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 Toi?! Ici? *pv Apo*

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Ξ Sujet: Re: Toi?! Ici? *pv Apo*   Toi?! Ici? *pv Apo* - Page 2 EmptyVen 25 Sep - 21:27

Bon et bien une nouvelle tentative de mensonge ratée! Qu'est-ce que ça peut être frustrant, même quand elle y met toute sa bonne volonté, Britanny n'arrive pas à mentir un tant soit peu correctement. Et Apophis semblait être la personne qui parvenait le mieux à déceler cette faiblesse. Elle eu un petit sourire avant de déclarer sur un petit air amusé, et résigné.

- J'aurais essayé.

Oui, ils avaient beau venir de la même famille, il était indégniable qu'Apophis savait parfaitement maitriser l'art subtile du mensonge, de la tournure de phrase parfaite; pas comme sa cousine.

Apophis n'était pas du genre calme, et partir ce terrain glissant qu'elle avait amené toute seule n'était franchement pas la meilleure idée qu'elle est eu depuis le début de la conversation. C'était ouvrir la porte et les fenêtres à un voleur. Il n'en avait pas fallu davantage pour que son cousin parte dans un superbe monologue sur son désir, etc...

Britanny était plutôt contente d'entendre ça, mais la fin laissait à désirer. Il fallait toujours qu'il casse ce qu'il faisait. Elle commençait à vraiment s'en rendre compte, à chaque fois qu'il disait quelque chose il détruisait tout par un tout petit élément.

Comme cette charmante petite phrase, qui paraissait sérieuse:
Aussi longtemps que je vivrai, je te protégerai toi et les tiens." Quelle femme n'a jamais espérer entendre ces mots sortir de la bouche de l'être cher? La sorcière était presque entrain de se laisser glisser dans cette délicieuse illusion quand la dernière partie la ramena brutalement sur terre.

- Non! Eh... c'est pas la peine, je le ferai.

Dès qu'il sagissait de ses parents, la jeune femme ne pouvait s'empécher de redevenir une toute petite fille, pour le plus grand bohneur de son père et de sa mère d'ailleurs. Elle n'avait pas peur d'eux directement, elle craignait surtout de les décevoir... Ils aimaient beaucoup Apophis, surtout son père, mais de là à ce qu'il soit le père de l'enfant..... c'était une autre histoire.

Ils se regardèrent un long instant, yeux dans les yeux. Britanny avait un peu oublié à quel point il était destabilisant de regarder son cousin de la sorte. Aussi, quand il lui demanda de le prendre dans ses bras, elle n'hésita pas et le serra contre elle. Mais ça n'était peut-être pas ce qu'il attendait puisque de toute façon elle ne lui donnerait pas satisfaction cette fois-ci. Elle ne se rebellait pas, loin de là, la jeune femme n'avait simplement pas envie de faire ce qu'il lui disait, préférant suivre ce que lui dictait une petite voix.

Elle aimait tellement le sentir contre elle, ce petit moment qui n'appartenait qu'à eux lui semblait tellement précieux. Il lui semblait sentir le coeur de son cousin battre, et à l'allure où il le faisait cela ne pouvait que réconforter certains de ses sentiments parfois trop bafoués.


- Apophis... Je peux t'aimer comme bon te semblera, mère, soeur, amie, confidente, maitresse... femme... Oui, oui elle avait osé le dernier, sentant son petit coeur se serrer un peu. Mais je ne pourrais jamais t'aimer comme une simple cousine, je ne l'ai jamais pu, alors ne me le demande jamais s'il te plait...

C'est dingue ce qu'on peut être crétin quand on aime! Et on ne s'en rend même pas compte sur l'instant. Britanny en avait dit, et penser, des niaiseries, mais jamais aucunes de pouvaient battre celles qu'elle accordait à son cousin. Preuve d'un véritable amour, non? La sorcière n'en doutait pas de toute façon, c'était Apophis et c'est tout! Et pourtant elle n'avait pas connu que lui... mais bon, il faut que jeunesse se passe comme on fit!

- Tu sais, parfois j'espère vraiment que j'attend ton enfant, et l'instant d'après je serai presque en train de prier pour que ça ne soit pas possible. Tu as beau dire que tu seras là... j'ai peur.

Britanny le serrait toujours contre elle jusqu'à présent, mais elle avait brisé l'étreinte à la fin de ses paroles, elle le regarda dans les yeux comme pour essayer de trouver des réponses à toutes ses questions. Evidemment, c'était normal qu'elle est peur, toute les futures mamans éprouvent une certain crainte face à cette grande aventure inconnue qu'est la maternité... mais la sorcière se posait tellement de question qui dépassait ce simple stade.

- Je t'aime.

Et elle l'embrassa, oui oui le beau baiser rêvé! Qu'est-ce qu'on fait pas franchement! Rolling Eyes De la niaiserie à l'état pure! Et le pire c'est qu'elle était fière d'elle la petite. C'était son Apophis!
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Ξ Sujet: Re: Toi?! Ici? *pv Apo*   Toi?! Ici? *pv Apo* - Page 2 EmptyDim 11 Oct - 10:29

Pour une fois, et Merlin savait comme c'étair rare, Apophis avait... fermé sa gueule ! Oui, pour une fois seulement, l'enfant terrible et blond qu'il était avait laissé quelqu'un s'exprimer jusqu'au fond de sa pensée : sa tendre cousine, Britanny Sykes of Woodbury, une femme, une future mère, sans que jamais elle ne puisse être destabilisée par ses propos confondants comme il savait si bien le faire. Peut-être avait-il jugé bon qu'elle aille jusqu'au bout de ses idées et qu'elle puisse s'expliquer à son gré sur leurs relations et leur devenir ? Après tout, certaines décisions ne se prenent-elles pas à deux ? Oui pour nombre de fois, en effet, c'était à lui que revenait cette charge. Et alors il imposait sans jamais prendre l'avis général ! Et c'était comme ça et pas autrement ! On s'appelle Sykes ou non... Et Merlin sait aussi qu'il ne faisait jamais vraiment dans la dentelle ni dans la finesse !

Sentant son coeur battre tout contre le tout petit et tout serré d'amour de la jeune femme, il ne put s'empêcher de sourire... de ce même et éternel rictus puant de gosse satisfait, celui qu'en parfait fils de pute il savait si bien dispenser à tout va depuis sa plus ttteeeennnnddrree enfance ! Mais quoi ?! Il n'allait pas changer maintenant tout de même ?! Surtout pour une fille ! Même si elle était de la famille... Il la serra davantage dans ses bras, comme pour signifier qu'elle était à elle, pour elle, dévouée, dédiée, et qu'il en serait toujours ainsi. Là pour protéger autant que posséder... toute entière. Et si Britty n'était pas heureuse ainsi, alors elle pouvait déguerpir ; et ainsi assassiner le reste d'amour lointain de leurs jeunes années conservé en son coeur, balayé tout comme l'avait fait Aaron ce qui pouvait rester de lien (aussi tenu soit-il) entre eux. Et véritablement en faire un monstre !
Car, aussi curieux et insolite que cela puisse paraître, toute personne antérieure à la disparition de son âme qu'il avait admirée, aimée, vénérée ou tout souvenir heureux et agréable restaient intactes en sa mémoire. Ressenti de son être qui n'était pas encore mort. Sensation délicieuse et salvatrice qui perdurait malgré l'homme sans coeur, le meurtrier vain qu'il était devenu au fil du temps. Aussi Britanny faisait-elle partie du lot comme ayant profondément marqué son enfance. Peut-être même plus que ne l'avait fait Rosasharn ou Altaïr.

Il comprit ainsi très rapidement qu'il en avait été de même pour elle. Alors comme ça jamais elle n'avait réussi à l'aimer comme un cousin ? Sykes avait toujours été bien plus pour cette enfant ? Elle l'admirait mais, au-delà de l'attachement convenu, elle l'aimait d'un amour franc et sincère ? Cette lueur dont seules les femmes sont capables : aller au-delà du désir charnel. Ohh il aurait voulu être femme ! Non, peut-être pas quand même...
Mais c'est sur ce point qu'ils s'entendaient ainsi. Lui non plus ne l'avait jamais vu comme un simple lien de parenté mais comme bien plus... oui, beaucoup plus. L'éloignement nécessaire engendré par leurs deux familles, le mariage raté et la première grossesse étouffée dans l'oeuf de sa mère avait été autant de raisons pour se joindre à Britanny et en faire sa potentielle légitime ! Prouver à ses parents que là où ils avaient lamentablement échoué (une fois n'est pas coutume !) lui, Apophis "le bâtard" Sykes réussissait. Et un point pour le fils prodigue, un !

Elle l'aimait, elle serait tout pour elle, elle était prête à tout... et derrière tout cela, derrière ses promesses d'union, elle avait peur !
Ah nan ! Il le refusait ça ! Elle n'aurait pas peur ! Elle attendrait ce bébé avec ou sans lui et elle le mettrait au monde séance tenante ! Il ne fallait en AUCUN cas qu'elle l'abandonne et qu'elle l'assassine à son tour !... Pourquoi "à son tour" ? Oui, si sa propre mère n'avait pas accouché d'un premier enfant mort-né il n'aurait lui-même jamais vu le jour... Hmm, cela demandait réflexion ! Le Destin serait-il assez barré pour laisser naître un cadavre pour qu'ensuite Britanny en ait un autre avec un parfait inconnu, comme retraçant sa propre histoire ? Le rejeton (ou rejetonne) serait-il (ou elle) un second Apophis (Apophis... ette ?) en puissance ? Hihihihiii... non vraiment cette option était sérieusement et complètement dingue ! Mais marrante ! Mais réellement dingue ! Mais marrante un peu quand même ! Mais vraiment, vraiment dingue !

Elle le garderait, foi de Sykes, elle le garderait ! Même s'il devait lui en refaire un autre par la suite si cela ne fonctionnait pas. Jamais il ne laisserait l'éventualité d'un échec s'installer entre eux. Ils allaient gagner et prospérer et ensuite régner... Enfin surtout lui, régner.
Et ses doigts de s'accrocher à elle telles des serres, ses ongles rentrant dans l'étoffe de ses vêtements précieux, la compriment contre sa poitrine jusqu'à l'étouffer. Ohh oui, pour ça, il serait devenue cannibal !
Elle se retira de l'étreinte et plongea ses yeux dans les siens -bref échange durant lequel Apophis comprit qu'elle accéderait bientôt à sa demande. Ainsi comme un débutant il se laissa emporter par son baiser, compressé à son tour contre ses lèvres, embrigadé tout entier par son amour. C'était beau et émouvant quelque part à quel point une femme pouvait faire preuve d'attention et de fidélité. Elle l'aimait. N'en était-ce pas la parfaite définition ?
Et Sykes en avait besoin. Oui, il en avait besoin de ça ! Besoin de son soutien, de son attention, de sa présence, de ce qu'ils étaient en train de construire -enfants terribles et nouvelle fusion d'une famille de cousins ancestrale : Sykes et of Woodbury.

Il prit les devants, monta une main jusqu'à sa nuque, une autre jusqu'à ses fesses, l'embrassant de toutes ses forces dans les ravages déchainés de sa passion, complété par ses envies, ses instincts... toujours les mêmes. A la longue, ça devait être lassant. Ne risquait-il pas d'être prévisible ?
Alors...
Il se saisit de ses boucles blondes, la tira en arrière, échappant à ses lèvres, et planta ses iris d'aigle dans les siennes.

"Petite, petite fille, fit-il se pourléchant les lèvres, toute petite, petite fille...".

Et d'appliquer de doux et chauds baisers sur son front, son petit nez semblable, ses pomettes, ses joues...

"Petit ange qui a trop peur et qui devrait se contenter de faire confiance au grand méchant loup... Tiens ! ça me rappelle un conte moldu ça... qu'était-ce encore ? Le Petit Chaperon Rouge ?".

Il laissa un sourire découvrir ses canines blanches.

"Tu devrais savoir, beauté, qu'il vaut mieux être avec moi que contre moi. Que je suis, à long comme à court terme, la chose la plus à craindre...".

Et il caressa du dos de sa main la peau opaline de sa douce et jolie cousine.

"Alors arrêtons donc de jouer au chat et à la souris entre nous puisque nous nous connaissons si bien ! Tu crains l'avenir, Britanny ? Tu crains l'homme que je suis devenu car il n'est plus semblable à celui que tu as laissé en partant ?
Arrête donc de te conduire comme une enfant trop craintive ! Tu es une femme maintenant, campée sur tes 25 ans ! A ton âge, je tenais déjà tête à des Mangemorts...".

Il écarta brusquement les jambes, se saisit des deux jolies petites fesses de la jeune femme et la rapprocha séchèment de lui. Relevant le nez il ajouta d'un air mutin :

"Nous vivons tous dans la peur, Britanny. Qu'est-ce que tu crois ? J'ai bientôt 40 ans, mais est-ce que cela fait de moi un homme plus avisé ? Est-ce que je ne doute jamais ? Tout le temps... Toute ma vie a été faite de doute, de mauvais pressentiments ! Et pourtant j'ai foncé au nom de choses que je croyais justes !
Si j'avais choisi le confort et la sécurité je serais encore dans l'ombre de mon père, un Mangemort à l'image de Sid Junior, terrorrisé comme à mes 4 ans, lié au Lord et bien conditionné ! Je te l'accorde : je serais sûrement moins dépravé et cinglé que maintenant, mais n'en serais-je pas moins... une lavette ?

Au lieu de cela, mon enfant, j'existe, je suis. J'occulte ce vieux connard et mon nom fait aussi bien frémir la presse que l'école de Poudlard. J'ai sauvé des vies, aidé à en coffrer d'autres, fabriqué une génération d'admirateurs devenus à leur tour Défenseurs du Bien. Forgé et forcé ces admirations. Fait en sorte que des vérités éclatent et que justice soit faite dans le meilleur des cas.
Et ça je n'aurais jamais pu l'accomplir si je n'avais pas dit "merde" à mon père une bonne fois pour toute !

Tu crains, petite soeur, le criminel que je suis devenu ! Et putain, ils ont tous les fois en songeant à mes condamnations.
Mais réfléchis trois secondes, Britanny...
Si j'étais devenu un Mangemort à mon tour, j'aurais fait partie de la Bataille du Ministère et de celle de Poudlard. J'aurais buté des né-moldus, des sang-mêlés, de hauts représentants tels que Dumbledore et tant d'autres et cramé des maisons ainsi que des familles moldues ! N'as-tu jamais songé, lorsque tu étais enfant et connaissant mes parents, que je finirais bien par vous tuer aussi ? Qu'un jour mon père me mettrait une baguette dans la main et me dirait : "vas-y, tue ce nerf pourri crée par la famille de Lazarus of Woodbury ! Lave-nous de cette honte !". Au lieu de ça, j'ai choisi d'en laisser vivre tant d'autres, de sauvegarder le gouvernement mis en place et de ne faire aucun mal aux tiens".

Il eut un ricanement amer.

"Non jamais, jamais vous ne songez qu'Apophis Sykes of Woodbury aurait pu faire beaucoup plus de mal que l'Auror Sykes n'en a jamais fait !".

Et pencha sa tête sur le côté.

"Tu sais qui tu as rencontré, Britanny, en revenant dans mon appartement ? Un Auror qui n'a pas fait les choses par hasard et qui s'est débarrassé de ce qui lui avait fait du mal pour pouvoir continuer. Ma sauvagerie, ma folie n'ont été que les tripes qui m'ont permis de m'attaquer à mon labeur !".

"Mais amour, amour...", lui murmura-t-il sous un souffle sinistre mais doux.

"Je serai toujours et à jamais Apophis Sykes...".

Et il glissa lentement sa main contre son ventre.

"... l'Auror gavé d'ambition".

Et sa bouche de se pendre à son oreille.

"Dis bonjour au leader d'une nouvelle génération".
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Ξ Sujet: Re: Toi?! Ici? *pv Apo*   Toi?! Ici? *pv Apo* - Page 2 EmptyLun 12 Oct - 18:09

Britanny avait beau vouloir se laisser glisser dans le jeu dangereux de son cousin, elle n’y parvenait qu’à moitié et la petite voix qui la hantait la mettait en garde de plus en plus urgemment du danger qu’elle courrait. Cette petite conscience la ramena à la réalité, et ce qu’elle vit lui déplu au plus haut point. Depuis quand quelqu’un, même s’il était son cousin, pouvait-il disposer d’elle de la sorte? Lui partait dans un nouveau délire, exposant sa vie, ses douleurs, et ses victoires; tandis qu’elle réfléchissait à toute allure. Ne faisait-elle pas que la girouette depuis qu’ils s’étaient retrouver? Oh non! Si rester avec lui signifiait devenir lui, la jeune femme préférait se préserver et son enfant avec…

Son enfant… elle y pensait enfin comme un être à part entière. Peut-être bien que la petite voix n’était pas innocente dans cette soudaine prise de conscience, peut-être même que les trois choses étaient tout à fait liées. Si tel était le cas, une mère digne de ce nom ne pouvait pas laisser son enfant exposé à des choses dont elle-même craignait l’impact. Cela n’allait certainement pas plaire à Apophis, et cela ne lui plaisait guère plus, mais elle devait se faire violence.


- Aurais-tu eu le courage de me tuer? De tuer toute ma famille? Apophis, laisse moi te dire que j’en doute! On Est-ce que l’on est, et ça n’est pas nos parents qui sont responsables de nos actes. Tu l’as dis toi-même on se connait très bien. Et bien tu sais quoi? Je sais que tu ne m’aurais pas tué, et ce malgré ton père! Et c’est peut-être pour ça qu’aujourd’hui, oh bien sûr je ne vais pas me battre contre un mangemort bien que cette idée serait certainement plus facile à accepter, mais bien contre toi.

Elle le repoussa suffisement pour pouvoir aller se réfugier de l’autre côté du bureau et lui faire face de là. Une petite distance de sécurité n’était pas à négliger, une sorte de « no man’s land » si l’on veut.

- Quand je t’entend parler, tu ne fais référence qu’à ton propre passé. Tu veux ça pour notre enfant? Une vie de rancœur et de vengeance? Mais ouvre les yeux! Tu perpétues ce que ton père à fait de toi, alors que c’est au départ tout ce que tu voulais éviter!

Britanny sentait que de parler ainsi de la figure paternelle n’était certainement pas la meilleure des choses à faire, mais que risquait-elle? Si elle avait vu juste, et elle ne préférait pas voir d’autres options, il n’oserait pas l’attaquer physiquement tout du moins.

- Moi je ne veux pas de ça! Et quand je te vois ainsi, tu es certainement la dernière personne à qui je veux qu’il ressemble! Mon père, puisqu’il semble qu’on ne doit parler que d’eux, n’a jamais renvoyé une image négative de ta famille, il craignait pour ma mère, pour nous, mais n’a jamais descendu qui que ce soit! Je veux que mon enfant grandisse dans cette fragile harmonie, pas dans la haine d’une pseudo rancœur ancestrale! Les enfants n’ont rien à voir dans ces histoires là, ton père ne l’a pas compris, j’espère que tu le comprendras…

Elle récupéra ses affaires, profitant d’un moment de réflexion du sorcier pour agir. La sorcière prit sa baguette et la garda prête à servir.

- Tu peux bien faire trembler le monde entier! Tu ne feras pas peur à notre enfant avec tes histoires.

La jeune femme faisait preuve d’un aplomb surprenant, dont même elle ne soupçonnait pas l’existance, elle avait toujours eu du caractère, mais de là à affronter l’homme de sa vie… il faut croire que la perspective de la maternité l’avait brusquement changé.

- Mes questions te parviendront par mon hibou, Pico qui est un peu malade en ce moment, réponds-y et renvoie-les rapidement. Ce simple contact me suffira pour le moment, si tu changes de point de vue fait le moi savoir, sinon ça n’est même pas la peine de chercher à me revoir pour le moment.

Elle allait quitter le bureau quand elle se tourna de nouveau vers Apophis.

- Ne crains rien, je ne te vole pas ton enfant. Il a besoin d’un père…

Elle ne promettait pas qu’elle chercherait à revoir son cousin tant que ses idées ne changeaient pas, mais elle ne pouvait pas envisager que leur enfant naisse sans qu’Apophis ne le sache.
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Ξ Sujet: Re: Toi?! Ici? *pv Apo*   Toi?! Ici? *pv Apo* - Page 2 EmptyDim 25 Oct - 14:49

Apophis ne s'attendait réellement pas à un tel revirement de situation. Lui qui avait l'habitude d'entendre sa cousine parler en termes doux et serein avait, là, devant lui une jeune femme confirmée et suffisamment maîtresse d'elle-même pour savoir ce qu'elle voulait. Il n'en fut pas pour autant choqué comme il avait l'habitude de l'être avec certaine femelle, mais il demeura simplement surpris. Oui, surpris que cette gosse devienne enfin une femme. Et quelle femme ! Une of Woodbury. De temps à autre elle ressemblait tellement à sa tante... en moins froide et cinglante cependant.

Ses mots eurent pour effet de le faire réagir et de manière assez inattendue. Un long frisson le parcourut, tétanisant jusqu'à la pointe de ses doigts, faisant se dresser ses poils et ses cheveux... Britanny, quant à elle, s'écartait doucement de lui, comme pour maintenir une distance réelle, qu'enfin il comprenne... que c'était de lui dont elle avait peur et non de l'avenir. Comme d'habitude, comment cela aurait-il pu être autrement ?

"Qui a peur du Grand Méchant Troll ?" une comptine stupide pour enfant et qui pourtant se retrouvait dans bien des situations d'adultes. Comment avait-il pu espérer de la part d'une femme, l'une de ses conquêtes, qu'elle voit en lui autre chose qu'un malade mental rongé par son passé ? Comment avait-il été idiot au point de songer que, quoiqu'il advienne, elle le suivrait corps et âme sans broncher ?
Non, sa "petite Britanny" n'était plus... C'était une grande maintenant, plus une enfant ! Sykes eut un sourire railleur. Pas un sourire d'adulte, un sourire de gosse. Il se sentait blessé.

"Quand je t’entend parler, tu ne fais référence qu’à ton propre passé. Tu veux ça pour notre enfant? Une vie de rancœur et de vengeance? Mais ouvre les yeux! Tu perpétues ce que ton père à fait de toi, alors que c’est au départ tout ce que tu voulais éviter!".

Peut-être était-ce vrai ? Oh il ne savait pas vraiment comment il se voyait en tant qu'homme de famille. Il ne se connaissait pas ainsi ! Le peu de fois qu'il voyait ses autres enfants, Erica, Eireen et Néron, ce n'était que le week-end ou rapidement entre les heures de fourches pour la première... Inutile de dire que son existence de patriarche comblé était satisfaite. Et puis pour l'image paternelle qu'il avait reçu... comment ne pas s'en inspirer alors qu'on n'a pas eu d'autre modèle ? Et Apophis, hélas, était de ceux qui ne poussait jamais au bout de son raisonnement et ne cherchait guère bien loin...
Alors, oui. Il n'était qu'un cinglé !

"Si ça peut te rassurer de me dire ça, lâcha-t-il d'une voix, si ça peut te conforter...".

Et elle embraya :

"Moi je ne veux pas de ça! Et quand je te vois ainsi, tu es certainement la dernière personne à qui je veux qu’il ressemble! Mon père, puisqu’il semble qu’on ne doit parler que d’eux, n’a jamais renvoyé une image négative de ta famille, il craignait pour ma mère, pour nous, mais n’a jamais descendu qui que ce soit! Je veux que mon enfant grandisse dans cette fragile harmonie, pas dans la haine d’une pseudo rancœur ancestrale! Les enfants n’ont rien à voir dans ces histoires là, ton père ne l’a pas compris, j’espère que tu le comprendras…".

Il se sentait bouillir, c'était atroce. Il aurait voulu la prendre et la secouer, lui hurler à la figure que non ! il n'était pas comme ça ! il n'avait jamais été ainsi ! Il était juste Apophis Sykes et ne liait plus aucune rancoeur désormais, c'était terminé. Il avait compris depuis bien longtemps à quel point tout ceci était ravageur mais aussi que jamais, jamais il ne serait à la hauteur des convictions de la famille Sykes. Son père avait engendré un garçon qui n'était qu'à moitié le sien et il ne le lui rendait que trop bien... Apophis était devenu tout autre, mais ça car il l'avait souhaité.

Il la vit prendre ses affaires. Il ne l'arrêta pas. Il n'arrêtait personne. Les autres l'arrêtaient mais pas lui. Si elle voulait partir, elle le pouvait... Quelle le laisse donc "vivre dans son passé" comme elle s'appliquait à le croire !

"Tu peux bien faire trembler le monde entier! Tu ne feras pas peur à notre enfant avec tes histoires".

Il éclata de rire. Et sa dernière phrase coupa court à toute autre effusion. Non mais lui, faire trembler le monde entier ? Oui certes... Mais de là à ce que sa propre famille le craigne. Il fallait être un idiot pour faire se retourner les siens contre soi. L'homme mange l'homme, c'est connu.

"Mes questions te parviendront par mon hibou, Pico qui est un peu malade en ce moment, réponds-y et renvoie-les rapidement. Ce simple contact me suffira pour le moment, si tu changes de point de vue fait le moi savoir, sinon ça n’est même pas la peine de chercher à me revoir pour le moment".

Et elle termina par...

"Ne crains rien, je ne te vole pas ton enfant. Il a besoin d’un père…".

"Tou-chant", murmura-t-il.

Elle fit ainsi quelques pas, se dirigeant vers la sortie de son bureau et lui tournant le dos. Sa résolution était prise et il semblait qu'au travers de ses propos elle prenait peu à peu conscience de la vie qu'elle portait. Apophis laissa un sourire félon se tracer sur ses lèvres juste avant qu'il n'abatte son poing sur le bureau et qu'il n'hurle :

"BRITANNY !!!!".

Rouge de rage et de colère, il la transperçait du regard :

"Personne tu m'entends bien, PERSONNE, ne se détourne de moi !!! Plus jamais !! Surtout pas une femme !!
Les mères de mes enfants m'ont suffisamment tourné le dos alors ça suffit comme ça, cracha-t-il entre ses dents, si vous n'êtes pas capable de me tenir tête, autant ne pas prétendre !".

Il ravala sa salive, se rengaillardit et redevint ainsi plus serein... mais pas plus détendu. Ses yeux glacials étaient toujours rivés sur elle, ses épaules abattues, son dos voûté comme une bête. Ses mots furent aussi sombres que ses traits :

"Tu me parles de vertus, de famille, de protection... Ce que tu ignores, Britanny, c'est que je suis prêt à fournir tout ceci à tous ceux qui ont ou auront un quelconque lien de parenté avec moi".

Il donna du coude comme pour s'offrir de l'importance, se rehaussant tout fier :

"Mine de rien, je suis très patriarche. L'esprit de clan, tu connais ?
Alors cesse de m'impressionner avec tes grandes phrases particulièrement maternelles et contrôle donc tes hormones un peu. Tu vas pas me faire croire que tu es bête au point de penser que je suis continuellement et 24 heures sur 24 un monstre ?
Beaucoup ont fait cette erreur, Brit... tâche de ne pas la faire".

*Pour ne pas te voir retirer ton enfant. Car même si tu considères qu'il aura besoin d'un père, j'en suis moins sûr pour la mère...*.

Il se campa sur une expression des plus amicales et assurée :

"Je te répondrai, sois-en sûre. En ce qui te concerne, reviens quand tu le souhaites !
Je serai toujours là pour toi, ma chère...".

Et il se contenta de s'affaler dans son fauteuil sans plus la regarder.

[the end for me ^^]
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Ξ Sujet: Re: Toi?! Ici? *pv Apo*   Toi?! Ici? *pv Apo* - Page 2 EmptyDim 25 Oct - 19:25

La sorcière sursauta lorsque son prénom lui fut hurler dessus. On ne s'attend jamais vraiment à une réaction violente même si elle est plus que prévisible dans ce genre de situation. Britanny n'osa pas tout de suite lui faire face, mais puisqu'il semblait que ce soit un trait qu'Apophis n'appréciait pas, elle eu cette faiblesse de se retourner. Finalement, elle n'était pas tout à fait prête à vaincre le sorcier, lui faire comprendre certaines choses peut-être, lui tenir trop tête non.

Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il était clair dans ses termes, et franc, tout comme elle l'avait été un instant plus tôt. L'effet esconté n'était pas vraiment réalisé, mais peut-être que tout cela donnerait suffisement à réfléchir dans les deux camps pour arriver à des choses plus correctes.
Il disait qu'il pouvait être un bon patriarche, la jeune femme ne demandait qu'à voir. A l'époque elle n'en doutait pas, mais pouvait-il faire ressortir cette petite partie de lui dans ce nouveau personnage qu'elle découvrait chaque fois un peu plus?


- Je l'espère Apophis, je l'espère.

Il était inutile de discourir davantage, elle était partagée entre divers sentiments, et lui était énervé. La conversaiton aurait soit tournée encore plus au vinaigre, soit ils auraient complètement changé de sujet.
La sorcière décida de partir comme elle en avait donné l'impression. En posant sa main sur la poignée, elle s'aperçut qu'elle tremblait violement. Comment pouvait-elle avoir tremblée autant sans s'en rendre compte plus tôt? Elle quitta donc le bureau de son cousin dans une situation très délicate. Jamais, oui jamais elle n'avait quitté Apophis dans de telles circonstances, et elle n'était pas vraiment satisfaite de ça.

Dans le couloir, elle voulait se donner une meilleure allure, même si ses joues sans couleur et son corps qui tremblait encore la trahissait. Britanny se refaisait le film de ces dernières minutes et ne pouvait pas croire d'avoir pu tenir tête ainsi à l'homme de sa vie. Son père ne l'avait pas cru lorsque toute jeune elle avait dit qu'elle épouserait Apophis plus tard, il lui avait même rit au nez lui expliquant que dans une même famille on ne faisait pas ce genre de chose. Evidement la petite fille, qu'elle était à l'époque, ne pouvait pas comprendre toutes les histoires de sang qu'il y avait en jeu là-dedans, et surtout comprendre que son père ne faisait que la protéger de la famille de son cousin...

Mais on n'enlève pas si facilement ces petites histoires qui font battre le coeur, et la petite Britanny n'avait jamais oublié son cousin. Elle était tellement heureuse de l'avoir retrouvé, il était tellement impossible qu'elle puisse en plus attendre son enfant... Pourquoi chercher à compliquer les choses comme elle venait de le faire?
Elle poursuivit son chemin jusqu'à chez elle, en continuant de se rejeter toutes les fautes de cette rencontre.


[hj fini pour moi également ^^ merci pour cet autre topic partagé! <3]
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