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Ξ Sujet: Re: La seule qui me reste c'est toi [PV] Mer 2 Sep - 12:59 | |
| Parler à Vincent c’était quelque chose de naturel… quand on s’apellait Fredericke Maiden et qu’on avait deux ans d’expérience en la matière. Quand on était une fille aussi c’était plus simple parce qu’il ne tapait pas les filles. Mais quand on était un poids léger du type de Friedrich, on ne pouvait pas parler à Vincent, c’était certain. Fred’ savait que pour elle c’était facile parce qu’avec Vincent ils se disaient tout (enfin, du moins, c’était le cas jusqu’à récemment hein). Même quand elle savait qu’il ne serait pas content, elle ne lui cachait rien. Rien sauf ses sentiments bien entendu, mais pour le commun des mortels Vincent était juste une bombe à retardement prête à exploser. Elle avait même déjà explosé pour la jolie blonde mais elle s’en était toujours remise parce que l’avantage de ne pas avoir de tête c’est qu’on oubliait vite.
« Tout dépend pour qui… Mais il ne faut jamais oublier que Vincent est un inadapté social. » Et elle ne le disait pas méchamment parce que elle aussi, elle se considérait comme inadaptée. Elle était naturellement plus ouverte que lui mais elle avait un sacré problème à la base du fait d’avoir vécu seule petite fille dans son domaine, entouré d’adultes qui ne s’intéressaient pas à elle, et d’un frère avec qui elle n’arrivait pas à communiquer.
« Bah va falloir que ça change ! Je vais pas rester célibataire toute ma vie pendant qu’il se tape des pouf’ ! » Hou, elle devient vulgaire, c’est mal ! Heureusement, son accès de colère fut arrêté par la douleur, elle avait mal, ce qui la calma direct. Elle reprit une gorgée d’eau mais son regard resta teinté d’une lueur de haine. Qu’il essaie encore une fois de lui faire la morale maintenant ! Hors de question qu’elle fasse ne serait-ce que l’écouter !
La question suivante la fit de toute façon retomber dans son apathie. « Je n’en sais rien. Mais ça me semble compliqué qu’il reste pareil en ayant une copine. Surtout Marie… Elle n’aime pas spécialement qu’on lui fasse de l’ombre. Si ce n’est pas lui qui change, ce devra être moi. J’ai aucune envie de me fâcher avec elle, ce serait de l’énergie utilisée pour rien et j’en ai déjà pas beaucoup par moment… » Bon, il faudrait déjà qu’elle commence par arrêter de l’insulter mais devant Ophélia ce n’était pas bien grave et puis, c’était le début, fallait bien qu’elle se défoule.
« Oui, je vais faire ça… de toute façon, j’ai pas envie de tenir la chandelle et j’ai besoin d’un temps d’adaptation… heureusement, tu es là, et puis y’a tous les autres… j’suis sûre que ça ira vite mieux. Il faudrait… que j’arrive de nouveau à lui sourire… vite, pour qu’il ne s’inquiète pas… tu vois ? » Et voilà, elle pensait de nouveau à lui en premier, totalement incorrigible. Il venait de lui briser le cœur et de lui faire très mal, et pourtant, elle ne pensait qu’à ce que lui ressentirait s’il percevait cette douleur. Une partie de son être savait que Vincent avait encore besoin d’elle, qu’il ne pouvait pas l’avoir totalement oublié, c’est juste qu’elle avait du mal à l’accepter, elle qui était toujours dans une logique de tout ou rien… Si seulement il pouvait comprendre… mais c’était Vincent, et il ne comprenait jamais rien, fallait se faire une raison.
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