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 [ Taliesin ] DÉFI ~ Juliette [ 03 / 30 ]

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Ξ Sujet: [ Taliesin ] DÉFI ~ Juliette [ 03 / 30 ]   [ Taliesin ] DÉFI ~ Juliette [ 03 / 30 ] EmptySam 25 Juil - 1:38

[ Étant donné qu'il fallait que je recommence à zéro pour obtenir mon pouvoir d'animagie et que j'avais déjà un autre défi d'ouvert, j'ai décidé de continuer les deux et cette fois, de prendre la liste #2 =D J'espère en passant qu'il est possible de formuler mes fics au « JE » … ^^ ]


Titre : Je te demande pardon ?
Couple : Nathanael McGowan & Juliette Horuni.
Personnages concernés : Nathanael, Juliette et Anastazya – la cousine de cette dernière.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : NC-17
Thème (numéro et nom) : #1 : Où est la sortie s’il vous plait ?
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucune année en cours.
Cadre (époque et lieu si besoin) : Anastazya et Juliette ont été invitées par le père de Juliette à se rendre dans un cocktail chic, dans le centre UP de Londres. Reste à voir ce qu’elles y trouveront …

Je n’arrivais tout simplement pas à y croire. Toute ma vie, j’avais rêvé me retrouver vêtue ainsi et voilà qu’aujourd’hui, je la portais. Ce fut béat de joie que je tournai sur moi-même, n’en croyant toujours pas mes yeux. Je portais la plus belle robe que j’avais toujours voulu porter. C’était la robe que ma mère m’avait confectionnée lorsque j’étais toute petite. Aujourd’hui, j’étais assez grande pour la porter. C’était tout simplement génial. Blanche comme la neige, elle virevoltait au bruit et aux courbes de mon corps tournant. « Je n’arrive pas à y croire … » Soufflais-je en souriant jusqu’aux oreilles. Sur ce, je me tournai vers ma belle-mère. « Elle te va à ravir, ma chérie. » Tournant encore sur moi-même, je me contemplai à nouveau dans la glace. « Tu trouves ? » En réalité, je crois que je le savais très bien. Je voulais simplement qu’on me le répète, pour être sûre de ne pas rêver. « Je te l’assure. Allez, viens, tout le monde nous attend. » July était déjà rendue sur le bord de la porte de ma chambre. Lui accordant un regard remplie d’émotions, je pris ma bourse – assortie à ma tenue pour l’occasion – et alla la rejoindre. Nous descendîmes les marches et arrivèrent en moins de deux au rez-de-chaussée. Lorsque mon père me vit, ses yeux grossirent gros comme des boules de quilles. * Marrant *, songeais-je en rigolant intérieurement. « Tu es … Splendide ma chérie. » M’approchant de mon père, je déposai un baiser sur sa joue. « Merci papa. » Anastazya me contemplait, béate elle aussi. C’était drôle de voir comment cette tenue m’attirait les regards de tous. « Juliette, tu es … Waouh ! Si seulement Ernie t’avait vu ainsi … »

Aïe. Par pitié, tout mais pas ça. Pas Ernie. Notre rupture était récente, alors il n’était pas nécessaire de remettre de l’huile sur le feu. Fermant les yeux amèrement, j’avançai sans rien dire. Aussitôt, Ana’ compris l’erreur qu’elle venait tout juste de commettre. « Oh, Juu’, je suis désol… » « Ce n’est rien », la coupai-je, sèche. Je n’avais même pas envie qu’elle s’excuse. C’était de l’histoire ancienne et il allait falloir qu’un jour ou l’autre je m’y fasse. Ernie était à l’autre bout de la planète. Il ne pouvait pas être Ministre de la Magie et mari à temps plein. C’était la principale raison du pourquoi notre divorce était en cours. M’avançant, je regagnai le hall d’entrée et sortit avec tout le reste de la famille. Anastazya était elle aussi excessivement bien vêtue. Elle portait une création de sa mère également. À croire que tout le monde c’était donné le mot pour le faire. M’enfin. Je poussai un soupir malheureux en entrant dans la limousine, Ana’ m’ayant fait remémorer quelques souvenirs dont j’aurais bien aimé me passer. Mais je devais vivre avec. Essayant tout bonnement de changer ces affreux et hideux souvenirs qui remontaient copieusement en moi, je contemplai mon père. Il était très bien vêtu, lui aussi. Smoking, cravate, souliers noirs bref, tout le tralala qui venait avec. « Tu es très beau aussi, papa. » Il me regarda et me fit un sourire timide. Hum hum, je vais tout juste de le rendre mal à l’aise ! Pouffant, je me dis que finalement, la soirée allait peut-être chouette. C’était en effet mon premier cocktail depuis que j’étais officiellement chanteuse.

Le trajet ne fut pas tellement long, et rapidement nous arrivâmes à destination. Aussitôt sortie, une pluie de caméraman et de paparazzi foncèrent sur la limousine – enfin, sur la famille la plus en vue et la plus riche de Londres. Nouvellement affichée en tant que chanteuse, j’eus droit à des questions par flèches. Je ne répondis à rien du tout, me contentant de sourire et de me dire que finalement, être vedette avait son bon côté. Je venais tout juste de lancer mon premier disque, qui faisait fureur partout en Amérique et en Europe. J’étais véritablement fière de moi. Enfin, j’avais percé quelque part. Anastazya était ma choriste principale et je l’adorais. Je ne lui en avait pas encore parlé, mais j’étais sur le point de lui demander de se joindre à moi, afin d’enregistrer un album à deux. Elle avait une si belle voix, douce et suave, mielleuse juste à souhait. M’enfin, bref, passons. Perdue dans mes pensées, j’ouvris la marche et traversai le tapis rouge en moins de deux. J’entrai dans le restaurant, ou devrais-je dire l’Hôtel et me dirigeai vers la salle de cocktail. Anastazya à mes côtés, nous bavardions pendant que July et Robert parlaient société avec les hauts placés de Londres. Une fois les salutations toutes faites, nous entrâmes tous les quatre dans la salle, sous mille et uns regards plus forts et puissants les uns que les autres. Je sentis que certains étaient plus forts que d’autres. Surtout celui de … Oh seigneur, lorsque je le vis, je faillis basculer de mes talons aiguilles. Ernie était là. Il était habillé en tuxedo noir, celui que … Je lui avais acheté.

Ravalant ma bile, je le fixai du regard. Toujours aussi beau, toujours aussi grand et prestant. Au bout d’une longue seconde, je détournai mon regard afin de parcourir la salle des yeux. Elle était bondée, cela allait de soit. Souriant à droite et à gauche – comme n’importe qui de classe élevée l’aurait fait –, je contemplai les décors. Sublimes, bien entendu. « Juliette, par ici ! » Ana’ venait de me souffler à l’oreille et ce, juste à temps. Un quart de dixième de seconde plus tard et j’aurais été cuite. Elle m’attira par la main juste avant qu’Ernie s’avance vers moi. Je le contemplai sans rien et dire puis suivit ma cousine et avait l’air d’avoir eu chaud. « Non mais à quoi tu joues ? Au cas où tu l’aurais oublié, si tu lui parles, tu sais très bien que tu vas craquer à nouveau. En plus, tu as bien vu qu’il s’était superbement bien vêtu ce soir ! Je suis sûre que c’est juste pour toi … » Beaucoup de points pour m’aider à décrocher, merci Ana ! Quelle sympathique cousine tu fais … Essayant de ne pas trop attarder mon esprit sur les souvenirs qui me remontaient en tête, je me concentrai sur autre chose. Par exemple, je pris une coupe de champagne sur le premier cabaret porté par un serveur que je vis. Le liquide goûtait goulûment bon, bien entendu. Y trempant mes lèvres plusieurs fois, je finis par me détendre. Maintenant, la soirée pouvait commencer.

Je me promenai en compagnie de ma charmante cousine blonde lorsque je sentis un souffle heurter mes oreilles. Il était à peine perceptible. « Viens me rejoindre à minuit, dans la sortie des escaliers menant au toit. » Me retournant vivement quelques millièmes de secondes plus tard, je fus extrêmement surprise de ne voir personne dans mon dos. Je venais toutefois d’entendre une vois sensuelle et désirable me chuchoter des mots troublants. Que devais-je faire ? Risquer de croiser l’inévitable (Ernie) ? Ou bien me comporter comme un être normal, c’est-à-dire rester au rez-de-chaussée et fêter comme il le fallait. Je ne savais aucunement. Mais quoi qu’il en fût, je n’allais pas tarder à le découvrir.
La soirée continua de battre son plein et je m’amusais follement. Ana’ et moi avions mangé pleinement, bien entourées toutes deux de beaux jeunes hommes – début vingtaine ! Nous étions déjà vers la fin de cette tranche d’âge, c’était marrant … –. Toutefois, Ana’ ne pouvait heureusement rien faire : Elle était mariée depuis peu au séduisant William Harris. J’étais franchement jalouse d’elle, et je ne le cachais pas. Son mariage n’était pas prêt de gâcher, étant donné que tous deux voulaient des enfants et s’aimaient depuis plus de dix ans. Ils avaient une grande maison, ou devrais-je dire un cottage en campagne, loin de la banlieue de Londres. Ils prévoyaient partir en voyage afin de faire le tour du monde. Moi, je n’avais rien. Je m’étais mariée avec un Ministre de la Magie trop ambitieux, qui se consacrait franchement trop à son travail et pas assez à son mariage. J’avais décidé de divorcer mais Ernie était accroché à moi. J’essayais de m’en défaire comme je le pouvais, mais seigneur que c’était difficile. Surtout ce soir.

Il était prêt de minuit moins le quart lorsque je réalisai véritablement qu’il ne me restait que quinze minutes pour décider de ce que j’allais faire. Le dilemme était toujours aussi immense dans mon esprit. J’avais même la ferme certitude qu’il grossissait en même temps que les minutes passaient. « Juliette, tout va bien ? » Ana venait tout juste de me jeter un regard rempli d’angoisse. Elle avait toujours eu le don de sentir quand ça n’allait pas. « Oui, merci. » Je me levai et sans attendre, me dirigeai vers les toilettes. Sortant de la salle de cocktail, je réalisai soudain que je ne savais même pas o elles étaient, ces fichues toilettes. Je m’arrêtai subitement et accrochai un serveur. Je ne voulais plus me rendre aux toilettes. « Excusez-moi monsieur, pouvez-vous me dire où est … » Je ne terminai même pas ma phrase. Sa main m’agrippa et en moins de deux, j’étais à l’entrée des escaliers. Mon premier réflexe fut de chercher son regard. Piquée au vif, je lui lançai : « ! Mais je voulais savoir où elle était, cette fichue sortie moi ! » Il ne prit même pas la peine de me répondre et s’approcha de moi. Ce fut à ce moment précis qu’il y eu une panne d’électricité. Tout se stoppa en même temps. Je n’eus le temps que de voir un sourire narquois sur son beau visage avant que tout ne devienne néant. Je ne sentais que nos deux respirations et soudainement, mon cœur se mis à battre la chamade. Je ne savais même pas avec qui je me trouvais, mais j’étais indubitablement excitée. Lentement, le bel inconnu s’approcha de moi. Ses cils étaient peut-être à quelques millimètres des miens, je sentais la senteur de sa bouche sur mon visage. Essayant de retrouver mes moyens, je fermai les yeux. Je n’aurais pas dû.

Ses lèvres embrassèrent langoureusement les miennes, et je me retrouvai en moins de deux dans un état second. Ses mains caressaient mes hanches, doucement, lentement, mais passionnément. Je me sentais transportée vers un autre univers. Maintenant, ce n’était plus ma tête qui me dirigeait. C’était mon corps. Aussi, mes mains se mirent à valser dans son dos, à la recherche de quelconque plaisir plus poussé. Je le trouvai lorsqu’il se mit à m’embrasser sensuellement le cou. Je frissonnai. Je ne savais même pas qui il était, mais j’étais sur le point de … Ahh, mieux valait ne pas y penser. Me laissant davantage entraîner, je le poussai sur le plancher de l’étage entre les deux escaliers et rapidement, nous nous retrouvèrent tous deux par terre. Il n’avait plus sa chemise blanche, il était en torse. Je promenai mes lèvres sur les siennes, puis descendit lentement. Le désir était de mise, presque autant que le plaisir. Je n’avais jamais ressentit autant la volonté de tout oublier. Mes problèmes s’étaient dissipés, je ne pensais plus à rien mis à part au moment présent. Au moment où je m’y attendis le moins, ses lèvres s’approchèrent doucement de mes seins et d’un geste sensuel, ses doigts détachèrent mon soutien gorge. Je sentis des frissons de désir me parcourir de nouveau le corps. C’en était trop pour la seule et même personne. Je ne pouvais que faire une chose. Me laisser aller. Je balayai donc son pantalon de ma main et lentement, je l’enlevai. J’étais maintenant en sous-vêtements (sans mon haut) et lui se retrouvait en caleçon. Mais pas pour longtemps. Mes lèvres langoureuses se promenèrent avidement sur son ventre en descendant, et je sentis l’ultime tentative de m’enfuir se dissiper. Je ne pouvais pas partir. J’aimais trop l’instant présent. Ma liberté s’était enfin montrée, même si sa forme était franchement étrange et incompréhensible.

[ 2 o13 mots. ]

Robe ; ici .


Dernière édition par Juliette Horuni le Mar 28 Juil - 16:32, édité 2 fois
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Ξ Sujet: Re: [ Taliesin ] DÉFI ~ Juliette [ 03 / 30 ]   [ Taliesin ] DÉFI ~ Juliette [ 03 / 30 ] EmptyMar 28 Juil - 16:17

Titre : Tu m’as … manqué ?
Couple : Nathanael McGowan & Juliette Horuni.
Personnages concernés : Ernie MacMillan, Nathanael, Juliette & Anastazya.
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG-13
Thème (numéro et nom) : #2 : Bal masqué.
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucun tome.
Cadre (époque et lieu si besoin) : Deux mois ont passés. Aucune nouvelle. Juliette vit et respire pour attendre un quelconque signe de vie de son prétendant des escaliers …

Deux mois ont passés. Soixante-et-un jours. C’est long, quand on y songe quelques instants. Mais imaginez. Pour moi, c’était plus que long. C’était atroce. Impensable. Mais bien réel. J’ai dû attendre tellement longtemps. Pourtant, je ne vivais que pour sa silhouette, son corps, son âme. Je vivais pour attendre le moment où je le reverrais. Parce que bêtement, il m’obsédait. Je ne l’aimais en aucun cas, toutefois, j’étais … fascinée. Oui, en y repensant, c’était le mot juste. J’avais été indubitablement marquée par ce qui c’était produit dans les escaliers qui montaient sur le toit, ce soir là. J’en avais rêvé à plusieurs reprises, même. C’était devenu mon propre péché, pour tout vous dire. J’en avais des frissons rien que d’y repenser, rien que de l’imaginer. C’était complètement pathétique. Franchement, oh que si ce l’était. Mais j’aimais cela.

Je n’en avais parlé à personne. Pas même Anastazya. Elle ne devait pas savoir que j’avais fait l’amour avec un inconnu dans des escaliers, quand même. C’aurait été me trahir moi-même par le même fait que de le lui avouer. Non, je préférais y songer doucement, me remémorant les douces sensations exquises qui m’avaient enflammé le corps. Je me souvenais de tout, mais alors de tout. Chaque toucher, chaque parole, chaque souffle. Mais je me trouvais indubitablement stupide. Je ne savais toujours pas qui il était. Vraiment, ça faisait dur mon truc, quand on y pensait trois petites secondes. Nonobstant, je ne perdais pas espoir. Je désirais savoir plus que tout qui était ce mystérieux inconnu et j’étais bien prête à tout faire pour le découvrir.

À croire que dieu ne cessait de m’espionner, puisqu’il écouta mon souhait en moins de deux. On cogna à ma porte et à ma plus grande surprise, ce fut July qui entra. « Oui ? » Demandais-je en fermant mon ordinateur portable d’un geste vif de la main. Ma belle-mère vint prendre place dans ma suite – oui parce que depuis que j’étais chanteuse, j’avais maintenant la moitié du manoir qui m’appartenait. En fait, je vivais ici provisoirement, en attendant que mon loft se fasse construire dans le centre de Londres. Je relevai mon regard vers elle et elle me sourit. Mais que voulait donc t-elle ? « Je suis ravie de savoir que tu vas bien, ma chérie. Ce soir, nous avons reçu une invitation pour un bal masqué. Ton père a voulu que je t’en parle pour savoir si tu voulais nous accompagner. Anastazya a déjà accepté. Alors, qu’en dis-tu ? » Un bal masqué. Mppphh … Tout pour me rappeler cette fameuse escapade sexuelle dans les escaliers, hein ? N’empêche, rien ne me disait qu’il n’y serait pas. Mais avouons-le également, rien ne me disais qu’il y serait aussi. Alors je devais faire un choix. Soit je restais ici pendant des heures et des heures à tourner en rond – bêêêê, j’suis une chèvre !, soit je prenais le risque de le recroiser. Ma décision ne fut pas terrible à prendre : J’acceptai en souriant. « Dans ce cas, tu ferais bien de te dépêcher puisque Anastazya et moi allons en ville afin d’acheter de quoi se vêtir ce soir. Tu viens ? » Me levant de mon lit en moins de deux, je fonçai vers mon dressing et en sortit une tenue adéquate … Pour magasiner ! « Mais bien sûr que je viens ! » Lançai-je entre deux lançages de vêtement rapides. En moins de quelques instants, j’étais changée et prête à aller magasiner. J’attrapai ma bourse d’une main distraite et j’entraînai ma belle-mère hors de ma suite.

En moins de deux nous nous retrouvâmes sur le porche de la maison. Anastazya se fit attendre quelques instants, mais rien de trop long. Lorsque je la vis, je ne pu retenir un sourire. Elle venait de transplanner jusqu’ici, depuis son cottage et ce, uniquement pour July et moi – et pour la soirée aussi * Paf *. « Tu as superbe mine, grande cousine ! » Lui lançai-je en souriant. Elle me retourna le commentaire, même si je me demandais honnêtement si elle le pensait, parce qu’à mon avis c’était tout le contraire, mais bon. Elle me retourna également un superbe sourire qui me fit demander si je ne poussais pas un peu, puisqu’elle semblait sincère. Nous montâmes donc toutes les trois dans la voiture et en moins de deux, la limousine se mit en route pour les magasins UP de Londres. Ce que j’aimais dans le fait d’être une chanteuse populaire, c’était que j’avais le meilleur des deux mondes. Personne ne savait dans les moldus que j’étais une sorcière, et vice versa. Je pouvais donc me promener à mon aise sur le chemin de Traverse sans que personne ne m’arrête et me demande mon autographe. C’était chouette, sans blague. À peine sortie de mes rêveries que la limousine nous débarqua devant une boutique moldue bien immense, avec de sublimes robes accrochées sur des mannequins dans les deux grosses vitrines. J’entrai, toute souriante, suivit de ma belle-mère et de ma cousine.

L’odeur des lieux était véritablement exquise. La soie et le fin parfum de lin étaient présents. Ça sentait admirablement bon tout ça, vraiment. « Oh mon dieu, mais tu as vu ça, Jul … » Je n’écoutais même pas Anastazya, qui me montrait vivement du doigt une superbe robe. Je la contemplai rapidement des yeux, puis détourna mon regard, voulant découvrir par moi-même ce que je voulais. J’errai donc dans les multiples allées, à la recherche de quelque chose d’intéressant, mais ne trouvai rien. Tout était bien beau, mais rien ne me tapais véritablement à l’œil. J’avais remarqué quelques jolies robes, mais sans plus. Je voulais THE tenue, vous comprenez ? La tenue qui me ferait craquer, celle que je voudrait plus que jamais acheter … Tournant le coin pour entrer dans la dernière rangée, ce fut à ce moment précis que je la vis. Elle était rouge. Rouge comme le sang, rouge comme … l’Amour avec un grand A. Décolletée jusqu’au fin fond de l’abysse, elle était parfaite. Je m’arrêtai brusquement afin de la contempler quelques secondes. Oui, elle l’était vraiment. La décrochant du rac, je me rendis en deux temps trois mouvements aux salles d’essayage, mes yeux toujours rivés sur la dite tenue. Elle était tout simplement radieuse. « Combien d’item, madame ? » « Un. » Répondis-je sans même daigner la regarder. Apparemment vexée de mon manque de tact, la dame me tandis le numéro un et me fit signe de rentrer dans la cabine, ce que je fis. Elle n’avait même pas réalisé que j’étais Juliette Horuni, chanteuse pop hyper connue ! * Génial ! * songeai-je en souriant. Je me dévêtis assez rapidement et enfilai la robe. Comme convenu, elle était tout simplement magique sur moi. J’avais la bonne grosseur de poitrine, la bonne largeur de hanches bref, tout était parfait.

Je me rhabillai donc et sortit en trombe de ma cabine. J’étais maintenant prête à acheter. Une fois arrivée à la caisse, je vis July et Ana’ bavarder, des sacs dans la main. * Apparemment elles aussi ont trouvé de quoi mettre ce soir, génial, * songeai-je en payant. Bien entendu, la dite robe valait une fortune. La moitié de mon mois de travail, mais bon, je ne m’en souciais guère. « J’ai terminé. On rentre ? » Acquiesçant, ma belle-mère et ma cousine acceptèrent. Nous rappelâmes la limousine qui vint nous chercher – comme d’habitude –, et en moins de temps que prévu je débarquais déjà de la voiture noire afin de rentrer chez moi.

Il fut près de cinq heures lorsque je rentrai dans ma suite. Le temps de m’arranger et de me préparer il serait peut-être sept, huit heures. Je refermai la porte doucement, puis en moins de deux, me rendit devant ma maquilleuse. Je sortis le nécessaire et commençai à me préparer. S’il y avait une chose que j’appréciais durant les soirées mondaines, c’était bien de me préparer. J’avais toujours trouvé qu’il y avait quelque chose d’amusant et de coquin dans le maquillage. Aussi, je pris mon temps et fit tout le nécessaire pour que je sois plus jolie que jamais. Lorsque j’eus terminai, on cogna à ma porte. « Entrez ! » Lançai-je en me dirigeant vers mon dressing. J’entrai et enfilai la robe. En un clin d’œil j’étais prête. J’attrapai un sac à main blanc – j’avais mes louboutins de la même couleur – et je ressorti, prête. J’entendis au même moment un souffle. Anastazya se tenait devant moi, les yeux écarquillés de stupéfaction. « Ça alors … Ta robe est … Waouh ! Ya pas de mot … ! » Ce fut à ce moment que je souris. Mais pas n’importe quel sourire. THE sourire. Parce que je savais plus que jamais que j’étais sublime. J’avais confiance en moi et en ce merveilleux jeune homme. Enfin, seulement s’il était présent ce soir.
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Ξ Sujet: Re: [ Taliesin ] DÉFI ~ Juliette [ 03 / 30 ]   [ Taliesin ] DÉFI ~ Juliette [ 03 / 30 ] EmptyMar 28 Juil - 16:18

[ SUITE ]

« Merci ! Toi aussi, tu es véritablement sublime, Ana’ ! » Répondis-je en souriant. Je le pensais, sincèrement. « William vient-il te retrouver au Bal ? » Simple petite question d’ordre purement rhétorique, hein ? « Oui, je lui ai donné rendez-vous sur le tapis rouge. » « Génial alors ! » M’exclamai-je en souriant toujours. « Allez, viens, July nous attends. » Ce fut sur ce que toutes deux, nous quittâmes ma suite. J’apportai ma bourse assortie à ma robe de manière rapide et en moins de temps qu’il en eût pour dire « Je ne sais pas de quoi tu parles » * PAF *, nous étions au rez-de-chaussée, attendant patiemment Robert et July – Eustache notre majordome nous annonça qu’ils étaient dans la salle à manger ; quelque chose à régler, un truc de dernière minute. Lorsque mes parents ressortirent de la salle à manger, je contemplai avidement July. Sa robe était tout simplement divine. Bleue marine comme le fond des océans, elle plongeait également dans un creux décolleté et s’ouvrait sur le dos, jusqu’au bas de la taille. J’en déduisis donc que ma belle-mère portait des remontes-seins, ces bidules qui valent une fortune, agissant comme des soutiens-gorges – sans en être !

Toute la famille monta gaiement dans la limousine. Pour l’occasion, apparemment, mon père avait fait une commande de champagne – mon préféré, en plus ! Il venait de Turquie. « Santé ! » S’exclama tout le monde en souriant et riant, verres à la main. Je trinquai, souriante comme jamais, me disant que cette soirée était MA soirée. Le trajet ne fut pas très long, bien qu’un tout petit peu plus que la dernière fois. J’eus le temps de traverser le plein cœur de Londres avant que la limousine s’arrête. Nous étions toujours au centre ville, mais cette fois, c’était dans le quartier le plus chic qu’il n’existait pas que nous débarquerions. Une fois la voiture noire stoppée, mon père sortit le premier afin de venir nous ouvrir la porte, à nous, les dames. Il me pris la main et je la serrai joyeusement, ravie d’avoir son soutien. J’avais déjà mon masque – assorti toujours à ma robe et ma bourse –, alors personne ne put véritablement être persuadé que Juliette Horuni se trouvait dans les parages. Le tapis rouge était plus prestant que dans l’autre soirée mondaine, c’était clair. Il y avait beaucoup de photographes, ainsi que de journalistes. Je ne m’en sentais toutefois aucunement mal à l’aise, au contraire. C’était comme si j’étais née pour être sous les projecteurs. Peut-être quelque peu vantard sous cet angle, nonobstant tout cela, c’était vrai.

Souriant sous les projecteurs, j’avançai relativement vite et entrai dans la salle de Bal. Mon père me fit un sourire à son tour et déposa un baiser sur ma main, poli. « Merci, papa. » Lui répondis-je en souriant. Puis, il me quitta doucement afin d’aller retrouver sa femme, July. Anastazya quitta la famille en moins de deux, ayant repéré William, son mari, tout près. Je les vis s’embrasser langoureusement, et souriant, j’essayai de m’imaginer refaire mon doux scénario des escaliers. Je me promenai gaiement pendant un temps, lorsque je l’entendis. Sa voix, douce et sensuelle, me parvint aux oreilles. « M’accorderiez-vous cette danse, mademoiselle ? » Olala, je fus sous le choc. Des yeux gros comme des boules de quilles, je songeai que oui, pourquoi pas. J’étais persuadée que c’était bel et bien lui. Il avait les mêmes lèvres, le même nez … Et ses yeux ! Alors là, je craquai. « Mais bien sûr … » Il déposa un baiser sensuel sur ma main et d’un geste vif, m’emmena sur la piste de danse.

La valse était ma danse préférée. La plus romantique, la plus classique. Par chance, ce fut ce qui jouait lorsque nous commençâmes à danser. Agile danseur, il me fit virevolter de mille feux. Lorsque la chanson termina – pour faire place à une balade plus relaxante –, je le contemplai dans les yeux. « Quel est votre nom ? » Il me sourit, mais pas n’importe quel sourire. Le sourire. « Nathanael McGowan. » Aussitôt, je restai clouée sur le sol. Ce nom me disait quelque chose. Puis, je me rappelai. Oui, seigneur ! J’avais été à Taliesin avec lui, par dieu ! Esquissant un sourire à mon tour, je le contemplai, aux anges. « Je vois dans vos yeux que vous connaissez déjà mon nom, je me trompe ? » Derechef, il s’esclaffa. « En effet, je connais votre nom. Juliette Horuni, chanteuse moldue de renom et sorcière à temps partiel. J’adore la manière dont vous avez combiné votre vie ; Vous excellez parfaitement dans le domaine, soit dit en passant. » Je le contemplai, éberluée. Olala, je n’avais pas prévue me faire complimenter ainsi. « Je vous remercie beaucoup. Il faut dire que peu de gens savent que je suis sorcière … Mais ce soir, je crois voir que moldus et sorciers sont mélangés ? Comme la dernière fois que je vous ai vu, il me semble … » Je souris, il me retourna mon sourire. « En effet, vous avez raison. Moldus et sorciers sont mélangés ce soir, simplement parce que le Bal Masqué est organisé et par le Ministre de la Magie, et par le Ministre des moldus. » Je faillis tomber à la renverse. QUOI ? « Attendez … » Je déglutis. « … Si le Bal est organisé par le Ministre de la Magie, vous voulez dire qu’il … » Il me coupa. « Oui, il est ici. Tournez vous, il est juste derrière vous. D’ailleurs, c’est étrange, il vous regarde. » Je me figeai. * Eh merde ! * « Ohoh ! Le voilà qui s’approche de vous, mademoiselle. » « Oh euh … Ça vous dirait de … » Je ne terminai pas ma phrase.

« … De me laisser lui accorder cette danse ? » Je reconnu cette voix. Cette voix qui avait soufflé à mes oreilles pendant dix longues années, qui avait aimé à mes côtés. Je la connaissais comme personne ne pouvait la connaître. Mais étrangement, ce fut froidement que je l’accueilli. Aussitôt, je me tournai, n’en étant pas moins surprise de voir qu’il avait le culot de me demander de lui accorder une danse. Nathanael me contempla, souriant. « Mais bien sûr, Monsieur le Ministre. Après tout, Juliette peut bien danser avec qui elle le veut. » « Justement, je danse avec qui je le veux ! Et il se trouve que ce n’est pas avec toi, Ernie ! » Le coupai-je sèchement. Ce dernier me contempla avec THE regard. Il entra dans ma tête, dans mes yeux et je compris que je ne pouvais tout simplement pas lui refuser une telle chose. Frustrée et triste à la fois, je souris à Nathanael en lui murmurant à l’oreille ; « Je vous reviens rapidement. » Aussitôt ma petite pensée terminée de formulée, Ernie m’agrippa doucement la main et me fit tourner, comme au bon vieux temps. Il me regarda avidement, et à la fin de la chanson, se pencha pour m’embrasser. Je déposai ma main sur ses lèvres avant qu’il n’en ait eu le temps.

« Il n’en est pas question, tu le sais très bien. Nous deux, c’est terminé, Ernie. » Sur ce, je le quittai brusquement afin d’aller retrouver mon beau et sexy Nathanael – que je prononçai mentalement de manière sexy * PAF *. Il se trouvait sur le bord de l’immense foyer, un verre de champagne à la main, un autre sur le rebord du foyer. Je le rejoignit en souriant. « Je suis désolée, Nathanael. Mon ex mari est parfois … Monopolisant. » Il déglutit. « Votre ex … Mari ? » S’exclama t-il, abasourdi. « Oui, je sais … C’est récent, en fait. Nous ne sommes plus ensemble parce que monsieur trouve plus important de donner des conférences de presses plutôt que de faire l’amour. M’enfin … » Je m’approchai de lui, doucement. « Ce n’est pas comme vous, n’est-ce pas ? » Puis, sur ce, il me lança tout un regard. Il m’agrippa par la taille et sur ce mouvement, m’embrassa. Ce fut un baiser court mais passionné, si bien que je sentis drôlement le visage de mon ex mari se fixer sur nous. Il devait être rouge de colère, bien tendu. Dès notre baiser rompu, Nath’ me tint fermement la main et nous sortîmes de la salle. Je me demandai avidement ce que nous allions faire. Haha ! Mais quelle bonne blague. En effet … Au détour d’un couloir, nous tournâmes brusquement et entrâmes dans une porte … C’était un placard à balai. Verrouillant la porte à double tour, Nathanael s’empara de mes lèvres fougueusement et comme prévu, je me laissai faire en en rajoutant, bien entendu. Cette partie de jambe en l’air fut meilleure que la première, pour tout vous dire. Il y avait plus de passion, plus de désir. À croire que Nathanael avait eu peur de me toucher, la première fois – enfin, seulement si on comparait avec maintenant, hein ? Alors bon, comme prévu, nous passâmes un moment choyé, des plus exquis.


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Ξ Sujet: Re: [ Taliesin ] DÉFI ~ Juliette [ 03 / 30 ]   [ Taliesin ] DÉFI ~ Juliette [ 03 / 30 ] EmptyMar 28 Juil - 16:31

Titre : Cauchemar …
Couple : Nathanael McGowan & Juliette Horuni.
Personnages concernés : Nathanael, Juliette, Anastazya, Ernie et … HAHA =D
Rating (G, PG, PG-13, R, NC-17) : PG-13
Thème (numéro et nom) : #4 : Cauchemar
Tomes concernés (au delà de l'année en cours ?) : Aucuns.
Cadre (époque et lieu si besoin) : Juliette et Nathanael font la connaissance de leurs ex … Scénario marrants à voir, mais pas à vivre !

« Toc toc. »

Entre deux souffles éreintés, je parvins à comprendre qu’on cognait à la porte. J’embrassai passionnément Nathanael une dernière fois. « On cogne à la … » Aucunement le temps de terminer ma phrase – Ça devenait une habitude, par dieu ! La porte s’ouvrit à la volée, et quelle ne fut pas ma surprise de voir apparaître … Anastazya. J’étais nue. Complètement nue. Nathanael également. Ana resta plantée là, hébétée. Je baissai les yeux, complètement gênée. Jamais je n’avais fait l’amour dans un placard à balai, et il fallait que la seule satanée fois ou cela m’arrive dans ma vie, ma cousine me découvre nue comme un vers ! Au bout d’un moment, elle me toisa méchamment avant de refermer la porte en la claquant. Nathanael me contempla, les yeux ronds. « Euuu … C’était qui, elle ? » « Ma cousine. » Répliquai-je en me tapant le front. Ce que j’avais pu être idiote. Je venais de baiser dans un placard à balai au Bal masqué de mon ex Mari ! Me rhabillant rapidement, je constatai avec une amertume grandissante que Nath’ était franchement un dieu grec. Mais pourquoi donc amèrement ? Parce que le sermon de ma cousine allait sans doute me faire rester cloîtrée pendant des dizaines d’années, et je finirais peut-être chez les sœurs. Poussant un soupir, j’enfilai ma robe et contempla Nathanael. J’éclatai de rire en le voyant faire des simagrées. Il était plus beau nu, mais très sexy vêtu aussi. Il déposa un baiser sur mes lèvres. « Sors en premier, je dois aller me retoucher aux toilettes. » Lui dis-je en déposa un baiser délicat sur ses lèvres. « Je te rejoins dans la salle, beauté. » J’acquiesçai, soudainement souriante.

Il quitta donc le placard à balai et je me retrouvai seule avec moi-même – Erf, la chance T_T. À peine deux secondes plus tard, on ouvrit la porte à la volée et je me retrouvai face à face avec ma cousine … Morte de rire. Elle était rouge comme un homard, complètement hystérique et n’arrivait apparemment pas à s’arrêter. Je la contemplai, abasourdie. Elle continua de rire de plus belle, son rire devenant de plus en plus fort au fil et à mesure que les secondes passaient. Puis, soudainement, elle s’arrêta, me regardant. « Tu aurais dû être blonde, Juliette, c’est pas croyable ! » Recommençant à rire, je la contemplai, totalement perdue. « Qu’est-ce que je suis censée comprendre de ça ? » Lui demandai-je, confuse. « Que tu es la cousine la plus stupide et folle que je n’aie jamais eu … Même Chelsea ne te bas pas, tu te rends compte ? » « Et je peux savoir pourquoi ? » Répliquai-je, piquée au vif. « Simplement parce qu’elle n’a jamais baisé dans un placard à balai, elle ! Oh et surtout parce que elle, je ne l’ai pas trouvée en train de le faire … » Continuant à se payer ma tête, Ana’ m’agrippa la main et nous marchâmes jusqu’aux toilettes. Plus les minutes passaient, plus elle retrouvait son calme.

« Tu aurais dû y penser deux fois, Juliette, plus sérieusement. » J’acquiesçai. « Oui, je sais. » « Tu n’as pas l’air de réaliser que c’est un Bal masqué organisé par ton ex mari, chérie ! Allumes ! S’il t’avait trouvé dans les bras d’un parfait inconnu (à ses yeux à lui ou aux tiens, qu’importe), je ne suis pas convaincu qu’il l’aurait trouvé drôle … Pas comme moi ! » S’exclama t-elle en pouffant. « Bon, ça va hein ? On peut arrêter de se payer ma tête, s’il vous plaît ? D’autant plus que je ne suis plus mariée, je suis célibataire ! Et Nathanael n’est pas un inconnu … Enfin, pas au véritable sens tu terme … » « Ahhh, parce que tu connais son nom, Juliette ? Super, au moins tu peux le murmurer pendant l’… » « Ha, mais tu la ferme oui, Ana ? » Explosai-je en lui donnant un coup de coude. « Alors si tu le connais si bien, dis-moi son nom de famille et où il habite ? » « McGowan ! » Hésitant pour la seconde question, je me grattai la tête, pensive. « En fait, je t’avoue que je n’ai pas la moindre idée d’où il habite, tu as raison … Mais ce n’est pas grave, je vais le retrouver dès que je sors des toilettes, et nous allons parler. » Pouffant une seconde fois – mais cette fois-ci, je pouvais déceler le désespoir à travers ses traits –, ma blonde de cousine me contempla. « Mais parler de quoi ? Juliette, tu ne m’as jamais parlé de cet homme ! Comment peux-tu envisager une relation avec un parfait inconnu ? » « Qui a parlé de relation ? » Lui demandai-je, soudainement surprise. « Je prends mon temps, je te signale ! » Oups. « Ouais, je peux le voir, vu comment vous étiez occupés tout à l’heure … » « Bon, ça va hein ? Je prends mon temps dans le sens où je n’envisage aucune relation, je veux apprendre à la connaître. »

Sur ce, j’entrai dans les toilettes pour dames et m’arrangeai légèrement (remaquillage illico presto, placage de cheveux, toilette, parfumerie bref, tout le tralalilala !) et regagnai la sortie, resplendissante. Je sentais dorénavant bon et j’étais confiante pour la suite. Je remis mon masque et arrangeai mon masque avant de rentrer à nouveau dans la sal de Bal, en compagnie de ma cousine – qui me laissa en moins de trois secondes pour aller retrouver son beau et séduisant mari William. J’avançai et je le cherchai des yeux. Je repérai sa chemise blanche froissée et je le rejoignis, heureuse comme jamais. « Je suis là, » lui murmurai-je aux oreilles lorsque je l’eus atteint. Il se tourna vers moi et m’embrassa doucement. « Dansons. » Il m’agrippa la main et me fit tournoyer dans milles et uns sens. Je me fis beaucoup de plaisir, riant aux éclats et m’amusant comme une petite gamine. La chanson venait tout juste de terminer et nous étions sur le point de commencer une valse lorsque je sentis une présence dans mon dos. Je me retournai et contemplai avidement la personne qui se trouvait derrière moi : C’était une grande blonde, totalement et purement plastique, avec des hanches et un cul de grand-mère. Elle me contempla et me dévisagea. Je fis de même et me retournai vers Nathanael. « C’est qui, cette pétasse avec un kilomètre de maquillage dans la figure ? » Je ne comprenais pas. « Oh seigneur. » Je remarquai un changement d’attitude momentané chez mon compagnon. Soudain, je cliquai. Ne me dites pas que … « C’est mon ex petite amie. » Me dit-il en la regardant, mal à l’aise. « Non mais c’est qui, elle, Nathanael McGowan ? » Explosa la blondinette. Elle se mit à lui hurler dessus comme si Nathanael était un animal. Je la laissai faire quelques instants puis, la contemplant, j’intervins. « Non mais toi tu es qui, sale blonde ? Tu peux me dire pourquoi tu hurles sur Nath’ comme ça ? À ce que je vois, t’es une vraie jalouse hein ? Bah tu vas devoir t’y faire parce que y’a pas que Barbie et son nombril sur terre, ma grande ! Nathanael peut voir et fréquenter qui ça lui chante, y’a pas vraiment besoin de ton autorisation, je te signale ! Alors prends ton kilomètre de make-up dégueu et va jouer ailleurs, chérie. »

Satisfaite de moi-même et frustrée, je n’avais pas remarqué que toute la salle nous contemplait, Nathanael, Barbie et moi. Je ne pu retenir un rire lorsque je vis comment Barbie me regarda. Elle semblait tellement fâchée que … J’éclatai de rire et Nath’ me suivit. En moins de deux, plastique était partie et nous étions tous les deux … « Juliette, sors d’ici tout de suite. » Je sorti de ma bulle aussi vite que j’y étais entrée. Non. Ce n’était pas vrai, par pitié … Ernie MacMillan se tenait bien droit, devant moi, le regard pénétrant et vif. « Je te demande pardon ? » Lui répliquai-je, abasourdie. « Sors d’ici tout de suite. Tu viens d’insulter la fille de l’ambassadeur de Russie, alors sors d’ici tout de suite. Je me dois, en tant que Ministre de la Magie, de faire régner l’Ordre sur la communauté magique. Tu as créer ce problème, tu devras donc le régler – je crois donc que la meilleure solution pour toi est de quitter cette salle. » Non mais je rêvais. Je rêvais tout simplement. Heureusement que Nathanael m’agrippa subitement la main afin que nous quittions la place, sinon j’aurais littéralement étranglé mon ex mari. « Respire Juliette, respires ! » Me souffla Nath’ tout en sortant de la salle, sous un nuage de murmures mal à l’aise. Peu après mon départ, j’eus vague que la moitié de la salle partit, frustrée de voir comment Ernie m’avait traité. C’en était bien parfait ainsi, à mon avis. Maintenant, tout ce qu’il fallait, c’était que je me tienne loin des barbies aux fausses rallonges blondes, et des kilomètres de maquillage.

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