprennez vos esprits...
- Quoi...

C'était un choc. Sa mère n'était pas là, et n'avait jamais été là. Se dressait devant lui un homme, un médicomage, alors qu'il parlait depuis plusieurs minutes à sa mère... A sa mère, morte... Oui, mais c'était sa mère ! Le coeur de Quentin se mit à battre plus vite, le choc étant pour lui trop grand... Trop d'émotions pour un malade de son état, trop d'émotions pour quelqu'un tout court, d'ailleurs... Le jeune homme partit en arrière, ses yeux se fermant brusquement et Quentin se retrouva par terre, inconscient.

[...]

- Je pense qu'il va se réveiller dans l'après-midi. Nous allons le garder encore un ou deux jours pour être sûrs qu'il est définitivement guéri, mais vous pourrez le récupérer en pleine forme...
- Tant mieux...
- Nous avons contacté le ministère pour leur signaler que le cadre qu'a touché votre mari avait subit un puissant maléfice, d'ailleurs, votre mari n'est pas le seul à l'avoir eut entre ses mains. Nous avons eut 5 autres patients dont les symptômes étaient similaires. Perte des 5 sens, coma et hallucinations. Je crois que Quentin est le seul a avoir eut des effets secondaires aussi poussés, ça vient peut être du fait qu'il a été le premier a toucher l'objet.
- Merci docteur...

Susan n'était pas vraiment là, elle tenait la main de son époux et le regardait avec tendresse. Il était sain et sauf, c'était bien le principal, mais il fallait dire que passer des épreuves de ce genre, ce n'était facile pour personne.

Citation :

Titre : Sortie de famille
Couple : Quentin Montgomery / Susan Bones
Personnages concernés : Susan, Quentin, Lysandre, Eléonor, Hector et Lucille Montgomery
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème : 20 – Retour à la maison
Tomes concernés : Tous
Cadre : Londres, parc d'attraction moldu
Nombre de mots :899

« Papa, allez viens, s'il te plait ! Je veux pas le faire seul ! »
« Lysandre, est-ce que tu vois ton père sur ça ? Restons sérieux 5 minutes, en plus ça doit sûrement être interdit... »
« Allez, mais ça a l'air trop cool ! »
« Mais non, allez demandes à ta mère. Demandes à Eléonore, elle a l'air d'en avoir très envie. »
« Oui, c'est ça ! Il va falloir me payer cher pour monter sur ça, mon coco ! Tu me donnes combien ? »
« Je fais tes corvées pendant un mois si tu viens ! »
« Eléonore ! N'essayes pas de profiter de la situation ! »
« Un service est un service, et en plus il a accepté ! Adjugé Sandra, allons-y ! »

Eléonore appelait toujours son petit frère ainsi, une façon de le faire mousser à longueur de journée. Mais il fallait reconnaitre qu'à la longue ça ne marchait plus trop, il fallait se faire une raison, même s'il n'aimait pas ça, Lysandre s'y était fait. Les deux ainés des Montgomery partirent donc au pas de course vers un manège qui n'avait en taille d'égal que son prix. Ce que les moldus pouvaient profiter de la faiblesse des parents, quand même ! Les sorciers n'étaient pas si chers, si ? Ce devrait être une question de fortune, les moldus devaient mal gérer leur argent, ils s'endettaient vite, alors que les sorciers eux, savaient mieux gérer leur business.

Alors que Lucille voulait tenter un manège pour enfant, Hector lui, tirait sa mère vers le stand des barbes à papa. Parent c'était un métier à plein temps, en particulier avec 4 enfants. Susan amena son fils vers le fameux stand en ayant pris soin de demander à Quentin et Lucille s'ils voulaient quelque chose (donc oui).

« Je veux l'avion papa ! Je veux l'avion ! »
« Viens alors, avant qu'on ne nous le pique. »

Quentin accompagna sa fille à l'endroit où elle voulait et après l'avoir placée dans un avion factice de couleur bleue, le jeune homme alla payer le commerçant. Le manège se mit en route et tout en faisant coucou à sa fille, Quentin la regarda essayer d'attraper le ponpon que le forain s'amuser à balancer. Tout en souriant, Quentin observait sa fille et c'est alors que Susan et Hector revinrent vers lui. Barbes à papa, boissons et pop corn, on ne lésinait pas sur la nourriture, chez les Montgomery !

« Ah, les provisions ! On a de quoi tenir jusqu'à ce soir, avec ça ! »
« Hum, ne reste plus qu'à trouver Lysandre et Eléonor, tu sais par où ils sont partis ? »
« Bien sûr, par l... »

Quentin venait de se retourner mais parmi la foule noire de monde qu'il y'avait, se répérer relevait du parcours du combattant.

« Euh... Bon, ce n'est pas grave, on n'y tenait pas à ceux-là. »

Quentin fit mine de se désintéresser de ses deux enfants fuyards et reporta son regard sur sa fille qui venait de rater le ponpon, tout en avalant une pincée de pop corn.

« C'est pas grave ma chérie, tu l'auras au prochain tour ! »

Et voyant le regard noir que venait de lui lancer Susan, Quentin redevint sérieux. Puisqu'après tout, il aimait rire mais pas trop quand ça touchait ses enfants.

« Oui, ça va ! Je vais les chercher, ne bougez pas d'ici ! »

Quentin quitta donc femme en déposant un baiser sur sa joue, ainsi que ses enfants et se plongea dans la foule, vers l'endroit où ses ainés étaient partis. Après avoir cherché pendant une bonne vingtaine de minutes un manège assez conséquent, Quentin finit par le trouver et vit Eléonore et Lysandre devant , faisant la queue,.
God, ils n'étaient pas encore passés ! Donc autant dire qu'il en avait pour un moment avant de rejoindre Susan et les deux enfants. Surtout que vu la queue du manège, ils n'étaient pas sortis de l'auberge !

Quentin fit signe à ses enfants qu'il était là et aurait volontier donné un coup de fil à Susan pour lui dire de ne pas se faire de soucis mais Susan n'avait PAS de téléphone portable. A vrai dire, Quentin non plus.

[...]

Plus de 30 minutes plus tard, les deux enfants de Quentin sortirent enfin de l'immense grand huit et rejoignirent leur père.

« Alors, vous avez aimé ? »
« Han ouais c'était trop cool ! »
« 30 secondes, sinon je vais vomir. »

Quentin sourit et après les avoir laissé faire quelques manèges de plus, le trio rejoignirent Susan et les deux petits. Ils n'avaient pas bougé, mais commençaient naturellement à s'impatienter, tous trois assis sur un banc.

« Famille Montgomery, on rentre à la maison, tout le monde est là ? Un, deux, trois, quatre... Où est le 5ème ? Hein ? Ah non c'est bon. C'est parti, on y va ! »

Les 6 Montgomery quittèrent donc le parc, et se dirigèrent naturellement vers une ruelle sombre, peu éclairée et bien évidemment très peu passante. Une impasse en somme. Une fois qu'ils furent tous à l'abris, Quentin et Susan transplanèrent avec leur 4 enfants, en direction de Pré-au-Lard, où leur maison se trouvait. Dans un "pop" sonore, la famille Montgomery quitta donc le Londres moldu, Londres qu'elle cotôyait de plus en plus souvent avec le temps.

Citation :

Titre : Sortie de famille
Couple : Quentin Montgomery / Susan Bones
Personnages concernés : Susan M., Quentin M., Raphaël G., Dawn T., Aleksander S., Elizabeth F., Hannah L., Ernie M., Hermione W. & Sydney F.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème : 10 – #10
Tomes concernés : Tous
Cadre : Londres, parc d'attraction moldu
Nombre de mots :899

« Eléonore, occupes-toi d'Hector et Lucille ! Lysandre, vient nous aider à tout ramasser s'il te plait. Flûte. Je me suis taillé, manquait plus que ça tiens ! »
« Et bien entendu, les premiers invités arrivent. Ohlala ! »
« Bon, Lysandre, c'est un cas exceptionnel, et on ne le refera pas, c'est vraiment parce qu'on est dans l'urgence ! »

Quentin sortit sa baguette de poche arrière et d'un geste de la main, fit disparaitre tout le verre qui se trouvait à terre. Quentin et Susan mettaient un point d'honneur à ne pas utiliser la magie à la maison (et ce même quand les plus petits brisaient de la vaisselle sur le sol juste pour s'amuser). Pour plusieurs raisons, en réalité. Déjà ils la cotôyaient tout deux assez au travail, et jugeaient qu'une vie bien équilibrée était une vie où on pouvait se passer de sa précieuse baguette magique. De deux, Quentin et Susan étaient tous deux issus de famille de sangs purs qui s'étaient toujours battus pour le respect des moldus et des sangs mélés, ainsi, ils trouvaient plus juste d'adopter un mode de vie qui ne prônait pas la magie à perpétuité. Enfin - et en plus du fait qu'utiliser la magie devant des enfants qui n'avaient pas le droit de le faire (ce qui pouvait être frustrant, Quentin s'en souvenait bien) était un peu injuste – Susan et Quentin avaient des amis moldus, qui ne devaient bien évidemment pas connaître leur vraie nature (ainsi donc, autant que possible, les Montgomery essayait de modifier le plus possible leur nature de sorcier).

Attentionnée, Susan prit la main de Quentin qui cicatrisa immédiatement et d'un coup de baguette silencieux, lui guérit sa plaie et finit par déposer un baiser dessus. Quentin sourit, embrassa Susan, et alla ouvrir la porte, laissant entrer les deux premiers invités.

« Et comment va mon filleuil préféré, alors ?! »

Raphaël arriva en même temps qu'Ernie McMillan et venait de prendre sans attendre Lysandre dans ses bras. Quentin avait choisit Raphaël il y'avait de celà plusieurs années, pour être le parrain de Lysandre. Celui-ci avait accepté et on ne pouvait nier que Raphaël couvrait le jeune enfant de cadeau à longueur de temps.

« Bonsoir, vous allez-bien ? Merci de l'invitation, c'est une excellente idée de réunir tous vos amis, sérieusement ! Enfin, c'est bien ça hein, une soirée entre amis ? Bon en attendant tenez, ça fera le dessert si jamais le votre est raté. Ce sont des cannelés, c'est une spécialité française, vous allez voir c'est excellent ! »
« T'insinues quoi là, que le dessert pourrait ne pas être bon ? Ce n'est quand même pas Susan qui cuisine, si ? Bon, et bien voilà, c'est bien ce que je disais ! »

« On rit, on rit, Raphaël ! »
« Continuez comme ça et vous allez être privés d'entrées vous deux ! Merci Ernie pour les cannelés en tout cas, on les mangera au moment du café avec les littles cakes de Susan. »
« Ça sonne... J'arrive ! »
« Messieurs, je vous propose d'entrer au salon. Vous connaissez les lieux hein, faites comme chez vous. »

Quentin rejoignit Susan dans le hall pour accueillir de nouveaux invités. 3 d'un coup cette fois, ils étaient ponctuels dites-donc, ce soir !

« Merci pour ce traquenard Quentin, tu l'as fait exprès, c'est ça ? »
« Bonjour Dawn ! Oui merci je vais très bien, et toi donc ? »
« Bonsoir oui. Attends, la blague. J'arrive et qui vois-je ? Shinku et Granger, paf, d'entrée. La soirée commence bien ! »
« Commences à râler et toi aussi t'es privée d'entrée, hein. Franchement, de vrais gamins ! Alex, Hermione, si vous promettez de ne pas sauter sur Dawn pendant le repas, j'appelle les monstres enfants ! »
« Promis, bonsoir Quentin. »
« Je vais faire un effort, Quentin ! Tu vas bien depuis hier ? »
« Bien, et vous ? Hector, Lucille, Eléonore les invités sont là ! »
« Oh ma chérie, comment tu vas ?! »

Dawn venait de prendre Eléonore - sa filleuille - dans ses bras et déposa un baiser sur ses joues. Il n'y avait pas à dire, Quentin ne s'était pas trompé en choisissant Dawn comme marraine, elle l'adorait. Et c'était réciproque.

Susan et Quentin firent asseoir les 5 invités dans le salon, invités qui avaient rapidemment été distraits par les 4 bambins Montgomery qui étaient particulièrement attachants, il fallait le reconnaitre.



« Et c'est là que Sydney a envoyé Rusard dans la mauvaise direction... Franchement c'était énorme ! Je crois qu'il l'aurait épinglé au mur tellement il était énervé ! »
« Au mur ? Il aurait demandé à McGonagall l'autorisation de punir les élèves à l'ancienne, les torturer dans les cachots, oui ! D'ailleurs après il était énervé toute la jourée à cause de cette histoire de peinture permanente, il a été particulièrement fatiguant... »
« C'est moi ou de mon temps à Poudlard, on était bien plus sages ? »
« De ton temps on créait des armées souterraines contre le professeur de Défenses contre les forces du mal, si je me souviens bien, non ? »
« C'est un détail. »
« Et le chaudron baveur, ça marche bien en ce moment ? Toujours Susan et Sydney en clientes régulières, hein ? »
« Même pas ! On ne vient seulement que les week-ends ! »
« Ah oui, quand même... »
« Et toi Elizabeth, tu comptes venir nous voir quand, à Neville et moi ? »
« Euh, j'aimerai vraiment passer plus souvent à Pré-au-Lard, franchement... Mais je n'ai juste pas le temps ! Entre mes matchs de Quidditch avec les filles, ma vie avec Alban et mes essais pour la gazette du sorcier, je ne sais pas vraiment trop quand avoir du temps à moi... Mais je te promets de passer, je vous le dois bien quand même ! Tu lui passeras le bonjour de ma par en attendant ! »
« Pas de problème ! »
« Je vous envie franchement toutes les deux. Vous avez Susan à proximité, Quentin, les enfants, vous pouvez vous voir quand vous voulez et vous êtes vraiment proches ! Moi à Londres c'est à peine si j'arrive à voir Anabelle et Adrien ! »
« Tu m'envierais autant si tu voyais la tête de Rusard tous les jours, et qu'en plus de ça tu étais obligée de supporter Miss Teigne ? »
« On va pas te plaindre hein, tu l'as bien voulu ma cocote ! Et puis franchement, vous vous amusez bien à Poudlard, mine de rien ! Mon dieu, qu'est-ce que j'aimerai y revenir ! »
« Bon on arrive. Vous savez qui il y'aura ? »
« Ernie et Alex, c'est sûr. Je crois que Quentin a invité Hermione, son amie Dawn et son ami Raphaël et je crois que c'est tout. Par contre ils tenaient à n'avoir aucun conjoint, juste les amis. »
« Ça c'est une idée de Susan je suis sûre, juste pour pas que je ne me sente pas comme une vieille chaussette puante. »
« Attends, t'as toujours Ernie hein, si tu veux tester ton pouvoir de séduction ! »
« J'ai jamais trop aimé les Poufsouffle... »
« Hey !»
« Hey ! »
« T'es mal barrée alors, j'ai envie de dire ! La pauvre petite Serdaigle Fawcett, seule et mal aimée, c'est beau... »
« Arrêtes de dire des bêtises et appuies sur la sonette. »
« Espérons que nous serons les premières ! »
« Depuis le temps qu'on papote, on aura du bol si on arrive avant le dessert...»

Citation :

Titre : Harry Birthday !
Couple : Quentin Montgomery / Hermione Granger
Personnages concernés : Hermione Granger, Quentin Montgomery.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème : 11 : Fleur
Tomes concernés : Tous
Cadre : Hermione travaille au ministère de la Ministère de la magie et Quentin (qui s'est fait larguer et a perdu son travail) est coursier.
Nombre de mots : 700

« Non mais je vais pas attendre 107 ans hein, alors vous vous magnez l'oignon s'il vous plait. »

Voilà comment on devenait quand on perdait son travail, que sa femme vous plaquait et qu'elle prenait avec elle enfants et argent. Cette petite garce de Susan n'avait rien trouvé de mieux comme prétexte que de le quitter parce qu'il avait été infidèle. Aha, la bonne blague genre ça tiens la route ! Qui, de nos jours, était assez bête pour ne pas aller voir si l'herbe n'est pas plus verte chez la voisine d'à côté, hein ? Bon, ok, l'histoire de l'herbe bien verte était un peu bidon quand la voisine en question était de Russie vous avez tous deviné qui c'était, hein, si si, mais dans le fond c'était pareil. On ne pouvait pas repprocher à Quentin d'avoir voulu connaître une histoire d'amour différente de sa toute première, après tout. Rien que pour savoir s'il aimait Susan, il se devait de comparer avec quelqu'un d'autre. Maintenant au moins c'était clair, il l'aimait autant qu'un hérisson aime se faire écraser.

« [Granger je vous dis, pas Ranger ! Département de la justice magique, je suppose que même ici vous ne devez pas en avoir cinquante, après tout ! Bon, c'est par où alors ? »

Ce que les fonctionnaires pouvaient être incompétents, c'était vraiment pas croyable !

« Et ben quand même. Merci, Madame ! »

Quentin fila enfin vers un ascenceur que venait de lui indiquer la standartiste une blonde, on s'en serait douté, son bouquet de fleur à la main et sa carte avec. Une fois à l'intérieur, la taille du bouquet faisait que Quentin était sans conteste celui qui prenait le plus de place. Un homme lui lança un regard agacé tant les feuilles lui retombait sur le visage, ce à quoi l'ex-Serpentard répondit sans ménagement :

« Quoi ? »

Si un jour il avait été réputé pour son tact et sa délicatesse, ce n'était vraiment plus le cas. On trouvait maintenant un garçon irritable, blasé de la vie, et qu'il ne fallait surtout pas embêter. Après tout, se faire virer de son poste de comptable dans une célèbre société magique (tout ça parce qu'il avait soit disant détourné des fonds, tsss, avec tous le fric qu'ils se font c'est pas quelques milliers de Gallions en moins qui vont les tracasser !), ça vous change un homme. Alors quand en plus les maîtresses vous pompent le fric à vitesse grand V (oui oui, les maîtresses, parce que du coup, à aller voir ailleurs, autant aller voir à plusieurs ailleurs hein, que la comparaison soit efficiente) et que la femme vous plaque, on vous raconte pas.

« le bureau de Granger, c'est par où ? »

Quentin suivit le corridor qu'on lui indiquait et une fois devant la porte, frappa et entra. Il n'avait pas entendu si elle avait dit "entrez" mais Quentin n'avait pas 50 à perdre en manière car une nouvelle comission l'attendait juste après celle-là.

« Que puis-je pour vous ? »
« J'ai un bouquet pour vous. »

Quentin sortit la carte et faisant son travail aussi mal qu'on pouvait le faire, lut à haute voix toutes les informations qui lui étaient données, sans pour autant mettre la forme nécessaire à ce genre de bel évènement.

« C'est un bouquet de 23 roses rouges, dites "rouge intense". Expéditeur : Ronald Bilius Weasley. Mot : "[i]Je te souhaite un excellent anniversaire ma chérie. Point. En espérant que ce bouquet te fera plaisir, je t'embrasse tendrement. Point. Ron. Point. " Et il a aussi insisté pour que je fasse ça. »

Quentin s'approcha de sa cliente et sans ménagement, l'embrassa sur la bouche. Il se recula, et articula tout simplement :

« En fait c'est pas vrai, mais c'est juste parce qu'il a oublié de me donner un pourboire. »

Tu m'étonnes. Le jeune homme posa le bouquet sur la table, la carte avec, et tourna les talons pour sortir du bureau.

« Bonne journée ! »

Et il s'en alla, quittant le ministère de la magie (une grande institution de branleurs, si vous voulez mon avis !) et rejoignant sa prochaine course à faire.

Citation :

Titre : Sibérie, nous voici !
Couple : Quentin Montgomery / Keira Williams
Personnages concernés : Keira , Roze, Raphaël , Michaël , Quentin
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème : 14 : Musique
Tomes concernés : Tous
Cadre : Carnal Spark poursuit sa tournée mondiale et donne un nouveau concert, au Canada cette fois, plus précisément à Toronto.
Nombre de mots : 973

« AHHH !!!! J'ai les doigts de pieds gelés ! »
« Quelque chose de chaud à boire, vite, où je vais perdre ma voix sinon ! »
« Des gants pour moi, je veux des gants ! »
« Attendez, vous plaignez pas, moi je suis resté immobile pendant deux heures à vous regarder, hein ! »
« Mon Dieu, mais c'est quoi ce pays ?!!! Ils ont pas encore découvert comment on faisait le feu ou quoi ?! »
« J'ai repéré un petit bar là-bas, il est chauffé et y'a des boissons chaudes. »
« Alors qu'est-ce qu'on fout encore là ? GO ! »

Les 5 jeunes gens se dirigèrent presque au pas de course vers le petit pub et une fois arrivés, s'installèrent le plus près possible du feu, à une table dans un coin de mur où les banquettes étaient en cuir. Là, ils pouvaient enfin se réchauffer comme il fallait. Sans attendre les deux filles filèrent se chauffer les mains près de la cheminée, pendant que les garçons commendaient à boire.

« Vous avez été géniaux, en tout cas ! Tout le monde a apprécié dans le public, ça c'était clair ! A croire qu'ici ils ne craignent pas le froid... Non mais en tout cas c'était très bien. Hormis quand Keira a éternué dans le micro, mais sinon c'était très bien. »
« J'ai entendu ! »
« Ouais non mais t'avais l'air fine sérieux ! Après on s'étonne que les européens ont une mauvaise image ici ! »
« Non mais en même temps, toute personne normalement constituée finit nécessairement par attraper froid en venant à Toronto, hein. Il faut vraiment être mal fichu pour ne pas craindre le froid ici. Ou être né ici, en fait. »
« Mon Dieu, quand je pense qu'on aurait pu faire notre tournée rien qu'au Mexique, en Californie ou même dans le désert du Sahara s'il avait fallut, je n'arrive pas à croire qu'on se retrouve dans ce trou pommé en pleine Sibérie !! »
« Attends, même dans le désert du Sahara t'aurais trouvé le moyen de râler ! »
« Tu m'excuses, mais finir avec les lèvres bleues après deux heures de concert en extérieur à Toronto, c'est un motif suffisant pour râler. Et t'es bien placé pour parler toi hein ! Qui c'est qui râlait comme un buffle quand on était en Ukraine ?! »

Keira – qui était d'ordinaire toujours joyeuse et survoltée (du moins Quentin la voyait comme ça) – était passablement irritable, ce qui pouvait hélas se comprendre. Ils avaient tous fait un long voyage pour arriver là, n'avaient pas pu se reposer dignement avant le concert de ce soir (la tournée avait commencé il y'avait de celà plusieurs mois) et le froid digne des plus arrides régions polaires avait de quoi pourrir l'humeur de n'importe quelle personne qui n'y était pas habituée. Et à vrai dire, même habitué, Quentin avait du mal à croire que quelqu'un pouvait supporter ce froid là.

« Tu repars quand Quentin au fait ? Pas trop déçu au moins d'avoir eut pour seul concert le seul où 4 glaçons jouaient sur scène ? »
« Regretter ? Tu rigoles ou quoi, vous avez été géniaux ! Je pense repartir dans trois jours, si vous voulez bien encore de moi, bien sûr... Après tout, j'ai pas trop envie de râter Vancouver et Seattle ! Susan travaille de toute façon, elle n'a pas pu prendre de congés en même temps que moi, du coup ça rend la séparation un peu moins dure ! »
« Ouais ben franchement, j'en garde pas un excellent souvenir de Toronto moi, c'est le moins que l'on puisse dire ! »
« Allez, arrêtes de râler ! Tout le monde sur la piste, allez, zioup ! Qu'on termine la soirée en beauté ! En tout cas, maintenant qu'il y'a enfin de la bonne musique, moi je vais danser ! »

Quentin rit avant d'éviter ses 4 camarades qui avaient plutôt bien prit la plaisanterie et plusieurs minutes plus tard, tous s'était retrouvés sur la piste de danse du bar. Tous avaient plutôt beaucoup bu (c'est que ça tiens chaud l'alcool pardi !) et à la fin, on ne savait pas de qui entre Raphaël qui ronflait sur la banquette en cuir de leur table, et Keira qui dansait comme une folle avec tous les garçons de la salle, en tenait le plus. Ce n'était en tout cas certainement pas Michaël et Roze, qui avaient tous deux décidés de partir dormir à leur hôtel pas ensemble, on rassure Rowen et Edward.

Alors que Quentin se déhanchait lui aussi sur les rythmes entraînants de la musique du bar oui lui il danse seul par contre, c'est moins glamour déjà, Keira finit par le rejoindre.
« Par Merlin, je n'arrive pas à m'en débarasser ! Pitié aides-moi ! »
« On se demande bien pourquoi hein ! »

Et sans que Quentin sache d'où ça vienne, Keira embrassa son ami sur la bouche, devant le regard médusé des jeunes hommes de la salle. Eux, ils ne l'avaient pas vu venir, celui-là ! Quentin non plus, notez... Mais lui au moins, il avait l'avantage – si l'on puit dire – de savoir de quoi il en retournait. Les hommes de la salle voyaient sûrement en Keira une fille qui dansait avec tous les mecs alors que son copain était juste à côté alors que Quentin savait lui, que le copain juste à côté en question, n'était qu'un ami, qui servait de couverture. Chauffante la couverture en plus...

Citation :

Titre : Plongé dans tes yeux
Couple : Quentin Montgomery / Raphaël Gibson
Personnages concernés : RaphaËl & Quentin
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème : 15 : Le bleu le plus pur
Tomes concernés : Tous
Cadre : Poudlard, 1995, salle commune de Serpentard.
Nombre de mots : 597

C'était à peine croyable ! Même quand il était pas là, il arrivait à agacer Quentin ! Le dortoir des élèves de 5ème année de Serpentard ressemblait approximativement à ce qu'on pouvait trouver après le passage d'une tornade ou d'un typhon. Raphaël Gibson, crois-le bien, ça va filer vingt noeuds !

Le Serpentard s'attela rapidemment à ranger tout le bazar qui s'accumulait confortablement depuis plusieurs jours, tout en rouspétant dans sa barbe façon de parler, il a 15 ans. Après une bonne vingtaine de minutes de rangement, Raphaël ramena le bout de son nez, passé tout ce temps à la bibliothèque.

« Tiens, un revenant ! »
« Quoi ? J'étais à la bibliothèque... »
« Oui ! Tout pour éviter de ranger le dortoir hein ! J'ai envie de dire, qui aurait envie de passer après Hiroshima, comme je te comprends ?! »
« Attends, c'était pas si en désordre que ça... »
« Ça te va bien de dire ça alors que t'as rien fait pour ranger ! Ça fait demi-heure que je suis à ranger à fond là, et encore j'ai utilisé la magie ! »
« Oh, ça va... »
« Bien sûr, tout va bien ! Tout va toujours bien de toute manière. »

Agacé par le comportement ingrat et non reconnaissant de Raphaël, Quentin préféra quitter la pièce et se dirigea d'un pas décidé vers leur salle commune. Il ne voulait pas se disputer mais avec un tel comportement c'était presque mission impossible. On prends sur soi et on n'explose surtout pas !

Quentin se jeta sans ménagement dans un des canapés de la salle commune et fixa son regard vers une lampe dont les reflets verts le mirent instantament en hypnose. Ne penser à rien, faire le vide, c'était les mots clés... Quentin évacua son énervement passager à coups de grandes expirations et inspirations et une fois qu'il fut bien calmé, porta son regard vers la cheminée dont le feu crépitait toute l'année grâce au travail des elfes de maison.

C'est alors que Raphaël l'ingrat le rejoignit, quelques minutes plus tard. Il s'assit à côté de lui, un coude appuyé contre le dossier du canapé. Quentin l'ignora parfaitement mais celà n'empêcha pas Raph' de lui dire :

« Excuses moi... Et merci d'avoir tout rangé, c'était vraiment cool. »

Quentin, toutefois content que son ami réalise enfin l'étendu de son effort, ne pouvait s'empêcher d'être content et comme à chaque fois qu'il l'était, c'était par l'humour qu'il l'exprimait.

« Oh ça je sais, que je suis cool. J'ai tellement de mérite de te supporter. »

Raphaël sourit et tout en le regardant, ne pouvait s'empêcher d'avoir les yeux qui pétillaient. Quentin, lui, soutenait son regard et souriait également, admirant les yeux divinement bleux de Raphaël. Il avait des yeux magnifiques, Quentin lui avait toujours dit. Des yeux pareils on en voyaient rarement et Quentin en était presque tombé amoureux la première fois qu'ils les avaient vu. Et vu le regard que lui lançait Raphaël, il y'avait fort à parier que son ami était au courant de ce que Quentin ressentait. Un tel regard, ça mettait presque mal à l'aise.

Et tout naturellement, comme si c'était la logique des choses, les deux garçons de 15 ans s'approchèrent l'un de l'autre pour déposer leur lèvres contre celles de l'autre. Ils s'embrassèrent ainsi pendant quelques secondes, pas du tout tracassé par ce qui leur arrivait. C'était la suite logique des choses pour Quentin, qui voyait de toute manière Raphaël comme sa chose propriété depuis la 1ère année. Et il savait que c'était réciproque.

Citation :

Titre : Polynectar
Couple : Quentin Montgomery / Roze Montgomery
Personnages concernés : Edward, Roze, Anabelle , Quentin.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème : 17 : KHz
Tomes concernés : Tous
Cadre : 5 ans après Poudlard
Nombre de mots : 795

« Non mais qu'est-ce qu'il y'a, t'es malade ou quoi ? »
« Tais-toi donc ! Viens par ici, il ne faut pas qu'Ana nous entende. »
« Qu'est-ce qui se passe, pourquoi Roze est si soucieuse ? »

Edward tira son jumeau dans la chambre conjugale, loin de la cuisine où se tenait Roze et Anabelle la petite veinarde.

« Bon, j'ai des soucis. Du genre gros soucis, que je ne peux pas régler si je suis ici, avec Roze et le petit. Le genre de soucis dont je ne peux rien dire sous peine d'en avoir d'encore plus gros. Quentin, tu me fais confiance ? »
« Bien sûr. »
« J'ai besoin que tu me rendes un service, un gros service même. Je dois m'absenter pendant trois jours. Trois jours entier. Le problème, c'est qu'il faut que ni Roze, ni le petit, ni le ministère de la magie se rende compte que j'ai disparu. »
« Comment tu vas t'y prendre ? »
« J'ai d'importantes réserves de polynectar et hormis toi... je ne vois pas qui pourrait m'aider... »
« Tu es sérieux là ?
« Très. »
« Tu veux que pendant trois jours, je sois toi ?
« C'est l'idée oui... »
« Je sais pas ce que tu mijotes frangin, mais c'est vraiment pas net...»

[...]

« C'est une vraie honte d'avoir oublié mon cadeau de Noël, franchement ! »
« Plains-toi hein, si on est ici c'est quand même un peu pour toi ! »
« Prends moi pour une crèpe, je sais que c'est pour acheter des habits à Alexandre, Agapanthe Roze me l'a dit. »
« Et pour t'acheter un cadeau sur le Chemin de Traverse, je te l'ai déjà dit aussi. »
« Tu as une idée précise du cadeau ou tu comptes la laisser acheter ce qu'elle veut ? Je pense que le mieux c'est de lui donner de l'argent, elle s'achètera ce qui lui fera plaisir ainsi... »
« Tu as raison, c'est le mieux. Anabelle occupe toi d'Alexandre pendant qu'on va retirer de l'argent à Gringotts, s'il te plait. »
« Ce sera un vrai plaisir Edward. »

Quentin – devenu Edward – et Roze partirent donc vers Gringotts , laissant leur jeune fils Alexandre (non non, pas de lapsus révélateur, Alexandre est bel et bien le fils d'Edward, pas de Quentin) à Anabelle. Main dans la main (l'effort pour Quentin était dur, de tromper ainsi tout le monde, Roze en particulier), le couple marchait tranquillement sur le Chemin de Traverse et tout comme Edward l'avait conseille à Quentin, Quentin restra crédible au maximum. Il embrassa donc sa pseudo-femme, essayant de prendre l'air le plus naturel possible. Il le fallait. Quentin ne savait pas pourquoi, mais il préférait l'imaginer agent secret dans une mission d'infiltrage particulièrement complexe. Il lui fallait garder un air naturel, et jouer son rôle le mieux possible. Par chance, il connaissait bien son sujet.

Une fois arrivés dans Gringotts, le couple se dirigea vers un des comptoirs et c'est alors que Quentin réalisa qu'il ne connaissait pas le numéro du coffre d'Edward. Soit il jouait le jeu, soit il brisait toutes les régles de bienséances en laissant Roze parler.

« Bonjour, nous voudrions accéder au coffre... Euh... J'ai un trou, chérie.»
« 1763, coffre 1763.»
« Voilà... »

Quentin, ou l'art de la comédie... Un regard discret à droite, histoire de voir si quelqu'un ne l'espionnait pas (sait-on jamais) et tranquillement, Quentin sous les traits de son frère, entra dans son coffre bancaire (victoiire !!). Ca aurait pu être son but ultime après tout, après avoir accepté. Mais non.

Une fois qu'ils eurent retiré un peu d'argent, ils retrouvèrent Anabelle pour le lui offrir. La jeune fille semblait avoir fait son choix dans une boutique de musique. A s'y méprendre, Quentin connaissait l'air passé sur les ondes. C'était Carnal Spark qui passait dans les ondes de la boutique et il ne fallaut pas longtemps à Quentin pour trouver ce qu'il cherchait. Le disque de Carnal Spark se trouvait en tête de gondole.

« Regarde. Ça mérite bien un bisous ça ! »

Quentin sourit et fit précisément ce qu'Edward aurait fait. Il ne cessait de penser à Susan, mais penser à son frère qui courait peut être un danger prit le dessus. Puis l'un dans l'autre, lui aussi était content de voir un album de Carnal Spark, en particulier mit en avant comme ça. N'oublions que Raphaël en fait partie.

Citation :

Titre : The prefects' battle [Part 3]
Couple : Quentin Montgomery / Edward
Personnages concernés :

Préfet verdoyant : Quentin Montgomery,
Préfète d'émeraude : Dawn Kostovak ,
Préfet de carreau : Edward Montgomery,
Préfète de coeur : Andgy Kortigas,
Préfet d'azur : Eric Madrow,
Préfète de saphir : Olivia Barkley,
Préfète Topaze : Susan Bones,
Préfet d'or : Alexander Shinku,
Lapin crétin alias jury numéro 1 : Isaac Irving,
Princesse Starla mais-appelez-moi jury numéro 2 : Lavande Brown

Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème : 19. Rouge
Tomes concernés : Tous
Cadre : La guerre entre préfet prends fin.
Nombre de mots :956

« Le respect des règles : maintenant nous allons tester vos aptitudes à obéir à un supérieur, et à gérer un subordonné. Chaque préfet aura un roi, et un disciple. Chaque préfet sera à la fois un disciple, et à la fois un roi. »
« Voici les groupes. Serpentard, vos rois seront les Gryffondor, mais celui de l'autre sexe. Ainsi préfet verdoyant, votre roi – votre reine plutôt - sera la préfète de coeur, etc. »
« Ben tiens... »
« Serdaigle, vos rois sont les Serpentard, toujours dans la même logique des sexes. Poufsouffle, vos rois seront les Serdaigle, et enfin Gryffondor, vos rois seront les Poufsouffle. Il y'a des questions ? »
« Donc si j'ai bien compris, mon roi c'est le préfet verdoyant et mon esclave c'est le préfet d'or ? »
« C'est ça. »
« Et en quoi consiste l'épreuve ? »
« On y vient. »
« L'épreuve est simple : Pendant deux jours, vous devrez obéir à votre roi, et donner des ordres à votre disciple. Vous serez notés sur votre aptitude à obéir, mais aussi sur votre capacité à vous faire obéir. Sans parler bien évidemment de votre aptitude à la tyrannie, ça peut jouer dans la note finale... »
« C'est parti ! »

[...]

« Tut, tut, tut, tut, Préfète de Saphir, où courrez-vous comme ça ?! »
« Dans ma salle commune... »
« Non, non, non... Des premières années ont salis le hall d'entrée avec leurs chaussures sales, allez donc aider notre cher concierge à tout nettoyer. Pendant deux heures minimum, parce qu'il est clair qu'il aura besoin de vous. Allez, houste ! »
« Hey toi ! Oui, oui, toi. Tu vas aller l'aider, hein, vu que tu fais rien... »
« Tu te trompes, j'ai des choses à f... »
« Je m'en fiche, tu vas l'aider. Et n'hésites pas à faire son travail pour qu'elle finisse avant toi... GO !. »
« Sale garce... »
« Tu dis ? »
« J'y vais immédiatement ! »

[...]

« Allez, s'il te plait, fais-là en baver à cette crèpe ! Je te le demanderai pas si c'était pas important. »
« Je n'ai pas envie de m'illustrer dans cette épreuve en écrasant les autres... »
« Ben tu vas perdre, mon coco... Parce que c'est un peu le principe ! »

[...]

« Continues comme ça et tu vas perdre des points, je te le dis moi ! C'est pas l'occasion de te venger sur tes ennemis hein, l'enjeu est plus grand ! »
« Non mais l'un dans l'autre, le but c'est quand même de se faire obéir et de ce côté là, je m'en sort plutôt bien. »
« Fais attention juste, parce que ça peut te jouer des tours. Regarde ton frère, il fait tout ce que lui dit la préfète topaze et il n'est vraiment pas sévère avec moi. »
« Non mais lui il a un peu tous les plaisirs aussi. Sa reine c'est la plus gentille des préfets et il a le droit de s'en prendre à la pire des ennemis de tous les préfets. Oui, toi. Il en profite pas assez franchement... »
« Ou alors il est assez intelligent pour pas abuser de son pouvoir, ce qui est aussi un tactique. »
« J'm'en fiche, si je perds, j'aurai au moins eut le plaisir d'en avoir fait baver à l'aiglonne.

[...]

« Il m'a fait ranger toute la salle des armures parce qu'on lui avait ordonné de le faire, et ensuite il m'a envoyé à Pré-au-Lard lui faire ses courses. J'ai du le suivre toute la journée pour répondre à la moindre de ses exigences, mais je crois que le pire c'était à table, j'avais l'air d'un parfait elfe de maison. »
« Attends, t'en fais pas, je vais faire payer sa copine. »
« Ne joue pas trop à ça, ça pourrait te coûter ta place à toi aussi. Je serai toi j'éviterai en tout cas. »
« Tu crois quand même pas que je vais laisser ma copine se faire martyriser par un crétin d'aigle, how ! »

[...]

« Les toilettes sont innondées, la salle de bain des préfets est vraiment en bazar et je crois que dans la bibliothèque il y'a beaucoup d'élèves qui ont besoin d'aide pour faire leur devoir. Des Serpentard entre autres... »
« Mais... »
« T'es encore là ? Allez magnes, t'as pas que ça à faire ! Dépêche ! »

Quentin envoya donc Barkley exécuter ses tâches et repartit à ses occupations. En fin de compte, il aimait bien son rôle, c'était sympa !

Deux jours après le début de la dernière épreuve, Lavande et Isaac réunirent tous les préfets pour donner les résultats finaux. Ceux que tout le monde attendaient avec impatience. Ceux pour lesquels ils s'étaient tous les 8 battus. Et les résulats étaient pour maintenant.

« On va pas faire durer le suspense plus longtemps. Vous vous êtes tous battus pour devenir les nouveaux préfets-en-chefs de Poudlard, et nous avons fait notre choix... »
« On a réunis les résultats des trois épreuves et deux candidats sortent du lot. Bonne nouvelle pour tous, ils ne sont pas de la même maison. Les nouveaux préfets-en-chef seront donc l'an prochain... Edward Montgomery et Dawn Kostovak ! Vous avez été perspicaces, doués, intelligents et justes, ce qui vous doit votre première place du classement. Félicitations. »

Quentin s'approcha de Dawn et Edward pour les embrasser tous deux, quand même fier que son frère et sa meilleure amie ait été choisis. Il ne l'avait pas été lui-même, mais d'un autre côté, c'était pas mal du tout aussi. Pouvait-on rêver mieux, au final ?!

Citation :

Titre : Le chant des sirènes
Couple : Quentin / Susan
Personnages concernés : Quentin & Susan
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème : 29 : Le bruit des vagues
Tomes concernés : Aucun
Cadre : Mer des Caraïbes, XVIème siècle.
Nombre de mots : 819

La nuit était calme. Le navire tanguait doucement au rythme des vagues, silencieux, avançant paisiblement sur la mer des Caraïbes, en direction de la terre. Quentin et un autre pirate du Black Arrow étaient de surveillance cette nuit là, et comme toutes les autres nuits, les deux jeunes hommes dormaient. Ils ne dormaient que d'un oeil cependant, au cas où le capitaine aurait la bonne idée de venir vérifier si ses disciples étaient bien à leur poste. Ils l'étaient, mais rien ne se passant, le rythme apaisant des vagues donnant l'envie de s'allonger sur un tas de cordes et les étoiles brillant dans le ciel donnant envie de fermer les yeux quelques secondes, ils avaient fini par sombrer. S'il y avait bien un soir où ils n'auraient pas du s'assoupir, c'était celui-ci...

Quelques vagues plus grandes que les autres firent remuer l'avant du bâteau, où se tenait justement Quentin. Le jeune homme ouvrit les yeux, contempla quelques secondes les étoiles et la lune pleine qui se dessinaient juste au dessus de lui et finalement, se leva, dans le but de faire le tour du pont. Son ami dormait toujours, appuyé contre l'un des mats du Black Arrow, ronronnant ronflant presque.

Après avoir fait un long tour du bâteau, le jeune pirate agé de 20 ans à peine vint se poser sur la proue, appuyé contre la rembarde du bâteau qu'il côtoyait depuis 4 mois à présent.
C'est alors qu'un chant lointain s'éleva. Un chant mélodieux, gracieux, qu'on aurait écouté pendant des heures. On l'entendait encore assez mal, mais la réaction de Quentin fut immédiate. Ils étaient en pleine mer des Caraïbes, cette mélodie ne pouvait venir que d'une seule chose.

« Jason, debout ! Va réveiller l'équipage, qu'ils se bouchent les oreilles avec de la cire, on approche de sirènes ! Dépêche-toi ! »

Jason se leva, courut au niveau inférieur pour prevenir l'équipage du danger qui les attendait. Mais il était trop tard pour Quentin qui – bien qu'il avait réussit à parler – ne pouvait plus bouger. Il aurait été incapable de faire un pas pour aller se mettre à l'abris, ni-même pour tenter de se boucher les oreilles. Il avait entendu ce song divin pendant quelques secondes, mais ces quelques secondes étaient de trop. Il savait qu'il allait se diriger vers l'eau, pour les rejoindre, et sombrer.

Le jeune pirate se tourna, la cicatrice qui barait son oeil droit ne gachant en rien le magnifique bleu de ses yeux, dans lesquels la lune se reflétait. Il regarda à l'horizon et il ne lui fallut pas longtemps pour se rendre compte qu'ils allaient frôler un amas de rochers. Dessus, se dessinait des femmes, des femmes mi humaine-mi poisson, dont tout le bas du corps – les écailles – brillaient dans la nuit. Elles chantaient, encore et encore, et leur chant était tout simplement irrésistible. Quentin s'approcha d'elles et sans attendre, sauta du navire pour attérir avec force sur un des rochers où se tenaient les créatures.

Il s'approcha de l'une d'entre elle, incapable de faire machine arrière. Il voulait l'écouter chanter toute sa vie, et plus encore, s'il pouvait. La sirène en question était une des plus jeunes, elle était rousse, les cheveux très longs lui tombant en cascade jusqu'aux hanches et ses yeux gris donnaient à Quentin l'impression qu'on pouvait y plonger dedans. Les autres sirènes parlèrent à la jeune créature, qui sourit, mais Quentin était incapable de dire ce qu'elles lui avaient conseillé. Lui, se perdait dans la contemplation de ses yeux, magnifiques et puissants, beaux et irrésistibles.

La créature approcha et déposa un baiser sur les lèvres de Quentin et les chants se turent. Il comprit aussitôt ce qui venait de se passer. La sirène lui donnait l'occasion de partir, de rester en vie. Elle l'épargnait et Quentin avait le sentiment que ce n'était pas dans leurs habitudes.

Alors que Quentin se relevait lentement, reprennait ses esprits, et décidait de repartir immédiatement sur le bâteau qui commençait à s'éloigner. Un coup de feu retentit, puis deux, puis plusieurs. La sirène rousse et belle qui avait donné à Quentin l'occasion de partir,tomba dos au rocher, les yeux clos, une marre de sang s'échappant de son abdomen.

Quentin jeta un regard affolé au bâteau pour leur donner l'ordre de ne pas tirer, mais il était trop tard. Les sirènes se remirent à chanter et sautèrent avec agilité et vivacité dans l'eau. Comme sous une emprise invisible, Quentin, seul – puisqu'il était encore l'unique marin qui n'avait pas pu se boucher les oreilles avec de la cire – plongea dans l'eau pour les suivre. Il voulait les écouter encore et encore, que ce chant divin soit son quotidien et qu'il ne s'éteigne jamais. Hélas, pour Quentin comme pour des centaines avant lui, le chant prit fin plusieurs minutes plus tard, quand l'eau l'entoura complètement, comme pour lui dire que ce serait elle, désormais, son quotidien à jamais.

Citation :

Titre : Ce soir, on dort chez tante Irene !
Couple : Quentin / Eléonore, Lysandre, Hector & Lucille
Personnages concernés : Quentin, Susan, Eléonore, Lysandre, Hector & Lucille
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : G
Thème : 24 :Bonne nuit
Tomes concernés : Tous
Cadre : Manoir de la tante Irene, Banlieue de Londres
Nombre de mots : 848

- Chambre des enfants -

« Ce qu'elle puait du bec, celle-là, franchement ! »
« Hector ! On ne dit des choses pareilles ! »
« Vous avez mangé sa soupe à la betterave ? Moi j'ai tout filé au chat, c'était tellement pas bon... »
« Ah ! Ça explique la tête du chat... Je l'ai vu rendre près de la plante verte - celle qui ressemble à une branchiflore handicapée - juste après le plat principal... »
« Ah non, ça c'est moi qui lui ai donné les blettes farcies... »
« Non mais au final, vous avez mangé quoi ? »
« Moi, tout. A part le dessert, que j'ai donné à papa, mais ça c'est parce que je suis allergique aux fraises. »
« Depuis quand t'es allergique aux fraises, toi ? »
« Depuis que tu as décidé que ranger sa chambre c'était pour les nuls, depuis toujours donc... »
« Moi j'ai essayé de goûter de tout, mais c'était sacrément dur. Il faudrait soumettre l'idée au tournoi des trois sorciers, d'ailleurs, qu'ils l'incluent dans une tâche. "La première tache consistera à manger un repas entier de la tante Irene. Les survivants pourront participer à la seconde épreuve." Non mais fait pas cette tête, tu vas pas nous faire croire que tu as tout mangé, toi ? »
« Si, parfaitement. Je sais me tenir quand je suis invitée, moi. »
« Non mais ça, ça tiens partout, sauf chez la tante Irène, hein. Même papa a fait disparaître des parts dans son assiette, pour pas avoir à les manger. N'empêche que c'est utile, d'avoir une tante à moitié bigleuse, elle s'est rendue compte de rien. »
« Quand elle verra tous les flans du chat dans la maison, crois-moi qu'elle s'en rendra compte ! »

- Salle de bain -

« Par tous les démons de l'enfer, pourquoi à chaque fois elle nous fait sa tourte à la mélasse et à la fraise, hein ? Pourquoi ?! »
« Peut être que si tu n'en avais mangé qu'une part, tu te sentirais mieux ? »
« Fais moi confiance, je suis allergique à ce truc depuis que je suis gosse. A chaque fois il me faut – bien – deux jours pour digérer. »
« Ce qu'il faut se dire, c'est qu'on est tranquilles jusqu'à l'année prochaine... »
« Enfin, avec un peu de chance elle ne tiendra pas jusque là... »
« Quentin ! »
« Oh, ça va... »
« J'ai terminé de me brosser les dents, tu viens, on va dire bonne nuit aux petits ? »
« J'arrive, je finis. »

- Chambre des enfants -

« Maman, pourquoi on est obligés de dormir ici, ça sent le vieux ? »
« T'espérais quoi, dans une maison qui date de l'antiquité grecque ? »
« Tu exagères ! Elle s'est largement modernisée depuis l'an dernier, j'ai remarqué qu'elle avait acheté un cadre-photo moldu ! Bon il est vide, mais l'effort y est. »
« Tu parles d'un effort, c'est nous qui lui avons offert pour Noël... »
« Je me disais que je l'avais déjà vu quelque part... C'est pas celui qu'on avait dans le hall d'entrée ? »
« Tu insinues peut être qu'on offre des cadeaux qui nous appartiennent, Lysandre ? »
« Oui, enfin, on a effectivement le même dans le hall d'entrée, Quentin. »
« Ça te coûterait tant que ça d'être de mon côté quand on est devant les enfants ? Qu'on feigne un minimum d'autorité, tu vois... »
« De l'autorité, vous ? C'est comme les talents culinaires de tante Irene, c'est inexistant ! »
« Eleonore ! »
« Quoi, Eleonore ? Elle a raison ! Et ça te coûtera une semaine de sortie, au passage, jeune fille... »
« C'est pas juste ! »
« Ah ! C'est moi où je sens la seconde qui va pas tarder à arriver ?! »
« Vas-y papa, prive-la de sortie pendant un mois, elle fera ma chambre ! »
« Ouuui ! Et celle de Lucille, aussi, hein ! J'ai envie de dire, c'est vrai qu'elle a une bonne tête de pigeon Eléonore ! Elle fera votre chambre quand les Licornes cracheront du feu, tu vois, et ça serait bien que vous commenciez à vous mettre cette idée bien en tête, les mioches ! Parce qu'on est pas vos larbins, nous, les grands ! »
« Bien dit Sandra ! »
« Bon, on se calme, on se calme ! Il est temps de dormir maintenant. Allez, tout le monde dans son lit et extinction des feux ! »
« Vous avez entendu le sergent-chef, allez, hop ! »

Les enfants quittèrent le lit de Lysandre et entrèrent un à un dans 4 petits lits, se couvrant de couvertures qui grattent jusqu'au nez. Quentin et Susan, eux, vinrent tour à tour déposer un baiser sur le front de leurs enfants, et leur souhaitant une bonne nuit.