Les vacances traditionnelles, en Italie, dans la famille italienne du côté Lerant, c’était LE truc que la blondinette qu’était Mily ne raterait pour rien au monde. Le séjour durait généralement trois à quatre semaines, cela dépendant du temps que la jeune fille souhaitait passer avec ses cousins et cousines italiens. Nathan et Vivien Di Bartolomeo, ses cousins, avaient quelques années de plus qu’elle, et avaient fait leurs études de sorcelleries dans une école italienne, loin de Poudlard. Ils ne connaissaient d’ailleurs Poudlard que de nom, et part les livres qu’ils avaient pu lire sur cette école. Ils avaient cependant récemment décider de venir s’installer en Angleterre, et quand bien même tout n’était pas encore parfaitement réglé, il semblait donc se profiler, pour les cousins de l’anglaise, un avenir dans le pays froid et pluvieux qu’était la Grande-Bretagne. Ah, oui, j’avais oublié de préciser, ces deux là étaient des jumeaux, ou plutôt des faux jumeaux. Ils ne se ressemblaient en aucun point… Sauf leurs yeux, d’un marron profond. Ah, et de caractère aussi… Caractère dont leur chère petite sœur, Mailys, avait héritée… Elle, elle ressemblait bien plus à Vivien qu’à son autre frère, Nathan, mais bon, elle s’entendait à merveille avec les deux… Tout comme Emily !
En parlant d’Emily, cette dernière était toujours reçue comme une véritable princesse lorsqu’elle posait un pied en Italie. Elle utilisait généralement la poudre de cheminette, débarquant ainsi directement dans le salon des Di Bartolomeo, mais depuis peu, elle avait un nouveau diplôme en poche, en plus de celui des BUSEs… En effet, ayant dix sept ans révolus, la blondinette avait pu passer son permis de transplanage, et l’avait eu la main, dès le premier essai ! Inutile de dire qu’elle en avait pour la peine profiter un maximum. Ses cousins avaient aussi profité du fait que leur adorable cousine soit désormais majeure pour la trainer partout où ils n’avaient pas eu le droit de l’emmener avant… Même s’ils avaient fraudés de temps à autre, maintenant, leur chère mère ne pouvait plus rien leur dire, et ils faisaient ce qu’ils voulaient, quand ils le voulaient… il n’y avait que Mailys pour râler qu’on la laisse toute seule alors qu’elle s’ennuyait comme un rat mort…
Son séjour touchant à sa fin, Emily pensa à une seule chose, ou plutôt à une seule personne, Chad. Et ouais, son petit ami, bien que casse bonbon de temps à autre *sors*, elle l’aimait plus que tout (ouais c’est l’homme de sa vie ! #ZBAFF#), et elle avait envie de le voir… Logique, avec la fin d’année qu’ils avaient connu à Poudlard, et son départ rapide pour l’Italie, Emily n’avait pas pu le voir, donc deux à trois mois sans Chad… Imaginez le carnage ! Alors qu’elle fermait sa valise, Emily discutait avec sa cousine, et en deux temps, trois mouvements, elle s’était décidée. Elle savait où se trouvait son petit ami… alors pourquoi ne pas y aller ?! Ce n’est pas ça qui allait la tuer ! Elle pouvait bien faire un petit détour avant de rentrer au manoir Lerant…
C’est dans un « plop » discret que la demoiselle se retrouva dans le hall du bâtiment où se trouvait l’appartement de Chad. Rapidement, elle se mit à gravir les marches, ne croisant personne, mise à part une jeune femme brune, visiblement énervée, et qui pestait toute seule contre quelqu’un. Elle n’accorda pas un seul regard ou une seule parole à la blondinette, et traça son chemin. Arrivant devant l’appartement, Emily inspira une grande bouffée d’air et ouvrit la porte, prête à crier un « Bonjour mon amour, regarde qui est là ! » jusqu’à ce qu’elle voit Natacha debout dans l’entrée, un miroir complètement éclaté, et pas de Chad à l’horizon… What’s the hell ?! Elle avait loupé quelque chose ?
« Euh… Salut Nat’… Qu’est-ce qu’il s’est passé ici ?! »
Bah ouais, un miroir cassé, sept ans de malheur ! Emily espérait que ce n’était pas Chad qui l’avait cassé… Sinon, leur couple n’était pas rendu…
« Où est Chad ? »
Non, Emily ne se doutait pas le moins du monde que la grincheuse rencontrée dans l’escalier était celle qui avait été la cause du miroir brisé, et qu’elle allait d’ici peu pêter un plomb, sans aucun doute…
Accueil 
